Elliott Jaques — Wikipédia

Elliott Jaques
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Biographie
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Décès
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GloucesterVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Université de Toronto
Université Harvard (doctorat)
Johns Hopkins School of Medicine (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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A travaillé pour

Elliott Jaques, né le à Toronto et mort le à Gloucester dans le Massachusetts, est un médecin et psychosociologue canadien. Il est connu pour son article sur la crise de milieu de vie publié en 1963.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elliott Jaques obtient son diplôme en 1935 à l'Université de Toronto[1]. Il fait ses études de médecine et une spécialisation en psychiatrie à la Johns Hopkins School of Medicine avant de s’initier à la psychanalyse à partir de 1940 à travers les travaux d’Henry Murray[2]. Il obtient un doctorat en relations sociales à l'université Harvard[1].

Il intègre, pendant la Deuxième Guerre mondiale, le corps médical de l’armée canadienne, qui l’envoie en Angleterre pour servir d’agent de liaison entre le service psychiatrique et le bureau du personnel. Il se forme comme psychanalyste avec Melanie Klein[1].

Il est membre fondateur du Tavistock Institute et y travaille de 1946 à 1951[3].

Il est connu pour son article sur la crise du milieu de la vie, publié en 1963[4].

Il est cofondateur, avec son épouse et collègue Kathryn Cason, du Requisite Organization International Institute en 1999[5].

Au cours de son travail avec l'armée américaine, Elliott Jaques a développé un processus scientifique ayant pour objectif de tester et mesurer la capacité humaine en utilisant une méthodologie appliquée dans le contexte de time-span of discretion. Cette approche a été notamment utilisée pour la sélection des généraux pour les forces armées américaines[6].

Lors de sa collaboration avec la société Glacier Metal Company, il a inventé la "théorie des systèmes stratifiés" de "l'organisation requise" . Cette découverte a pu permettre le lien entre la théorie sociale et la théorie des organisations[7].

Publications[modifier | modifier le code]

  • The Life and Behavior of Living Organisms, A General Theory, 2002
  • Social Power and the CEO, 2002
  • Requisite Organization, 1988
  • Human Capability, avec Kathryn Cason, 1994
  • A General Theory of Bureaucracy, 1976[8]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Elliott Jaques », sur Requisite Organization International Institute (consulté le ).
  2. Gilles Arnaud, « Jaques Elliott (1917-2003) », dans Jacqueline Barus-Michel, Eugène Enriquez & André Lévy (dir.), Vocabulaire de psychosociologie, (lire en ligne), p. 531-534
  3. (en) Jack Fallow, « Elliott Jaques », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Elliott Jaques (trad. Didier Anzieu), « Death and Midlife Crisis », International Journal of Psychoanalysis, vol. 46,‎ , p. 502-514 (lire en ligne, consulté le ).
  5. « About Institute ROII », sur Requisite Organization International Institute (consulté le ).
  6. (en) « Elliott Jaques - ROII Requisite - Corporate Culture - Management », sur ROII Requisite (consulté le )
  7. (en-US) « 48: Stratified Systems Theory - Elliott Jaques », sur Talking About Organizations Podcast, (consulté le )
  8. [compte rendu] Jacques Lautman, « Elliot Jaques, A general theory of bureaucracy, 1976 », Sociologie du travail, vol. 19, no 1,‎ , p. 93-94 (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gilles Arnaud, « Jaques Elliott (1917-2003) », dans Jacqueline Barus-Michel, Eugène Enriquez & André Lévy (dir.), Vocabulaire de psychosociologie, (lire en ligne), p. 531-534.
  • René Daval, « Théorie des organisations : (4) La « socioanalyse » des organisations », dans Encyclopædia Universalis (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]