Deuxième armée générale (Japon) — Wikipédia

Deuxième armée générale
第2総軍
Image illustrative de l’article Deuxième armée générale (Japon)

Création
Dissolution
Pays Drapeau de l'Empire du Japon Empire du Japon
Type Infanterie
Rôle Groupe d'armées
Garnison Hiroshima
Surnom Saiho (西方?, « Occidental »)
Guerres Seconde Guerre mondiale
Batailles Opération Downfall

La deuxième armée générale (第2総軍, Dai-ni Sōgun?) est un groupe d'armées de l'armée impériale japonaise responsable de la défense de l'ouest de Honshū, de Kyūshū et de Shikoku durant les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale.

Histoire[modifier | modifier le code]

La deuxième armée générale est établie le avec un effectif de 700 723 hommes avec la division du commandement général de défense entre la première et la deuxième armée générale. Elle est principalement une milice et une garnison, responsable de la sécurité civile, des défenses anti-aériennes, et de l'organisation de cellules de guérilla dans l'attente d'une prochaine invasion américaine du Japon dans l'opération Downfall (opération Ketsugō (決号作戦, Ketsugō sakusen?) en japonais). Bien que ses territoires s'étalent sur tout l'ouest du Japon, sa mission principale est d'assurer la sécurité du sud de Kyūshū, qui est considéré comme la cible la plus probable pour une invasion. Ses forces sont majoritairement composées de réservistes et d'étudiants conscrits peu entraînés et faiblement armés ainsi que de membres des corps combattants des citoyens patriotiques.

Après la chute d'Okinawa, le commandement de la deuxième armée générale est déplacé à Hiroshima. Quand la bombe atomique est lancée sur la ville, la plupart des unités militaires, du personnel logistique, et de l'État-major sont tués. Avec la 5e division, la 59e armée, et d'autres divisions de combat de la ville qui sont également frappées, une estimation de 20 000 soldats japonais sont tués.

Les survivants se regroupent sur la base aérienne d'Ujina dans les environs de Hiroshima, où ils organisent des opérations de secours et de maintien de l'ordre public à Hiroshima où la loi martiale a été instaurée. Cependant, le bombardement atomique met fin à la deuxième armée générale en tant qu'organisation militaire opérationnelle. Certains de ses éléments restent en place sous le contrôle des forces d'occupation américaines jusqu'en novembre 1945 pour aider à la démobilisation des troupes japonaises.

Commandement[modifier | modifier le code]

Commandants[modifier | modifier le code]

Nom De À
1 Maréchal Shunroku Hata 5 avril 1945 15 octobre 1945

Chef d'état-major[modifier | modifier le code]

Nom De À
1 Lieutenant-général Tadaichi Wakamatsu 6 avril 1945 18 juillet 1945
2 Lieutenant-général Saburo Okazaki 18 juillet 1945 15 octobre 1945

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Lester Brooks, Behind Japan's Surrender : The Secret Struggle That Ended an Empire, New York, McGraw-Hill Book Company,
  • Edward J. Drea, In the Service of the Emperor : Essays on the Imperial Japanese Army, University of Nebraska Press, , 299 p. (ISBN 0-8032-1708-0), « Japanese Preparations for the Defense of the Homeland & Intelligence Forecasting for the Invasion of Japan »
  • (en) Frank Richard B, Downfall : The End of the Imperial Japanese Empire, New York, Random House, , 484 p. (ISBN 978-0-14-100146-3)
  • Bernard Jowett, The Japanese Army 1931–45 (Volume 2, 1942–45), Osprey Publishing, (ISBN 1-84176-354-3)
  • Victor Madej, Japanese Armed Forces Order of Battle, 1937–1945, Game Publishing Company,
  • (en) Daniel Marston, The Pacific War Companion : From Pearl Harbor to Hiroshima, Oxford, Osprey Publishing, , 272 p. (ISBN 1-84176-882-0)
  • John Ray Skates, The Invasion of Japan : Alternative to the Bomb Downfall, New York, University of South Carolina Press, , 276 p. (ISBN 0-87249-972-3)

Voir aussi[modifier | modifier le code]