Danses de Wallis-et-Futuna — Wikipédia

Les danses pratiquée à Wallis-et-Futuna sont essentiellement des danses traditionnelles. Pour Raymond Mayer, « elles constituent un phénomène social qui dépasse la simple analyse musicale et esthétique »[1].

Fêtes coutumières[modifier | modifier le code]

À Wallis et Futuna, les danses sont généralement présentées par différents villages lors de fêtes coutumières (notamment le katoaga). Les danseurs et danseuses se succèdent devant les dignitaires, souvent lors de concours de danses[2], qui parfois se succèdent sur plusieurs heures[2]. Les spectateurs peuvent récompenser des danseurs en glissant des billets de francs Pacifique dans leur coiffure ou leurs vêtements[2]. Cette pratique remonte, d'après Dominique Pechberty, à la présence américaine à Wallis de 1942 à 1946 et à la monétarisation de l'économie wallisienne[2]. Toutefois, seuls les billets glissés dans les vêtements peuvent être récupérés par le danseur ; l'argent placé dans les coiffures est collecté et redistribué équitablement entre tous les participants après la cérémonie[2].

Types de danses[modifier | modifier le code]

Répétition de danses dans le falefono (maison commune) de Liku à Wallis pour la fête de l'Assomption de 1996.

Eke[modifier | modifier le code]

Kailao à Mata Utu en 2001.

Kailao[modifier | modifier le code]

Danse kailao aux Tonga.

Tāpaki (Tu'upaki)[modifier | modifier le code]

Niutao[modifier | modifier le code]

Une danse faka niutao exécutée en 1943 à Wallis, filmée par l'armée américaine.

Cette danse provient originellement de Tuvalu (une île de cet archipel s'appelle Niutao). L'ethnologue Burrows note que les danseurs sont assis et chantent, puis certains se lèvent[3]. Cependant, pour Mayer et al (2006) C'est un « genre de danses répétitives exécuté debout par un groupe d’une vingtaine de danseurs et/ou danseuses. (...) Les mouvements de mains sont de type vahe, ki mua et ki lalo et répondent à un enchaînement fixe sur un chant répétitif exécuté généralement trois fois à une cadence de plus en plus rapide »[4]

Sasa[modifier | modifier le code]

Danse Lakalala à Mata Utu en 2001.

Lakalaka[modifier | modifier le code]

Soamako (Soa mako)[modifier | modifier le code]

Photos[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dominique Pechberty, « Le katoaga », Journal de la Société des Océanistes, vol. 106, no 1,‎ , p. 75–79 (DOI 10.3406/jso.1998.2043, lire en ligne, consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. Raymond Mayer, « Un millier de légendes aux îles Wallis et Futuna et divers centres d'intérêt de la tradition orale », Journal de la Société des océanistes, vol. 29, no 38,‎ , p. 69–100 (ISSN 0300-953X, DOI 10.3406/jso.1973.2413, lire en ligne, consulté le )
  2. a b c d et e Pechberty 1998, p. 77
  3. (en) Edwin Grant Burrows et Bernice Pauahi Bishop Museum, Ethnology of Uvea (Wallis island), Bernice P. Bishop Museum, (lire en ligne), p. 153
  4. Raymond MAYER, Malino Nau, Eric Pambrun et Christophe Laurent, Chanter la guerre à Wallis (’Uvea), Le Journal de la Société des Océanistes n°122-123, 2006

Liens externes[modifier | modifier le code]