Eugène Guillaume — Wikipédia

Eugène Guillaume
Eugène Guillaume, photographie de l'atelier Nadar.
Paris, BnF.
Fonctions
Fauteuil 21 de l'Académie française
-
Directeur de l'Académie de France à Rome (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Rouart (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Baptiste Claude Eugène GuillaumeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
École des beaux-arts (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Chaire
Membre de
Société philologique hellénique de Constantinople (d) ()
Académie française (-)
Royal Academy
Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Distinctions
Œuvres principales
Michel de L'Hospital (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature d'Eugène Guillaume
Signature de Guillaume dans son dossier de Légion d’honneur.
Vue de la sépulture.

Jean Baptiste Claude Eugène Guillaume, né le à Montbard (Côte-d'Or) et mort le à Rome (Italie), est un sculpteur, professeur et critique d'art français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Eugène Guillaume dans son atelier, vers 1885-1890, photographie anonyme, New-York, Frick Collection.

Élève du sculpteur James Pradier, Eugène Guillaume remporte le premier grand prix de Rome en sculpture de 1845 avec une statue ayant pour sujet Thésée trouvant sur un rocher l'épée de son père.

Il est successivement chef d'atelier puis, de 1864 à 1878, directeur de l'École des beaux-arts de Paris, puis professeur de dessin à l'École polytechnique[1].

Il est professeur au Collège de France à partir de 1882 et dirige l'Académie de France à Rome (villa Médicis) de 1891 à 1904. En 1890, il préside l'Exposition internationale de blanc et noir.

Le , il est élu à l'Académie française en remplacement du duc d'Aumale.

Il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur le .

Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (67e division)[2].

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

Monument à Colbert (1860), Reims, square Colbert.
Danemark
France

Salons[modifier | modifier le code]

  • 1873 : Source de la poésie, statue en plâtre[11].
  • 1894 : Naissance de Vénus, statuette en plâtre[12].

Élèves[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. cths.fr.
  2. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 397.
  3. Buste de Ludwig van Beethoven.
  4. Notice sur e-monumen.net.
  5. Mathilde Jeudy, « Tête de Blaise Pascal (Cote : 141) », sur Blaise Pascal (consulté le )
  6. Notice sur e-monumen.net.
  7. « Eugène GuillaumeAnacréon », 1851, musee-orsay.fr, consulté le .
  8. « Eugène Guillaume Anacréon, vers 1875 », musee-orsay.fr, consulté le .
  9. Notice sur le site du musée d'Orsay.
  10. Notice sur le site e.monument.net.
  11. no 1706 du catalogue.
  12. Armand Sylvestre, « Naissance de Vénus », in Le Nu au Salon de 1894, Paris, Librairie E.Bernard et Cie, 1894, pp. 117-120 et photographie hors-texte (en ligne).

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Simone Hoog, préface de Jean-Pierre Babelon, avec la collaboration de Roland Brossard, Musée national de Versailles. Les sculptures. I - Le musée, Paris, Réunion des musées nationaux, 1993.
  • Emmanuel Schwartz, Les Sculptures de l'École des Beaux-Arts de Paris. Histoire, doctrines, catalogue, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts, 2003, p. 154.
  • Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle. T. III. G-M, Paris, H. Champion, 1914-1921 (lire en ligne), p. 112-121.

Iconographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]