Edoardo Sanguineti — Wikipédia

Edoardo Sanguineti
Fonction
Député
VIIIe législature de la République italienne
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
GênesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Pantheon du cimetière de Staglieno (d) (depuis le )Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Enfant
Federico Sanguineti (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Edoardo Sanguineti
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Edoardo Sanguineti à Gênes en 2006
Naissance
Gênes, Italie
Décès (à 79 ans)
Gênes, Italie
Activité principale
écrivain, poète
Auteur
Langue d’écriture italien
Mouvement Nouvelle avant-garde

Edoardo Sanguineti (né le [1] à Gênes et mort le [1] à Gênes) est un homme politique, poète, écrivain italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils unique de Giovanni, employé de banque, et de Giuseppina Coches, Edoardo Sanguineti s'établit à l'âge de quatre ans à Turin, ville où son père avait trouvé un nouvel emploi comme administrateur caissier près de l'imprimerie Doyen & Marchisio. Il était encore enfant quand, pendant une visite normale de contrôle, une maladie cardiaque grave lui fut diagnostiquée. Par la suite le diagnostic se révéla erroné mais cet épisode a conditionné pour long temps le style de vie du poète.

À Turin vivait aussi un oncle d'Edoardo, Luigi Coches, musicien et musicologue, qui avait connu Gobetti et Gramsci et qui avait collaboré au magazine Le Nouvel Ordre. Il sera la première personne de référence pour la formation du jeune Edoardo.

À Bordighera, où le jeune Edoardo passe les vacances d'été, il fréquente son cousin Ange Cervetto qui lui transmet la passion pour le jazz.

Entre-temps, ayant contracté la coqueluche, le jeune Edoardo reçoit la visite d'un spécialiste qui dément le faux diagnostic dont il avait été victime. Edoardo est sain et doit donc faire de l'exercice physique intense pour récupérer le tonus musculaire perdu. Gymnastique, bicyclette, tennis seront depuis ce moment les sports qu'il lui faudra pratiquer intensément. Mais entre temps l'aspiration de se consacrer à la danse s'est estompée et ceci sera un regret qui l'accompagnera toute sa vie.

1946-1950 : les années de lycée et des premières connaissances[modifier | modifier le code]

En 1946, Edoardo s'inscrit au lycée classique d'Azeglio où il aura comme professeur d'italien Luigi Vigliani. Il lui dédiera l'essai sur Gozzano et il lui fera lire quelques poésies qui par la suite seront intégrées à Laborintus.

Plus tard, Sanguineti aura comme professeur d'histoire et philosophie Albinos Galvano, peintre, critique, historien d'art, philosophe, aimant la psychanalyse et intéressé par l'avant-garde.

Dans ces années de jeunesse, il fréquente le monde culturel turinois, il se rend à des expositions et écoute des concerts, fait connaissance avec Carol Rama, le philologue classique Vincenzo Ciaffi, le germaniste Vittorio Amoretti et le romancier Seborga (de son vrai nom Guido Hess), qu'il fréquentait aussi à Bordighera et qui lui fera découvrir les textes d'Antonin Artaud.

1951-1956 : la rédaction de Laborintus[modifier | modifier le code]

En 1951, Sanguineti commence à écrire une œuvre qu'il intitulera Laborintus et, comme il le dit lui-même dans Santi Anarchici, il écrit pour une petite communauté de lecteurs : « Nous étions cinq. Et parmi mes quatre lecteurs il y avait une fille, un aspirant en philologie classique et deux autres étudiants, un de pharmacie et un autre de médecine. ». Il découvre entre temps Enrico Baj qui vient de lancer le Nuclearismo via son Manifeste de la peinture nucléaire.

1953 est l'année de la mort de sa mère mais aussi celle de sa rencontre avec Luciana qu'il épousera en 1954. Toujours en 1954, à l'occasion de la critique de Sanguineti dans le magazine turinois Galleria de l'Antologia critica del Novecento, il fait la connaissance de Luciano Anceschi qui lit Laborintus et décide de le publier. Quelques poésies de Laborintus étaient apparues entre temps sur Numero, un magazine florentin dirigé par Fiamma Vigo.

En 1955 naît Frédéric, l'aîné du poète.

