Damien Ricour — Wikipédia

Damien Ricour
Damien Ricour en 2015.
Naissance
Décès
Nom de naissance
Damien Marie RicourVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Formation
Œuvres principales
Debout dans le vide (2003)
Le monde de La Fontaine (2005)
Caravaggio solo (2005)
Le Grand retour de la petite Thérèse (2006)
Pourquoi j'ai mangé mon père (2007)
L'étrange regard du rêveur (2009)
Parfois le cœur est un tambour fou (2013)

Damien Ricour, né le et mort le , est un comédien et metteur en scène français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Damien Ricour sur scène en 2007.

Enfant non-désiré par son père, il passe les deux premières années de sa vie chez une nourrice, chez qui sa mère hospitalisée en psychiatrie vient le voir une fois par semaine[1].

Il monte sur scène pour la première fois à l'âge de huit ans[2]. À quatorze ans, il est victime d'un accident de mobylette qui le plonge brièvement dans le coma. Cette expérience l'entraîne plus tard vers une déscolarisation puis la drogue. Après une année d'errance, il se convertit au christianisme et découvre sa vocation pour le théâtre, notamment grâce à un pasteur protestant[1].

Damien Ricour est formé à l'école Internationale de Théâtre Jacques Lecoq (en), à Paris[3],[4].

Au cours de sa vie active, il est confronté à une profonde dépression ayant nécessité son hospitalisation[4].

Carrière[modifier | modifier le code]

Il travaille avec des metteurs en scène tels qu'Ariane Mnouchkine, Habib Naghmouchin, Serge Poncelet, Philippe Ferran ou Christiane Marchewska[5].

Au long de sa carrière, il a interprété de nombreux saints, tels que Charles de Foucauld, Pier-Giorgio Frassati et saint François d'Assise[2].

Décès[modifier | modifier le code]

Marié à Élisabeth et père de quatre enfants[2], Damien Ricour meurt le 30 décembre 2016, des suites d’un cancer[6]. Sa maladie ne l'avait pas empêché de jouer malgré des métastases lui ayant l'ayant privé d'un œil et s'attaquant à ses os[7],[4].

Hommage[modifier | modifier le code]

Le sort le documentaire Fais-moi vivre, durant 52 minutes, réalisé par Steven et Sabrina Gunnell, et relatant la vie de Damien Ricour[8].

Réalisations[modifier | modifier le code]

Damien Ricour sur scène en 2008.

Œuvres jouées au sein d'une compagnie[modifier | modifier le code]

Œuvres créées, mises en scènes et jouées seul[modifier | modifier le code]

  • 2003-2005 : Debout dans le vide, à l'Espace Georges Bernanos (Paris) et au Théâtre français (Rome) ;
  • 2005 : Le monde de La Fontaine, adaptation des fables pour les écoles ;
  • 2005 : Caravaggio solo, au Musée des Beaux-Arts de Chartres ;
  • 2005-2006 : Le Grand retour de la petite Thérèse, à l'Espace Georges Bernanos (Paris)[9].
  • 2015 : Charles de Foucauld, juillet, Chapelle de l'Oratoire, Avignon

Filmographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Anne-Laure Filhol, « Damien Ricour : “Que la joie demeure” », La Vie, no 3628,‎ (ISSN 0151-2323, lire en ligne).
  2. a b et c Antoine Pasquier, « Retour à Dieu de Damien Ricour », Famille chrétienne, no 2034,‎ , p. 21 (ISSN 0154-6821, lire en ligne).
  3. « Spectacle de Damien Ricour », sur lfmadrid.net, Lycée français de Madrid (consulté le ).
  4. a b et c Clémence Houdaille, « Les derniers mois lumineux de Damien Ricour en images », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne).
  5. « Damien Ricour, comédien »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur theatredelaiguillon.free.fr, Théâtre de l'Aiguillon (consulté le ).
  6. Clémence Houdaille, « Le comédien Damien Ricour est décédé », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne).
  7. Fabrice Hadjadj, « Requiem pour un acteur », Famille chrétienne, no 2029,‎ (ISSN 0154-6821, lire en ligne).
  8. Sixtine Chartier, « “Fais-moi vivre”, un documentaire sur Damien Ricour », La Vie,‎ (ISSN 0151-2323, lire en ligne).
  9. a et b « Damien Ricour, funambule de la scène », sur pourquoijaimangemonpere.over-blog.com, Théâtre de l'Aiguillon (consulté le ).
  10. « Pourquoi j'ai mangé mon père — L'Acteur »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur manufacturedesabbesses.com, Théâtre de la Manufacture des Abbesses (consulté le ).
  11. Martine Silber, « Le pithécanthrope et le misanthrope », Le Monde,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]