Edmund Burke — Wikipédia

Edmund Burke
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signature d'Edmund Burke
Signature d'Edmund Burke.

Edmund Burke (/bɜːk/, né à Dublin le en Irlande et mort à Beaconsfield le en Grande-Bretagne) est un homme politique et philosophe irlandais, longtemps député à la Chambre des communes britannique, en tant que membre du parti whig. Il est resté célèbre pour le soutien qu'il a apporté aux colons américains lors de leur révolte contre la métropole britannique, bien qu'il se soit opposé à leur indépendance[1]. Il est également connu pour sa ferme opposition à la Révolution française, exprimée dans ses Réflexions sur la Révolution de France, qui fit de lui l'un des chefs de file de la faction conservatrice au sein du parti whig.

Burke est également l'auteur d'ouvrages de philosophie portant sur l'esthétique, et le fondateur de la revue politique Annual Register. Penseur emblématique du conservatisme moderne[2], et important idéologue libéral[3]. Il est le père du libéral-conservatisme[4],[5].

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines familiales et éducation[modifier | modifier le code]

Le Trinity College, à Dublin.

Burke[6] naît le 12 janvier 1729 à Dublin. Tandis que sa mère, Mary Nagle (1702 – 1770), issue d'une famille déclassée du Comté de Cork, est catholique, son père, Richard Burke, juriste, est anglican[7]. Toute sa vie, Edmund restera attaché à cette dernière religion, à l'inverse de sa sœur Juliana qui deviendra catholique[8]. Ses ennemis n'hésiteront pourtant pas à le mettre plus tard en cause pour ses sympathies catholiques, l'accusant ainsi d'avoir mené ses études au collège jésuite de Saint Omer, près de Calais, à une époque où être catholique interdisait de travailler dans la fonction publique.

Selon le témoignage de Frances Crewe en effet :

« Les ennemis de M. Burke s'efforcaient souvent de convaincre tout le monde qu'il avait été élevé dans la foi catholique, dans laquelle sa famille vivait, et qu'il avait même été élevé à Saint Omer — mais tout cela était faux : son père était un anglican pratiquant à Dublin […] et il se trouve que si M. Burke était passé deux fois à Paris, il n'avait jamais traversé la ville de Saint-Omer[9]. »

Ses premières classes eurent lieu dans une école quaker de Ballitore, à une soixantaine de kilomètres de Dublin ; toute sa vie, il tiendra une correspondance avec ses anciens camarades de classes dont la fille du propriétaire de l'école. En 1744, Edmund devient élève du Trinity College de Dublin, un établissement alors protestant[10], d'où il crée en 1747 un club d'étudiants, the Edmund Burke's club, qui donnera par la suite naissance à la College Historical Society, toujours existante et généralement considérée comme la plus ancienne association d'étudiants au monde. Elle conserve aujourd'hui encore dans ses archives les débats tenus dans le cadre de ce club.

Burke obtient sa licence en 1748, puis son père l'envoie étudier le droit à Londres en 1750. Il entre alors au Middle Temple comme avocat, mais le quitte peu après pour un voyage à travers l'Europe.

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Le 12 mars 1757, Edmund Burke épouse Jane Mary Nugent (1734–1812). Ils ont deux enfants, Christopher, mort jeune, et Richard, né le 9 février 1758, et hébergent à partir de 1763 un cousin devenu orphelin, Edmund Nagle.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Edmund Burke.

En 1758, il se tourne vers la politique et devient un des principaux chefs des Whigs. Il crée en 1758 avec Robert Dodsley l' Annual Register, recueil périodique d'articles sur l'actualité internationale ; à Londres, il se lie avec de nombreux intellectuels et artistes de premier plan, entre autres Samuel Johnson, David Garrick, Oliver Goldsmith et Joshua Reynolds, membres comme lui du Literary Club. Au début des années 1760, il accompagne en Irlande Lord Halifax, nommé vice-roi.

