Domenico Gnoli — Wikipédia

Domenico Gnoli
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Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 36 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalités
Activités
Lieux de travail
Père
Umberto Gnoli (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Mimì Gnoli (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Yannick Vu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Domenico Gnoli (né le à Rome et mort le à New York) est un peintre, illustrateur et scénographe italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après une carrière d'illustrateur et de scènographe pour les théâtres italiens, londoniens ou parisiens, Domenico Gnoli parvient vers 1964 à la manière et au répertoire qui ont fait sa renommée. Parfois rapprochée du Pop art pour sa thématique ou de l'hyperréalisme pour le rendu des détails en vue rapprochée, son œuvre atypique à la technique parfois archaïsante s'en distingue toutefois par un dessin épuré et précis, des teintes douces et rompues conférant aux objets quotidiens détachés de leur contexte ou de leur fonction (fils de tissu, chaussures, cravate, fruit, collier, cheveux) une dimension poétique et mystérieuse, proche de l'abstraction et de la peinture métaphysique.

À la fin de sa vie, il produit une série de bronzes qui prolonge son univers pictural.

Au début de 1970, il apprend qu'il souffre d'un cancer : il meurt quelques mois plus tard à New York.

Son œuvre, marginale dans les années soixante, est devenue l'objet d'une attention plus soutenue à partir des années 1980[1].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Expositions principales[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (it) Domenico Gnoli de Luigi Carluccio, Éditeur Overlook Press, 1975.
  • (it) Domenico Gnoli, 1933-1970 de Bruno Mantura, Ministero per i beni culturali e ambientali, Galleria nazionale d'arte moderna, Éditeur De Luca, 1987.
  • (it) Domenico Gnoli, últimas obras 1963-1969, Fundación Caja de Pensiones, Madrid, 1990.

Source[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Histoire universelle de l'art, p. 507, sous la direction de Vittorio Sgarbi, Solar, 1990.

Liens externes[modifier | modifier le code]