1956-1960 : la publication, la maîtrise, la carrière universitaire[modifier | modifier le code]

1956 est l'année de la publication de Laborintus et aussi l'année de la maîtrise. Sanguineti était en effet inscrit à la Faculté de Lettres de l'Université de Turin. Le 30 octobre il soutient une thèse intitulée Interpretazione di Malebolge avec le professeur Giovanni Getto.

1961-1969 : i Novissimi et Gruppo 63[modifier | modifier le code]

Durant cette période, il collabore à Il Verri avec Elio Pagliarani, Nanni Balestrini et Antonio Porta, jeunes élèves d'Anceschi qui en sont entre autres les rédacteurs.

Dans les années 1960, il est à la tête de la néo-avant-garde en Italie, le Gruppo 63.

1969-1975 : changements[modifier | modifier le code]

En 1971, le poète vit pendant six mois à Berlin avec sa famille. En 1972, il perd son père ; sa fille Julia naît l'année suivante alors que, de nouveau à Salerne, il est devenu professeur. Il commence par ailleurs sa collaboration aux périodiques Paesa Sera (1974), Il Giorno (1975) et l'Unità (1976).

1976-1980 : engagement politique[modifier | modifier le code]

Ce sont pour l'écrivain des années de forte implication politique : il est en effet élu conseiller municipal de Gênes (1976-1981) et devient membre de la Chambre (1979-1983), en tant qu'indépendant dans les listes du PCI[2].

1981-2005 : voyages, récompenses[modifier | modifier le code]

De 1981 à 1983 il dirige la prestigieuse revue Cervo Volante avec Achille Bonito Oliva ; la rédaction comporte de jeunes poètes de talent comme Valerio Magrelli et Gian Ruggero Manzoni.

En 1990, il fonde avec Nadia Cavalera, le magazine international Bollettario[3], qu'il dirige pendant vingt ans, jusqu'à sa mort (en 2010). Parmi les rédacteurs on trouve Filippo Bettini, Francesco Muzzioli, Marcello Frixione, et Thomas Ottonieri, et les plus grands auteurs de l'époque y collaborent.

Il entre au Collège de ’Pataphysique en 2001 en tant que Satrape.

2006-2010: les dernières années[modifier | modifier le code]

Le 5 Juin 2006, il reçoit le prix Montale Librex.

Sanguineti devient président d'honneur de l'Unione a Sinistra (it) et est son candidat aux primaires pour l'élection du maire de Gênes, tenue le 4 février 2007, soutenu par le Parti communiste italien, le Parti de la refondation communiste et l'Unione a Sinistra, il remporte 14 % des votes. Les primaires seront remportées par Marta Vincenzi, candidat de L'Olivier (60 %), suivi de Stefano Zara.

Le 18 mai 2010, il est hospitalisé en raison d'un anévrisme, avant de décéder en salle d'opération (provoquant l'ouverture d'une enquête pour homicide involontaire contre inconnu).

Œuvres[modifier | modifier le code]

Poésie[modifier | modifier le code]

Romans et nouvelles[modifier | modifier le code]

Théâtre, compositions[modifier | modifier le code]

