Escabeau — Wikipédia

petit escabeau aussi nommé marchepied (ne doit pas être confondu avec le marchepied du vocabulaire maritime)

L’escabeau du latin scabellum était, à l’origine, un siège de bois sans bras et généralement sans dossier, en forme de petit banc ou tabouret. On parle aussi de marchepied quand il n'y a que une, deux ou trois marches.

De même, l’escabelle est un petit siège formé de trois pieds plantés sous une assise de bois.

Évolution[modifier | modifier le code]

L'utilisation de l'escabeau s'est démocratisée et il est même utilisé lors de grandes manifestations pour regarder au-dessus de la foule.

Du petit banc de bois, l’escabeau s’éleva d’une marche pour permettre d’avoir plus de hauteur pour saisir un objet. Employé couramment en cuisine, il peut servir de tabouret pour s’asseoir.

Le besoin fit développer toute une série d’escabeaux de bois puis de métal léger, à plusieurs marches et également munis de rambardes de sécurité pour les plus hauts. Ils sont généralement pliables pour réduire l’encombrement et faciliter le transport.

Pour répondre aux besoins des professionnels du bâtiment, des escabeaux à usages très spécifiques ont vu le jour comme les escabeaux d'escalier, les escabeaux roulants simples (escabeaux « girafe ») ou double (escabeaux « gazelle »).

En France, le droit du travail interdit l'utilisation d'échelle, d'escabeaux et de marchepieds, sauf si l'on ne dispose pas d'autre alternative[1]. Les normes NF P 93-352 (PIR) ou NF P 93-353 (PIRL), ont définies les Plates-formes Individuelles Roulantes (PIR - deux roues, non orientables / PIRL - au moins une roue), sortes d'escabeaux (pliables ou non) surmontés d'une plateforme avec rembarde et d'éventuelles barres latérales de contreventements (pour assurer encore plus de stabilités)[2]. Ces PIR et PIRL, pesants en générale 20kg à 50kg (même en aluminium), encombrantes (même repliés), n'exempte pas le ports d'un harnais de sécurité (EPI) muni d'une longe, et d'un casque. Changer une seule ampoule peut ainsi prendre plus de 30 minutes d'équipement et de mise en place (sans même prendre en compte les risques d'électrocutions)[3].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Références[modifier | modifier le code]

  1. « Risques liés aux chutes de hauteur. Réglementation sur le travail en hauteur - Risques - INRS », sur www.inrs.fr (consulté le )
  2. « PIRL et PIR : les plates-formes pour les travaux de faible hauteur », sur PréventionBTP (consulté le )
  3. BUT, « Changer une ampoule en toute sécurité : nos conseils ? Blog BUT », sur Blog BUT, (consulté le )