Calendrier chrétien — Wikipédia

Le calendrier chrétien regroupe des fêtes chrétiennes. Les principales fêtes chrétiennes célébrées par la majorité des chrétiens, sont Noël et Pâques.

Les calendriers chrétiens imprimés présentent le dimanche comme premier jour de la semaine alors que les autres calendriers courants aujourd'hui terminent la semaine par le dimanche.

Classement chronologique selon l'année grégorienne[modifier | modifier le code]

Notes :

Fêtes fixes[modifier | modifier le code]

Ces fêtes sont tenues à une date fixe par rapport au calendrier grégorien ou julien, qui sont solaires :

Fêtes mobiles[modifier | modifier le code]

Le calcul de la date des fêtes mobiles – notamment de celle de Pâques – est désigné sous le nom de « comput » (du latin computare, calculer). Quelques autres fêtes sont mobiles mais liées à une date fixe du calendrier grégorien :

  • le cinquième dimanche avant Noël : la Fête du Christ-Roi (depuis 1970) C, dernier dimanche de l'année liturgique occidentale C ;
  • le quatrième dimanche avant Noël : premier dimanche de l'Avent C P, 1er jour de l'année liturgique occidentale C ;
  • le troisième dimanche avant Noël : deuxième dimanche de l'Avent C P, 8e jour de l'année liturgique occidentale C (peut coïncider avec l'Immaculée Conception) ;
  • le deuxième dimanche avant Noël : troisième dimanche de l'Avent C P, 15e jour de l'année liturgique occidentale C ;
  • le dernier dimanche avant Noël : quatrième dimanche de l'Avent C P, 22e jour de l'année liturgique occidentale C.

Le jour de Pâques est fixé selon un calendrier lunaire ; il est donc mobile par rapport au calendrier grégorien ou julien. Pâques est défini comme le premier dimanche qui suit la première pleine lune de printemps, calculé comme commençant le 21 mars.

Année liturgique catholique[modifier | modifier le code]

L'année liturgique catholique comprend cinq fêtes cardinales (ces grandes fêtes sont par ordre d'importance : Pâques, Noël, la Pentecôte, l'Épiphanie et l'Ascension)[1], appelées ainsi car elles dirigent l'office d'un certain nombre de dimanches qui les suivent.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Messe de l'Épiphanie à Rome », sur KTO, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Odon Casel, La fête de Pâques dans l'Église des Pères, Paris, Cerf, coll. « Lex orandi » (no 37), .
  • Jean Chélini, Le calendrier chrétien : cadre de notre identité culturelle, Paris, Picard, .
  • Hélène Bénichon, Fêtes et calendriers. Les rythmes du temps, Paris, .
  • Noële Maurice Denis-Boulet, Le calendrier chrétien, Fayard, .
  • Arnaud Join-Lambert, « Quel sens pour les fêtes chrétiennes ? », Études, no 4123,‎ , p. 355-364.
  • Pierre Jounel, Le dimanche, Paris, coll. « L'horizon du croyant » (no 12), .
  • Pierre Jounel, Le renouveau du culte des Saints dans la liturgie romaine, Roma, Bibl. Ephemerides Liturgicae, coll. « Collectio Subsidia » (no 36), .
  • Robert Le Gall, « Année liturgique et vie spirituelle », La Maison Dieu, no 195,‎ , p. 197-210.
  • Thomas J. Talley, Les origines de l'année liturgique, Paris, Cerf, coll. « Liturgie » (no 1), .

Articles connexes[modifier | modifier le code]