  • K., in "Il Verri", anno IV, n. 2, 1960, pp. 69–82
  • K e altre cose, Scheiwiller, Milan, 1962 (contiene K., alcune poesie e interventi critici).
  • Passaggio, per la musica di Luciano Berio, Universal, Londres-Milan, 1963 (e in "Sipario", n. 224, pp. 62–70)
  • Traumdeutung, in "Menabò", n. 8, 1965, pp. 37–49
  • Teatro, Feltrinelli, Milan, 1969
  • Laborintus II, per la musica di Luciano Berio, in "Manteia", XIV-XV, 1972, pp. 14–28
  • Marinettiana, in Giuseppe Bartolucci, Il gesto futurista, Bulzoni, Roma, 1969, pp. 73–77
  • Orlando Furioso (travestimento dell'Ariosto in collaborazione con Luca Ronconi), Bulzoni, Roma, 1970
  • Storie naturali, Feltrinelli, Milan, 1971
  • Interviste impossibili: Francesca da Rimini, in AA.VV., Le nuove interviste impossibili, Bompiani, Milan, 1976
  • C'ero anch'io: la prima dell'Edipo Re, inedito, 1978
  • Carrousel, per la musica di Vinko Globokar, parziale in "Musica e realtà", n. 4, 1981, pp. 21–41
  • Faust. Un travestimento, Costa & Nolan, Genova, 1985 (da Goethe, trasformato poi da Luca Lombardi in opera musicale)
  • Commedia dell'Inferno (da Dante), Costa & Nolan, Genova, 1989
  • Per Musica, Ricordi Mucchi, Modena, 1993 (contiene con Passaggio e Laborintus II, le opere Carrousel, L'armonia drammatica per la musica di Vinko Globokar, l'Antigone, adattamento per le musiche di scena di Mendelssohn, 1986, correlato dalla nota introduttiva, con il titolo Il complesso di Antigone e tutti i testi con destinazione musicale)
  • Tracce, Grin, Roma, 1995 (contiene Tracce, Storie naturali, Satyricon, in collaborazione musicale)
  • Rap, LibriARENA fuoriTHEMA, Bologna, 1996
  • Il mio amore è come una febbre e mi rovescio, Bompiani, Milan, 1998 contiene Rap e Sonetto, (entrambi per la musica di Andrea Liberovici)
  • L'Arpa Magica per la musica di Flavio Emilio Scogna, RAI Prix Italia 1998
  • Dialogo, in "Allegoria", anno II, n. 5, 1990, e poi in "Passaggi", anno II, n. 3, giugno 1998, pp. 71–76
  • Sei personaggi.com, un travestimento pirandelliano (con musiche di scena di Andrea Liberovici), il Melangolo, Genova, 2001
  • L'amore delle tre melarance, un travestimento fiabesco dal canovaccio di Carlo Gozzi, il Melangolo, Genova, 2001

Essais & études[modifier | modifier le code]

  • Interpretazione di Malebolge, Olschki, Florence, 1961
  • Tre studi danteschi, Le Monnier, Florence, 1961
  • Tra liberty e crepuscolarismo, Mursia, Milan, 1961
  • Alberto Moravia, Mursia, Milan, 1962
  • Ideologia e linguaggio, Feltrinelli, Milan, 1965
  • Guido Gozzano. Indagini e letture, Einaudi, Torino, 1966
  • Il realismo di Dante, Sansoni, Florence, 1966
  • Antonio Bueno, Feltrinelli, Milan, 1975
  • La missione del critico, Marietti, Genova, 1987
  • Lettura del Decameron, a cura di Emma Grimaldi, Edizioni 10/17, Salerno, 1989
  • Dante reazionario, Editori Riuniti, Roma, 1992
  • Per una critica dell'avanguardia poetica in Italia e in Francia, Bollati Boringhieri, Torino, 1995 (avec un essai de Jean Burgos et deux témoignages de Pierre Dhainaut et Jacqueline Risset)
  • Il chierico organico, a cura di Erminio Risso, Feltrinelli, Milan, 2000
  • Ideologia e linguaggio, nuova edizione accresciuta, Feltrinelli, Milan, 2001
  • Verdi in technicolor, il melangolo, Genova, 2001
  • Atlante del Novecento italiano, a cura di Erminio Risso, con fotografie di Giovanni Giovannetti, Manni, Lecce, 2001
  • Carol Rama, Masoero Edizioni, Torino 2002
  • La letteratura italiana di Edoardo Sanguineti, Rai Educational, 2000
  • Cultura e realtà, a cura di Erminio Risso, Milan, Feltrinelli, 2010

Recueils d'articles[modifier | modifier le code]

  • Giornalino, Einaudi, Torino, 1976
  • Giornalino secondo, Einaudi, Torino, 1979
  • Scribilli, Feltrinelli, Milan, 1985
  • Ghirigori, Marietti, Genova, 1988
  • Gazzettini, Editori Riuniti, Roma, 1993
  • Taccuini (12 prose comparse originariamente su "Rinascita" tra il 1984 e il 1987), in "Poetiche", n. 3/ 2007, Modena, Mucchi editore, a cura e con introduzione di L. Weber, pp. 413–475
  • l'altruista Gli ultimi articoli del poeta su Gli Altri, Roma, I edizione Gli Altri, maggio 2011. (ISSN 2037-2221).

