Réorganisation des corps d'infanterie français (1796) — Wikipédia
Arrêté du 18 nivôse an IV () Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution | |
Drapeau du 2e bataillon de la 51e demi-brigade | |
Création | 1796 |
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Dissolution | 1803 |
Pays | République française |
Branche | Infanterie |
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Le Directoire prescrivit, par arrêté du 18 nivôse an IV (), un nouvel amalgame de l'armée révolutionnaire française ; le deuxième amalgame, également connu sous les noms de second amalgame, deuxième ou seconde réorganisation, deuxième ou seconde formation, ou encore demi-brigade du Directoire afin de réorganiser l'infanterie.
Ces nouvelles demi-brigades étaient organisées conformément au décret du 7 ventôse an IV ().
Sommaire[modifier | modifier le code]
Historique[modifier | modifier le code]
Si le premier amalgame avait permis la fusion de l'ancienne armée royale avec les bataillons de volontaires par la création de demi-brigades celles-ci ne permettaient plus la constitution de corps homogènes, à la suite des guerres et combats, à cause des effectifs très variables.
À la fin de 1795, c'est-à-dire moins de deux ans après le premier embrigadement de l'infanterie connu sous le nom d'amalgame, la réduction des effectifs, résultant de la désertion et de la difficulté du recrutement, fut considérable. Les anciens cadres existant toujours, un grand nombre de compagnies d'infanterie avaient autant d'officiers et de sous-officiers que de soldats. Un remaniement de toute l'infanterie s'imposait.
Afin de mettre de l'ordre dans la confusion de ces corps, le Directoire prescrivit, par arrêté du 18 nivôse an IV (), la réorganisation et le remaniement de l'ensemble des 238 demi-brigades existantes et des nombreux bataillons d'infanterie vivant isolément en 140 demi-brigades nouvelles; 110 demi-brigades d'infanterie de ligne et 30 demi-brigades d'infanterie légère.
Cette opération est confiée aux généraux commandants en chef des armées et exécutée dans les 5 premiers mois de l'an IV (1796). Cette nouvelle réorganisation devait se faire par armée qui devait réunir 2 ou 3 demi-brigades de première formation pour en former une à l'effectif prescrit.
Ainsi le 1er bataillon du nouveau corps était formé avec les premiers bataillons des corps amalgamés, le 2e avec les 2e et le 3e avec les 3e. Dans chaque bataillon, la compagnie de grenadiers était formée avec les compagnies de grenadiers des bataillons amalgamés et la 1re compagnie de fusiliers avec les 1res compagnies de ces bataillons et ainsi de suite.
La compagnie de canonniers était formée avec les compagnies de canonniers et l'excédent de l'effectif était versé dans l'artillerie. La formation faite, les compagnies étaient égalisées et l'excédent d'effectif formait la compagnie auxiliaire.
- L'armée du Nord fut réorganisée en 12 demi-brigades de ligne et 2 demi-brigades légères.
- L'armée de Sambre-et-Meuse fut réorganisée en 21 demi-brigades de ligne et 5 demi-brigades légères.
- L'armée de Rhin-et-Moselle fut réorganisée en 21 demi-brigades de ligne et 5 demi-brigades légères.
- L'armée d'Italie fut réorganisée en 12 demi-brigades de ligne et 6 demi-brigades légères.
- L'armée des Alpes fut réorganisée en 4 demi-brigades de ligne et 4 demi-brigades légères.
- L'armée de l'Ouest fut réorganisée en 16 demi-brigades de ligne et 6 demi-brigades légères.
- L'armée de l'Intérieur fut réorganisée en 14 demi-brigades de ligne et 2 demi-brigades légères. Estimant que les troupes aux colonies n'étaient pas en état de former l'armée coloniale, le Directoire décida le que l'armée de l'intérieur formerait 24 demi-brigades de ligne au lieu de 14.
Quant à la numérotation des demi-brigades le no 1 pour l'infanterie de ligne et pour l'infanterie légère fut donné à l'armée du Nord, le no 2 à l'armée de Sambre-et-Meuse, le no 3 à l'armée de Rhin-et-Moselle et ainsi de suite en recommençant par l'armée du Nord.
Chaque armée recevait donc une série de numéros qui devaient être attribués par un tirage au sort. Le tirage au sort eut lieu le 30 germinal (19 avril) à l'armée de Sambre-et-Meuse, le 23 floréal (12 mai) à l'armée du Rhin-et-Moselle, le 6 prairial (25 mai) à l'armée d'Italie et le 13 prairial (1er juin) à l'armée du Nord. L'effectif des demi-brigades fut maintenu à 3 000 hommes environ en raison de la guerre.
Cette opération, qui créa les vraies demi-brigades de la République, fut exécutée en grande partie en 1796, et terminée en 1799.
Cette organisation subsista jusqu'au 1er vendémiaire an XII (), date à laquelle les demi-brigades d'infanterie furent réorganisées et reçurent la dénomination de régiments.
Un arrêté des Consuls, en date de ce jour, fixe les régiments à :
- 90 régiments d'infanterie de ligne, dont 19 régiments à 4 bataillons et 71 régiments à 3 bataillons.
- 27 régiments d'infanterie légère, dont 3 régiments à 4 bataillons et 24 régiments à 3 bataillons.
Le même arrêté rétabli le titre de colonel pour les chefs de brigade.
Demi-brigades d'infanterie de ligne[modifier | modifier le code]
1re demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 1re demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 131e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 71e régiment d'infanterie (ci-devant Vivarais), 8e bataillon de volontaires de Paris également appelé bataillon Sainte-Marguerite et 17e bataillon de volontaires des réserves)
- 1er bataillon auxiliaire de la Somme[1]
- Historique
Formée le 29 pluviôse an IV (), la 1re demi-brigade, fait les campagnes de l'an VI à l'Armée du Nord et de Batavie, celle de l'an VII aux armées de Batavie, de Mayence et du Danube et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées du Rhin et d'Italie.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 1re demi-brigade de deuxième formation constitua le 1er régiment d'infanterie de ligne.
2e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 2e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 94e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 47e régiment d'infanterie (ci-devant Lorraine), 1er bataillon de volontaires de Saône-et-Loire et 1er bataillon de volontaires du Cher)
- 5e bataillon de volontaires de l'Yonne
- Du 3e tiers du bataillon de Marat également appelé bataillon des Amis de l'honneur français de Mayenne-et-Loire
- Historique
Formée le 16 floréal an V (), la 2e demi-brigade, fait les campagnes de l'an VI (1798) aux armées de Sambre-et-Meuse, d'Allemagne et de Mayence, celle de l'an VII (1799) aux armées de Mayence et du Danube et celles de l'an VIII (1800) et de l'an IX (1801) aux armées du Rhin et d'Italie.
On retrouve la 2e demi-brigade de deuxième formation le 3 vendémiaire an VIII () lors d'un combat devant Zurich contre les troupes russes du général Korsakoff et lors de l'attaque et la prise de Zurich le .
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 2e demi-brigade de deuxième formation constitua le 2e régiment d'infanterie de ligne.
3e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 3e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 91e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 46e régiment d'infanterie (ci-devant Bretagne), 1er bataillon de volontaires du Jura et 1er bataillon de volontaires de l'Ain)
- 127e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 68e régiment d'infanterie (ci-devant Beauce), 2e bataillon de volontaires du Haut-Rhin et 3e bataillon de volontaires de la Haute-Marne)
- Historique
Formée le 30 pluviôse an IV (), la 3e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée de Rhin-et-Moselle celles de l'an VI et de l'an VII aux armées d'Allemagne, d'Helvétie et d'Italie et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée d'Italie.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 3e demi-brigade de deuxième formation constitua le 3e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
Georges Mouton alors chef de brigade
4e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 4e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 39e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 20e régiment d'infanterie (ci-devant Cambrésis), 1er bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées et 2e bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées)
- 2e bataillon de la 55e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 28e régiment d'infanterie ci-devant (Maine), 2e bataillon de volontaires de l'Ardèche et 3e bataillon de volontaires de l'Ardèche)
- 130e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 70e régiment d'infanterie (ci-devant Médoc), 4e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne et 5e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne)
- 145e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 79e régiment d'infanterie (ci-devant Boulonnais), 2e bataillon de volontaires des Hautes-Pyrénées et 3e bataillon de volontaires de la Haute-Vienne)
- 147e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 80e régiment d'infanterie (ci-devant Angoumois), 2e bataillon de volontaires de l'Aude et 3e bataillon de volontaires de l'Aude)
- 8e demi-brigade provisoire de première formation également appelée 1re demi-brigade de l'Aude (4e bataillon de volontaires de l'Aude, 6e bataillon de volontaires de l'Aude et 8e bataillon de volontaires de l'Aude
- 9e demi-brigade provisoire de première formation également appelée 2e demi-brigade de l'Aude (5e bataillon de volontaires de l'Aude, 7e bataillon de volontaires de l'Aude et 9e bataillon de volontaires de l'Aude)
- 14e demi-brigade provisoire de première formation (2e bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes, 4e bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes et 7e bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes)
- 3e bataillon de réquisition de la Gironde (levé en brumaire an II)
- 1er bataillon de réquisition des Landes (levé le 8 nivôse an II ())
- Légion de la Montagne ou des Sociétés populaires (levé le 20 ventôse an III ())
- Historique
Formée le 22 ventôse an IV (), la 4e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée d'Italie celle de l'an VI aux armées d'Italie et de l'Ouest celle de l'an VII aux armées de l'Ouest et d'Angleterre et d'Italie et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée de Batavie.
La 4e demi-brigade de deuxième formation se distingue particulièrement lors de campagne d'Italie, le 12 avril à Montenotte, le à l'affaire des retranchements de Ceva, le au passage du Pont de Lodi aux batailles de Lonato et de Castiglione du 2 au 5 août puis le au combat de Primolano[2], un hameau de Cismon del Grappa, puis aux batailles de Bassano et de Saint-Georges à San Giorgio di Mantova les 7, 8 et puis le à la bataille de Caldiero. Lors de la bataille de Bassano, la 4e demi-brigade gravit des rochers escarpés et coupe la retraite à 2 000 Autrichiens qui furent fait prisonniers.
On retrouve la demi-brigade le au passage du Tagliamento puis lors de la campagne de Suisse les 3 et aux batailles d'Engen et de Biberach. À la bataille d'Engen, la 4e demi-brigade enveloppée par la cavalerie ennemie s'ouvre un passage à la baïonnette et rejoint les lignes.