En 1765, il devient le secrétaire particulier et l'ami du marquis de Rockingham, premier lord de la Trésorerie. La même année, Burke est élu à la Chambre des communes — représentant un bourg relevant du système de trafic d'élections des « bourgs pourris », Wendover — et se range dans l'opposition, malgré ses liens personnels avec le ministre Rockingham. Il prend une part active au débat sur la limitation constitutionnelle du pouvoir exécutif royal, et se fait l'avocat du rôle des partis, en particulier de celui d'une opposition « institutionnalisée » capable d'empêcher les abus de pouvoir dont pourraient se rendre coupables le souverain ou la majorité parlementaire.

Il est initié franc-maçon dans la loge Jérusalem 44 en 1769[11],[12]. La même année, en réponse à George Grenville, il publie un pamphlet intitulé L'état actuel de la nation. La même année, il acquiert le domaine de Gregories, près de Beaconsfield. Cette propriété de six cents acres (240 hectares), qu'il a achetée à crédit, pèse lourdement sur ses finances pendant les décennies suivantes ; quoiqu'elle ait contenu une importante collection d'œuvres d'art, incluant des tableaux du Titien. Ses discours et ses essais lui assurent une réputation déjà importante, ce qui explique sans doute qu'on lui ait parfois attribué les Lettres de Junius.

En 1770, dans ses Considérations sur la cause des mécontentements actuels, il exprime son soutien aux récriminations qu'exprimaient les colonies américaines vis-à-vis du pouvoir britannique sans pour autant approuver la voie vers l'indépendance[13]. Il défend également les catholiques irlandais face aux persécutions dont ils sont victimes et dénonce les abus et la corruption de la Compagnie des Indes orientales.

En 1774, élu député de Bristol — à l'époque la deuxième ville d'Angleterre —, cette fois au cours d'une élection en bonne et due forme, il défend dans la déclaration qu'il adresse à ses électeurs les principes de la démocratie représentative contre l'idée selon laquelle les élus n'interviendraient en fait que rarement en faveur des intérêts de leur circonscription. Dans les années qui suivent, il se distingue notamment par sa défense de la liberté du commerce avec l'Irlande et l'émancipation des catholiques, ce qui le rend assez impopulaire. En 1780, il perd son siège. Il siégea ensuite pour la circonscription de Malton, dont son protecteur Rockingham pouvait disposer à son gré.

En 1782, il est appelé comme membre du conseil privé, mais n'y reste que quelques mois. En 1786, il attaque le gouverneur des Indes orientales, Warren Hastings, qui avait abusé de son pouvoir.

Fin de vie[modifier | modifier le code]

Retiré alors de toute activité politique, Burke a quelquefois été surnommé le Cicéron anglais. En 1792, il héberge Augustin Barruel lors de son exil londonien, et, bien que franc-maçon, le félicite pour son Mémoire pour servir à l'histoire du jacobinisme, pourtant antimaçonnique[14].

Pensée[modifier | modifier le code]

Le Coup d'œil sur les maux qu'a produits la civilisation[modifier | modifier le code]

Portrait du vicomte de Bolingbroke, par Charles Jervas (v. 1735)

En 1756, Edmund Burke fait paraître son premier ouvrage : le Coup d'œil sur les maux qu'a produits la civilisation se veut une réponse parodique aux Lettres sur l'étude de l'histoire du vicomte Henri Saint Jean de Bolingbroke, parues deux ans plus tôt. Burke montre que les mêmes arguments de Bolingbroke contre la religion peuvent aussi bien s'appliquer à n'importe laquelle des institutions humaines.

Tous les critiques ne s'accordent pas sur la lecture parodique de ce premier essai, bien que ce soit l'interprétation qu'en donnera plus tard Burke dans la préface de la seconde édition. Mgr Richard Hurd notait déjà que la parodie du style de Bolingbroke était si réussie que l'ironie de Burke en devenait difficile à discerner[15]. Certains universitaires, dont Murray Rothbard, ont ainsi cru pouvoir considérer le Coup d'œil comme une approche philosophique de l'anarchisme, reniée plus tard par Burke pour des raisons uniquement politiques[16],[17].

