Emmanuelle Devos — Wikipédia

Emmanuelle Devos
Emmanuelle Devos au Festival de Cannes 2012.
Biographie
Naissance
(59 ans)
Puteaux (France)
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Marie Henriau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Autres informations
Distinctions
Films notables
Prononciation

Emmanuelle Devos est une actrice française, née le à Puteaux (alors département de la Seine). Au cours de sa carrière, elle a été récompensée par deux César : le César de la meilleure actrice lors de l'édition 2002 pour son rôle dans Sur mes lèvres et le César de la meilleure actrice dans un second rôle en 2010 pour son rôle dans À l'origine, ainsi que par le Molière de la comédienne dans un spectacle de théâtre public pour Platonov en 2015.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et formation[modifier | modifier le code]

Emmanuelle Devos est la fille de Marie Henriau, actrice, et de Jean-Michel Devos[1], réalisateur de films pour le Centre national de documentation pédagogique travaillant également dans le milieu théâtral. Elle est la sœur de Valentine Sentier-Devos (1963-1995). Elle grandit à Paris et suit ses parents dès son plus jeune âge sur les plateaux de cinéma et dans les coulisses des théâtres[2]. Très impressionnée par Jeanne Moreau sur le tournage de son film Lumière en 1976[3], elle décide de s'orienter vers une carrière d'actrice et interrompt sa scolarité en classe de première pour se consacrer au théâtre. Elle suit une formation en danse et en cirque, et fréquente le cours Florent, dans la classe de Francis Huster qui lui confie un petit rôle dans On a volé Charlie Spencer[4] en 1986. Tout en travaillant en tant qu'ouvreuse, elle participe à des ateliers d'acteurs de la Fémis. Elle y rencontre Noémie Lvovsky qui lui fait tourner son premier court-métrage, et surtout Arnaud Desplechin qui l'engage dans son premier film, La Vie des morts, en 1991. Desplechin devient son cinéaste fétiche, accompagnant dès lors l'ensemble de sa carrière.

Carrière cinématographique[modifier | modifier le code]

La consécration arrive avec le film de Jacques Audiard, Sur mes lèvres, dans lequel elle interprète une secrétaire atteinte de surdité et qui aide un petit malfrat, interprété par Vincent Cassel, à dérober une importante somme d'argent[2]. Pour ce rôle, elle gagne le César de la meilleure actrice en 2002, soufflant la récompense à la favorite Audrey Tautou, nommée pour Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain[3].

À l'origine de Xavier Giannoli, où elle incarne une maire du Nord de la France qui s'éprend d'un escroc incarné par François Cluzet, lui vaut un nouveau César en 2010 : celui du meilleur second rôle.

Emmanuelle Devos a été à de nombreuses reprises membre de jurys de festival : en 2006 lors du 59e Festival de Locarno ; en au Festival du film britannique de Dinard ; en lors du 65e Festival de Cannes[5], présidé par Nanni Moretti ; en au 43e Festival du cinéma américain de Deauville présidé par Michel Hazanavicius.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Emmanuelle Devos a été l'épouse de Gilles Cohen[2] avec qui elle a eu deux enfants. Depuis 2006, elle vit avec l'acteur Jean-Pierre Lorit[6].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Longs métrages[modifier | modifier le code]

Années 1980[modifier | modifier le code]

Années 1990[modifier | modifier le code]

Années 2000[modifier | modifier le code]

Années 2010[modifier | modifier le code]

Années 2020[modifier | modifier le code]

Courts et moyens métrages[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Séries télévisées[modifier | modifier le code]

Téléfilms[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Emmanuelle Devos en 2013 à une avant-première de Violette.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Sa famille n'a aucun lien de parenté avec Raymond Devos.
  2. a b et c Thierry Klifa, « Emmanuelle Devos », L'Express, .
  3. a et b « La belle incongrue – portrait d'Emmanuelle Devos », Télérama no 3006, .
  4. Anne Diatkine, « La fausse indolente », Libération,‎ (lire en ligne).
  5. Jury du 65e festival de Cannes.
  6. Élisabeth Perrin, « Emmanuelle Devos : "Pas de sitôt à la télé" », Le Figaro TV, .

Liens externes[modifier | modifier le code]

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