Un noyau de la 4e demi-brigade de deuxième formation sera utilisé pour former, à Rouen le 25 nivôse an VII (), la 65e demi-brigade de deuxième formation.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 4e demi-brigade de deuxième formation constitua le 4e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
- Nicolas Philippe Guye alors capitaine adjudant-major
- Jean Louis Gros alors commandant
5e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 5e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 146e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 79e régiment d'infanterie (ci-devant Boulonnais), 1er bataillon de volontaires de la Côte-d'Or et 8e bataillon de volontaires de l'Isère)
- 193e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 109e régiment d'infanterie (ci-devant La Martinique et ci-devant La Guadeloupe), 1er bataillon de volontaires de l'Yonne et 3e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure)
- 1er bataillon de la 11e demi-brigade légère de deuxième formation (3e bataillon de chasseurs (ci-devant Royaux-Corses), 2e bataillon de chasseurs révolutionnaires, Bataillon de chasseurs des Hautes-Alpes)[3]
- Historique
Formée le 1er ventôse an IV (), la 5e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV, de l'an V et de l'an VI à l'armée d'Italie celle de l'an VII aux armées d'Italie et de Naples et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées d'Italie et de l'Intérieur.
La 5e demi-brigade de deuxième formation se distingue particulièrement lors de campagne d'Italie lors de la bataille de Castiglione le .
En , la 11e demi-brigade légère de seconde formation ayant été dissoute pour cause d'insubordination, le 2e bataillon de cette demi-brigade est incorporé dans la 5e demi-brigade
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 5e demi-brigade de deuxième formation constitua le 5e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
François Antoine Teste alors chef de brigade, Edme Martin Bourdois de Champfort alors chef de brigade.
6e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 6e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 2e et 3e bataillon de la 6e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 3e régiment d'infanterie (ci-devant Piémont), 2e bataillon de volontaires de l'Aube, 10e bataillon de volontaires des Vosges, 13e bataillon de la formation d'Orléans, 14e bataillon de volontaires de Paris et 24e bataillon de volontaires de la Charente)
- 196e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 110e régiment d'infanterie (ci-devant Port-au-Prince), 1er bataillon de volontaires de la formation d'Orléans et 4e bataillon de volontaires de Seine-et-Marne)
- La partie non amalgamée du 3e bataillon de Paris de seconde formation pour la Vendée
- 7e bataillon de Paris de seconde formation pour la Vendée
- 10e bataillon de Paris de seconde formation pour la Vendée, également appelé bataillon du Museum
- 4e bataillon bis de volontaires de la Sarthe
- 3e bataillon de volontaires d'Eure-et-Loir également appelé bataillon de Chartres
- Historique
Formée le 27 thermidor an IV (), la 6e demi-brigade, fait la campagne de l'an IV, à l'armée de l'Ouest celles de l'an V et de l'an VI à l'armée d'Italie celle de l'an VII aux armées d'Italie et du Danube et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée de l'Intérieur.
Formant l'avant garde de l'armée française sous les ordres de Lannes, la 6e demi-brigade de deuxième formation se distingue le au combat de Broni la veille de la bataille de Montebello.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 6e demi-brigade de deuxième formation constitua le 6e régiment d'infanterie de ligne.
7e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 7e demi-brigade de deuxième formation était formée des[4] :
- 128e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 3e régiment d'infanterie (ci-devant Piémont), 2e bataillon de volontaires de l'Aube, 10e bataillon de volontaires des Vosges, 13e bataillon de la formation d'Orléans, 14e bataillon de volontaires de Paris et 24e bataillon de volontaires de la Charente)
- 1er bataillon de la 83e régiment d'infanterie de ligne ci-devant Foix
- 2e bataillon de la 49e demi-brigade de première formation ci-devant Vintimille
- 3e bataillon de volontaires de Paris
- 7e bataillon bis de volontaires de Paris
- 7e bataillon de volontaires de l'Yonne
- 16e bataillon des Fédérés Nationaux
- Historique
Formée le 15 fructidor an IV () au camp de Grenelle, la 7e demi-brigade, fait la campagne de l'an IV, à l'armée de l'Ouest celles de l'an V et de l'an VI dans la 17e région militaire et celles de l'an VII de l'an VIII et de l'an IX aux armées de l'Ouest, du Danube et du Rhin.
Cette demi-brigade se distingua lors du combat du passage de l'Iller à Kellmünz le .
Elle part le 26 frimaire an X () dans le cadre de l'Expédition de Saint-Domingue où elle débarque le . Elle est faite prisonnière, lors de l'évacuation du Cap-Français le 9 frimaire an XII (), après la bataille de Vertières.
En application de l'arrêté du 12 floréal an XI () une nouvelle 7e demi-brigade à 3 bataillons est créée, avec l'amalgame des 1er et 2e bataillons de la 7e demi-brigade, du 2e bataillon de la 20e demi-brigade, du 3e bataillon de la 23e demi-brigade, du 1er bataillon de la 31e demi-brigade, du 3e bataillon de la 68e demi-brigade et du 2e bataillon de la 79e demi-brigade. Cette nouvelle 7e demi-brigade reste en poste à Saint-Domingue à la disposition du ministère de la Marine jusqu'à l'évacuation complète de l'ancienne colonie.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, les 1er et 2e bataillons de la 7e demi-brigade de deuxième formation constituent, fin 1804, à Avesnes, le 7e régiment d'infanterie de ligne tandis que le 3e bataillon incorpore le 45e régiment d'infanterie de ligne.
8e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 8e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 3e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 2e régiment d'infanterie (ci-devant Picardie), 5e bataillon de volontaires de l'Aisne et 5e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or également appelé 18e bataillon de volontaires des Réserves)
- 1er bataillon de volontaires du district de Lille
- 3e bataillon de volontaires du district de Lille
- 5e bataillon de volontaires du district de Lille
- Historique
Formée le 30 pluviôse an IV (), la 8e demi-brigade, fait la campagne de l'an IV, à l'armée du Nord celles de l'an V et de l'an VI aux armées du Nord et de Batavie et celles de l'an VII de l'an VIII et de l'an IX aux armées de Batavie, de Mayence du Danube et du Rhin.
Cette demi-brigade se distingua lors du combat du passage de l'Iller à Kellmünz le .
Un détachement de cette demi-brigade a été incorporé dans le bataillon de chasseurs de la Guyane qui était aux colonies[5].
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 8e demi-brigade de deuxième formation constitua le 8e régiment d'infanterie de ligne.
9e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 9e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 2e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 1er régiment d’infanterie (ci-devant Colonel-Général), 4e bataillon de volontaires de la Somme et 5e bataillon de volontaires de Paris)
- 1er et 3e bataillons de la 161e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 89e régiment d'infanterie (ci-devant Royal-Suédois), 9e bataillon de volontaires du Nord et 15e bataillon de volontaires de Paris également appelé bataillon de Molière)
- Historique
Formée le 11 germinal an IV (), la 9e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V, aux armées de Sambre-et-Meuse et d'Italie et celles de l'an VI à l'armée d'Italie.
Le 16 floréal an VI () elle embarque à Toulon pour l'expédition d'Égypte et fait les campagnes de l'an VI, de l'an VII et de l'an VIII à l'armée d'Orient et participe à la bataille des Pyramides. En l'an VII elle fait partie de l'expédition de Syrie.
Elle rentre en France en l'an IX.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 9e demi-brigade de deuxième formation constitua le 9e régiment d'infanterie de ligne.
10e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 10e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 53e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 27e régiment d'infanterie (ci-devant Lyonnais), 1er bataillon de volontaires du Bas-Rhin et 3e bataillon de volontaires de la Moselle)
- 159e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 88e régiment d'infanterie (ci-devant Berwick), 12e bataillon de volontaires du Jura et 4e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or)
- 4e bataillon de la formation d'Orléans
- 2e bataillon de volontaires de la Vendée également appelé bataillon des Vengeurs
- 2e bataillon de volontaires de l'Ain
- 6e bataillon de volontaires du Calvados
- Historique
Formée le 30 pluviôse an IV (), la 10e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V, aux armées du Rhin, de la Moselle et du Rhin-et-Moselle et celles de l'an VI aux armées d'Allemagne et de l'Ouest, celle de l'an VII aux armées de l'Ouest et d'Italie et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée d'Italie.
En 1796, la demi-brigade s'illustre particulièrement lors de la bataille de Rastatt (5 juillet), aux combats d'Heidenheim (11 août) et de Freising (2 septembre) et à la défense du fort de Kehl (22 novembre).
Un détachement de la demi-brigade sera utilisé pour former le 11 pluviôse an VII (), la 91e demi-brigade de deuxième formation.
En 1800, lors de la 2e campagne d'Italie la demi-brigade s'illustra lors des défense des redoutes situées sur les hauteurs de Savone (6 et 13 avril). Elle contribuera, le 29 mai, activement à chasser les Autrichiens de Nice et à le forcer à évacuer le département des Alpes-Maritimes.
En 1803, la demi-brigade est renforcée par l'apport du 1er bataillon de la 82e demi-brigade.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 10e demi-brigade de deuxième formation constitua le 10e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
Gabriel-Joseph Clément alors capitaine.
11e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 11e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 20e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 10e régiment d'infanterie (ci-devant Neustrie), 2e bataillon de volontaires de la Lozère et 7e bataillon de volontaires de l'Isère également appelé 2e bataillon de grenadiers et chasseurs de l'Isère)
- 103e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 52e régiment d'infanterie (ci-devant La Fère), 1er bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône et 2e bataillon de volontaires du Luberon)
- 4e demi-brigade provisoire de première formation (1er bataillon de volontaires du Tarn, 2e bataillon de volontaires du Tarn, 4e bataillon de volontaires du Lot et 4e bataillon de volontaires de la Corrèze également appelé 9e bataillon de la Montagne)
- 15e demi-brigade provisoire de première formation (1er bataillon de volontaires des Alpes-Maritimes, 4e bataillon de volontaires du Mont-Blanc et 5e bataillon de volontaires du Mont-Blanc)
- 2e bataillon de la 7e demi-brigade provisoire de première formation (1er bataillon de volontaires de Vaucluse, 5e bataillon de volontaires du Gard, 5e bataillon bis de volontaires de l'Hérault et 6e bataillon de volontaires de l'Ardèche)
- Historique
Formée le 1er vendémiaire an V (), la 11e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV, de l'an V et de l'an VI à l'armée d'Italie, celle de l'an VII aux armées d'Italie, de Rome et de Naples et celles de l'an VII et de l'an IX à l'armée d'Italie.