Premiers succès avec la Recherche philosophique de nos idées du Sublime et du Beau[modifier | modifier le code]

La publication de la Recherche philosophique de nos idées du Sublime et du Beau en 1757 donne enfin à Burke une notoriété. L'ouvrage est lu à travers toute l'Europe et attire même les attentions de Diderot et de Kant, qui, dans sa Critique de la faculté de juger (Remarque générale après le paragraphe XXIX), parle avec éloge des analyses psychologiques de Burke tout en leur opposant sa propre recherche transcendantale.

Il s'agit du seul ouvrage de philosophie théorique de Burke : vingt ans plus tard, lorsque Sir Joshua Reynolds et French Laurence (en) lui demandèrent de se pencher à nouveau sur ces questions, le philosophe irlandais s'y refusa[18].

En février 1757, Robert Dodsley signe avec Burke un contrat pour l'écriture d'une Histoire de l'Angleterre depuis Jules César jusqu'au règne de la Reine Anne. L'ouvrage n'est cependant pas mené à son terme (Burke s'arrête à l'an 1216), et ne sera donc publié qu'après sa mort avec d'autres écrits posthumes en 1812 dans An Essay Towards an Abridgement of the English History[19]. Selon l'historien George Malcolm Young, il s'agit en grande partie d'une traduction d'ouvrages français[20].

Dès 1758, Burke initie aussi la publication d'une revue annuelle, The Annual Register, dont l'objet est d'analyser les événements politiques survenus durant l'année dans le monde. Il en reste le rédacteur en chef jusque 1789.

Réflexions sur la Révolution de France[modifier | modifier le code]

Caricature d'Edmund Burke, 1790.
Edmund Burke est ici représenté comme un Don Quichotte, s'appuyant sur le pape, représenté comme un âne. La caricature paraît en 1790, au moment de la Constitution civile du clergé en France et de la sortie du livre de Burke Reflections on the Revolution in France. Burke sort d'un porche au-dessus duquel est inscrit le nom de son éditeur, Dodsley Bookseller. Sur son bouclier, la Bastille. Autour du cou un médaillon portant le profil de la reine Marie-Antoinette.

Edmund s'est opposé à la Révolution française dès son début. Il s'en déclare l'adversaire, et prononce à cette occasion plusieurs discours, tout en publiant un grand nombre d'écrits ; le principal, intitulé : Réflexions sur la Révolution de France (1790), a en Angleterre et sur le continent un immense succès. L'originalité de sa critique par rapport à nombre de penseurs contre-révolutionnaires strictement conservateurs est de la développer dans le cadre d'une pensée synthétisant libéralisme modéré et conservatisme tempéré[21].

Il insiste sur les spécificités de la Révolution française qu'il critique au nom du libéralisme[22] ; il dénonce la Révolution française auprès de ceux qui y voient une réédition des Révolutions anglaise et américaine. Selon lui, la nouveauté radicale de la Révolution française, événement inouï, introduit dans l'Histoire une rupture qui en perturbe le cours et menace l'ordre du monde. Burke oppose les nouvelles institutions françaises à celles de l'Angleterre, abusivement présentées comme l'un de leurs modèles. Burke démontre que la Glorious Revolution de 1688 a restauré la monarchie en la relégitimant. Le Bill of Rights de 1689 lie indissolublement droits et libertés des sujets et principe de succession de la Couronne. À la sage révolution anglaise, Burke oppose la folie française de la table rase, alors que le devoir d'un peuple est selon Burke de conserver ses traditions.

