Duché de Bouillon — Wikipédia

Duché de Bouillon
(wa) Dutcheye di Bouyon
(nl) Hertogdom Bouillon

1456–1794

Drapeau Blason
Description de cette image, également commentée ci-après
Le duché de Bouillon en 1560.
Informations générales
Statut Duché au sein du Saint-Empire
Capitale Bouillon
Langue(s) Français, wallon
Religion Catholicisme
Démographie
Population 2 500 en 1789
Superficie
Superficie 230 km2
Histoire et événements
1415 Bouillon échoit à la maison de La Marck.
1456 Bouillon élevée au rang de duché.
1676 Indépendance reconnue par la France.
Proclamation de la République bouillonnaise

Entités précédentes :

Entités suivantes :

Le duché de Bouillon était une entité politique centrée sur la ville de Bouillon, aujourd'hui en Belgique. D'abord seigneurie relevant de la principauté de Liège, Bouillon fut élevé en duché en 1456, puis acquit une autonomie croissante, avec le soutien de la France. Le duché accède à l'indépendance en 1676 et est annexé par la France en 1795.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge : la seigneurie[modifier | modifier le code]

Bouillon occupe une région frontalière et stratégique, naturellement marquée par la Semois, qui fut longtemps l'objet de transactions, disputes et revendications, en particulier entre les La Marck, la principauté de Liège et la France. La seigneurie de Bouillon relevait de la principauté de Liège et se composait, comme de coutume dans le contexte féodal, d'un ensemble complexe et mouvant de droits et de territoires.

La seigneurie de Bouillon a pour origine le fiscus de Paliseul, un grand domaine royal mérovingien où les rois d'Austrasie établissent une résidence[1]. Au VIIIe siècle, Pépin III le Bref et son frère Carloman en donnent une grande part à l'abbaye de Stavelot[1]. Au IXe siècle, l'évêque Walcaud de Liège en donne une autre part aux chanoines de l'abbaye de Saint-Hubert[1]. La part restée dans le domaine royal échoit aux ducs de Basse-Lotharingie et ainsi aux Ardenne-Verdun, branche de la maison d'Ardenne[1]. Au Xe siècle, Bouillon supplante Paliseul comme centre du domaine des Ardennes-Verdun[2]. En -, afin de financer la première croisade, Godefroy de Bouillon, duc de Basse-Lotharingie, met en gage[3] ou vend[2] la seigneurie à Otbert, prince-évêque de Liège[2],[3]. Au XIVe siècle, le titre ducal de la Maison d'Ardenne en Lotharingie commence à être utilisé pour désigner la seigneurie[3] (l'ancien titre ducal des ducs de Basse-Lotharingie avait jusque là été relevé par les Brabant et les Limbourg) : duché de Bouillon est attesté en [3],[4],[5],[6] et sa première occurrence se trouve dans un acte où Adolphe de La Marck, prince-évêque de Liège, mentionne une église située « in ducatu nostro Bullionensi »[4],[7].

XVe siècle : un duché[modifier | modifier le code]

En 1415, la seigneurie de Bouillon échoit à la maison de La Marck et la principauté de Liège l'élève au rang de duché en 1456 pour Jean Ier de La Marck.

En , les comtes de La Marck-Arenberg, branche de la maison de La Marck, gagnent en importance à Bouillon[3] : l'évêque de Liège nomme gouverneur et haut avoué de Bouillon le comte Évrard III de La Marck[8]. En , le comte de La Marck arrache le duché à l'évêché de Liège[3]. De à , les comtes de La Marck règnent sur le duché[3].

Ce duché reste toutefois dépendant[N 1] de la principauté et entretient avec elle des relations confuses et tendues durant deux siècles — en dépit de différents traités tentant d'éclaircir et de consolider les droits de chaque partie : traité de Tongres (1484), traité de Cambrai (1521), paix du Cateau-Cambrésis (1559)…

XVIe siècle : influence française[modifier | modifier le code]

Au début du XVIe siècle, le duché de Bouillon relève toujours de la principauté de Liège dans le Saint-Empire, mais appartient au patrimoine d'une famille française, par ailleurs propriétaire de Sedan et se trouve placé sous la protection du roi de France. Les conflits ne cessent donc pas. D'accord en conflit, l'engagement et implication de la France dans la gestion de cette région stratégique est croissante.