Durant la 1re campagne d’Italie, en 1796, la demi-brigade se distingua lors des batailles de Lonato (2 août) et de Saint-Georges (15 septembre) près de Mantoue.
Durant la campagne du Var, le , elle attaqua les retranchements que les autrichiens avaient établis face à la tête de pont du Var située en face de Saint-Laurent[6],[7] et en chassa les défenseurs. Dans cet engagement 15 hommes commandés par le capitaine Gobert s'emparèrent d'une redoute défendue par 4 pièces d'artillerie et 40 grenadiers.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 11e demi-brigade de deuxième formation constitua le 11e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
Georges Mouton alors chef de bataillon
12e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 12e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 60e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 30e régiment d'infanterie (ci-devant Perche), 8e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or, 12e bataillon de volontaires de la formation d'Angers)
- 3e bataillon de la 170e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 93e régiment d'infanterie (ci-devant Enghien), 4e bataillon de volontaires de la Haute-Marne également appelé bataillon de volontaires de Chaumont et 10e bataillon de volontaires du Jura)
- 3e bataillon de la 11e demi-brigade légère de deuxième formation (3e bataillon de chasseurs (ci-devant Royaux-Corses), 2e bataillon de chasseurs révolutionnaires, 4e bataillon de volontaires des Hautes-Alpes également appelé 1er bataillon de chasseurs des Alpes et Bataillon de chasseurs des Hautes-Alpes)[3]
- Historique
Formée le 20 ventôse an IV (), la 12e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV, de l'an V et de l'an VI à l'armée d'Italie, celle de l'an VII aux armées d'Italie, de Rome et de Naples et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées d'Italie, de l'Intérieur et Réserve.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 12e demi-brigade de deuxième formation constitua le 12e régiment d'infanterie de ligne.
13e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 13e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 49e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 30e régiment d'infanterie (ci-devant Perche), 8e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or, 12e bataillon de volontaires de la formation d'Angers)
- 1er bataillon du 106e régiment d'infanterie (ci-devant Cap) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 187e demi-brigade de première formation)
- 2e bataillon du 106e régiment d'infanterie (ci-devant Cap) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 188e demi-brigade de première formation)
- 1er bataillon du 29e régiment d'infanterie (ci-devant Dauphin) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 57e demi-brigade de première formation)
- 2e bataillon du 29e régiment d'infanterie (ci-devant Dauphin) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 58e demi-brigade de première formation)
- Bataillon des Fédérés des 83 départements
- 6e bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire également appelé 6e bataillon de grenadiers volontaires de Rhône-et-Loire
- 2e bataillon de la formation d'Orléans
- 19e bataillon de volontaires des réserves
- Historique
Formée le 1er frimaire an V (), la 13e demi-brigade, fait la campagne de l'an IV à l'armée de Sambre-et-Meuse, celle de l'an V aux armées de l'Ouest et d'Italie, celle de l'an VI aux armées d'Italie et d'Orient et celles de l'an VII et de l'an VIII à l'armée d'Orient.
Le 16 floréal an VI (), elle embarque à Toulon pour l'expédition d'Égypte et participe à la bataille des Pyramides. En l'an VII elle fait partie de l'expédition de Syrie et se distingue à la bataille d'Aboukir le et à la Bataille de Canope en 1801.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 13e demi-brigade de deuxième formation constitua le 13e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
14e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 14e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 29e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 15e régiment d'infanterie (ci-devant Béarn), 4e bataillon de volontaires de la Sarthe et 14e bataillon des Fédérés Nationaux)
- Demi-brigade de la Seine-Inférieure (9e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure, 10e bataillon de volontaires du Calvados et 10e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais)
- Historique
Formée le 16 germinal an IV (), la 14e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV, de l'an V, de l'an VI et de l'an VII à l'armée d'Italie et celles de l'an VIII, de l'an IX aux armées d'Italie, de l'Intérieur et à la 2e armée de Réserve.
Cette demi-brigade se distingua, en 1797, à la bataille de Rivoli et en 1800 au Passage d'Alb le et à la bataille d'Engen le .
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 14e demi-brigade de deuxième formation constitua le 14e régiment d'infanterie de ligne.
15e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 15e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 68e demi-brigade de première formation(2e bataillon du 34e régiment d'infanterie (ci-devant Angoulême), 2e bataillon de volontaires de Loir-et-Cher, 6e bataillon de volontaires de la Somme, 6e bataillon de volontaires de la formation d'Orléans, 13e bataillon de volontaires des réserves, 25e bataillon de volontaires des réserves)
- Historique
Formée le 30 pluviôse an IV (), la 15e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée du Nord, celles de l'an VI aux armées du Nord, d'Allemagne et de Mayence celle de l'an VII à l'armée de Batavie et celles de l'an VIII, de l'an IX aux armées de Batavie et du Rhin.
Cette demi-brigade se distingua particulièrement le à la bataille d'Engen.
Le 3e bataillon de ce corps a participé à l'expédition de Saint-Domingue. Ce bataillon entra dans la composition de la nouvelle 66e demi-brigade en application de l'arrêté du 12 floréal an XI ().
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, les 1er et 2e bataillon de la 15e demi-brigade de deuxième formation constituèrent le 15e régiment d'infanterie de ligne tandis que le 3e bataillon est incorporé dans le 66e régiment d'infanterie de ligne
16e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 16e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 110e demi-brigade de première formation(2e bataillon du 55e régiment d'infanterie (ci-devant Condé), 7e bataillon de volontaires de la Meurthe et 8e bataillon de volontaires de la Meurthe)
- 2e et 3e bataillon de la demi-brigade de l'Yonne (2e bataillon de volontaires de l'Yonne, 21e bataillon de volontaires des réserves, 7e bataillon de volontaires du Nord également appelé dit 2e bataillon de Cambrai)
- Historique
Formée le 1er ventôse an IV (), la 16e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée de Sambre-et-Meuse, celle de l'an VI aux armées de Sambre-et-Meuse, d'Allemagne et de l'Ouest celle de l'an VII aux armées de l'Ouest, du Danube et du Rhin et celles de l'an VIII, de l'an IX à l'armée du Rhin.
Un noyau de la 16e demi-brigade de deuxième formation sera utilisé pour former, à Rouen le 25 nivôse an VII (), la 65e demi-brigade de deuxième formation.
Cette demi-brigade se distingua particulièrement le au combat d'Ebermannstadt prélude à la bataille d'Altendorf.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 16e demi-brigade de deuxième formation constitua le 16e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
- Louis Loup Étienne Martin Bougault alors capitaine
17e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 17e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 33e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 17e régiment d'infanterie (ci-devant Auvergne), 2e bataillon de volontaires de la Nièvre et 10e bataillon de volontaires de Seine-et-Oise)
- 178e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 99e régiment d'infanterie (ci-devant Royal-Deux-Ponts), 6e bataillon de volontaires du Nord et 7e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure)
- Demi-brigade d'Eure et Landes (5e bataillon de volontaires des Landes, 5e bataillon de volontaires de l'Eure et 6e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne)
- Historique
Formée le 22 pluviôse an IV (), la 17e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V aux armées du Rhin, de la Moselle et de Rhin-et-Moselle, celle de l'an VI aux armées d'Allemagne, du Rhin, de l'Ouest et de Mayence, celle de l'an VII aux armées d'Helvétie, d'Italie, de Rome et de Naples et celles de l'an VIII, de l'an IX aux armées d'Italie et de Batavie.
Cette demi-brigade se distingua particulièrement, en 1796 aux combats de Gundelfingen () et de Ravensbourg (), le lors du passage du Rhin à Diersheim et aux combats qui eurent lieu sur les hauteurs de Savone du 5 au 12 aout 1798.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 17e demi-brigade de deuxième formation constitua le 17e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
Nicolas François Conroux alors adjudant-commandant.
18e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 18e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 2e bataillon de la 45e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 23e régiment d'infanterie (ci-devant Royal), 1er bataillon de volontaires des Basses-Alpes et 1er bataillon de volontaires de la Lozère)
- 69e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 35e régiment d'infanterie (ci-devant Aquitaine), 1er bataillon de volontaires des Hautes-Alpes et 3e bataillon de volontaires de la Drôme)
- 211e demi-brigade de première formation (2e bataillon de volontaires de la Haute-Loire, 4e bataillon de volontaires de l'Ardèche et 5e bataillon de volontaires de la Corrèze)
- 5e demi-brigade provisoire de première formation (1er bataillon de volontaires du Mont-Blanc, 1er bataillon des grenadiers des Basses-Alpes et 5e bataillon de volontaires de l'Ardèche)
- 6e demi-brigade provisoire de première formation (4e bataillon de volontaires du Tarn, 5e bataillon de volontaires du Lot et 8e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne)
- 1er bataillon de grenadiers de Paris
- 3e bataillon de volontaires des Côtes-du-Nord
- Historique
Formée le 15 prairial an IV (), à Albenga, la 18e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée d'Italie, celle de l'an VI aux armées d'Italie et d'Orient, de l'Ouest et de Mayence, celle de l'an VII aux armées d'Helvétie, d'Italie, de Rome et de Naples et celles de l'an VIII, de l'an IX aux armées d'Italie et de Batavie.
Cette demi-brigade se distingua particulièrement, en 1796 au combat de Salo[8] (31 juillet) à la bataille de Lonato (2 et 3 août) aux combats des retranchements de Pescheria (6 août) aux batailles de Roveredo (4 septembre) et de Saint-Georges (15 septembre).
En 1797 elle brille lors de la bataille de Rivoli (15 janvier) et du combat de Friesack (2 avril).
En l'an VI, elle embarque pour l'expédition d'Égypte et participe à la bataille des Pyramides. En l'an VII, les 1er et 2e bataillons font partie de l'expédition de Syrie et ils se signalent, en 1799, à la bataille du Mont-Thabor (16 avril) puis à celle d'Aboukir (25 juillet) et à la Bataille de Canope en 1801.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 18e demi-brigade de deuxième formation constitua le 18e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
- Louis-Gabriel Suchet alors chef du 4e bataillon de volontaires de l'Ardèche puis chef de brigade.
- Jean Urbain Fugière alors chef du 3e bataillon de volontaires de la Drôme.