Au nom d'une philosophie de la nature, Burke rejette le contrat social rousseauiste ; pour lui la légitimité d'une constitution est fondée sur la prescription, non sur la convention. L'état naturel n'est autre que la vie en société, parvenant graduellement à la civilisation. Burke soutient que l’œuvre législative française est fondée sur des idées théoriques et intemporelles alors que les réformes doivent toujours être particulières au contexte spatio-temporel. Pris d'un vertige volontariste, les révolutionnaires français ont déchiré le tissu social, substituant à la gestion du progrès la dictature des principes abstraits, coupés de tout concret historique. Au lieu de prendre en compte les droits des gens, notions ancrées dans le réel, les esprits faux qui régissent la France ont proclamé les droits de l'homme, illustrant une dangereuse métaphysique. Pour Burke, il est impératif de préserver la hiérarchie sociale, de modérer la participation politique et de se conformer à la tradition[23]. Selon un paradoxe apparent seulement, Burke qui avait pris la défense des colons anglais d'Amérique du Nord contre la métropole au nom de la tradition et du recours à une jurisprudence limitée et progressive, utilisa les mêmes arguments pour s'opposer à la « fausse théorie des droits supposés de l'homme[24] ». Comme l'historien Jacob-Nicolas Moreau, dont il divergeait notamment par l'absence de toute référence au droit divin, Burke ne faisait pas appel à la raison abstraite pour fonder une politique mais à une jurisprudence constitutionnelle léguée par la suite des temps[25].

Pour lui, il n'y a pas de système universel déduit de la raison philosophique mais des constructions historiques propres à chaque peuple. L'utopie démocratique, fondée sur le dogme absurde de l'égalité, réduit des individus à la simple équivalence arithmétique et à l'interchangeabilité[26] ; de ce fait, elle tranche les liens ancestraux et dissout les divers modes d'intégration de l'homme dans la société. Adversaire de l'absolutisme, Burke affirme que les États généraux auraient pu et dû dégager les éléments d'une constitution française faisant de 1789 le 1688 des Français. La dérive de la Révolution française commence selon Burke en septembre 1789 avec le refus du bicamérisme et ce dérapage vers la démagogie est confirmé par les premiers massacres des journées d'octobre 1789.

Burke dénonce aussi la tendance à la transgression de la Révolution française qui se traduit notamment par deux caractéristiques : le bouleversement de la propriété et la diffusion de l'athéisme. Cette transgression généralisée produit alors inéluctablement le chaos : la Révolution ne peut que s'épuiser en une « suite monstrueuse de crimes et d'événements grotesques, saturnales où l'horreur fascinante se dispute à la stupeur incrédule[22] » ; annonçant la terreur dès 1790, il affirme que la Révolution ne peut se perpétuer que dans la tyrannie et prédit son inéluctable dérive terroriste et dictatoriale.

Postérité[modifier | modifier le code]

Sur le plan des idées, les arguments de Burke seront repris par les penseurs contre-révolutionnaires ; cependant, Joseph de Maistre et Louis de Bonald lisent Edmund Burke mais n'y trouvent pas de convergences profondes avec des points essentiels de leur doctrine, conception providentialiste de l'histoire prônant une théocratie essentiellement réactionnaire, toute empreinte de nostalgie pour un Ancien Régime et un absolutisme idéalisés[27]. Leurs arguments s'enrichissent à sa lecture mais pas en profondeur. C'est au cours du XIXe siècle que l'importance de Burke se révélera progressivement. Hippolyte Taine y trouvera la confirmation du naturalisme politique et social, qu'il oppose à l'idéalisme philosophique et à la métaphysique de la Révolution, qui informe ses Origines de la France contemporaine[27].

Sur le plan pratique, la réaction du whig Burke, en dépit de sa brouille avec ses amis politiques en 1791, annonça le ralliement de l'opposition parlementaire whig à la politique de lutte contre le radicalisme et le jacobinisme anglais par William Pitt le Jeune[28].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Discours[modifier | modifier le code]

  • On American taxation (Sur la taxation en Amérique), 1774
  • On the Situation in France (Sur la situation actuelle de la France), 1790

Citation apocryphe[modifier | modifier le code]

La citation « Pour que le mal triomphe seule suffit l'inaction des hommes de bien » encore citée sous la forme « La seule chose qui permet au mal de triompher est l'inaction des hommes de bien »[29] est souvent attribuée à Burke, bien qu'il n'ait jamais dit ou écrit cela[30].

