Eugène-Guillaume d'Argenteau — Wikipédia

Eugène-Guillaume de Mercy d'Argenteau
Eugène-Guillaume d'Argenteau

Naissance
Huy
Décès (à 75 ans)
Vienne
Origine Liégeois
Allégeance Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire
Grade Feldzeugmeister
Années de service 17601808
Conflits Guerre de Sept Ans
Guerre russo-turque de 1787-1792
Campagne d'Italie
Faits d'armes Torgau
Belgrade
Montenotte
Dego
Caldiero
Distinctions Chevalier de l'ordre militaire de Marie-Thérèse
Autres fonctions Gouverneur militaire de Brno

Eugène-Guillaume d'Argenteau, comte de Mercy, né le à Huy dans la principauté épiscopale de Liège (territoire du Saint-Empire qui ne faisait pas partie des Pays-Bas autrichiens) et mort le (à 75 ans) à Vienne, est un militaire hutois au service du Saint-Empire.

Biographie[modifier | modifier le code]

De la guerre de Sept Ans à la guerre austro-turque[modifier | modifier le code]

Eugène-Guillaume de Mercy d'Argenteau naît le à Huy, du mariage du comte Louis-Philippe d'Argenteau et de la comtesse Béatrice Philippine de Dongelberg. Le , à l'âge de 17 ans, il s'engage dans le régiment d'infanterie no 56 Mercy au sein duquel il participe à la bataille de Torgau en et à celle de Burkersdorf en . Nommé capitaine du régiment d'infanterie no 16 Königsegg le , il devient major en second du régiment d'infanterie no 29 Loudon en , major en premier le puis lieutenant-colonel le . Il est fait colonel du régiment no 29 le et est employé en cette qualité pendant la guerre austro-turque de 1788-1791. Lors de ce conflit, il se distingue en plusieurs occasions et notamment au siège de Belgrade (en) de septembre à , où il est cité pour sa bravoure par le commandant en chef Ernst Gideon von Laudon. En récompense de ses faits d'armes, il est élevé au grade de général-major le de la même année[1].

La campagne d'Italie[modifier | modifier le code]

Il fait ensuite plusieurs campagnes en Italie contre les Français. Le , il est battu par Masséna à Loano, défaite qui lui vaut le conseil de guerre, mais il est acquitté.

Sa lenteur à exécuter les ordres de Beaulieu font de lui le principal responsable de la défaite de l'armée impériale à la bataille de Montenotte. Après cet épisode, il reste en non-activité.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Karl Friedrich von Enzenthal, Dictionnaire biographique des généraux autrichiens sous la Révolution et l'Empire : 1792-1815, vol. 1, Paris, Librairie historique Teissèdre, , p. 38.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]