Edward G. Robinson — Wikipédia

Edward G. Robinson
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Edward G. Robinson vers 1930.
Nom de naissance Emanuel Goldenberg
Naissance
Bucarest (Roumanie)
Nationalité Drapeau de la Roumanie Roumaine
Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 79 ans)
Los Angeles, Californie (États-Unis)
Profession Acteur
Films notables Assurance sur la mort
La Maison rouge
Key Largo
Les Dix Commandements
Soleil vert

Edward G. Robinson, nom de scène d'Emanuel Goldenberg, est un acteur américain d'origine roumaine né le à Bucarest et mort le à Los Angeles en Californie.

Il est classé vingt-quatrième acteur de légende par l'American Film Institute[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Né dans une famille roumaine juive s'exprimant en yiddish, Emanuel Goldenberg émigre aux États-Unis avec sa famille lorsqu'il est âgé de dix ans[2]. Il suit une formation à l'Académie d'art dramatique de New York et fait ses débuts au théâtre en 1913[3].

Carrière[modifier | modifier le code]

C'est en 1923 qu'Edward G. Robinson commence sa carrière au cinéma. Il devient populaire dans les années 1930 grâce à son rôle de gangster dans Le Petit César (Little Caesar, 1931) de Mervyn LeRoy.

Edward G. Robinson dans Le Petit César (1931).

Au cours de sa carrière, il interprétera souvent des rôles de gangster, notamment dans Key Largo (1948) de John Huston ; et parfois de façon parodique comme dans Au diable les anges (1967) de Lucio Fulci ou Frissons garantis (1968) de Jerry Paris.

En 1949, son interprétation d'un banquier autoritaire dans le film La Maison des étrangers de Joseph L. Mankiewicz vaut à l'acteur de recevoir le prix d'interprétation au Festival de Cannes[4]. L'acteur qui a su prouver qu'il savait s'exprimer dans un excellent français en rencontrant Jean Gabin en 1941[5], sera ensuite membre du jury du festival pour la sixième édition en 1953, présidé par Jean Cocteau. Parmi ses autres rôles marquants, on compte celui de l'enquêteur dans Assurance sur la mort (1944) de Billy Wilder et celui de Dathan, adversaire de Moïse dans Les Dix Commandements (1956) de Cecil B. DeMille.

En 1973, il obtient un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. Malheureusement, il meurt quelques semaines avant la cérémonie. Son dernier rôle sera celui de Solomon « Sol » Roth dans Soleil vert de Richard Fleischer. Ce film contient une scène où il se fait euthanasier, ce qui revêt une signification particulière, car l'acteur se savait condamné par la maladie[6] qui l'emporta peu après[7],[8]

Mort[modifier | modifier le code]

Edward G. Robinson meurt le au centre médical Cedars-Sinaï de Los Angeles, des suites d'un cancer de la vessie.

Filmographie partielle[modifier | modifier le code]

Années 1910 et 1920[modifier | modifier le code]

Années 1930[modifier | modifier le code]

Années 1940[modifier | modifier le code]

Années 1950[modifier | modifier le code]

Années 1960 et 1970[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

Dans les années 1940, l'acteur était abonné aux rôles de gangsters et de durs à cuire, ce qui lui a valu d'être caricaturé de façon spirituelle à deux reprises dans deux dessins animés de Tex Avery : dans Hollywood Steps Out, puis dans Le crime ne paie pas (Thugs With dirty Mugs).

En 2015, Michael Stuhlbarg l'incarne dans le film Dalton Trumbo.

Voix françaises[modifier | modifier le code]

Louis Arbessier dans :

  • Frissons garantis
  • L'Or de MacKenna

Jean Brochard dans:

Serge Nadaud (*1907-1995) dans:

  • Soleil vert

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « AFI’s 100 YEARS…100 STARS », sur American Film Institute (consulté le ).
  2. Site cinemapassion.com, bio d'E.G. Robinson.
  3. Site cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr, fiche d'Edward G. Robinson.
  4. Site radiofrance.fr, article "Edward G. Robinson : J'ai un grand amour pour mes peintures, des Renoir, Cézanne, Monet et Van Gogh".
  5. Livre Gabin, Dietrich Un couple dans la guerre de Patrick Glâtre, éditions Robert Laffont, 2016, chapitre "A Olivode !"
  6. (en) Charlton Heston, In the Arena: The Autobiography, HarperCollins, 1995, p. 477 (ISBN 9780002159975).
  7. « Les secrets de tournage du film Soleil vert », sur AlloCiné (consulté le ).
  8. « Soleil vert : pourquoi la mort d'Edward G. Robinson rend le film encore plus bouleversant », sur cineserie (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]