19e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 19e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 1er et 3e bataillons de la 45e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 23e régiment d'infanterie (ci-devant Royal), 1er bataillon de volontaires des Basses-Alpes et 1er bataillon de volontaires de la Lozère)
- 1er et 2e bataillons de la 180e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 102e régiment d'infanterie, 7e bataillon de volontaires de la Haute-Saône et 2e bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne)
- Historique
Formée le 18 nivôse an IV (), la 19e demi-brigade, fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée d'Italie, celle de l'an VI en Corse et l'armée d'Orient, celle de l'an VII à Malte et celle de l'an VIII à l'armée d'Orient et au 2e corps de l'armée de Réserve.
Cette demi-brigade resta à Malte après la prise de l'Ile et ne rejoignit l'armée d'Orient qu'au commencement de l'an VIII.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 19e demi-brigade de deuxième formation constitua le 19e régiment d'infanterie de ligne.
20e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 20e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 1er bataillon de la 176e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 98e régiment d'infanterie (ci-devant Bouillon), 4e bataillon des Fédérés Nationaux et Bataillon de Popincourt)
- 179e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 102e régiment d'infanterie[9], 6e bataillon de volontaires de Paris, 2e bataillon de volontaires de l'Oise)
- 1er bataillon du 60e régiment d'infanterie (ci-devant Royal-Marine) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 119e demi-brigade de première formation)
- 11e bataillon de volontaires de la Haute-Saône
- 2e bataillon de volontaires de Valenciennes
- 15e bataillon des Fédérés Nationaux
- 8e bataillon de volontaires du Bas-Rhin
- Historique
Formée le 1er brumaire an V (), la 20e demi-brigade resta stationnaire de l'an IV à l'an VII dans la 17e région militaire. Elle fait la campagne de l'an VIII à l'armée du Rhin.
Durant la campagne du Var, elle contribue à la défense, le , à la défense du pont du Var situé en face de Saint-Laurent[7]
Le 2e bataillon de ce corps a participé à l'expédition de Saint-Domingue. Ce bataillon entra dans la composition de la nouvelle 7e demi-brigade en application de l'arrêté du 12 floréal an XI ().
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, les 1er et 3e bataillons de la 20e demi-brigade de deuxième formation constituent le 20e régiment d'infanterie de ligne et le 2e bataillon incorpore le 7e régiment d'infanterie de ligne.
21e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 21e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 38e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 19e régiment d'infanterie (ci-devant Flandre), 1er bataillon de volontaires de la Somme, 3e bataillon de volontaires de l'Aube)
- 150e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 81e régiment d'infanterie (ci-devant Conti), 1er bataillon de volontaires de l'Aisne, 2e bataillon de volontaires des Basses-Alpes)
- 108e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 54e régiment d'infanterie (ci-devant Royal-Roussillon), 1er bataillon de volontaires du Lot, 2e bataillon de volontaires du Lot)
- 139e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 75e régiment d'infanterie (ci-devant Monsieur), Une partie de la garnison faite prisonnière à Mannheim lors de la reprise de la ville par les autrichiens, 3e bataillon de volontaires d'Indre-et-Loire et 5e bataillon de volontaires de Seine-et-Marne)[10]
- Une partie de la 169e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 93e régiment d'infanterie (ci-devant Enghien), Les débris de la garnison faite prisonnière à Mayence, 1er bataillon de volontaires des Pyrénées-Orientales et 6e bataillon de volontaires de Saône-et-Loire)
- D'une partie du 4e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais
- Historique
Formée le 14 fructidor an IV (), la 21e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée du Nord, celle de l'an VII à l'armée d'Italie et celle de l'an VIII aux armées de l'Intérieur et de Batavie.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 21e demi-brigade de deuxième formation constitue le 21e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
Antoine Joseph Robin alors chef de la brigade
22e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 22e demi-brigade de deuxième formation était formée de la :
- 44e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 22e régiment d'infanterie (ci-devant Viennois), 2e bataillon de volontaires de la Corrèze et 5e bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire)
- Historique
Formée le 18 nivôse an IV (), la 22e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée du Nord, celle de l'an VI aux armées du Nord, d'Allemagne et de Batavie et celle de l'an VIII aux armées de l'Intérieur, de l'Intérieur et d'Italie.
La demi brigade se distingue, en 1799, aux batailles d'Alkmaar (2 octobre) et de Castricum (6 octobre)
Le , au combat de Chiusella, elle soutint, à la baïonnette, trois charges consécutives de 4 000 cavaliers puis se fait remarquer aux batailles de Broni (8 juin) et de Marengo (14 juin).
Un premier détachement de la 16e demi-brigade de deuxième formation sera utilisé pour former, à Rouen le 25 nivôse an VII (), la 65e demi-brigade de deuxième formation.
Cette demi-brigade se distingua particulièrement le au combat d'Ebermannstadt prélude à la bataille d'Altendorf.
Un premier détachement de la 22e demi-brigade de deuxième formation sera utilisé pour former, le 1er nivôse an VII () la 95e demi-brigade de deuxième formation.
Un deuxième détachement de la 22e demi-brigade de deuxième formation sera utilisé pour former, à Metz, le 8 pluviôse an VII () la 87e demi-brigade de deuxième formation.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 22e demi-brigade de deuxième formation constitue le 22e régiment d'infanterie de ligne.
23e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 23e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 27e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 14e régiment d'infanterie (ci-devant Forez), 1er bataillon de volontaires du Pas-de-Calais et 11e bataillon des Fédérés Nationaux)
- 1er bataillon de la 175e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 98e régiment d'infanterie (ci-devant Bouillon), 5e bataillon de volontaires du Nord et 11e bataillon de volontaires des Vosges)
- 3e bataillon de la 176e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 98e régiment d'infanterie (ci-devant Bouillon), 4e bataillon des Fédérés Nationaux et Bataillon de Popincourt)
- Historique
Formée le 23 pluviôse an IV (), la 23e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée de Sambre-et-Meuse, celles de l'an VI et de l'an VII aux armées d'Allemagne, de Mayence, d'Helvétie et du Danube et celle de l'an VIII à l'armée du Rhin.
Un bataillon de la demi brigade se distingue à la bataille d'Enghen le 13 floréal an VIII ().
Le 3e bataillon de ce corps a participé à l'expédition de Saint-Domingue. Ce bataillon entra dans la composition de la nouvelle 7e demi-brigade en application de l'arrêté du 12 floréal an XI ().
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, les 1er et 2e bataillons de la 23e demi-brigade de deuxième formation constituent le 23e régiment d'infanterie de ligne et le 3e bataillon de la 23e demi-brigade de deuxième formation incorpore le 7e régiment d'infanterie de ligne.
24e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 24e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 5e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 3e régiment d'infanterie (ci-devant Piémont), 1er bataillon de volontaires du Doubs et 4e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure)
- 206e demi-brigade de première formation (2e bataillon de volontaires de la Meuse, 9e bataillon de volontaires des Vosges et 3e bataillon de volontaires de la Vienne)
- Historique
Formée le 28 pluviôse an IV (), la 24e demi-brigade fait la campagne de l'an IV à l'armée de Rhin-et-Moselle , celle de l'an V aux armées de Rhin-et-Moselle et armée des Alpes, celles de l'an VI, de l'an VII et de l'an VIII à l'armée d'Italie et celle de l'an IX aux armées d'Italie et d'Espagne.
Un bataillon de la demi brigade se fait remarquer lors du passage du Rhin, à Diersheim, le .
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 24e demi-brigade de deuxième formation constitue le 24e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
Jean-Baptiste Pierre de Semellé en tant que capitaine-colonel
25e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 25e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 84e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 42e régiment d'infanterie (ci-devant Limousin), 2e bataillon de volontaires du Cantal et 4e bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire)
- 101e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 51e régiment d'infanterie (ci-devant La Sarre), 3e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône et 6e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône)
- 1re demi-brigade provisoire de première formation (1er bataillon de volontaires de l'Ariège, 7e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne, 9e bataillon de volontaires de la Drôme et 3e compagnie de grenadiers de la 26e demi-brigade de première formation)
- Historique
Formée le 10 ventôse an IV (), la 25e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée d'Italie, celle de l'an VI aux armées d'Italie et d'Orient et celles de l'an VII et de l'an VIII aux armées d'Orient et de réserve.
En 1796, cette demi brigade s'illustre à la bataille de Roveredo (4 septembre) au combat des ponts de Lavis (5 septembre) et à celui de Carpeneto (8 septembre).
En 1797, elle se distingue à la bataille du col de Tarvis (22 mars), en 1799 à la bataille du Mont-Thabor (16 avril) et au siège de Saint-Jean-d'Acre (10 mai) à la bataille de Brenta le et à la Bataille de Canope.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 25e demi-brigade de deuxième formation constitue le 25e régiment d'infanterie de ligne.
26e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 26e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 16e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 8e régiment d'infanterie (ci-devant Austrasie), 2e bataillon de volontaires de la Haute-Marne et 3e bataillon de volontaires du Cantal)
- 1er bataillon de la 170e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 93e régiment d'infanterie (ci-devant Enghien), 4e bataillon de volontaires de la Haute-Marne également appelé bataillon de volontaires de Chaumont et 10e bataillon de volontaires du Jura)
- Historique
Formée le 21 ventôse an IV (), la 26e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV de l'an V et de l'an VI à l'armée des Alpes, celle de l'an VII aux armées des Alpes et d'Italie et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée d'Italie.
Un détachement de la demi-brigade sera utilisé pour former à Grenoble le 1er nivôse an VII (), la 107e demi-brigade de deuxième formation.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 26e demi-brigade de deuxième formation constitue le 26e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
- Antoine Manhès alors sous-lieutenant[11]
- Rémy Grillot alors soldat
27e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 27e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 40e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 20e régiment d'infanterie (ci-devant Cambrésis), 3e bataillon de volontaires des Landes et 3e bataillon de volontaires des Hautes-Pyrénées)
- Demi-brigade de l'Allier (1er bataillon de volontaires de l'Allier, 2e bataillon de volontaires de la Manche et 7e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais)
- 1er bataillon du 8e régiment d'infanterie (ci-devant Austrasie) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 15e demi-brigade de première formation)
- 3e bataillon de volontaires de l'Allier (Non amalgamé et qui devait être incorporé dans la 15e demi-brigade de première formation)
- 1er bataillon de volontaires de la Gironde (Non amalgamé et qui devait être incorporé dans la 15e demi-brigade de première formation)
- 4e bataillon de volontaires d'Indre-et-Loire (Non amalgamé et qui devait être incorporé dans la 15e demi-brigade de première formation)
- Historique
Formée le 26 vendémiaire an V (), la 27e demi-brigade fait les campagnes de l'an V et de l'an VI à l'armée de l'Ouest, celle l'an VII aux armées de l'Ouest, Mayence, Danube et du Rhin et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée du Rhin.