Traductions[modifier | modifier le code]

  • J. Joyce, Poesie, Arnoldo Mondadori Editore, Milan, 1961
  • Salmi: preghiera e canto della Chiesa, a cura di J. Gelineau, U. Wernst, E. Sanguineti, D. Stefani, L. Borello, Elle Di Ci, Torino, 1966
  • Euripide. Le Baccanti, Feltrinelli, Milan, 1968
  • Seneca, Fedra, Einaudi, Torino, 1969
  • Petronio, Il Satyricon, Aldo Palazzi Editore, Roma, 1969
  • Euripide, Le Troiane, Einaudi, Torino, 1974
  • Eschilo, Le Coefore, Il Saggiatore, Milan, 1978
  • Sofocle. Edipo tiranno, Cappelli, Bologna, 1980
  • Sofocle, Antigone, adattamento per le musiche di scena di Felix Mendelssohn, 1986
  • Eschilo. I sette contro Tebe, Sipario, Milan, 1992
  • W. Shakespeare, Macbeth Remix (con musiche di scena di Andrea Liberovici), Spoleto, 1998
  • Molière, Don Giovanni, il Melangolo, Genova, 2000
  • Aristofane, La festa delle Donne, il melangolo, Genova, 2001
  • B. Brecht, Il cerchio di gesso del Caucaso, il melangolo, Genova, 2003
  • Omaggio a Shakespeare. Nove sonetti, illustrati da Mario Persico, con un saggio di Niva Lorenzini, Manni, Lecce, 2004
  • Pierre Corneille. L'illusione comica, il Melangolo, Genova, 2005
  • Teatro antico. Traduzioni e ricordi, a cura di Federico Condello e Claudio Longhi, BUR, Milan, 2006
  • Quaderno di traduzioni. Lucrezio Shakespeare Goethe, Einaudi, Torino, 2006
  • W. Shakespeare La tragedia di Re Lear, il Melangolo, Genova, 2008
  • Fedra (Ippolito portatore di corona) di Euripide, per l'Istituto nazionale del dramma antico INDA 2009

Anthologies[modifier | modifier le code]

Entretiens[modifier | modifier le code]

  • Fabio Gambaro, Colloquio con Edoardo Sanguineti, Anabasi, Milan 1993
  • Erminio Risso (a cura di), Atlante del Novecento italiano. La cultura letteraria, photographies de Giovanni Giovannetti, Manni, Lecce, 2001
  • Giuliano Galletta, Sanguineti/Novecento. Conversazioni sulla cultura del ventesimo secolo, il melangolo, Genova 2005
  • Antonio Gnoli, Sanguineti's Song. Conversazioni immorali, Feltrinelli, Milan 2006
  • (a cura di Roberto Iovino), Conversazioni musicali, il melangolo, Genova 2011

Correspondances[modifier | modifier le code]

  • Fausto Curi, La poesia italiana d'avanguardia. Modi e tecniche. Con un'appendice di documenti e di testi editi e inediti, Liguori, Naples 2001
  • Ciro Vitiello, Due lettere, un dialogo critico, in Album Sanguineti, a cura di Niva Lorenzini ed Erminio Risso, Manni, Lecce 2002
  • Tommaso Lisa, Pretesti ecfrastici. Edoardo Sanguineti e alcuni artisti italiani con un'intervista inedita, Società Editrice Fiorentina, Florence 2004
  • Niva Lorenzini, Lettere dagli anni Cinquanta, De Ferrari editore, Genova 2009 (contient la correspondance de Sanguineti à Luciano Anceschi)

Travaux de lexicographe[modifier | modifier le code]

  • Schede gramsciane, Utet, Torino 2004
  • direzione del volume di supplemento 2004 (integrazioni e aggiornamenti) del Grande dizionario della lingua italiana, Utet, Torino 2004
  • direzione del volume di supplemento 2009 (integrazioni e aggiornamenti) del Grande dizionario della lingua italiana, Utet, Torino 2009
  • consulenza e collaborazione per il GRADIT – Grande dizionario italiano dell'uso ideato e diretto da Tullio De Mauro, sei volumi e un CD-rom, Utet, Turin, 1999, a cui seguono un volume VII (Nuove parole italiane dell'uso, con un CD-rom), Utet, Turin, 2003, e un volume VIII (Nuove parole italiane dell'uso, con una chiave USB), Utet, Turin, 2007