Peu après 1506, Robert III de La Marck reprend le château de Bouillon à la principauté[N 2], avec l'aide des troupes de François Ier. Henri II reconnaît le titre de duc de Bouillon à Robert IV de La Marck[8] ; et, en , après la prise de Bouillon par les armées françaises, Henri II donne le château à Robert IV[8]. En , le traité de Cateau-Cambresis rend Bouillon à l'évêque de Liège, tout en réservant à la maison de La Marck la faculté de faire valoir ses droits[8].

Parallèlement, les intérêts des ducs de Bouillon sont orientés vers la France. Les La Marck sont seigneurs de Sedan depuis la fin du XVe siècle ; Robert III de La Marck combat en Italie pour l'armée française ; Robert IV de La Marck est nommé maréchal de France en 1547, Henri-Robert de La Marck était par sa mère, le petit-fils de Diane de Poitiers. Enfin, avec l'appui d'Henri IV, c'est Henri de La Tour d'Auvergne, descendant des ducs d'Aquitaine, maréchal de France, prince de Sedan et vicomte de Turenne qui épouse Charlotte de La Marck en 1591, unique héritière du titre de duc de Bouillon.

XVIIe siècle[modifier | modifier le code]

Carte de l'Atlas Maior de Johannes Blaeu.
Maurice de La Tour d'Auvergne
Duc de Bouillon
, 1657.

La carte qui illustre cet article est extraite de l'Atlas Maior de Johannes Blaeu, publié en 1665. Elle donne une idée de l'étendue géographique du duché à cette époque : on peut y lire les noms des communes de Bouillon, Bagimont, Siny, Monseau, Elle, Priory, Han, Chiers, Sore, Bellevaul, Plainvaul, Offais, Bertry, Vres, Belle Fontaine, Palixeul, Moulin, Buss, Loitgrand, Houdrimot, Loitpetit, Grève, Opont, Be, Our, Pagères[N 3].

En 1648 le duc de Bouillon, alors général de l'armée papale d'Innocent X, commande à Claude Gellée le Port avec l'embarquement de la reine de Saba conservé à la National Gallery de Londres avec le Paysage avec le mariage d'Isaac et de Rebecca[9].

La France intervient militairement à Bouillon en 1676 pour l'occuper et la restituer à Godefroy-Maurice de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon en titre. Le duché de Bouillon deviendra alors un duché souverain, relevant en principe du Saint-Empire, mais constituant dans les faits un protectorat français.

Par arrêt du conseil du , Louis XIV se réserve le droit de mettre une garnison au château de Bouillon et remet la ville et le duché à Godefroy-Maurice de La Tour d'Auvergne[10]. Le traité de Nimègue de [10] puis celui de Ryswick de [10] confirment la situation. Le territoire du duché ne couvre pas toutes les anciennes possessions du duc. Par exemple, il ne comprend pas la terre de Mirwart[11],[N 4]

XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

1787 : en rouge foncé le duché de Bouillon, en gris foncé la principauté de Liège, en gris clair les Pays-Bas autrichiens.

Pendant tout le XVIIIe siècle, les La Tour d'Auvergne gouvernent le duché depuis le château de Navarre[10].

La carte de Ferraris donne une idée de l'extension territoriale du duché de Bouillon en 1777. De l'extension seulement, car seul le contour du duché est marqué, la carte ne couvrant que le territoire français et attestant ainsi de l'indépendance du duché. En longeant la frontière sur la carte, on peut noter les communes incluses ou exclues du duché à ce moment : Acremont, Glaumont, Alle-sur-Semois, Rochehaut, Frahan, Poupehan, Anloy, Carlsbourg, Opont, Oizy (enclave), Ourt[N 5].

Par un édit du , le duc (Godefroy III) marque son intérêt pour les idées de la Révolution française et apporte son soutien à son Assemblée générale, qui tient lieu de Parlement, quand elle décide d'abolir les droits seigneuriaux et féodaux en mai 1790.

Par une constitution du , le duché de Bouillon affirme son statut de monarchie constitutionnelle, mais le territoire est occupé par les troupes françaises[pourquoi ?] de la garnison de Sedan le 16 novembre suivant.

L'indépendance du duché en fit un territoire ouvert à l'édition et en particulier à la presse clandestine. On y imprima entre autres le Journal encyclopédique de Pierre Rousseau.