Un détachement de la demi-brigade sera utilisé pour former le 1er pluviôse an VII (), la 98e demi-brigade de deuxième formation.
Cette demi-brigade se distingua lors du combat du passage de l'Iller à Kellmünz le .
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 27e demi-brigade de deuxième formation constitue le 27e régiment d'infanterie de ligne.
28e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 28e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 183e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 104e régiment d'infanterie, 1er bataillon de volontaires de l'Oise et 3e bataillon de volontaires des réserves)
- 1er bataillon du 6e régiment d'infanterie (ci-devant Armagnac) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 11e demi-brigade de première formation)
- 4e bataillon de volontaires de Lot-et-Garonne
- 6e bataillon de volontaires des réserves
- 9e bataillon de volontaires des réserves
- 1er bataillon de volontaires de la Manche
- 4e bataillon de volontaires de la Meuse
- Historique
Formée le 19 vendémiaire an V (), la 28e demi-brigade resta stationnaire dans la 17e division militaire de l'an V à l'an VII puis elle fait les campagnes de l'an VIII et de l'an IX aux armées du Rhin et d'Italie.
Cette demi-brigade se distingua le lors du passage du Pô, le 8 juin durant la bataille de Broni puis le 14 juin durant la bataille de Marengo.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 28e demi-brigade de deuxième formation constitue le 28e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
Éloi Charlemagne Taupin alors chef de bataillon.
29e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 29e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 164e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 90e régiment d'infanterie (ci-devant Chartres), 1er bataillon de volontaires d'Eure-et-Loir et 8e bataillon de volontaires de la Meurthe)
- Historique
Formée le 10 ventôse an IV (), la 29e demi-brigade fait la campagne de l'an IV à l'armée du Nord, celle de l'an V aux armées du Nord et Sambre-et-Meuse, elle passe l'an VI dans la 25e division militaire, effectue la campagne de l'an VII à l'armée du Rhin, celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées du Rhin et d'Italie.
Cette demi-brigade se distingua le à la bataille de la Favorite près de Mantoue.
Un premier détachement de la 29e demi-brigade de deuxième formation sera utilisé pour former, le 1er nivôse an VII () la 95e demi-brigade de deuxième formation.
Un deuxième détachement de la 29e demi-brigade de deuxième formation sera utilisé pour former, à Metz, le 8 pluviôse an VII () la 87e demi-brigade de deuxième formation.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 29e demi-brigade de deuxième formation constitue le 29e régiment d'infanterie de ligne.
30e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 30e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 72e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 36e régiment d'infanterie (ci-devant Anjou), 2e bataillon de volontaires de la Gironde et 6e bataillon de volontaires du Jura)
- 3e bataillon de la 175e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 98e régiment d'infanterie (ci-devant Bouillon), 5e bataillon de volontaires du Nord et 11e bataillon de volontaires des Vosges)
- 2e bataillon auxiliaire de la Somme
- Historique
Formée le 30 pluviôse an IV (), la 30e demi-brigade fait la campagne de l'an IV à l'Armée de Sambre-et-Meuse, celle de l'an V aux de Sambre-et-Meuse et d'Italie, celle de l'an VI à l'armée d'Italie, celle de l'an VII aux armées d'Italie, de Rome et de Naples celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées d'Italie et de Réserve.
Cette demi-brigade se fit remarquer le à la prise de Modène puis à la bataille de la Trebbia le 19 juin suivant. En 1800 elle contribua à chasser l'ennemi de Nice et à lui faire évacuer le département des Alpes-Maritimes.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 30e demi-brigade de deuxième formation constitue le 30e régiment d'infanterie de ligne[12].
- Personnalités
- Jean-Marie Aberjoux alors lieutenant
- Étienne Maurice Gérard alors capitaine
31e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 31e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 1re demi-brigade de première formation (1er bataillon du 1er régiment d'infanterie (ci-devant Colonel-Général), 13e bataillon de volontaires de Paris également appelé Bataillon de la Butte-des-Moulins et 3e bataillon de volontaires du Loiret)
- 2e bataillon de la 4e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 2e régiment d'infanterie (ci-devant Picardie), 3e bataillon de volontaires de la République et 4e bataillon de volontaires de la Haute-Saône)
- 109e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 55e régiment d'infanterie (ci-devant Condé), 4e bataillon de volontaires de Maine-et-Loire, 5e bataillon bis de volontaires de Rhône-et-Loire, 7e bataillon de volontaires de l'Oise et d'une partie du bataillon des Vosges-et-Meurthe [13])
- Historique
Formée le 28 pluviôse an IV (), la 31e demi-brigade fait la campagne de l'an IV (1796) et de l'an V (1797) à l'armée du Rhin et à l'armée de Rhin-et-Moselle, celle de l'an VI (1798) aux armées d'Allemagne, d'Helvétie et d'Italie, celle de l'an VII (1799), de l'an VIII (1800) et de l'an IX (1801) à l'armée d'Italie.
Le cette demi-brigade est l'une des premières à franchir le Rhin puis à s'emparer des retranchements de Kehl. Elle se fait remarquer le à la bataille de Deerlacht puis au passage du Lech et à l'attaque de Freising le 24 août suivant ainsi qu'au second passage du Rhin le .
Le 3e bataillon de ce corps a participé à l'expédition de Saint-Domingue. Ce bataillon entra dans la composition de la nouvelle 7e demi-brigade en application de l'arrêté du 12 floréal an XI ().
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, le 1er bataillon de la 31e demi-brigade de deuxième formation incorpore le 7e régiment d'infanterie de ligne et le 2e bataillon incorpore le 105e régiment d'infanterie de ligne
32e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 32e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 21e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 11e régiment d'infanterie (ci-devant La Marine), 2e bataillon de volontaires du Var et 1er bataillon de volontaires de la Haute-Garonne)
- 118e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 59e régiment d'infanterie (ci-devant Bourgogne), 2e bataillon de volontaires de la Drôme et 3e bataillon de volontaires de l'Isère)
- 129e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 70e régiment d'infanterie (ci-devant Médoc), 1er bataillon de volontaires de l'Hérault et 2e bataillon de volontaires de l'Hérault)
- 3 compagnies de grenadiers de la 80e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 40e régiment d'infanterie (ci-devant Soissonnais), 1er bataillon de volontaires de la Haute-Saône et 3e bataillon de volontaires du Haut-Rhin)
- Historique
Formée le 25 ventôse an IV (), la 32e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée d'Italie, celle de l'an VI aux armées d'Italie et d'Orient, celle de l'an VII à l'armée d'Orient et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées d'Orient et de Réserve.
Cette demi-brigade, se couvrit de gloire pendant les guerres d'Italie et d'Orient, mérita le surnom de BRAVE.
En 1796, elle se distingue particulièrement lors du combat de Dego puis de la prise des redoutes de Millesimo les 15 et 17 avril, à la bataille du pont de Lodi en mai, au combat et à la prise de Peschiera au combat de Salbet et à la bataille de Lonato en août, aux batailles de Roveredo et de Saint-Georges, les 4 et 15 septembre et la bataille du pont d'Arcole, du 15 au 17 novembre. En janvier 1797, la 32e demi-brigade s'illustre lors des batailles de Rivoli et de la Favorite, lors du combat de Gradisca pendant le passage de l'Isonzo, le 19 mars et le , elle se couvre de gloire lors de la capitulation de Fribourg en s'emparant des retranchements et de 50 pièces de canon.
Durant la campagne d'Égypte, la 32e demi-brigade se distingue particulièrement lors de la bataille des Pyramides, en 1798 puis des batailles du Mont-Thabor, le , et d'Aboukir, le 25 juillet suivant et à la Bataille de Canope en 1801.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 32e demi-brigade de deuxième formation constitue le 32e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
33e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 33e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 10e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 5e régiment d'infanterie (ci-devant Navarre), 1er bataillon de volontaires d'Indre-et-Loire et 2e bataillon de volontaires d'Indre-et-Loire)
- 90e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 45e régiment d'infanterie (ci-devant La Couronne), 4e bataillon de volontaires du Nord, 8e bataillon des Fédérés Nationaux)
- 1er bataillon du 110e régiment d'infanterie (ci-devant Port-au-Prince) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 195e demi-brigade de première formation)
- 5e bataillon de volontaires de la Sarthe
- 2e bataillon de la 11e demi-brigade légère de deuxième formation (3e bataillon de chasseurs (ci-devant Royaux-Corses), 2e bataillon de chasseurs révolutionnaires, 4e bataillon de volontaires des Hautes-Alpes également appelé 1er bataillon de chasseurs des Alpes et Bataillon de chasseurs des Hautes-Alpes)[3]
- Historique
Formée le 18 nivôse an IV (), la 33e demi-brigade fait la campagne de l'an IV à l'armée de l'Ouest, celles de l'an V de l'an VI et de l'an VII à l'armée d'Italie, celle de l'an VIII aux armées d'Italie et de l'Intérieur.
Les 14 et , la 33e se distingue à la bataille de Rivoli ainsi qu'aux affaires qui eurent lieu sur les hauteurs en avant de Nice, les 6 et , où furent tués 1 400 grenadiers ennemis. Elle contribua, le 29 du même mois, à chasser l'ennemi de Nice et à le forcer d'évacuer le département des Alpes-Maritimes.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 33e demi-brigade de deuxième formation constitue le 33e régiment d'infanterie de ligne.
34e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 34e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 85e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 43e régiment d'infanterie (ci-devant Royal-Vaisseaux), 1er bataillon de volontaires de la Haute-Marne et 5e bataillon de volontaires du Bas-Rhin)
- 148e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 80e régiment d'infanterie (ci-devant Angoumois), 7e bataillon de volontaires de la Gironde et 11e bataillon de volontaires de la Gironde)
- 1er bataillon du 67e régiment d'infanterie (ci-devant Languedoc) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 125e demi-brigade de première formation)
- 2e bataillon du 67e régiment d'infanterie (ci-devant Languedoc) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 126e demi-brigade de première formation)
- 3e bataillon de volontaires de Seine-et-Oise
- 3e bataillon bis de volontaires du Pas-de-Calais également appelé bataillon de volontaires d'Arras
- 2e bataillon de volontaires de Paris (3e formation)
- Historique
Formée le 1er ventôse an V (), la 34e demi-brigade fait la campagne de l'an V aux armées de l'Ouest et des Alpes, et celles de l'an VII et de l'an VIII à l'armée d'Italie.
