Ezra Butler Eddy — Wikipédia

Ezra Butler Eddy
Illustration.
Fonctions
Député à l'Assemblée législative du Québec

(4 ans)
Circonscription Ottawa
Prédécesseur Levi Ruggles Church
Successeur Louis Duhamel
6e, 9e et 13e maire de Hull

(4 ans)
Prédécesseur Charles Leduc
Successeur Charles Leduc

(1 an)
Prédécesseur Alfred Rochon
Successeur Alfred Rochon

(1 an)
Prédécesseur William Francis Scott
Successeur Louis Napoléon Champagne
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Bristol (États-Unis)
Date de décès (à 78 ans)
Lieu de décès Hull (Canada)
Nationalité Canadienne
Père Samuel Eddy
Mère Clarissa Eastman
Conjoint Zaïda Diana Arnold
(Première épouse)
Jennie Grahl Shirreff
(Seconde épouse)
Enfants 3
Profession Homme d'affaires

Ezra Butler Eddy (né à Bristol, Vermont, le - mort le à Hull, Québec) est un homme d'affaires, industriel et homme politique canadien. Il fonda la société E. B. Eddy et fut député conservateur à l'Assemblée législative du Québec, échevin et maire de Hull.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Samuel Eddy, cultivateur, et de Clarissa Eastman. Épouse Zaïda Diana Arnold le . Ils eurent deux fils et une fille.

Fondateur de l'entreprise E.B. Eddy, spécialisée dans la fabrication des produits dérivés du bois - renommée entre autres pour ses allumettes -, puis dans les pâtes et papiers.

Innovateur, fonceur, malgré les incendies destructeurs qui détruisent à plusieurs reprises ses installations, malgré la crise économique qui sévit vers les années 1873-1880 et accule beaucoup d'entreprises à la faillite, il saura toujours, par son courage et sa ruse, se remettre sur pied.

Il fut l'un des premiers à construire une centrale hydroélectrique et à utiliser l'hydroélectricité pour faire fonctionner ses équipements industriels (chutes Chaudière).

Après sa mort, les actions de ses successeurs ont parfois semé la controverse, de sorte que son nom demeure associé à la première grève de travailleuses au Québec, soit les allumettières à l'emploi de son entreprise[1]. En souvenir de ces travailleuses, la ville de Gatineau a nommé un boulevard en leur nom, le boulevard des Allumettières[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Michelle Lapointe, «Le syndicat catholique des allumettières de Hull, 1919-1924», Revue d'histoire de l'Amérique française, vol.32, no.4, mars 1979, p. 603-628.
  2. https://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/327787/un-lieu-un-nom-le-boulevard-des-allumettieres-un-hommage-aux-ouvrieres-de-hull

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]