Emmanuella Lambropoulos — Wikipédia

Emmanuella Lambropoulos
Illustration.
Emmanuella Lambropoulos en 2018
Fonctions
Députée à la Chambre des communes
En fonction depuis le
(7 ans et 17 jours)
Élection 3 avril 2017
Réélection 21 octobre 2019
20 septembre 2021
Circonscription Saint-Laurent
Législature 42e, 43e et 44e
Groupe politique Libéral
Prédécesseur Stéphane Dion
Biographie
Date de naissance (33 ans)
Lieu de naissance Saint-Laurent (Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Canada
Père Athanasios Lambropoulos
Diplômée de Université McGill
Profession Enseignante

Emmanuella Lambropoulos (née le à Saint-Laurent) est une femme politique canadienne. Membre du Parti libéral du Canada, elle est élue à la Chambre des communes lors d'une élection partielle en 2017 et réélue en 2019 et 2021.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Emmanuella Lambropoulos grandit dans l'arrondissement Saint-Laurent de Montréal. Elle fréquente l'école primaire Gardenview, l'école secondaire LaurenHill Academy et le collège Vanier, où elle reçoit le prix du programme après l’obtention de son diplôme, décerné en reconnaissance de ses réalisations exceptionnelles dans le cadre du Programme de sciences sociales (psychologie majeure).

Lambropoulos étudie à l'université McGill, où elle obtient un baccalauréat en éducation en 2013. Pendant cette période, elle est présidente de l’Association des étudiants helléniques de McGill. Elle devient ensuite enseignante à l'école secondaire Rosemount, où elle enseigne le français et l’histoire. Elle complète sa maîtrise en leadership éducatif à l'université McGill [réf. nécessaire].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Née et élevée à Saint-Laurent, Emmanuella Lambropoulos représente la circonscription à la Chambre des communes depuis son élection à lors d’une partielle en 2017. Le siège dans Saint-Laurent est devenu disponible lorsque le député sortant, Stéphane Dion, a annoncé qu’il quitterait la politique en janvier 2017, à la suite d’un remaniement ministériel au cours duquel il a perdu son portefeuille de ministre des Affaires étrangères. Lambropoulos était déjà bénévole dans l'équipe de Stéphane Dion.

Emmanuella Lambropoulos remporte l'investiture libérale le 8 mars 2017 contre la candidate privilégiée, Yolande James. Madame James avait auparavant été ministre provincial et avait des liens étroits avec le Parti libéral. Toutefois, elle est arrivée en troisième place. Un autre candidat probable, Alan DeSousa, n’a pas été inclus sur le bulletin de vote après avoir été refusé par le Parti libéral. La campagne de Lambropoulos reçoit un fort soutien de la communauté grecque.

Elle est officiellement élue députée à l’élection partielle de Saint-Laurent le 3 avril 2017 avec 59,1 % des voix[1].

Lambropoulos siège aux comités parlementaires des anciens combattants (mai 2017-septembre 2018), de la condition féminine (septembre 2017-septembre 2019), des langues officielles (septembre 2018-septembre 2019), de l'industrie, des sciences et de la technologie depuis février 2020, et de la sécurité publique et nationale depuis le 30 novembre 2020. En outre, elle participe au comité spécial sur la pandémie de Covid-19 du 20 avril au 18 juin 2020.

Les sujets qu'elle aborde les plus fréquemment au Parlement sont les handicaps et la condition féminine[2]. Dans le cadre de son travail pour le comité de la condition féminine, elle a étudié des questions telles que les refuges et les maisons de transition pour les femmes qui cherchent à échapper à la violence familiale, et les obstacles à l'entrée des femmes en politique. Au comité des langues officielles, elle défend les intérêts des anglophones en tant que groupe linguistique minoritaire au Québec.

Elle est réélue députée le 21 octobre 2019, avec 58,9 % des voix[3].

Le 30 novembre 2020, Emmanuella Lambropoulos est devenue membre du comité permanent de la sécurité publique et nationale. Au cours d’une de ses premières réunions au comité de sécurité publique et nationale, elle a demandé au président du Centre de cybersécurité comment les entreprises canadiennes qui traitent directement avec des entreprises d’État peuvent se protéger contre les cybermenaces.

Emmanuella Lambropoulos aurait aidé de nombreux organismes de sa circonscription, dont le Centre communauté Bon courage , un organisme qui offre des services aux familles les plus démunies de la circonscription, à obtenir une subvention totale de 37 000 $ du programme Emplois d’été Canada. Cet organisme a réussi à embaucher 12 personnes, dont cinq postes d’animation à Painter Park, à la suite d’une offre d’emploi conjointe avec le Conseil jeunesse de Lambropoulos.

Elle est une nouvelle fois réélue lors des élections anticipées du [4].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Emmanuella Lambropoulos parle français, anglais et grec.

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]