Un détachement de la demi-brigade sera utilisé pour former à Grenoble le 20 nivôse an VII (), la 110e demi-brigade de deuxième formation.
Elle prit part, le , à l'affaire de Saint-Jacques en Ligurie ainsi que durant la campagne du Var, aux engagements qui eurent lieu sur les hauteurs de Nice, les 6 et 7 mai de la même année, avant de coopérer, le 28 mai, avec la 33e demi-brigade, à chasser l'ennemi de la tête du pont du Var et contribua, le lendemain, à repousser les Autrichiens de Nice et à les forcer d'évacuer le département des Alpes-Maritimes.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 34e demi-brigade de deuxième formation constitue le 34e régiment d'infanterie de ligne.
35e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 35e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 114e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 57e régiment d'infanterie (ci-devant Beauvoisis), 10e bataillon de volontaires de la Gironde et 14e bataillon de volontaires de la Gironde)
- 1er et 2e bataillon de la demi-brigade de Lot et Landes (4e bataillon de volontaires des Landes, 7e bataillon de volontaires du Lot et 8e bataillon de volontaires du Lot)
- 2e bataillon de la 2e demi-brigade provisoire (1er bataillon de grenadiers des Bouches-du-Rhône, 2e bataillon de grenadiers des Bouches-du-Rhône et 4e bataillon de volontaires du Gard)
- 29e demi-brigade légère de première formation 29e bataillon de chasseurs également appelé 1er bataillon de la légion des Pyrénées, 30e bataillon de chasseurs également appelé 2e bataillon de la légion des Pyrénées, 3e bataillon de chasseurs des Montagnes
- Historique
Elle reçut un commencement d'organisation à la fin de l'an VI () et ne fut définitivement formée que le 1er vendémiaire an VIII (). La 35e demi-brigade fait les campagnes de l'an VII et de l'an VIII aux armées d'Italie et de l'Intérieur et celle de l'an IX au Corps d'observation du Midi et à l'armée d'Italie.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 35e demi-brigade de deuxième formation constitue le 35e régiment d'infanterie de ligne.
36e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 36e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 163e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 90e régiment d'infanterie (ci-devant Chartres), 15e bataillon de volontaires des réserves et 23e bataillon de volontaires des réserves)
- 5e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais
- 4e bataillon de volontaires du Morbihan
- Compagnie de grenadiers du 1er bataillon de volontaires de la Moselle
- Historique
Formée le 1er ventôse an IV (), la 36e demi-brigade fait la campagne de l'an IV à l'armée du Nord celle de l'an V aux armées du Nord et de Sambre-et-Meuse, celle de l'an VI aux armées d'Allemagne et de Mayence, celle de l'an VII aux armées de Mayence, d’Helvétie et du Danube et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée du Rhin.
La Demi-brigade se distingue au passage de la Limath et au combat d'Uznach le .
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 36e demi-brigade de deuxième formation constitue le 36e régiment d'infanterie de ligne.
37e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 37e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 111e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 56e régiment d'infanterie (ci-devant Bourbon), 1er bataillon de volontaires de l'Orne et 2e bataillon de volontaires de la Meurthe)
- 1er et 2e bataillon de la 173e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 96e régiment d'infanterie (ci-devant Nassau), 5e bataillon de volontaires de la Moselle et 6e bataillon de volontaires des Vosges)
- Historique
Formée le 29 pluviôse an IV (), la 37e demi-brigade fait la campagne de l'an IV et de l'an V à l'Armée de Sambre-et-Meuse, celle de l'an VI aux armées d'Allemagne et de Mayence, celle de l'an VII aux armées d’Helvétie et du Danube et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée du Rhin.
Le , quatre compagnies de cette demi-brigade coopérèrent à forcer le passage de la Limath; le même jour ce corps se faisait remarquer à la bataille de Zurich, et le 30 du même mois à l'attaque et à la prise de cette ville. Elle prit part au combat de Dissenhoffen les 7 et 8 octobre suivant, où l'armée russe commandée par Korsakov fut mise en pleine déroute. Le elle participe au passage du Rhin et à la bataille d'Höchstädt puis le 28 du même mois à la bataille de Neubourg[14].
Le 3e bataillon de ce corps a participé à l'expédition de Saint-Domingue. Ce bataillon entra dans la composition de la nouvelle 82e demi-brigade en application de l'arrêté du 12 floréal an XI ()..
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, les 1er et 2e bataillons de la 37e demi-brigade de deuxième formation constitue le 37e régiment d'infanterie de ligne et le 3e bataillon incorpore le 82e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
38e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 38e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 42e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 21e régiment d'infanterie (ci-devant Guyenne), 3e bataillon de volontaires de la Corrèze et 10e bataillon de volontaires du Bas-Rhin également appelé bataillon des Amis)
- 200e demi-brigade de première formation (2e bataillon de volontaires de Saône-et-Loire, 3e bataillon de volontaires de la Manche et 11e bataillon de volontaires de la Meurthe)
- Historique
Formée le 1er germinal an IV (), la 38e demi-brigade fait la campagne de l'an IV et de l'an V à l'armée de Rhin-et-Moselle, celle de l'an VII aux armées d'Helvétie et du Danube et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée du Rhin.
Un détachement de la demi-brigade sera utilisé pour former à Besançon le 25 nivôse an VII (), la 101e demi-brigade de deuxième formation.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, les 1er et 2e bataillons de la 38e demi-brigade de deuxième formation incorporent le 37e régiment d'infanterie de ligne et le 3e bataillon incorpore le 7e régiment d'infanterie de ligne.
39e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 39e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 46e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 23e régiment d'infanterie (ci-devant Royal), 4e bataillon de volontaires de l'Isère et 6e bataillon de volontaires de l'Isère)
- 121e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 61e régiment d'infanterie (ci-devant Vermandois), 1er bataillon de volontaires de l'Union et 7e bataillon de volontaires du Var)
- 4e bataillon de volontaires des Basses-Alpes
- 10e bataillon de volontaires de l'Ain
- Historique
Formée le 22 vendémiaire an IV (), la 39e demi-brigade fait la campagne de l'an IV, de l'an V et de l'an VI à l'armée d'Italie, celle de l'an VII aux armées d'Italie et de Naples et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées d'Italie et de l'Intérieur.
Elle se distingue, le , au combat de Cagliano puis le 1er mars suivant au combat de Levico.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 39e demi-brigade de deuxième formation constitue le 39e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
- Pierre Clavel alors capitaine puis chef de bataillon
40e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 40e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 28e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 14e régiment d'infanterie (ci-devant Forez), 6e bataillon de volontaires de la Manche, 10e bataillon de volontaires de la Manche)
- 184e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 104e régiment d'infanterie, 27e bataillon de volontaires des réserves et 9e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais)
- 2e bataillon de volontaires de l'Eure
- 14e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure également appelé 3e bataillon de volontaires de Rouen
- Dépôt du 2e bataillon du 15e régiment d'infanterie (ci-devant Béarn)
- Historique
Formée le 13 fructidor an IV (), la 40e demi-brigade fait la campagne de l'an IV, à l'armée des Alpes, celle de l'an V aux armées des Alpes et d'Italie, celle de l'an VI aux armées d'Italie et de l'Ouest, celle de l'an VII à l'armée de l'Ouest et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées de Batavie et de Réserve et d'Italie.
Elle se fait remarquer à la bataille du pont d'Arcole le puis le au combat de Chiusella où elle reçut à la baïonnette trois charges consécutives de 4 000 hommes de la cavalerie autrichienne. Elle donna de nouvelles preuves de valeur au passage du Pô le , au combat de Broni 2 jours plus tard, à la bataille de Marengo le 14 juin et au passage du Mincio, le .
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 40e demi-brigade de deuxième formation constitue le 40e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
41e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 41e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 4e bataillon de la légion de police
- 7e bataillon des Fédérés Nationaux
- 1er bataillon de volontaires de la Charente-Inférieure
- 2e bataillon de volontaires du Gard
- 3e bataillon de volontaires du Morbihan
- 4e bataillon de volontaires de l'Aisne
- 7e bataillon de volontaires de Paris également appelé bataillon du Théâtre-Français
- Historique
Formée le 1er ventôse an IV (), la 41e demi-brigade fait les campagnes de l'an VIII et de l'an IX à l'armée d'Italie.
Cette demi-brigade fut employée au blocus de Gênes en mai et .
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 41e demi-brigade de deuxième formation incorpore le 17e régiment d'infanterie de ligne.
42e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 42e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 31e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 16e régiment d'infanterie (ci-devant Agénois), 1er bataillon de volontaires d'Ille-et-Vilaine et 2e bataillon de volontaires d'Ille-et-Vilaine)
- Historique
Formée le 1er ventôse an IV (), la 42e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée du Nord, celle de l'an VI aux armées d'Allemagne et de Batavie, celle de l'an VII à l'armée de Batavie et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées de Batavie et du Rhin.
Elle se signala, le , à l'attaque du Zyp, le 19 septembre lors de la bataille de Bergen, puis à celle d'Alkmaer, le 2 octobre, puis de Kastricum le 6 octobre.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 42e demi-brigade de deuxième formation constitue le 42e régiment d'infanterie de ligne.
43e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 43e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 34e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 17e régiment d'infanterie (ci-devant Auvergne), 3e bataillon de volontaires de la Meuse et 4e bataillon de volontaires de la Moselle)
- 3e bataillon de la 149e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 81e régiment d'infanterie (ci-devant Conti), 6e bataillon de volontaires de la Haute-Saône et 5e bataillon de volontaires de l'Orne)
- Historique
Formée le 1er ventôse an IV (), la 43e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'Armée de Sambre-et-Meuse, celle de l'an VI aux armées d'Italie et de l'Ouest, celle de l'an VII aux armées de l'Ouest et du Rhin, et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées du Rhin, de Réserve et d'Italie .
