Erwin Chargaff — Wikipédia

Erwin Chargaff
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Biographie
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 96 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
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Autres informations
A travaillé pour
Chaire
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Directeur de thèse
Fritz Feigl (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Liste détaillée
Bourse Guggenheim ()
Prix Charles-Léopold-Mayer ()
Prix ​​HP Heineken de biochimie et de biophysique ()
Gregor Mendel Medal ()
National Medal of Science ()
Prix Johann-Heinrich-Merck ()
Prix de journalisme de la ​​Ville de Vienne (d) ()
Ordre du Mérite pour la science et l'art (en) ()
Prix Friedrich-Märker (en) ()
Commandeur d'or de l'ordre du Mérite autrichienVoir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par

Erwin Chargaff était un biochimiste autrichien naturalisé américain en 1940, né le à Czernowitz (à l'époque en Autriche-Hongrie, actuellement Tchernivtsi, en Ukraine) et décédé le à New York.

À l'aide de méthodes expérimentales rigoureuses, Chargaff a découvert les deux règles qui portent son nom et qui ont joué un rôle essentiel dans la découverte de la structure en double hélice de l'ADN. La composition en bases puriques et pyrimidiques de l'ADN varie d'un organisme à l'autre, mais les rapports A/T (adénine/thymine) et G/C (guanine/cytosine) sont quasiment égaux et proches de 1.

Après que Francis Crick, James Watson et Maurice Wilkins eurent reçu en 1962 le Prix Nobel de physiologie pour leurs travaux sur la découverte de la structure en double hélice de l'ADN, Chargaff a quitté son laboratoire et s'est plaint auprès de la communauté scientifique de n'avoir pas vu son rôle reconnu. Avec la défunte Rosalind Franklin, Chargaff avait apporté une contribution majeure à cette découverte. En fait, 23 autres scientifiques avaient contribué de manière significative à l'élucidation de la structure en double hélice, qui n'ont pas été récompensés pour leurs travaux. Ainsi, seules les personnes du « haut de la pyramide » furent reconnues comme des génies et les autres, oubliées[2],[réf. nécessaire].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://www.dla-marbach.de/index.php?id=450&ADISDB=BF&WEB=JA&ADISOI=11948 »
  2. Horace Judson, « No Nobel Prize for Whining », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • "Heraclitean Fire" by Erwin Chargaff; Rockefeller Press (1978) : (ISBN 0-87470-029-9) ; 252 pp.

Traduction française :

  • Erwin Chargaff, Le Feu d'Héraclite, traduit par Chantal Philippe, éditions Viviane Hamy, 2006 : (ISBN 2-87858-185-7) ; 300 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]