Docteur en détresse — Wikipédia

Docteur en détresse
Description de cette image, également commentée ci-après
Gare de Windsor & Eton Central, un site extérieur de tournage
Titre original Doctor in Distress
Réalisation Ralph Thomas
Scénario Nicholas Phipps et Ronald Scott Thorn d’après l’œuvre littéraire de Richard Gordon
Acteurs principaux
Sociétés de production The Rank Organisation Film Productions
Pays de production Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Comédie
Durée 102 min
Sortie 1963

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Docteur en détresse (titre original: Doctor in Distress) est un film britannique réalisé par Ralph Thomas, sorti en 1963.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Au Hampden Cross General Hospital, en banlieue londonienne, l'atrabilaire et compassé chef de service sir Lancelot Spratt, souffrant de contusions à la suite d'une malencontreuse chute, devient le patient d'Iris Marchant, une kinésithérapeute maison. D'abord récalcitrant, le voilà qui se met à apprécier ses doux massages puis à convoiter la belle. Durant son alitement, son service est confié au fringant docteur Simon Sparrow. La mission de Sparrow ne va pas s'arrêter là, puisque Spratt lui demande bientôt de l'aider à perdre son embonpoint pour séduire Iris…

Thèmes et contexte[modifier | modifier le code]

C’est une comédie un peu pataude à l'image de l'un de ses protagonistes, le ventripotent Sir Lancelot Spratt (James Robertson Justice), qui, pour séduire une jeunette sans y mettre beaucoup de tact, voudrait mincir sans se priver. L'occasion, en tout cas, pour Dick Bogarde, d'incarner une dernière fois le pimpant docteur « Sparrow » (« le moineau », en français…) à l'opposé des personnages troubles auxquels il dut sa renommée internationale. Ici, il flirte d'abord avec la rousse Delia (Samantha Eggar) avant de retrouver la blonde Sonia–Helga (Mylène Demongeot, sa partenaire du Cavalier noir en 1961). Mylène, censée être Suédoise dans l'histoire (un double rôle de sœurs jumelles), paraît bizarrement (ou heureusement) autant Britannique que ses camarades, maîtrisant parfaitement la langue de Shakespeare depuis son apprentissage forcé par Otto Preminger, en 1957, pour les besoins du tournage de Bonjour tristesse. Mais le plus intéressant est peut-être de découvrir, en toile de fond, le train-train quotidien d'une fondation religieuse hospitalière de la banlieue londonienne avec ses vaillantes bonnes sœurs infirmières et ses internes mal dégrossis. Un film de style et d'humour 100 % british qui pourra être regardé comme une curiosité par les francophones, d'autant plus que son édition DVD en VO ne dispose que d'un sous-titrage en anglais pour les malentendants…

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Tournage[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • C’est la dernière prestation de Dirk Bogarde en brave docteur Simon Sparrow dans la série des Doctor in / at… très populaire outre-Manche et qu’il avait inaugurée en 1954 avec Toubib or not Toubib (Doctor in the House). Son rôle a été repris, au cinéma, par Leslie Phillips.
  • Mylène Demongeot[1] : « Je retourne en Angleterre jouer un sketch avec Dirk Bogarde dans la célèbre série de films Doctor at… Le mien sera intitulé Doctor in Distress, toujours pour Betty Box et Ralph Thomas[2]. […] J’ai la grande joie, pendant le tournage, de me lier avec Dirk Bogarde et son ami. Ce sont des hommes infiniment attachants. Ils m’invitent un week-end chez eux et, pendant ces deux jours, je découvre, émerveillée, ce qu’est réellement le goût… »

La saga du docteur[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Vidéographie[modifier | modifier le code]

  • (en) 2003 : Docteur in Distress (VO et sous-titres en anglais seulement), 1 DVD Région 2, Son Dolby Digital, The Doctor Movie Collection distribuée par Carlton Visual Entertainment Ltd.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Extrait de son autobiographie, Tiroirs secrets, Éditions Le Pré aux clercs, 2001 (ISBN 2-84228-131-4).
  2. Mylène Demongeot fait référence à l'équipe britannique qu'elle retrouve, déjà productrice d'Entrée de service (Upstairs and Downstairs, 1959).

Liens externes[modifier | modifier le code]