E. Marlitt — Wikipédia

E. Marlitt
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Portrait
Nom de naissance Friederieke Henriette Christiane Eugenie John
Naissance
Arnstadt
Décès (à 61 ans)
Arnstadt
Activité principale

E. Marlitt, est le pseudonyme de Friederieke Henriette Christiane Eugenie John, née le à Arnstadt où elle est morte le . Elle est une écrivaine populaire allemande.

Biographie[modifier | modifier le code]

Obligée de mettre fin à ses études musicales à Vienne après être devenue sourde, Marlitt débuta, de retour dans sa ville natale, une carrière littéraire prolifique, consistant essentiellement en romans de colportage : « De nombreux romans ont fait connaître mademoiselle Marlitt, et le public lui a trouvé une pagination brillante, un don d’intéresser, une haine violente contre les abus, la tyrannie, l’hypocrisie, l’avarice »[1].

Son nom de plume viendrait peut-être de Meine Arnstädter Litteratur : ma littérature d’Arnstadt.

Œuvre[modifier | modifier le code]

  • Die zwölf Apostel, Leipzig, 1865.
  • Goldelse, Leipzig, 1866, trad. de l’allemand par Emmeline Raymond sous le titre de Élisabeth aux cheveux d’or.
  • Blaubart, Leipzig, 1866, trad. de l’allemand par Emmeline Raymond sous le titre de Barbe-bleue.
  • Das Geheimnis der alten Mamsell, Leipzig, 1867, trad. de l’allemand par Emmeline Raymond sous le titre de le Secret de la vieille demoiselle.
  • Reichsgräfin Gisela, Leipzig, 1869, trad. de l’allemand par Emmeline Raymond sous le titre de Gisèle, comtesse de l’Empire.
  • Thüringer Erzählungen, Leipzig, 1869.
  • Das Heideprinzeßchen, Leipzig, 1871, trad. de l’allemand par Emmeline Raymond sous le titre de la Petite Princesse des bruyères.
  • Die zweite Frau, Leipzig, 1873, adapté de l’allemand par Emmeline Raymond sous le titre de la Seconde Femme.
  • Im Hause des Kommerzienrats, Leipzig, 1877, imité de l’allemand par Emmeline Raymond sous le titre de Chez le conseiller.
  • Im Schillingshof, Leipzig, 1880, trad. de l’allemand par Emmeline Raymond sous le titre de la Maison Schilling.
  • Amtmanns Magd, Leipzig, 1881, trad. de l’allemand par Emmeline Raymond sous le titre de la Servante du régisseur.
  • Die Frau mit den Karfunkelsteinen, Leipzig, 1885, trad. de l’allemand par Emmeline Raymond sous le titre de la Dame aux pierreries.
  • Das Eulenhaus (laissé en manuscrit, complété et publié à titre posthume par Wilhelmine Heimburg), Leipzig, 1888, trad. de l’allemand par Emmeline Raymond sous le titre de la Maison des hiboux.
  • Gesammelte Romane und Novellen, 10 Bände Leipzig, Keil’s Nachf., 1888-1890, trad. de l’allemand par Emmeline Raymond sous le titre de Variétés.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. M. B., Journal des demoiselles, p. 7.

Références[modifier | modifier le code]

  • (de) Michael Andermatt, Haus und Zimmer im Roman. Die Genese des erzählten Raums bei E. Marlitt, Theodor Fontane und Franz Kafka, Bern, Lang, 1987. (ISBN 3-261-03664-8)
  • (de) Urszula Bonter, Der Populärroman in der Nachfolge von E. Marlitt. Wilhelmine Heimburg, Valeska Gräfin Bethusy-Huc, Eufemia von Adlersfeld-Ballestrem, Würzburg, Königshausen u. Neumann, 2005. (ISBN 3-8260-2979-8)
  • (de) Cornelia Brauer, Eugenie Marlitt - Bürgerliche, Christin, Liberale, Autorin. Eine Analyse ihres Werkes im Kontext der "Gartenlaube" und der Entwicklung des bürgerlichen Realismus, Leipzig, Marlitt, 2006. (ISBN 3-938824-06-9)
  • (de) Michael Kienzle, Der Erfolgsroman. Zur Kritik seiner poetischen Ökonomie bei Gustav Freytag und Eugenie Marlitt, Stuttgart, Metzler, 1975. (ISBN 3-476-00311-6)
  • (de) Günter Merbach, E. Marlitt. Das Leben einer großen Schriftstellerin. Aus alten Quellen zusammengestellt, Hamburg, Kelter, 1992. (ISBN 3-88476-058-0)
  • (de) Herrad Schenk, Die Rache der alten Mamsell. Eugenie Marlitts Lebensroman, Köln, Kiepenheuer u. Witsch, 1996. (ISBN 3-462-02504-X)
  • (de) Jutta Schönberg, Frauenrolle und Roman. Studien zu den Romanen der Eugenie Marlitt, Frankfurt am Main, Lang, 1986. (ISBN 3-8204-8369-1)
  • (de) Marina Zitterer, Der Frauenroman bei Fontane, Lewald und Marlitt. Eine Analyse des feministischen Ganzheitskonzepts im humanistischen Sinn, Klagenfurt, Institut für Interdisziplinäre Forschung und Fortbildung, 1997.

Fiction autour de E. Marlitt[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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