Elsa Marpeau — Wikipédia

Elsa Marpeau
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Elsa Marpeau en 2014
Naissance (48 ans)
Ancenis, Drapeau de la France France
Activité principale
Distinctions
Prix Transfuge 2015
Prix du Roman noir
Prix Carrefour Savoirs du premier roman 2003
Prix BibliObs/Nouvel Obs 2011
Prix Plume de Cristal 2013
Prix du Polar en Nivernais 2017
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

  • Recherche au sang
  • Les Yeux des morts
  • L'Expatriée

Elsa Marpeau, née le [1] à Ancenis (Loire-Atlantique)[2], est une romancière et scénariste française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elsa Marpeau a grandi à Nantes. A seize ans, répondant à une annonce de rencontre d'une Lolita ressemblant à Louise Brooks, dans Libération, elle entame une relation avec Roland Jaccard, éditeur aux PUF et spécialiste d'Emil Cioran, qui la conseille pour ses études, et avec qui elle rompt lorsqu'elle ne se reconnait pas dans son ouvrage autobiographique qu'elle juge médiocre[3]. Ancienne élève de l'école normale supérieure de la rue d'Ulm à Paris, elle est agrégée de lettres modernes et titulaire d'une thèse sur le théâtre du XVIIe siècle. Elle a vécu à Singapour, d'où elle a tiré son récit en forme d'autobiographie fictive L'Expatriée (prix Plume de Cristal 2013 et prix Transfuge 2015).

Elle est annoncée comme participante à la 26e édition de Noir sur la ville à Lamballe-Armor[4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

Essais[modifier | modifier le code]

Anthologie éditée par Elsa Marpeau[modifier | modifier le code]

  • Des crocodiles dans les égouts, et autres légendes urbaines, Flammarion, coll. « Librio », 2006

Scénarios[modifier | modifier le code]

Autres ouvrages[modifier | modifier le code]

Sur quelques livres[modifier | modifier le code]

Les Yeux des morts (2010)[modifier | modifier le code]

Paris ou ailleurs, 2000 ou 2010, peu importe, fin juin, aux urgences de l'hôpital Lariboisière, un énorme quartier de viande inerte, le corps de Gabriel Ilinski, 43 ans, dactylotechnicien des scènes de crime pour la Police Judiciaire, blanc, 1m97, plutôt beau. Et quelqu'un en voix off.

Les dix jours qui précèdent, il est dirigé par le commandant Nadja Zargayouna, Albator, ex-procédurière, habituées du fichier Canonge, et accompagné de Karin, grasse blonde d'1m95, d'origine suédoise, aux mesures, et à la photographie de Curtis, noir, nouveau à la brigade. Quatre célibataires. Tout commence alors avec le cadavre 752, adolescent héroïnomane, proprement égorgé, peut-être mineur, vite identifié : Franck Delorme, 18 ans, mort d'une injection consentie de chlorure de potassium (KCl).

Nadja est bisexuelle, motarde et partenaire occasionnelle de Gabriel. D'une de ses anciennes compagnes, Marine, très loin, leur fils, Lucas, 16 ans.

Un prédateur au service des urgences ?

Les Corps brisés (2017)[modifier | modifier le code]

Sarah (Lemire), 35 ans, pilote de rallye depuis 15 ans, surnommée Black Diamond, tient sa revanche, lors d'une spéciale. Une impression : un bel endroit pour mourir. Même pas vrai. Après le crash, le coma, les soins, le fauteuil roulant, son frère Nathan l'emmène dans un Centre de Soins de Suite et de Réadaptation, L’Herbe bleue, à 1400 mètres d'altitude (en Auvergne) : des gens cassés à réparer. Au travail : Deborah Ndaye (infirmière), Alexandre Ladoux (aide-soignant), Dr Virgile Debonneuil (chef du service, docteur Lune), Nader Attar (conseiller en réinsertion), et beaucoup d'autres, soignants et soignés. Là-bas, une porte condamnée ? Les Enfers peut-être...[réf. nécessaire]

Le roman noir, dont l'action se situe explicitement en 2017, s'inspire d'un faits divers des années 1980, les torturées d'Appoigny[9],[10].

Son autre mort[modifier | modifier le code]

L'histoire commence et finit (peut-être) à Petit-Mars, près de Nort-sur-Erdre, en Loire-Atlantique, en août et septembre 2018. La famille Marsan accueille dans le gîte de son petit domaine un nouvel estivant, Selim Lakhdar, trentenaire, icaunais (de l'Yonne), en rupture. Alex Marsan, 40 ans, 1m68, 57 kilos, qui tient le gîte assez isolé, s'étonne qu'un personnage d'un roman porte ce même nom.

Se présente alors Charles Berrier, l'auteur parisien célèbre, géant barbu, prix Goncourt, venu chercher le calme et/ou l'inspiration. Antoine Marsan, 40 ans, professeur de physique-chimie dans un lycée de Nantes, accroche aussitôt. Alex est plus difficile à apprivoiser. Elle découvre les pages du récit en cours, qui décalque quelques personnes proches...

La soirée d'anniversaire finit mal pour Alex. Elle rejoint Paris sous l'identité Éléonore Delorme, 38 ans, rousse pulpeuse, supposée nouvelle assistante du grand écrivain. Elle s'immisce dans l'ordinateur, le téléphone, les comptes bancaires, la garçonnière, et la vie professionnelle et privée du romancier : épouse Isabelle Delmain-Berrier (et enfants Bérénice et Aurélien), agent littéraire et beau-père Yves Delmain (et assistante Manon Lioret), amante Soraya Salam, éditeur Sébastien Lamougie, détective Benjamin Brunel, victime Céline Salmon...

Parmi les références, le milieu littéraire, Dupont Ligones,Mehdi Meklat, Houellebecq, Nerval...

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Auteur - Elsa Marpeau », sur k-libre.fr (consulté le ).
  2. « Biographie d'Elsa Marpeau », sur k-libre.fr (consulté le ).
  3. Estivalitudes, France Inter, 8 août 2019, https://www.franceinter.fr/emissions/estivalitude/estivalitude-08-aout-2019.
  4. Anne-Lyse RENAUT, « La 26e édition de Noir sur la ville aura lieu samedi 19 et dimanche 20 novembre », Ouest-France,‎ (lire en ligne Accès libre)
  5. « Prix du Roman noir : Les lauréats 2011 sont Elsa Marpeau et Peter Temple », sur bibliobs.nouvelobs.com, (consulté le ).
  6. « PALMARÈS PRÉCÉDENTS », sur festivaliege.be.
  7. « Critiques de Les corps brisés - Elsa Marpeau (14) - Babelio », sur babelio.com (consulté le ).
  8. « Les corps brisés de Elsa Marpeau », sur Collectif polar : chronique de nuit, (consulté le ).
  9. « Elsa Marpeau : "Mon livre part d’un fait divers traumatisant et oublié : 'les torturées d’Appoigny', la torture se vend et s’achète…" », sur franceculture.fr, (consulté le ).
  10. « Appoigny », sur wordpress.com (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]