Emilio Portes Gil — Wikipédia

Emilio Portes Gil
Illustration.
Fonctions
Président des États-Unis mexicains

(1 an, 2 mois et 4 jours)
Prédécesseur Plutarco Elías Calles
Successeur Pascual Ortiz Rubio
Secrétaire des Affaires étrangères du Mexique

(6 mois et 14 jours)
Président Lázaro Cárdenas del Río
Prédécesseur Manuel C. Téllez
Successeur José Ángel Ceniceros
Secrétaire de l'Intérieur du Mexique

(2 mois et 24 jours)
Président Pascual Ortiz Rubio
Prédécesseur Felipe Canales
Successeur Carlos Riva Palacio

(3 mois et 14 jours)
Président Plutarco Elías Calles
Prédécesseur Gonzalo Vázquez Vela
Successeur Felipe Canales
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Ciudad Victoria, Tamaulipas, Mexique
Date de décès (à 88 ans)
Lieu de décès Mexico, Mexique
Nationalité Mexicain
Parti politique Parti national révolutionnaire
Conjoint Carmen García González (1905-1979)
Profession Avocat

Emilio Portes Gil
Liste des chefs d'État du Mexique

Emilio Portes Gil, né le à Ciudad Victoria, Tamaulipas, et mort le à Mexico, est un homme d'État mexicain, président du Mexique entre 1928 et 1930.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

En 1912, il entre à l'École libre de droit de Mexico, dont il sort trois ans plus tard avec le titre d'avocat. Il occupe diverses charges publiques avant d'être élu député fédéral en 1917.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

En août 1928, il est nommé ministre de l'Intérieur par le président Plutarco Calles. Le président élu Álvaro Obregón ayant été assassiné en juillet, le Congrès désigne Emilio Portes comme président provisoire à compter du .

Pendant son mandat, il amplifie la politique de redistribution de terres aux paysans[1]. Il se montre en faveur de la liberté de culte et la séparation de l'Église et de l'État. Il doit faire face à la révolte du général José Gonzalo Escobar en 1929 qui ravive le mouvement des Cristeros. Au moment le plus critique, il réunit les représentants des partis et groupes qui appuient le régime et selon la volonté de l'ex-président Calles, il crée le Parti national révolutionnaire (qui allait devenir le Parti révolutionnaire institutionnel, PRI) en . Trois mois plus tard, il signe un traité avec le clergé catholique qui marque le début du déclin du mouvement rebelle des Cristeros[2],[3].

En , une nouvelle élection présidentielle voit la victoire de Pascual Ortiz Rubio qui lui succède comme président en . Il occupe ensuite successivement les postes de ministre de l'Intérieur de février à , de président du Parti national révolutionnaire, de premier représentant du Mexique devant la Société des Nations en 1932, de procureur général de la République, de ministre des Affaires étrangères dans le premier gouvernement de Lázaro Cárdenas del Río, entre et , et enfin d'ambassadeur du Mexique en Inde en 1951.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. John Womack, Emiliano Zapata et la révolution mexicaine, La Découverte,
  2. (en) Burton Kirkwood, History of Mexico., Westport, CT, Greenwood Publishing Group, Incorporated, , 1re éd., 245 p., poche (ISBN 978-1-4039-6258-4, lire en ligne), p. 107
  3. (en) Burton Kirkwood, History of Mexico., Westport, CT, Greenwood Publishing Group, Incorporated, , 1re éd., 245 p., poche (ISBN 978-1-4039-6258-4, lire en ligne), p. 100

Liens externes[modifier | modifier le code]