République bouillonnaise (avril 1794 à octobre 1795)[modifier | modifier le code]

Jacques-Léopold de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon et chef de l'État indépendant, mais néanmoins citoyen de la jeune République française, est arrêté par les officiers de la Convention le . Constatant l'impossibilité de régner de son souverain, l'Assemblée générale (le Parlement) du duché aurait décrété la république le . Les sources et les historiens restent indécis sur la portée exacte de ce texte et donc sur l'existence juridique officielle d'une république bouillonnaise. Le duché reste, quoi qu'il en soit, sous protectorat français et le duc meurt en 1802 en tant que citoyen Léopold La Tour d'Auvergne.

Annexion à la France (1795)[modifier | modifier le code]

Le territoire est annexé le (4 brumaire an IV)[12], malgré les protestations publiques de l'Assemblée générale bouillonnaise. La loi française du 3 vendémiaire an V () portant distribution définitive des communes qui formoient le ci-devant duché de Bouillon, entre les départements des Ardennes, des Forêts et de Sambre-et-Meuse offre un aperçu des territoires qui composaient le duché au moment de son annexion[13].

Du XIXe siècle à nos jours[modifier | modifier le code]

Le duché dissous, la région, désormais française mais toujours frontalière, fera encore l'objet de diverses tractations internationales entre la France, le grand-duché de Luxembourg, les Pays-Bas et la Belgique[15] Les territoires qui relevaient du duché de Bouillon ont été rattachés à la Belgique par le traité de Londres, du  ; ils relèvent actuellement (2016) de la Région wallonne et de la province de Luxembourg.

Le titre de duc de Bouillon est néanmoins rétabli par le congrès de Vienne (1815), qui l'octroie héréditairement aux Rohan, descendant de Marie-Louise de La Tour d'Auvergne.

Ducs de Bouillon[modifier | modifier le code]

Le titre de duc de Bouillon n'apparaît qu'au XIVe siècle[16] : des doubles[17] moutons d'or[16],[17] frappés[17] au nom de « Jean, duc de Bouillon »[17] et attribués à Jean d'Arkel[16],[18], prince-évêque de Liège de à [16],[18].

Géographie[modifier | modifier le code]

Le duché a inclus, outre les communes déjà citées, l'avouerie de l'abbaye de Saint-Hubert et les terres au sud de Bouillon relevant anciennement du monastère de Mouzon et tenue en fief de l'archevêché de Reims.