Elle se signala, le lors de la prise de Fribourg puis lors de l'attaque et de la prise des retranchements de la Chiusa le puis en 1800 lors du combat de Broni, le 9 avril, et la bataille de Marengo, le . Un détachement de la demi-brigade sera utilisé pour former le 11 pluviôse an VII (), la 91e demi-brigade de deuxième formation.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 43e demi-brigade de deuxième formation constitue le 43e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
44e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 44e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 92e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 46e régiment d'infanterie (ci-devant Bretagne), 2e bataillon de volontaires d'Eure-et-Loir et 5e bataillon de volontaires de la Haute-Saône)
- 3e bataillon de la 186e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 105e régiment d'infanterie (ci-devant Roi), 2e bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire et 2e bataillon de volontaires du Bas-Rhin)
- 2e bataillon du 44e régiment d'infanterie (ci-devant Orléans) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 88e demi-brigade de première formation)
- Historique
Formée le 28 pluviôse an IV (), la 44e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'Armée de Rhin-et-Moselle, celle de l'an VI aux armées d'Allemagne et de Mayence, celle de l'an VII aux armées d'Helvétie et du Danube, et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées du Rhin et d'Italie.
Elle se signala à la bataille de Marengo, le .
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 44e demi-brigade de deuxième formation constitue le 44e régiment d'infanterie de ligne.
45e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 45e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 100e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 50e régiment d'infanterie (ci-devant Hainault), 7e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône et Bataillon de volontaires de Tarascon)
- 165e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 91e régiment d'infanterie (ci-devant Barrois), 1er bataillon de volontaires d'Aix également appelé bataillon des Fédérés d'Aix et 1er bataillon de volontaires du Var)
- Bataillon de Montferme
- Historique
Formée le 1er germinal an IV (), la 45e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV, de l'an V, de l'an VI et de l'an VII à l'Armée d'Italie, et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées d'Italie, de l'Intérieur et de Réserve.
Cette demi-brigade se distingua à l'attaque du poste de Saorgio le , à la prise du camp de Fourches et de la prise du col de Tende ainsi qu'au combat de Loano, les 23 et puis au combat de Sospello et à la prise du camp de Rauss.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 45e demi-brigade de deuxième formation constitue le 45e régiment d'infanterie de ligne.
Première 46e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La première 46e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 17e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 9e régiment d'infanterie (ci-devant Normandie), 2e bataillon de volontaires de l'Indre et 3e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure)
- 107e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 54e régiment d'infanterie (ci-devant Royal-Roussillon), 3e bataillon de volontaires de l'Yonne et 4e bataillon de volontaires de l'Yonne)
- 2e bataillon du 9e régiment d'infanterie (ci-devant Normandie) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 18e demi-brigade de première formation)
- 1er bataillon du 39e régiment d'infanterie (ci-devant Île-de-France) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 77e demi-brigade de première formation)
- 2e bataillon du 39e régiment d'infanterie (ci-devant Île-de-France) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 78e demi-brigade de première formation)
- Historique
Formée au début de l'année 1796, cette première 46e demi-brigade fait la campagne de l'an IV à l'armée de l'Ouest avant d'être incorporée dans l'artillerie de la marine, à Brest. Elle cessa ainsi de faire partie des troupes terrestres.
Deuxième 46e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La deuxième 46e demi-brigade de deuxième formation était uniquement formée de la :
- 2e légion des Francs. Cette légion était composée de détachements de 20 hommes tirés de chacun des corps employés dans les divisions de l'Ouest.
- Historique
Formée le 1er brumaire an IV (), la deuxième 46e demi-brigade fait la campagne de l'an V aux armées de l'Ouest et de Rhin-et-Moselle, celle de l'an VI à l'armée d'Allemagne, celle de l'an VII à l'armée du Danube et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'du Rhin.
Cette demi-brigade se fit remarquer à la bataille de Neubourg[14] le . Le , trois compagnies de ce corps, faisant partie de la garnison de Bruges, firent mettre bas les armes, à 1 500 Anglais débarqués près d'Ostende avec de l'artillerie.
Le , la 46e se signala à la prise de Zurich puis en 1800 aux batailles d'Enghen, le 3 mai et de Moesskirch, deux jours après puis le 22 juin suivant au passage du Danube et à la bataille d'Höchstädt, le 27 juin à l'affaire d'Obershausen et à la bataille de Hohenlinden le 3 décembre de la même année.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 46e demi-brigade de deuxième formation constitue le 46e régiment d'infanterie de ligne.
47e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 47e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 1er bataillon du 92e régiment d'infanterie (ci-devant Walsh) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 167e demi-brigade de première formation)
- 2e bataillon de volontaires de l'Orne
- 6e bataillon bis de volontaires de Paris également appelé bataillon de Bon-Conseil, Mauconseil ou Bon Conseil
- Historique
Formée le 1er ventôse an IV (), la 47e demi-brigade fait la campagne de l'an V à l'armée de l'Ouest, celle de l'an VI et de l'an VII aux armées de l'Ouest et du Danube et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées d'Italie et de l'Intérieur.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 47e demi-brigade de deuxième formation constitue le 47e régiment d'infanterie de ligne.
48e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 48e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 48e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 24e régiment d'infanterie (ci-devant Brie), 1er bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône et 1er bataillon de volontaires du Calvados)
- 2e bataillon de volontaires du Nord
- 2e bataillon de volontaires des Ardennes
- Historique
Formée le 10 ventôse an IV (), la 48e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V aux armées d'Allemagne, de Mayence et de Batavie celle de l'an VII à l'armée de Batavie et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées de Batavie et du Rhin.
En 1799, la demi-brigade s'illustre lors de la bataille de Bergen le 19 septembre, puis à celle d'Alkmaer, le 2 octobre, et de Kastricum le 6 octobre.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 48e demi-brigade de deuxième formation constitue le 48e régiment d'infanterie de ligne.
49e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 49e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 93e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 47e régiment d'infanterie (ci-devant Lorraine), 1er bataillon de volontaires de Seine-et-Marne et 6e bataillon de volontaires du Haut-Rhin)
- 174e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 96e régiment d'infanterie (ci-devant Nassau), 1er bataillon de volontaires de la Haute-Vienne et 6e bataillon de volontaires du Jura)
- Historique
Formée le 7 ventôse an IV (), la 49e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée de Sambre-et-Meuse celle de l'an VI aux armées d'Allemagne, de Mayence et de Batavie et celles de l'an VI, de l'an VIII et de l'an IX à l'armée de Batavie.
Elle se signala, le , à l'attaque du Zyp, le 19 septembre lors de la bataille de Bergen, puis à celle d'Alkmaer, le 2 octobre, puis de Kastricum le 6 octobre.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, les 1er et 2e bataillons de la 49e demi-brigade de deuxième formation incorporent le 24e régiment d'infanterie de ligne et le 3e bataillon incorpore le 89e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
- François Antoine Teste alors chef de bataillon
50e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 50e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 25e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 13e régiment d'infanterie (ci-devant Bourbonnais), 4e bataillon de volontaires du Doubs et 4e bataillon de volontaires du Jura)
- 194e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 109e régiment d'infanterie (ci-devant La Martinique et ci-devant La Guadeloupe), 4e bataillon de volontaires du Bas-Rhin et 12e bataillon de volontaires du Doubs)
- 2e bataillon de la 204e demi-brigade de première formation (* 8e bataillon de volontaires du Doubs, 8e bataillon de volontaires du Nord et 4e bataillon de volontaires de l'Oise)
- Historique
Formée le 24 germinal an IV (), la 50e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV à l'armée de Rhin-et-Moselle celle de l'an V aux armées de Rhin-et-Moselle et des Alpes, celle de l'an VI à l'armée d'Italie, celle de l'an VI à l'armée du Danube et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée du Rhin.
Un détachement de la demi-brigade sera utilisé pour former à Grenoble le 20 nivôse an VII (), la 110e demi-brigade de deuxième formation.
Cette demi-brigade se fit remarquer au passage de l'Alb le et à la bataille d'Enghen le 3 mai suivant.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 50e demi-brigade de deuxième formation constitue le 50e régiment d'infanterie de ligne.
51e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 51e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 99e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 50e régiment d'infanterie (ci-devant Hainault), 4e bataillon de volontaires du Bas-Rhin et 9e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône également appelé 1er bataillon de volontaires du Luberon ou bataillon de volontaires d'Apt)
- 105e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 53e régiment d'infanterie (ci-devant Alsace), 1er bataillon de volontaires du Gers et 2e bataillon de volontaires du Gers)
- 199e demi-brigade de première formation (2e bataillon de volontaires de Seine-et-Marne, 3e bataillon de volontaires de l'Ain et 10e bataillon bis de volontaires de la Côte-d'Or)
- 13e demi-brigade provisoire de première formation (1er bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes, 3e bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes et 6e bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes)
- 3e compagnie de grenadiers de la 14e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 7e régiment d'infanterie (ci-devant Champagne), 1er bataillon de volontaires du Gard et 2e bataillon de volontaires du Gard)
- 2e compagnie de grenadiers de la 26e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 13e régiment d'infanterie (ci-devant Bourbonnais), 4e bataillon de volontaires de la Manche et 9e bataillon de volontaires de Seine-et-Oise)
- Historique
Formée le 11 prairial an IV (), la 51e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V aux armées des Alpes et d'Italie, celle de l'an VI aux armées d'Italie et de l'Ouest et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées de l'Intérieur et du Rhin
Le , elle a prend part au combat de Dego, le 5 août suivant à la bataille de Castiglione puis à la bataille du pont d'Arcole du 15 au 17 novembre de la même année. Le , elle se distingue au passage et à la bataille du Tagliamento.
Un détachement de la demi-brigade sera utilisé pour former le 1er nivôse an VII (), la 95e demi-brigade de deuxième formation.
Un bataillon de la 51e demi-brigade, détaché à l'armée de Batavie, se signale, , à la Bataille de Bergen et, le 6 octobre suivant à celle de Kastricum.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 51e demi-brigade de deuxième formation constitue le 51e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
52e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 52e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 143e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 78e régiment d'infanterie (ci-devant Penthièvre), 4e bataillon de volontaires du Loiret et 5e bataillon de volontaires de la Marne)
- 144e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 78e régiment d'infanterie (ci-devant Penthièvre), 7e bataillon de volontaires de la formation d'Orléans et 10e bataillon de volontaires de la formation d'Orléans)
- 1er bataillon du 4e régiment d'infanterie (ci-devant Provence) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 7e demi-brigade de première formation)
- Dépôt du 2e bataillon du 4e régiment d'infanterie (ci-devant Provence)
- Historique
Formée le 14 vendémiaire an V (), la 52e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV à l'an IX à l'armée de l'Ouest.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 52e demi-brigade de deuxième formation constitue le 52e régiment d'infanterie de ligne.