Selon un article du site Quote Investigator[31], la citation viendrait de John Stuart Mill qui écrivit en 1867[32] :

« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. »

« Ne laissez personne apaiser sa conscience en lui faisant croire qu'il ne peut faire de mal s'il ne participe pas, et ne donne pas son avis. Les hommes méchants n’ont besoin de rien de plus pour parvenir à leur fin, que d'hommes bons qui contemplent sans intervenir. »

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Edmund Burke, « Speech to Parliament on Reconciliation with the American Colonies », sur America in Class, National Humanities Center (consulté le )
  2. Andrew Heywood, Political Ideologies: An Introduction. Third Edition (Palgrave Macmillan, 2003), p. 74.
  3. (en) Dennis O'Keeffe et John Meadowcroft, Edmund Burke, Continuum, (lire en ligne), p. 93
  4. F. P. Lock, Edmund Burke. Volume II: 1784–1797 (Clarendon Press, 2006), p. 585.
  5. Russell Kirk le donne comme père du conservatisme anglo-américain dans son essai The Conservative Mind.
  6. La famille Burke descend d'un chevalier normand, de Burgh (latinisé en de Burgo), arrivé en 1185 en Irlande, à la suite de l'invasion de 1171 par Henri II d'Angleterre. Voir :
    • James Prior, Life of the Right Honourable Edmund Burke. Fifth Edition (London: Henry G. Bohn, 1854), p. 1.
  7. Les historiens ont connaissance de la conversion d'un Richard Burke au catholicisme, mais sans certitude qu'il s'agit du même personnage. Voir :
    • (en) Edmund Burke, J. C. D. Clark, Reflections on the Revolution in France. : A Critical Edition, Stanford University Press, , chap. 13, p. 26.
    • (en) Paul Langford, Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne), « Burke, Edmund (1729/30–1797) » (édition en ligne de janvier 2008).
  8. (en) Connor Cruise O'Brien, The Great Melody : A thematic biography of Edmund Burke, , p. 10
  9. (en) Frances Crewe, Extracts from Mr. Burke's Table-talk, at Crewe Hall. : Written down by Mrs. Crewe, p. 62
    et (en) Miscellanies of the Philobiblon Society, vol. VII, Londres, Whittingham and Wilkins, 1862 — 1863, pp. 52 et 53
  10. Jusqu'en 1793, il était interdit aux catholiques de suivre les cours de cette école.
  11. (fr) « Francs-maçons célèbres », sur emsomipy.free.fr (consulté le )
  12. (fr) « Edmund Burke », sur freemasonry.bcy.ca (consulté le )
  13. Edmond Dziembowski, Le Siècle des Révolutions (1660-1789, Perrin 2018, p. 299
  14. Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le Livre de poche, article « Edmund Burke », p. 113.
  15. Lock, Burke. Vol. I, p. 85.

    « [An ironist] should take care by a constant exaggeration to make the ridicule shine through the Imitation. Whereas this Vindication is everywhere enforc'd, not only in the language, and on the principles of L. Bol., but with so apparent, or rather so real an earnestness, that half his purpose is sacrificed to the other. »