En [19], le duché comprenait la ville de Bouillon, les trois bourgs de Paliseul, Sugny et Gedinne et quarante-sept villages ou hameaux[20]. Les bourgs, villages et hameaux étaient répartis entre les quatre mairies — de Paliseul[1],[N 7], de Jehonville[N 8], de Fays[26],[N 9] et de Sensenruth[27],[N 10] — et des appendices[N 11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. En ce sens, ce duché n'est pas l'État indépendant qui fait l'objet de cet article. L'homonymie de la ville, du château, de la seigneurie, du duché, du titre et de l'état indépendant est particulièrement déroutante car leurs histoires ne sont pas aussi liées que l'on pourrait s'y attendre.
  2. Alors qu'il l'avait lui-même offert à la principauté à titre de remerciement pour la nomination de son frère en tant qu'évêque de Liège.
  3. Les communes de Rumelle, Bertrain, Cugnon, Herbeumont, Sainte-Cécile, Ochamps, Auloy, Missine, Malvesy, Wellin, Mable, Bouhain, Linchamps se trouvent en revanche hors du territoire.
  4. Mirwart (pairie ancienne, château fort), avec Smuid, Avennes, Lesterny, Villance (château détruit), Libin-Haut, Libin-Bas, Glaireuse, Transinne, Maissin, Wellin, Chanly, Halma, Fays-Famenne, Froidlieu et Tellin (en partie), Lomprez, Barzin, Froide-Fontaine[11]. Ses arrière-fiefs étaient : Redu, Esclaves [sic], Mohimont, Masbourg, Focan et Schavin[11].
  5. Les communes suivantes sont en revanche situées hors du territoire du duché : Bertrix, Neuvillers, Glaireux, Ochamps, Maissin, Villance, Naomé, Graide, Bièvre, Monceau, Baillamont, Porcheresse, Cugnon, Mortehan, prieuré de Conques.
  6. Alleu ?
  7. 1re mairie[21] : Bellevaux, Framont, Launoy, Merny, Mogimont, Nollevaux, Paliseul, Plainevaux et Vivy-Haut ainsi que Bour et Bergimont, deux villages disparus[1].
  8. 2e mairie[21] : Acremont[22], Gribomont[23], Jehonville, Offagne[24] et Sart[25].
  9. 3e mairie[21] : Fays-les-Veneurs, Nollevaux et Plainevaux[26].
  10. 4e mairie[21] : Briahan, Curfoz et Sensenruth[27].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Jespers 2005, s.v. Paliseul, p. 465, col. 1.
  2. a b et c Jespers 2005, s.v. Bouillon, p. 155, col. 2.
  3. a b c d e f et g Köbler 2007, s.v. Bouillon, p. 81, col. 1.
  4. a et b Despy 1956, p. 167, n. 2.
  5. Kurth 1903, CCCLXXXVIII, p. 510, n. 1.
  6. Muller 1957, p. 18, n. 42.
  7. Kurth 1903, CCCLXXXVIII, p. 510, l. 11-12.
  8. a b c et d Muller 1957, p. 18.
  9. Reine de Saba, Londres (musée)
  10. a b c et d Muller 1957, p. 20.
  11. a b et c Tandel 1893, p. 325.
  12. Décret du 4 brumaire an IV qui réunit à la France le ci-devant duché de Bouillon et ses dépendances. Voir : Jean Baptiste Duvergier, 1835. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlemens, avis du Conseil d'État. Tome 8. Guyot et Scribe, Paris, p. 443.
  13. En particulier les articles art. 2 à 5. Lire en ligne.
  14. La Loi du 3 vendémiaire est complétée à son sujet par un Arrêté du 19 pluviôse an IV portant rectification de la division du département de Sambre-et-Meuse.
  15. Voir le traité de Paris du , de Vienne du , le deuxième traité de Paris du , puis la déclaration de Guillaume Ier des Pays-Bas du  : « Art. 2. — Les cantons de Walcourt, Florennes, Beauraing et Gedinne avec le pays de Couvin, Marienbourg et Philippeville, tels qu'ils étaient formés sous le gouvernement français, continueront d'appartenir à la province de Namur ». Le recez général de la commission territoriale de Francfort, du , assigna définitivement au roi des Pays-Bas, grand-duc de Luxembourg, la partie du duché enlevée à la France par le deuxième traité de Paris, mais sans déclarer si cette partie serait considérée comme réunie au grand-duché ou au royaume proprement dit.
  16. a b c et d Garnier 1990, p. 171.
  17. a b c et d Elsen 2001, p. 419.
  18. a et b Elsen 2001, p. 419-420.
  19. Ozeray 1827, p. 335.
  20. Bodard 1967, p. 14.
  21. a b c d e f g h i et j Bourguignon 1999, p. 88.
  22. Jespers 2005, s.v. Acremont, p. 94, col. 2.
  23. Jespers 2005, s.v. Gribomont, p. 298, col. 1.
  24. Jespers 2005, s.v. Offagne, p. 453, col. 2.
  25. Jespers 2005, s.v. Sart, p. 539, col. 2.
  26. a et b Jespers 2005, s.v. Fays-les-Veneurs, p. 250, col. 2.
  27. a et b Jespers 2005, s.v. Sensenruth, p. 547, col. 1.
  28. Bourguignon 1999, p. 88-89.
  29. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u et v Bourguignon 1999, p. 89.
  30. a b c d et e Jespers 2005, s.v. Abbyes, p. 91, col. 2.
  31. Jespers 2005, s.v. Opont, p. 457, col. 1.
  32. Jespers 2005, s.v. Beth, p. 136, col. 2.
  33. Jespers 2005, s.v. Frêne, p. 272, col. 1.
  34. Ozeray 1827, p. 335-336.
  • Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Histoire politique[modifier | modifier le code]