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • Ansano Giannarelli, Non ho tempo, 1973, bianco e nero, 104 min. (la versione televisiva è in 3 puntate di un'ora ciascuna). Con Mario Garriba (Evariste Galois), Franco Agostini, Lucio Lombardo Radice, Marisa Fabbri, Fernando Birri. Sanguineti ne scrive la sceneggiatura insieme a Giannarelli e con la consulenza scientifica di Lucio Lombardo Radice. Il film è girato nel 1971-72 ma presentato alle “Settimane della critica” del Festival di Cannes del 1973. Le film présenté à Cannes dure 150 minutes.
  • Luca Ronconi, Orlando Furioso, 1974.
  • Ennio De Dominicis, Niente stasera, 1993, colore, 72 min. Interpretazione
  • Michael Muschner, Truck Stop, mediometraggio, 1996. Scrittura di una poesia per il film e sua interpretazione
  • Felipe Guerriero, Medellìn, 1999. Interpretazione
  • Ugo Nespolo, Film-a-To, 2001, Betacam colore, 12 min. Lettura di alcune poesie sul cinema scritte appositamente per il film
  • Andrea Liberovici, Work in regress - la fabbrica nel cinema, 2006, video-installazione, 30 min. Lettura delle didascalie scritte per il film (esistono due versioni del titolo: Work in regress/ la fabbrica del cinema e Work in regress/ una catena di montaggi)
  • Mimmo Paladino, Quijote, 2006, HD colore, 75 min. Lettura di un testo poetico, Invenzione di Don Chisciotte, del 1949
  • Ugo Nespolo, Superglance, 2007, colore, 35 mm., 7 min. Scrittura e dizione dei testi

Vidéos et télévisions[modifier | modifier le code]

  • Match, serie di incontri moderati da Alberto Arbasino, puntata con Sanguineti e Moravia, 1978
  • La letteratura italiana di Edoardo Sanguineti, 14 puntate video della durata di circa 59 minuti ciascuna per Rai Educational, 2000. Regia di Lorenzo Gigliotti. Direttore della fotografia Alessandro Macci. A cura di Marco Sabatini. Oggi in 14 DVD della durata di circa 59 minuti ciascuno: Dalla latinità al volgare / Il Duecento / Dante / Petrarca / Boccaccio / L'Umanesimo / Ariosto e Tasso
  • Abecedario di Edoado Sanguineti, a cura di Rossana Campo, video-intervista in 2 DVD, regia Uliano Paolozzi Balestrino, DeriveApprodi, Roma maggio 2006
  • Sanguineti e Inge Feltrinelli sugli anni '60 , intervista registrata alla libreria Feltrinelli di Mantova nel settembre 2006
  • Alfabeto Apocalittico, di e con Edoardo Sanguineti e Stefano Scodanibbio, immagini di Enrico Baj. Ripresa televisiva dello spettacolo con regia di Massimo Puliani, in occasione della consegna a Sanguineti del titolo accademico Honoris Causa all'Accademia di Belle Arti, Macerata, 4 maggio 2006

Événements, expositions, installations[modifier | modifier le code]

  • Magazzino Sanguineti, mostra (spezzoni di film, frammenti sonori, riproduzioni fotografiche, diapositive che proiettano versi), a cura di Erminio Risso, Palazzo Ducale, Loggia degli Abati, 23 maggio-27 giugno 2004
  • Ritratto del Novecento alla Sala Borse di Bologna, regia di Giuseppe Bertolucci, 12-16 dicembre 2005 (ora le schede sono pubblicate in Ritratto del Novecento, a cura di Niva Lorenzini, Manni, Lecce 2009)
  • Marcel Duchamp e il cinema, giornata sul cinema duchampiano, installazione Rotorilievi (telecamera e stampante, in una stanza, con al centro un divano), 8 giugno 2006. A cura di Valter Scelsi, Marta Oddone, Francesco Frassinelli, Davide Perfetti, Erminio Risso (nel corso della mostra “Marcel Duchamp: una collezione italiana”, allestimento a cura di Massimiliano Fuksas, 11 maggio-16 luglio, Genova, Museo di Villa Croce)
  • C'era una volta il pc – un quarto di secolo di personal computer, ologramma per la mostra “Hi Tech! Festival dell'innovazione”, Roma, complesso mussale dell'Ara Pacis, dal 7 al 10 giugno 2007

Traductions en français[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Edoardo Sanguineti », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Edoardo Sanguineti, Francis Combes », sur PCF.fr (consulté le )
  3. (it) « Bollettario, quadrimestrale di scrittura e critica », sur www.bollettario.it (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]