Dani Kouyaté — Wikipédia

Dani Kouyaté
Dani Kouyaté à la Cinémathèque française lors de l'avant-première française du film Ouaga saga.
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Carelle Kouyaté, Miguel Kouyate, Neneh Kouyate
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Dani Kouyaté est un griot et un réalisateur burkinabè, né le à Bobo-Dioulasso (Burkina Faso).

Biographie[modifier | modifier le code]

Né dans une famille de griots, fils de l'acteur Sotigui Kouyaté, frère du conteur Hassane Kassi Kouyaté et de l'acteur Mabô Kouyaté, Dani Kouyaté fait des études de cinéma d’abord à Ouagadougou à l'Institut africain d'études cinématographiques puis à Paris où il obtient un diplôme d’études approfondies (DEA) en cinéma à l’Université Paris 8. Il est également diplômé de l'École internationale d'anthropologie de Paris.

En 1989, il réalise avec Issa Traoré de Brahima son premier film Bilakoro, avant de tourner avec Philippe Baqué Tobbere Kossam en 1991, suivi l’année suivante du court métrage Les Larmes sacrées du crocodile.

En 1992, il s'associe avec Issa Traoré de Brahima et Sékou Traoré pour fonder la maison de production Sahélis.

En 1995, il réalise son premier long-métrage, Keïta ! L'Héritage du griot, s’appuyant sur l’épopée de Soundiata. Après avoir travaillé pour la télévision, Dani Kouyaté sort son second long-métrage en 2001 Sia, le rêve du python qui est une adaptation de la pièce de théâtre du mauritanien Moussa Diagana La Légende du Wagadu vue par Sia Yatabéré.

En 2003, il réalise son premier film en numérique haute définition avec des adolescents de Ouagadougou Ouaga saga et en 2004 son premier documentaire avec l’historien Joseph Ki-Zerbo.

Dans ses films, Dani Kouyaté s’appuie régulièrement sur les mythes et légendes africaines. Pour Keïta ! L'Héritage du griot, il retrace la vie du fondateur de l’Empire du Mali. Dans Sia, le rêve du python, il s’inspire de la légende soninkée du serpent Bida remontant au VIIe siècle.

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • 1989 : Bilakoro (coréalisation avec Issa Traoré de Brahima et Sékou Traoré (court métrage)
  • 1991 : Tobbere Kossam (court métrage)
  • 1992 : Les Larmes sacrées du crocodile (court métrage)
  • 1995 : Keïta ! L'Héritage du griot (long métrage, Prix Oumarou Ganda de la première œuvre)
  • 1998 : À nous la vie (série télévisée)
  • 2001 : Sia, le rêve du python (long métrage)
  • 2003 : Ouaga saga (long métrage, Prix Graine de Baobab Wamdé 19eFestival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou en 2005)
  • 2004 : Joseph Ki-Zerbo identités (documentaire, Prix spécial UEMOA TV/ vidéo professionnelle au 19eFestival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou en 2005)
  • 2008 : Souvenirs encombrants d’une femme de ménage (documentaire)
  • 2013 : Femmes, entièrement femmes (docufiction) coréalisé avec Philippe Baqué. Durée 52 min. Mamounata Nikiéma est associée à ce film en tant que productrice exécutive[1]
  • 2013 : Soleils (long métrage)
  • 2016 : Tant Qu'on Vit (long métrage)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « film-documentaire.fr - Portail du film documentaire », sur www.film-documentaire.fr (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]