Donna Reed — Wikipédia

Donna Reed
Description de cette image, également commentée ci-après
Photo promotionnelle du film Tant qu'il y aura des hommes (1953).
Nom de naissance Mullenger
Surnom Donna Adams
Naissance
Denison, Iowa (États-Unis)
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 64 ans)
Beverly Hills, États-Unis
Profession Actrice
Films notables La vie est belle
Le Portrait de Dorian Gray
Tant qu'il y aura des hommes

Donna Reed est une actrice américaine née le à Denison, Iowa (États-Unis) et morte le à Beverly Hills (Los Angeles). Les films comme La vie est belle, Le Portrait de Dorian Gray ou Tant qu'il y aura des hommes l'ont rendue célèbre. Elle est récompensée pour ce dernier film par l'Oscar du meilleur second rôle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Donna Belle Mullenger est née le à Denison, Iowa. Elle est l'aînée d'une famille de cinq enfants. Son élection comme « Reine du Campus » de son lycée à 16 ans lui vaut de faire la une du Los Angeles Times. Sa grande beauté attire alors l'attention de nombreux agents et responsables de studios. Une belle carrière d'actrice démarre.

L'agence Feldman Blum engage la jeune Donna Reed et, après un essai pour le cinéma jugé remarquable, la prestigieuse MGM lui fait signer un contrat. Elle fait des débuts remarqués au cinéma, en 1941, avec des seconds rôles comme dans le thriller Shadow of the Thin Man (Rendez-vous avec la mort) avec William Powell et Myrna Loy, ou dans la comédie musicale Babes on Broadway (Débuts à Broadway) mettant en vedette Mickey Rooney et Judy Garland. Peu de temps après, elle décroche une succession de rôles de plus en plus importants dans des films grand public, tels que Calling Dr Gillespie (Le jeune Dr Kildare, 1942) et See Here, Private Hargrove (1944). En 1945, elle se distingue dans son rôle de Gladys Hallward dans l'adaptation cinématographique du roman d'Oscar Wilde Le Portrait de Dorian Gray, succès du box-office malgré des critiques mitigées.

Après plusieurs années passées aux studios MGM, associée au jeune premier Robert Walker ou dirigée par John Ford, Reed est prêtée aux films Frank Capra Liberté pour It's a Wonderful Life (La vie est belle, 1946). Ce film, devenu ensuite l'un des favoris de la télévision américaine à Noël, et où Reed joue le rôle de l'épouse de James Stewart (Mary Hatch Bailey), n'obtient pourtant qu'un succès d'estime au box-office. Dans son film suivant, elle doit rivaliser avec Lana Turner. Puis elle partage la vedette de films mineurs avec Alan Ladd ou John Derek, joue avec Randolph Scott dans un western et John Wayne dans une comédie dramatique et sportive, s'essaie même au film de pirates avec Le Pirate des sept mers.

L'actrice connaît alors une relative traversée du désert de plusieurs années. Cependant, en 1953, elle fait un retour remarqué lorsqu'elle est choisie pour le rôle important d'Alma, la prostituée du bastringue dans From Here to Eternity (Tant qu'il y aura des hommes). Mettant en vedette des acteurs talentueux tels Burt Lancaster, Montgomery Clift, Deborah Kerr et Frank Sinatra, le film remportera 8 Oscars, dont celui de meilleur second rôle pour Reed.

Donna tourne ensuite une comédie avec Jerry Lewis et Dean Martin, un thriller avec Dana Andrews, revient au western pour Bataille sans merci de Raoul Walsh face à Rock Hudson, et mis en scène par John Sturges Coup de fouet en retour au côté de Richard Widmark. Avec Elizabeth Taylor, elle participe à La Dernière Fois que j'ai vu Paris réalisé par Richard Brooks d'après F. Scott Fitzgerald. Elle interprète ensuite Sacagawea face à Charlton Heston dans la superproduction The Far Horizons (Horizons lointains) et l'épouse de Benny Goodman dans un biopic. Le suspense La Rançon, tourné en 1956, fera l'objet d'un remake avec Mel Gibson et Rene Russo. Mais dès 1958, le policier Le crime était signé avec Stewart Granger, blacklisté à Hollywood, la classe dans les has been.

En dépit de son Oscar, la carrière de Reed ne décolle pas vraiment. Donna, qui n’est apparue qu’à quatre reprises dans des séries télévisées jusque-là (dont un épisode dirigé par John Brahm, jouant avec Christopher Lee dans un autre), décide avec son mari Tony Owens de lancer leur propre société de production, les Productions Todon, et The Donna Reed Show (1958-66), une sitcom familiale où l'actrice incarne la mère-type des banlieues nord-américaines. Cette série lui vaudra quatre nominations aux Emmy Awards.

Après cette populaire série à la chaîne ABC, Donna Reed semble se retirer, n'apparaissant plus que dans un film tombé dans l'oubli, deux téléfilms dont elle tient la vedette, et deux épisodes de La croisière s'amuse où figure également Gene Kelly. En 1984 pourtant, elle signe un contrat de trois ans pour le rôle de Miss Ellie dans la très populaire série Dallas. Mais après une saison seulement, elle est congédiée sans ménagement de la série à succès, Barbara Bel Geddes ayant décidé de reprendre son rôle.

Le , elle succombe à un cancer du pancréas diagnostiqué trois mois plus tôt et qui était déjà à un stade terminal. Fin 1985, elle s'était fait opérer pour des ulcères qui provoquaient des saignements, c'est à ce moment-là qu'elle a pu apprendre la présence d'une tumeur maligne et son pronostic vital. Elle préféra rentrer chez elle pour profiter en famille de son dernier Noël. Elle est enterrée au cimetière de Westwood Village Memorial Park à Los Angeles.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Mariages[modifier | modifier le code]

  • Mariée le 30-01-1943 au maquilleur William J. Tuttle - Divorcée en 1945.
  • Mariée le 15-06-1945 au producteur Tony Owen - Divorcée en 1971. Ils eurent 4 enfants : Penny, Tony, Timothy et Mary.
  • Mariée le 30-08-1974 à Grover Asmus - jusqu’à la mort de Donna.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Au cinéma[modifier | modifier le code]

Rendez-vous avec la mort, 1941.
Donna Reed en 1945, Yank Magazine.

À la télévision[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :