Emmanuel Temple — Wikipédia

Emmanuel Temple
Fonctions
Député français

(13 ans et 29 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
Circonscription Aveyron
Législature Ire Constituante
IIe Constituante
Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique RI (1946-1955)
IPAS (1956-1958)

(5 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 3 mai 1936
Circonscription Aveyron
Législature XVIe (Troisième République)
Groupe politique FRF
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Montpellier
Date de décès (à 93 ans)
Lieu de décès Montpellier
Nationalité Française
Enfants Frédéric Jacques Temple
Résidence Aveyron

Emmanuel Temple, dit Temple-Boyer, est un homme politique français, né le à Montpellier (Hérault) et mort le dans sa ville natale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Aviateur pendant la Première Guerre mondiale, il exerce la profession d’avocat au barreau de Montpellier. Radical, il est élu député de l’Aveyron à la chambre des députés en 1936, il siège au groupe de la fédération républicaine.

Le , il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain[1].

Pendant la guerre, il appartient au Conseil national, organe consultatif du régime de Vichy. Il exerce les fonctions de préfet d’Alger et de gouverneur général de l’Algérie. Il participe à la campagne d'Italie et au débarquement de Provence. À la Libération, il est réélu député en 1946 mais cette fois-ci au titre des Républicains indépendants. Il préside le groupe parlementaire de ce parti à l'Assemblée nationale.

Il est réélu député CNI en 1956 mais échoue lors d’élections ultérieures.

Il est le père de Frédéric Jacques Temple.

Au début des années 1930, il est président du club professionnel de football de Montpellier[réf. souhaitée].

Il est inhumé au cimetière Saint-Lazare de Montpellier.

Fonctions gouvernementales[modifier | modifier le code]

  • Ministre des Anciens Combattants et des Victimes de guerre du gouvernement René Pleven (2) (du au )
  • Ministre des Anciens Combattants et des Victimes de guerre du gouvernement Edgar Faure (1) (du au )
  • Ministre des Anciens Combattants et des Victimes de guerre du gouvernement Antoine Pinay (du au )
  • Ministre des Anciens Combattants et des Victimes de guerre du gouvernement Pierre Mendès France (du au )
  • Ministre de la Défense nationale et des Forces armées (par Intérim) du gouvernement Pierre Mendès France (du au )
  • Ministre de la Défense nationale et des Forces armées du gouvernement Pierre Mendès France (du au )
  • Ministre de la Justice du gouvernement Pierre Mendès France (du au )

Comme ministre de la Défense, il est appelé, le , à mettre six bataillons à disposition pour mater l’insurrection en Algérie et propose en vain au conseil des ministres qui se réunit le , « d’entreprendre la construction de deux sous-marins à moteur nucléaire »[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Emmanuel, Jacques, Marie Temple - Biographies », sur assemblee-nationale.fr.
  2. Georgette Elgey, La République des tourments, Paris, Fayard, 1992, p. 257 et 303.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Emmanuel Temple », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Liens externes[modifier | modifier le code]