  • Pierre Bodard, La Formation territoriale du duché de Bouillon, Bouillon, 1993.
  • Édouard Poncelet, « Les droits souverains de la principauté de Liège sur le duché de Bouillon », Bulletin de la Commission royale d'histoire, 1943, 58:127-267.
  • Documents relatifs au duché de Bouillon, Heraldica (lire en ligne).
  • Adelin Vermer, La révolution Bouillonnaise et ses lendemains : contribution à l'histoire des révolutions de la fin du XVIIIe siècle, Uga, , 354 p.
  • [Ozeray 1827] Michel-Jean-François Ozeray, Histoire des pays, château et ville de Bouillon : depuis l'origine du duché jusqu'à la Révolution de , Luxembourg, J. Lamort, , 1re éd., 348 p., in-8o (OCLC 459056734, BNF 31047659, SUDOC 154121800, lire en ligne Accès libre). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [Bodard 1967] Pierre Bodard, Histoire de la Cour souveraine du duché de Bouillon sous les La Tour d'Auvergne, Bruxelles, Librairie encyclopédique, coll. « Anciens pays et assemblées d'états » (no 42), , 1re éd., 315 p., 24 cm (OCLC 490229021, BNF 32927090, SUDOC 025740164, lire en ligne).
  • André Uyttlebroeck, « Une confédération et trois principautés » dans La Wallonie, le Pays et les Hommes, Bruxelles, La Renaissance du livre, 1975, p. 215-244.
  • Jacques Marsollier, Histoire du maréchal duc de Bouillon ; où l'on trouve ce qui s'est passé de plus remarquable sous les règnes de François II, Charles IX, Henry III, Henry IV, la minorité & les premières années du regne de Louis XIII, 1726, 3 vol (lire en ligne : vol. 1, vol. 2, vol. 3).
  • Karl Salomo Zachariä von Lingenthal, De iure succedendi in ducatum Bullonii mortuo Jacobo Leopoldo Carolo duce stirpis suae ultimo, Heidelberg, 1818.
  • [Despy 1956] Georges Despy, « Un fragment d'une « Cronica monasterii Sancti Huberti in Ardenna » perdue de la fin du XIIIe siècle (?) », Bulletin de la Commission royale d'histoire, Bruxelles, Académie royale de Belgique, t. CXXI,‎ , p. 147-173 (OCLC 255599644, DOI 10.3406/bcrh.1956.1645, lire en ligne Accès libre). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [Köbler 2007] (de) Gerhard Köbler, Historisches Lexikon der Deutschen Länder : die deutschen Territorien vom Mittelalter bis zur Gegenwart, Munich, C. H. Beck, hors coll., , 7e éd. (1re éd. 1988), L-976 p., 16,6 × 24,4 cm (ISBN 978-3-406-54986-1, EAN 9783406549861, OCLC 470719748, BNF 41000282, SUDOC 119323877, présentation en ligne, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [Kurth 1903] Godefroid Kurth, Chartes de l'abbaye de Saint-Hubert en Ardenne, t. Ier, Bruxelles, Kiessling, , 1re éd., LXXVII-760 p. (OCLC 491355837, BNF 41630627, SUDOC 055079644, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [Muller 1957] Josy Muller, « Plans inédits de Bouillon », Annales de l'Institut archéologique du Luxembourg, Arlon, Fasbender, t. LXXXVIII,‎ , p. 3-80 (lire en ligne Accès libre). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [Tandel 1893] Émile Tandel, « Les communes luxembourgeoises : l'arrondissement de Neufchâteau », Annales de l'Institut archéologique du Luxembourg, Arlon, F. Bruck, t. XXVII,‎ , p. 1-762 (lire en ligne Accès libre).

Recueils législatifs[modifier | modifier le code]

  • Mathieu Lambert Polain, Recueil des ordonnances du Duché de Bouillon, 1240-1795, Bruxelles, Gobbaerts, 1868, V, 486 p. (lire en ligne).
  • Pierre Bodard, Recueil des ordonnances du duché de Bouillon. Tome II, Ordonnances et autres actes juridiques concernant le duché de Bouillon (1559-1790), Bruxelles, 1977.
  • Léon Le Febve de Vivy, Recueil des ordonnances du duché de Bouillon : supplément, avec une carte du duché, Bulletin de la Commission royale des anciennes lois et ordonnances de Belgique, XII, 1er fascicule, Bruxelles, Goemaere, 1925, p. 11-64 et 89-173 (lire en ligne).

Histoire de l'édition à Bouillon au XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

  • Guy Biart, « Promenade à travers l'édition bouillonnaise du XVIIIe siècle », La Nouvelle Revue des Livres anciens (ISSN 2103-3285), 2010, no 4, p. 23-26.
  • Jérôme Vercruysse, « Les livres clandestins de Bouillon », Studies on Voltaire and the Eighteenth century, 1980 (vol. 4), p. 1840 et sq.

Numismatique[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]