Esposizione Universale di Roma — Wikipédia

Esposizione Universale di Roma
Esposizione Universale di Roma
Plan de l'exposition universelle 1942 à Rome.
Général
Type-BIE Annulée
Thème 20 ans fascisme
Surface 400 hectares
Fréquentation visiteurs
Participants
Localisation
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Ville Rome
Site Quartiere Europa
Coordonnées 41° 50′ 01″ nord, 12° 28′ 15″ est
Éditions universelles
Précédente Exposition universelle de 1939 , New York
Suivante Exposition universelle de 1949 , Port-au-Prince
Éditions spécialisées
Précédente Exposition spécialisée de 1938 , Helsinki
Suivante Exposition spécialisée de 1947 , Paris
Internet
Site web Site officiel
Géolocalisation sur la carte : Rome
(Voir situation sur carte : Rome)
Esposizione Universale di Roma
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Esposizione Universale di Roma

Esposizione Universale di Roma (EUR [ɛ:ur]) est un quartier de Rome, en Italie. Il est désigné dans la nomenclature administrative par Q. XXXII et fait partie du municipio IX. Sa population était de 10 315 habitants (au ) répartie sur une superficie de 473,82 hectares.

Il forme également une « zone urbanistique » désigné par le code 12.a, qui, en 2010, comptait 10 388 habitants[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Sur une proposition de Giuseppe Bottai, alors gouverneur de Rome, ce quartier devait être la vitrine architecturale de l'Italie et célébrer les 20 ans de l'accession au pouvoir de Benito Mussolini et du fascisme. En accord avec le BIE, les travaux commencèrent à partir de la seconde moitié des années 1930 sous la supervision de l'architecte Marcello Piacentini et du commissaire Vittorio Cini, en vue d'accueillir l'exposition universelle prévue pour l'année 1942, mais celle-ci fut annulée en 1939 en raison de la Seconde Guerre mondiale.

Le projet comprenait différents bâtiments encore visibles aujourd'hui, la plupart furent achevés après la guerre, les travaux durant jusqu'au milieu des années 1950 : le palais des Offices (Palazzo degli Uffici ; aujourd'hui siège de l'Ente EUR), le palais des Congrès, le Palais de la civilisation italienne (à l'époque Palais de la Civilisation du travail, désormais siège de Fendi).

En 1951, le conseiller d’État Virgilio Testa est chargé de gérer et valoriser l'EUR, poste qu'il occupe jusqu'en 1973. Il accueille, notamment, les Jeux olympiques de Rome en 1960 ; sont alors construits un palais des Sports (Palazzo dello Sport), un nouveau palais des Congrès, un vélodrome et une piscine olympique.

C'est aujourd'hui à la fois un centre de loisirs, un quartier ministériel et d'affaires situé à la périphérie de la capitale italienne, desservi par la ligne B du métro et par la Via Cristoforo Colombo qui relie Rome à Ostie.

Lieux et édifices remarquables[modifier | modifier le code]

La place des Nations unies constitue une sorte d'entrée dans le quartier. Elle est faite de portes reliées par des piliers et d’imposantes fontaines. Son plan s'inspire du modèle « classique » de l’architecture des marchés de Trajan. Deux vastes boulevards mènent au palais des Congrès et au Palais de la civilisation italienne.

  • Le Palais de la civilisation italienne (Palazzo della Civiltà Italiana) édifié en 1939 : ce monument, plus communément appelé « Colisée carré », un cube composé de 216 arches, peut être considéré comme un des édifices les plus représentatifs de l'architecture fasciste.
  • Le palais des Congrès (Palazzo dei Ricevimenti e dei Congressi), de Adalberto Libera (1938-1954). Libera avait conçu une arche en demi-cercle qui devait passer par-dessus le Tibre et qui fut représentée sur l'affiche officielle conçue en 1939 par Giorgio Quaroni : l'édifice, jamais achevé, rappelle le Gateway Arch (1963).

Cinéma [modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Roma Capitale - Département des ressources technologiques - services délégués - statistique. Immatriculée au Registre le 31 décembre 2010.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Luigi Monzo, Recension a Beese, Christine: Marcello Piacentini. Moderner Städtebau in Italien, Berlin 2016. In: architectura : Zeitschrift für Geschichte der Baukunst, 45.2015 (publié en ), pp. 88–92
  • (de) Christine Beese: Marcello Piacentini. Moderner Städtebau in Italien. Berlin 2016, pp. 300–329
  • (it) M. A. Crippa (dir.), Comunicare la modernità. Le Esposizioni universali 1851-2010, Milan, Mondadori Electra, catalogue, 2008 (ISBN 978-8837062132)

Article connexe[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]