Famille Peruzzi — Wikipédia

Peruzzi
Image illustrative de l’article Famille Peruzzi
Armes de la famille.

Blasonnement D'azur à six poires d'or, tigées et feuillées du même
Allégeance Drapeau de la République florentine République de Florence
Drapeau du Duché de Florence Duché de Florence
Drapeau du Grand-duché de Toscane Grand-duché de Toscane

La famille Peruzzi est une importante lignée florentine apparue au XIIe siècle, dont la renommée était liée à la banque et au commerce, et qui devint l'une des familles les plus riches d'Europe.

Elle est citée par Dante Alighieri dans le chant XVI[1] du Paradis de la Divine Comédie, et Giotto peignit à fresque leur chapelle privée dans l'église Santa Croce à Florence.

Histoire[modifier | modifier le code]

Maison-tour Perruzzi

Leurs richesses furent considérablement réévaluées en , à la suite du défaut de remboursement des prêts octroyés à Édouard III d'Angleterre, d'un montant total d'environ 100 000 florins[2].

Impliqués dans la conjuration des Pazzi, une branche de la famille fut forcée à l'exil de Florence en émigrant en diverses autres villes comme Vérone ou Venise, et s'allièrent aussi avec la famille de Berluc-Pérussis, une branche française. Une autre branche de la famille s'établit dans les villes de Cagli et de Mondolfo à la fin du XVe siècle. Beaucoup de ses membres illustres conservèrent sa renommée à la famille, parmi ceux-ci Baldassarre Peruzzi, peintre, ingénieur et architecte de renom.

Personnages illustres[modifier | modifier le code]

Les Peruzzi contribuèrent au gouvernement de la cité avec 10 gonfaloniers et 54 priori (membres du gouvernement) dont 9 gonfaloniers et 54 priori entre 1250 et 1350[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Canto XVI, nel quale il sopradetto messer Cacciaguida racconta intorno di quaranta famiglie onorabili al suo tempo ne la cittade di Fiorenza, de le quali al presente non è ricordo né fama.
  2. Joël Chandelier, L'Occident médiéval : D'Alaric à Léonard (400 - 1450), Éditions Belin, coll. « Mondes anciens », , 700 p. (ISBN 978-2-7011-8329-9), chap. 10 (« Une crise du Moyen Âge ? (1300-1450) »), p. 497
  3. Isabelle Heullant-Donat (dir.), Les villes d’Italie : mi XIIe-mi XIVe siècles, Paris, Atlande, , 635 p., p. 407

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]