Droits LGBT au Turkménistan — Wikipédia

Localisation du Turkménistan

Les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) au Turkménistan peuvent faire face à des difficultés légales que ne connaissent pas les résidents non-LGBT.

Droit[modifier | modifier le code]

Au Turkménistan, l'homosexualité masculine est illégale et punie de deux ans de prison[1].

L'article 135 du Code Pénal de 1997, effectif depuis le dispose :

Article 135. Sodomie. La sodomie qui est la relation sexuelle entre deux hommes est punie d'une peine de prison pour une durée allant jusqu'à deux ans maximum[2].

L'homosexualité féminine n'est pas interdite. Compte tenu de la législation turkmène et des persécutions subies, de nombreux LGBT demandent l'asile dans le pays voisin, le Kirghizistan où l'homosexualité est légale[3].

En mai 2007 est accordé pour la première fois l'asile aux États-Unis d'une femme lesbienne turkmène[4].

Tableau récapitulatif[modifier | modifier le code]

Dépénalisation de l’homosexualité Non Pour les hommes / Oui Pour les femmes
Majorité sexuelle identique à celle des hétérosexuels Non Pour les hommes / Oui Pour les femmes
Interdiction des discours de haine contre les LGBT Non
Interdiction de la discrimination liée à l'orientation sexuelle à l'embauche Non
Interdiction de la discrimination liée à l'identité de genre dans tous les domaines Non
Mariage civil ou partenariat civil Non
Adoption conjointe dans les couples de personnes de même sexe Non
Adoption par les personnes homosexuelles célibataires Non
Droit pour les gays de servir dans l’armée Non
Droit de changer légalement de genre (après stérilisation) Non
Gestation pour autrui pour les gays Non
Accès aux FIV pour les lesbiennes Non
Autorisation du don de sang pour les HSH Non

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]