53e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 53e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 2e bataillon de la 176e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 98e régiment d'infanterie (ci-devant Bouillon), 4e bataillon des Fédérés Nationaux, 1er bataillon de Popincourt)
- 202e demi-brigade de première formation (2e bataillon de volontaires du Puy-de-Dôme, 6e bataillon bis de volontaires de Rhône-et-Loire, 9e bataillon de la formation d'Orléans et 10e bataillon de volontaires de la Gironde)
- 19e demi-brigade légère bis première formation (1er bataillon de la légion du Nord, 2e bataillon de la légion du Nord, 2e bataillon de tirailleurs de la frontière des Alpes et 2e bataillon des corps francs)
- Historique
Formée le 5 ventôse an VI (), la 53e demi-brigade fait les campagnes de l'an VI et de l'an VII aux armées de Mayence et du Danube, celles de l'an VIII et de l'an IX à l'du Rhin.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 53e demi-brigade de deuxième formation constitue le 53e régiment d'infanterie de ligne.
54e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 54e demi-brigade de deuxième formation était uniquement formée de la :
- 43e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 22e régiment d'infanterie (ci-devant Viennois), 3e bataillon de volontaires du Lot et 4e bataillon de volontaires de Seine-et-Oise)
- Historique
Formée le 12 prairial an IV (), la 54e demi-brigade fait la campagne de l'an IV à l'armée du Nord, celles de l'an V et de l'an VI aux armées de Batavie et du Rhin, celle de l'an VII à l'armée de Batavie et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées de Batavie et du Rhin.
Cette demi-brigade donna des preuves de valeur le , à l'attaque du Zyp, le 19 septembre lors de la bataille de Bergen, puis à celle d'Alkmaer, le 2 octobre, puis de Kastricum le 6 octobre ainsi à la bataille de l'Iller le .
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 54e demi-brigade de deuxième formation constitue le 54e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
55e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 55e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 1er bataillon du 19e régiment d'infanterie (ci-devant Flandre) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 37e demi-brigade de première formation)
- 1er bataillon du 58e régiment d'infanterie (ci-devant Rouergue) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 115e demi-brigade de première formation)
- 2e bataillon de volontaires de la Haute-Vienne
- 6e bataillon de volontaires de Seine-et-Oise
- 2e bataillon de volontaires des réserves
- 1er bataillon de volontaires de la Moselle
- Historique
Formée le 1er ventôse an V (), la 55e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V aux armées de Sambre-et-Meuse et d'Italie, celle de l'an VI à l'armée d'Italie, celle de l'an VII aux armées d'Italie et de Naples et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées de Batavie et du Rhin.
La 55e demi-brigade se distingua au passage de l'Isonzo et à la bataille de Gradisca le . En 1799 et 1800, elle a fait partie des garnisons d'Ancône et de Gènes.
Un détachement de la 55e demi-brigade de deuxième formation sera utilisé pour former, à Metz, le 8 pluviôse an VII () la 87e demi-brigade de deuxième formation.
En 1803, la 55e incorporera le 1er bataillon de la 110e demi-brigade.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 55e demi-brigade de deuxième formation constitue le 55e régiment d'infanterie de ligne.
56e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 56e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 75e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 38e régiment d'infanterie (ci-devant Dauphiné), 1er bataillon de volontaires des Vosges et 17e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or)
- 208e demi-brigade de première formation (7e bataillon bis de Paris également appelé bataillon des Cinq Sections, 2e bataillon de volontaires du Rhône et 15e bataillon de volontaires des Vosges également appelé 1er bataillon de volontaires de la Montagne)
- Historique
Formée le 21 ventôse an IV (), la 56e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée de Rhin-et-Moselle celles de l'an VI et de l'an VII à l'armée d'Italie, celle de l'an VII aux armées d'Italie et de Naples et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée de l'Ouest.
La 56e demi-brigade se distingua lorsqu'elle fut l'une des premières unités à passer le Rhin le , en 1797 où elle s'empara des retranchements de Kehl et lors de la défense du pont de Huningue.
- Personnalités
57e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 57e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 83e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 42e régiment d'infanterie (ci-devant Limousin), 2e bataillon de volontaires de l'Isère et 4e bataillon de volontaires de la Drôme)
- 122e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 61e régiment d'infanterie (ci-devant Vermandois), 2e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne et 3e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne)
- 3e bataillon de la 209e demi-brigade de première formation (1er bataillon de volontaires de la Drôme, 1er bataillon de volontaires de l'Aude et 1er bataillon de volontaires de l'Isère)
- 3e bataillon de la 2e demi-brigade provisoire de première formation (1er bataillon de grenadiers des Bouches-du-Rhône, 2e bataillon de grenadiers des Bouches-du-Rhône et 4e bataillon de volontaires du Gard)
- 1er et 3e bataillons de la 3e demi-brigade provisoire de première formation (2e bataillon de volontaires des Pyrénées-Orientales, 3e bataillon de volontaires des Pyrénées-Orientales et 3e bataillon de volontaires de l'Ariège)
- 1er bataillon de volontaires du Cher
- 10e bataillon de volontaires de l'Isère
- Personnalités
Paul de Verbigier de Saint-Paul alors lieutenant
- Historique
Formée le 1er messidor an IV (), la 57e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV et de l'an V à l'armée d'Italie, celle de l'an VI aux armées d'Italie, de l'Ouest et de Mayence, celle de l'an VII aux armées d'Helvétie et du Danube et celles de l'an VIII et de l'an IX à l'armée du Rhin.
Ce corps se distingua, en 1796, aux combats de Saint-Georges[15], (14 et 15 septembre) puis en 1797 à la bataille de Rivoli (14 et 15 janvier) à la bataille de la Favorite (16 janvier suivant), où il mérita le surnom de TERRIBLE d'où sa devise : Le Terrible que rien n'arrête.
En 1799, on retrouve la 57e demi-brigade à la bataille de Zurich (25 septembre), à la bataille de Diessenhofen (7 et 8 octobre) où il permit la déroute de l'armée russe de Korsakoff, puis en 1800 à la bataille d'Enghen (3 mai), au passage du Danube et à la Bataille d'Höchstädt, (le 22 juin suivant) et à la bataille de Neubourg[14], 28 du même mois.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 57e demi-brigade de deuxième formation constitue le 57e régiment d'infanterie de ligne.
58e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 58e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 67e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 34e régiment d'infanterie (ci-devant Angoulême), 2e bataillon de volontaires de Paris, 11e bataillon de volontaires de la Manche)
- 197e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 111e régiment d'infanterie (ci-devant Île-de-Bourbon), 2e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure et 7e bataillon de volontaires de la Somme)
- 2e bataillon du 92e régiment d'infanterie (ci-devant Walsh) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 168e demi-brigade de première formation)
- 2e bataillon du 111e régiment d'infanterie (ci-devant Île-de-Bourbon) (Non amalgamé et qui devait former le noyau de la 198e demi-brigade de première formation)
- 1er bataillon provisoire des Côtes-de-Brest
- 4e bataillon de volontaires de la Gironde
- Historique
Formée le 1er vendémiaire an V (), la 58e demi-brigade fait la campagne de l'an IV à l'armée de l'Ouest, celle de l'an V à l'armée d'Italie où il participe à la bataille du pont d'Arcole, celle de l'an VI aux armées d'Italie et de l'Ouest, celle de l'an VII à l'armée de l'Ouest et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées de l'Ouest et d'Italie.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 58e demi-brigade de deuxième formation constitue le 58e régiment d'infanterie de ligne.
- Personnalités
- Jean Lannes
59e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 59e demi-brigade de deuxième formation était formée de :
- Détachements de différents corps de l'Armée de l'Ouest[16]
- Historique
Formée le 10 nivôse an VII (), la 59e demi-brigade fait les campagnes de l'an VIII et de l'an IX à l'd'Italie.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 59e demi-brigade de deuxième formation constitue le 59e régiment d'infanterie de ligne.
60e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 60e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- Demi-brigade des Côtes-du-Nord (1er bataillon de volontaires des Côtes-du-Nord, 6e bataillon des Fédérés Nationaux et 9e bataillon de volontaires de la Meurthe)
- 4e bataillon de volontaires des réserves
- D'une partie du 4e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais
- Historique
Formée le 1er germinal an IV (), la 60e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV à l'armée de l'Ouest, celle de l'an V à l'armée d'Italie, celle de l'an VI aux armées d'Italie, de l'Ouest, celle de l'an VII à l'armée de l'Ouest et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées de l'Ouest et d'Italie.
Elle se signale, le , à l'attaque du Zyp, puis le 19 septembre lors de la bataille de Bergen, puis à celle d'Alkmaer, le 2 octobre, puis de Kastricum le 6 octobre.
Le 3e bataillon de ce corps a participé à l'expédition de Saint-Domingue. Ce bataillon entra dans la composition de la nouvelle 89e demi-brigade en application de l'arrêté du 12 floréal an XI ().
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, les 1er et 2e bataillons de la 60e demi-brigade de deuxième formation constituent le 60e régiment d'infanterie de ligne et le 3e bataillon incorpore le 89e régiment d'infanterie de ligne.
61e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 61e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 24e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 12e régiment d'infanterie (ci-devant Auxerrois), 3e bataillon de volontaires de la Somme et 10e bataillon de volontaires des réserves)
- 138e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 74e régiment d'infanterie (ci-devant Beaujolais), 2e bataillon de volontaires de la Vienne et 5e bataillon de volontaires des Vosges)
- Historique
Formée le 5 ventôse an IV (), la 61e demi-brigade fait la campagne de l'an IV aux armées de Sambre-et-Meuse et d'Italie, celle de l'an VI aux armées d'Italie et d'Orient, celles de l'an VII et de l'an VIII à l'armée d'Orient.
La 61e demi-brigade se distingue, le , au combat de Sulzbach où elle résiste, seule, aux charges de la cavalerie ennemie. Le , elle se signale à la bataille de Gradisca et au passage de l'Isonzo puis s'illustra pendant toute la durée de l'expédition d'Égypte dont la bataille de Sédiman et à la Bataille de Canope en 1801.
Le 1er vendémiaire an XII (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, la 61e demi-brigade de deuxième formation constitue le 61e régiment d'infanterie de ligne.
62e demi-brigade[modifier | modifier le code]
La 62e demi-brigade de deuxième formation était formée des :
- 3e bataillon de la 4e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 2e régiment d'infanterie (ci-devant Picardie), 3e bataillon de volontaires de la République et 4e bataillon de volontaires de la Haute-Saône)
- 95e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 48e régiment d'infanterie (ci-devant Artois), 2e bataillon de volontaires de la Creuse et