Eugène-Henri Gravelotte — Wikipédia

Eugène-Henri Gravelotte
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
BénodetVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière d’Ergué-Armel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Industriel, médecin, escrimeur
Autres informations
Conflit
Sport
Distinctions

Eugène-Henri Gravelotte, né le à Paris 7e[1] et mort le à Bénodet[2], est un industriel, médecin de formation et un escrimeur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

La coupe en argent offerte à Eugène-Henri Gravelotte en 1896.

Issu d'une famille aisée, Eugène-Henri Gravelotte est le fils d'un capitaine de l'artillerie de marine et le petit-fils d'Augustin Cousté, directeur de la manufacture des tabacs du Gros-Caillou au Quai d'Orsay. Il épouse Théodosia Whalley en 1900. Il a une fille et un fils, René, qui décède accidentellement en 1921 lors d'une partie de chasse sur les îles des Glénan[3].

Il est le premier champion olympique de fleuret (et même le premier champion olympique français, tous sports confondus) lors des Jeux olympiques de 1896 à Athènes. Invaincu en phase de poule, il bat son compatriote Henri Callot en finale. En récompense, le roi Georges de Grèce lui remet en personne une coupe en argent. Cette coupe se trouve désormais au Musée national du sport de Nice (elle a été donnée par sa fille).

Médecin-major de 2e classe au gouvernement militaire de Paris, Il devient par la suite industriel spécialisé en ameublement, installé 9, rue Christophe-Colomb à Paris. Il est en outre administrateur au sein de plusieurs sociétés et participe à des expositions internationales[4].

Il avait une maison à Bénodet, dans laquelle il est décédé en 1939.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de l’état civil de Paris en ligne, acte de naissance no 7/156/1876 (acte du 9 février, précisant « né le 6 de ce mois »). Son prénom est orthographié Eugène-Henry.
  2. Le Carnet du "Figaro", sur Le Figaro, 27 août 1939
  3. Le Journal, 29 septembre 1921
  4. « Notice LH 19800035/1310/51566 », sur la Base Léonore.
  5. Kévin Bernard, « Les sept médaillés olympiques à la loupe », Ouest-France, no 20349,‎ .
  6. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]