  16. (en) Rothbard, Murray, « Edmund Burke, Anarchist » (consulté le )
  17. Sobran, Joseph, Anarchism, Reason, and History: "Oddly enough, the great conservative Edmund Burke began his career with an anarchist tract, arguing that the state was naturally and historically destructive of human society, life, and liberty. Later he explained that he'd intended his argument ironically, but many have doubted this. His argument for anarchy was too powerful, passionate, and cogent to be a joke. Later, as a professional politician, Burke seems to have come to terms with the state, believing that no matter how bloody its origins, it could be tamed and civilized, as in Europe, by "the spirit of a gentleman, and the spirit of religion". But even as he wrote, the old order he loved was already breaking down. "
  18. James Prior, Life of the Right Honourable Edmund Burke. Fifth Edition (London: Henry G. Bohn, 1854), p. 47.
  19. Lock, ''Burke. Vol. I'', p. 143.
  20. (en) George Malcolm Young, « Burke », Proceedings of the British Academy, Londres, no XXIX,‎
  21. Sous la direction de Jean-Clément Martin, Dictionnaire de la Contre-Révolution, Gérard Gengembre, « Burke, Edmund », éd. Perrin, 2011, p. 118.
  22. a et b Sous la direction de Jean-Clément Martin, Dictionnaire de la Contre-Révolution, Gérard Gengembre, « Burke, Edmund », éd. Perrin, 2011, p. 119.
  23. Zeev Sternhell, Les Anti-Lumières: du XVIIIe siècle à la Guerre Froide, Paris, Éditions Fayard, 2006.
  24. Sous la direction de Jean-Clément Martin, Dictionnaire de la Contre-Révolution, Bernard Hours, « Contre-révolution avant 1789 », éd. Perrin, 2011, p. 200-201.
  25. Sous la direction de Jean-Clément Martin, Dictionnaire de la Contre-Révolution, Bernard Hours, « Contre-révolution avant 1789 », éd. Perrin, 2011, p. 201.
  26. Eden Glaise (Burke dit par exemple : « Proclamer les individus comme «souverains» et «égaux» transforme la société de tout harmonieux en un «chaos» de corpuscules élémentaires ».), Demain, la société (essai), Paris, Éditions Le Lys Bleu, , 97 p. (ISBN 978-2-37877-744-9), p. 54
  27. a et b Sous la direction de Jean-Clément Martin, Dictionnaire de la Contre-Révolution, Gérard Gengembre, « Burke, Edmund », éd. Perrin, 2011, p. 120.
  28. Sous la direction de Jean-Clément Martin, Dictionnaire de la Contre-Révolution, Joël Félix, « Burke, Edmund », éd. Perrin, 2011, p. 120.
  29. Citation de Jour. Ouest-France. Edmund Burke
  30. (en) David Bromwich, The Intellectual Life of Edmund Burke, Harvard University Press, (lire en ligne), pages 175-176
  31. Garson O'Toole, « The Only Thing Necessary for the Triumph of Evil is that Good Men Do Nothing », sur Quote Investigator (consulté le )
  32. (en) John Stuart Mill, Inaugural address, delivered to the university of St. Andrews : Feb. 1st 1867, Longmans, (lire en ligne), p. 36

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Ayling, Stanley, Edmund Burke: his life and opinions, Londres, J. Murray, 1988, 316 p.
  • (en) O'Gorman, Franck, Edmund Burke: his political philosophy, Londres, G. Allen and Unwin, 1973
  • (en) Kirk, Russell, The Conservative Mind, Washington, Regnery, 1985
  • (fr) Courtney, Cecil P., « Burke et les Lumières », in Cahiers de philosophie politique et juridique no 16, La Révolution française entre Lumières et Romantisme, Université de Caen, 1989, p. 55-64. (ISSN 0759-1810)
  • (fr) Ganzin Michel, La pensée politique d'Edmund Burke, Paris : Librairie générale de droit et de jurisprudence, Bibliothèque constitutionnelle et de science politique, 1972, 464 p.
  • (fr) Delannoy, Benjamin, Burke et Kant interprètes de la Révolution française, Paris, Budapest, Torino : Éditions L'Harmattan, 2004, 140 p. (ISBN 2-7475-6069-4).
  • (fr) Yves Chiron, Edmund Burke et la Révolution française, Éditions Téqui, Paris 1987
  • (fr) Zeev Sternhell, Les Anti- Lumières: du XVIIIe siècle à la guerre Froide, Paris, Édition Fayard, 2006.
  • (fr) Patrick Thierry, Burke : Le futur en héritage, Paris, Éditions Michalon, 2010.
  • (fr) Yves Chiron, sous la direction de Jean Tulard, La Contre-Révolution : Origines, Histoire, Postérité, Paris, Perrin, coll. « Biblis », , 527 p. (ISBN 978-2-271-07595-6), chap. 5 (« Edmund Burke »)

Liens externes[modifier | modifier le code]