Disciple — Wikipédia

Platon et Aristote.

On appelle disciple (latin discipulus, l'élève) celui qui suit l'enseignement d'un maître.

Philosophie[modifier | modifier le code]

Platon était le célèbre disciple du non moins célèbre Socrate. Aristote a été disciple de Platon avant de fonder sa propre doctrine.

Religions[modifier | modifier le code]

Christianisme[modifier | modifier le code]

Ce terme est souvent utilisé pour désigner ceux qui ont suivi Jésus-Christ, dont les douze apôtres et les septante disciples envoyés par le Christ pour prêcher l'évangile (Lc 10,1-24).

Hindouisme[modifier | modifier le code]

Les disciples d'un guru dans l'hindouisme sont appelés shishya (sanscrit).

Bouddhisme et jaïnisme[modifier | modifier le code]

Dans le bouddhisme et le jaïnisme, les disciples sont appelés shravaka (sanscrit) ou savaka (pali).

Dans le bouddhisme tibétain, un disciple est appelé lanou.

Soufisme[modifier | modifier le code]

Dans le soufisme, le disciple est appelé mouride (arabe murîd).

Perception dans la société contemporaine[modifier | modifier le code]

Occident[modifier | modifier le code]

En Occident, et en particulier en France, dans le domaine de l'analyse des nouveaux mouvements religieux, la relation gourou/disciple est souvent suspecte et le disciple est fréquemment appelé un adepte. Le sens est globalement péjoratif, impliquant une forme de dépendance, d'aliénation ou de manipulation mentale de la part du gourou. On parle parfois aussi de fidèle.[réf. nécessaire]

Orient[modifier | modifier le code]

En Orient, la relation du disciple et maître (le guru, en sanskrit) est restée plus vivante. Traditionnellement, le maître détient un enseignement qu'il ne divulgue qu'à celui qui est prêt à le recevoir.

Certains textes philosophiques, tels que la Bhagavad-Gita, disent « lorsque le disciple est prêt, alors le maître arrive ».

Arts martiaux[modifier | modifier le code]

Dans les arts martiaux japonais, un disciple est appelé deshi. Voir aussi : uchi deshi et jikideshi[1].

Arts[modifier | modifier le code]

Les artistes renommés ont longtemps eu des élèves qu'on appelait disciples. Léonard de Vinci est un de ces maîtres dont les disciples furent nombreux (Salai, Francesco Melzi). Deux auteurs de bandes dessinées, Turk et de Groot, ont créé une série à succès Léonard autour de ce thème et dans laquelle on voit le disciple souffre-douleur, Basile, subir le génie et les humeurs de Léonard de Vinci.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Dans certains cas, cet élève peut également devenir le successeur de son maître.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Karlfried von Dürckheim, Le Maître intérieur : Le Maître, le disciple, la voie, éd. Courrier du Livre.
  • J.-P. Witkin, Disciple et Maître, éd. Marval, sur la transmission dans l'art
  • Mariana Caplan, Gourou, vous avez dit gourou ?, éd. La Table Ronde, sur les péripéties de la relation maître à disciple contemporaine.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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