David Gottlieb — Wikipédia

David Gottlieb
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Saul Sigmond Abarbanel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

David I. Gottlieb (né le à Tel-Aviv ; mort le ) est un mathématicien israélien, qui s'est occupé d'analyse numérique.

Formation et carrière[modifier | modifier le code]

Gottlieb a pris part à la guerre israélo-arabe de 1967 et il a étudié les mathématiques à l'université de Tel-Aviv, où il obtient son doctorat en 1972, sous la direction de Saül Abarbanel, avec une thèse intitulée High order accuracy finite difference schemes for hyperbolic systems[1]. Il était à l'université, le premier doctorant en mathématiques. En tant que chercheur post-doctoral, il est allé au Massachusetts Institute of Technology auprès de Gilbert Strang, où il rencontre Steven Orszag (de), avec qui il a coopéré sur les méthodes spectrales des équations aux dérivées partielles, ce qui a mené à leur ouvrage de 1977. En 1974, il était à l'Institute for Computer Applications in Science and Engineering (ICASE) de la NASA, endroit où plus tard, il est revenu souvent, et à partir de 1976, il a enseigné en tant que Senior Lecturer et à partir de 1982, avec une pleine chaire à l'université de Tel-Aviv, où il siège de 1983 à 1985 au conseil d'administration de la Faculté de Mathématiques. À partir de 1985, il est professeur à l'université Brown, à partir de 1993, professeur Ford Foundation et de 1996 à 1999, président du département de mathématiques appliquées.

Travaux[modifier | modifier le code]

Outre les méthodes spectrales pour les équations aux dérivées partielles, il s'est intéressé aux schémas différentiels d'ordres élevés, au phénomène de Gibbs[2], à la méthode Perfectly Matched Layer (PML) pour les conditions de bord absorbante de Berenger, à différents problèmes numériques d'hydrodynamique (tels que les méthodes de capture de chocs) et des méthodes de Galerkin[3]. Il avait 22 doctorants.

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

En 2008, il est lauréat de la conférence von Neumann (The effect of local features on global expansions)[4]. Il était docteur Honoris causa de l'université d'Uppsala (1996) et de l'université Paris-VI (1994) et il est membre de l'Académie nationale des sciences (2007) et de l'Académie américaine des arts et des sciences (2008).

Il a été co-rédacteur en chef du SIAM Journal on Numerical Analysis, du SIAM Journal on Scientific Computing et du Journal of Scientific Computing. En 1989, il fut l'un des fondateurs des Conférences ICOSAHOM (International Conference on Spectral and Higher Order Methods).

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il était marié et avait trois enfants. Sa fille Sigal Gottlieb est également mathématicienne, avec laquelle il a écrit un livre.

Publications[modifier | modifier le code]

  • avec Steven Orszag Numerical analysis of spectral methods: theory and applications, SIAM 1977
  • avec J. Hesthaven, Sigal Gottlieb Spectral methods for time dependent problems, Cambridge University Press 2006

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « David Gottlieb », sur le site du Mathematics Genealogy Project
  2. (en) Sigal Gottlieb, Jae-Hun Jung et Saeja Kim, « A Review of David Gottlieb’s Work on the Resolution of the Gibbs Phenomenon », Commun. Comput. Phys., vol. 9, no 3,‎ , p. 497-519 (DOI 10.4208/cicp.301109.170510s, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Bertil Gustafsson, « The Work of David Gottlieb: A Success Story », Commun. Comput. Phys., vol. 9, no 3,‎ , p. 481-496 (DOI 10.4208/cicp.010110.010310s)
  4. Notice à la NASA
(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « David Gottlieb (Mathematiker) » (voir la liste des auteurs).