Deux gentilshommes campagnards — Wikipédia

Deux gentilshommes campagnards
Publication
Auteur Ivan Tourgueniev
Titre d'origine
Два помещика
Langue Russe
Parution 1852
Recueil
Intrigue
Date fictive Pendant deux après-midis
Lieux fictifs Chez les voisins du narrateur
Personnages Le narrateur
Viatcheslav Illarionovitch Khvalynski, ancien général
Mardaire Apollonytch Stégounov
La petite Nathalie, fille du cocher
Blaise, un paysan
Nouvelle précédente/suivante

Deux gentilshommes campagnards est une nouvelle d'Ivan Tourgueniev parue dans la première édition des Mémoires d'un chasseur en 1852. C’est une nouvelle ironique sur la tyrannie et la bêtise de la noblesse des campagnes.

Résumé[modifier | modifier le code]

Le narrateur présente deux de ses voisins qui jouissent de l’estime générale.

Voici le général en retraite Viatcheslav Illarionovitch Khvalynski, sorte de vieux beau, hautain, cassant avec les grades inférieurs, mais mielleux avec les supérieurs. Sa carrière militaire a été discrète. A-t-il combattu ? Rien n'est moins sûr. Il vit seul, ne lit pas, ne sait pas parler en public, mais il a le « souci de sa propre dignité », qualité importante dans les banquets, où il excelle.

Mardaire Apollonytch Stégounov, lui aussi célibataire, a un domaine de cinq cents âmes, mais dont il s'occupe peu. D’ailleurs, le narrateur vient lui rendre visite pour lui reprocher le mauvais état des masures de ses serfs. Mardaire l’interrompt, car deux poules viennent d’entrer dans son jardin. Il ordonne à ses valets de les attraper, puis de frapper la petite Nathalie, fille du cocher à qui les poules appartiennent. La conversation reprend, mais on entend des coups au loin : Mardaire apprend au narrateur que c’est le sommelier que l’on bat sur son ordre. Qu'a-t-il fait? Personne ne le sait. Même le coupable l'ignore, mais il sait que son maître ne punit pas sans raison.

Extraits[modifier | modifier le code]

« Ses cheveux blonds, ou du moins ce qu’il en reste, ont pris une teinte violette, par la vertu d’une certaine mixture, que lui vendit un Juif qui se faisait passer pour un Arménien. »

« Devant ses supérieurs, Khvalynski garde le plus souvent le silence ; avec les personnes de rang inférieur, qu’il paraît tenir en piètre estime, mais qui sont pourtant sa fréquentation ordinaire, il affecte un ton sec et saccadé. »

Édition française[modifier | modifier le code]