Didier Quentin — Wikipédia

Didier Quentin
Illustration.
Didier Quentin en .
Fonctions
Député français

(25 ans et 9 jours)
Élection 1er juin 1997
Réélection 16 juin 2002
17 juin 2007
17 juin 2012
18 juin 2017
Circonscription 5e de la Charente-Maritime
Législature XIe, XIIe, XIIIe, XIVe et XVe (Cinquième République)
Groupe politique RPR (1997-2002)
UMP (2002-2015)
LR (depuis 2015)
Prédécesseur Jean de Lipkowski
Successeur Christophe Plassard
Maire de Royan

(9 ans, 4 mois et 1 jour)
Élection 9 mars 2008
Réélection 30 mars 2014
Prédécesseur Henri Le Gueut
Successeur Patrick Marengo
Conseiller général de la Charente-Maritime

(13 ans, 11 mois et 17 jours)
Circonscription Canton de Saint-Agnant
Prédécesseur Henri Drouet
Successeur Robert Chatelier
Conseiller régional de Poitou-Charentes

(5 ans, 4 mois et 9 jours)
Biographie
Date de naissance (77 ans)
Lieu de naissance Royan (France)
Nationalité Française
Parti politique RPR (jusqu'en 2002)
UMP (2002-2015)
LR (depuis 2015)
Diplômé de IEP de Paris
ENA
Profession Diplomate en retraite

Didier Quentin, né le à Royan (Charente-Maritime), est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Didier Quentin suit des études de lettres et de droit à l'université de Bordeaux. Il les continue à Paris, où il obtient une licence de lettres et une licence de droit, à l'université de Paris[1]. Il est ensuite diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris. Il est reçu à l'École nationale d'administration, dont il sort diplômé en 1974 (promotion Simone Weil)[2].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

En poste au service de presse du ministère des Affaires étrangères (1974) puis à la représentation permanente auprès des Nations-unies à New-York (1975-1978). Il travaille au cabinet du ministre de la Culture et de la Communication, Jean-Philippe Lecat entre 1979 et 1981. Puis devient consul général de France à Houston (1981-1985) : il est conseiller diplomatique au cabinet de Charles Pasqua, ministre de l’Intérieur, et au cabinet de Robert Pandraud, ministre délégué à la Sécurité (1986). Ensuite, directeur général des relations internationales de la ville de Paris (1986-1995) et conseiller diplomatique de Jacques Chirac (1988-1995). Il reste conseiller municipal de Royan, de 1989 à 2001, tout en étant vice-président du conseil régional de Poitou-Charentes entre 1992 et 1997 et suppléant de Jean-Noël de Lipkowski, député RPR de la Charente-Maritime (1993-1997). Il accède au poste de conseiller général UMP de la Charente-Maritime, canton de Saint-Agnant (1994-2008) en étant vice-président de ce conseil général (1994-2008) ; ministre plénipotentiaire, Secrétaire général de la mer auprès du Premier ministre (1995-1997). Il est président de l’ANEL, Association nationale des élus du littoral (1999-2002). Il est deux fois secrétaire national : du RPR, chargé des Dom-Tom (2000-2002) et de l’UMP (2002-2005). Il devient président du groupe d’amitié France-Japon (2002-2012), puis 1er Vice-Président (depuis 2012). Puis président du Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres (2002-2008). Durant ce temps il est secrétaire au Bureau de l’Assemblée nationale (2002-2007).

Député RPR, puis UMP de la 5e circonscription de la Charente-Maritime (depuis juin 1997), il était membre de la Commission des Lois de 1999 à 2013. Depuis, il est membre de la Commission des Affaires étrangères et de la Commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale.

Il a été élu maire de la ville de Royan pour la première fois en mars 2008, mais a dû démissionner en juillet 2017 pour cause de non-cumul de mandat.

Le , il est condamné par le tribunal de Saintes à 7 500 euros d’amende pour prise illégale d’intérêts dans l’affaire dite « des terrains de Belmont »[3].

Il soutient Bruno Le Maire pour la primaire française de la droite et du centre de 2016[4]. En septembre 2016, il est nommé avec plusieurs personnalités délégué général au projet de la campagne[5]. En janvier 2017, il annonce qu'il se présentera aux élections législatives de 2017 en Charente-Maritime pour un cinquième mandat consécutif de député[6].

En juin 2017, il est réélu député[7].

Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel est élu le président du parti[8].

En 2022, il se présente aux élections législatives pour briguer un 6e mandat de député mais il est éliminé dès le premier tour. Pour le second tour, il apporte son soutien à Christophe Plassard (Horizons), qui sera élu[9].

Mandats[modifier | modifier le code]

Décorations et reconnaissances[modifier | modifier le code]

  • Chevalier de la Légion d'Honneur
  • Chevalier de l'Ordre National du Mérite
  • Ordre du Soleil Levant, Rayons d'Or et d'Argent, remis par le Premier Ministre japonais, en présence de SAI l'Empereur du Japon, au Palais Impérial à Tokyo (Japon)
  • Citoyen d'honneur du Texas par le Gouverneur George Bush (États-Unis)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Quentin Didier, maire de Royan », sur www.c-royan.com (consulté le )
  2. « Didier Quentin », sur Les Echos, (consulté le )
  3. Le député maire de Royan condamné pour prise illégale d'intérêts [1]
  4. Ludovic Vigogne, « Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », lopinion.fr, 20 avril 2016.
  5. « Équipe politique autour de Bruno Le Maire », brunolemaire.fr, consulté le 19 septembre 2016.
  6. Ronan Chérel, « Royan : Didier Quentin officiellement candidat aux élections législatives », sur SudOuest.fr, (consulté le )
  7. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  8. Ludovic Vigogne, « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », lopinion.fr, 11 octobre 2017.
  9. « Législatives : Christophe Plassard élu, qui est le député de la 5e circonscription de la Charente-Maritime », sur France Bleu,

Liens externes[modifier | modifier le code]