Déclaration d'indépendance de l'Estonie — Wikipédia

Déclaration d'indépendance.

La déclaration d'indépendance de l'Estonie, aussi appelée Manifeste des Peuples d'Estonie (en estonien Manifest Eestimaa rahvastele), est l'acte fondateur de la république d'Estonie en date du 24 février 1918. Elle est célébrée le , le Jour de l'indépendance (en).

Contexte[modifier | modifier le code]

Première célébration de l'indépendance en 1919.

Durant la Première Guerre mondiale, entre le retrait de la Russie et l'avancée des troupes allemandes, et à l'approche de l'occupation de l'Estonie par l'Empire allemand, le Comité de salut public (en), élu par les anciens de l'Assemblée provinciale d'Estonie (en), rédigea la déclaration. Originellement prévue pour être proclamée le , la proclamation fut repoussée au soir du , quand le manifeste fut imprimé et lu publiquement à Pärnu. Le jour suivant, le , le manifeste fut imprimé et distribué dans la capitale, Tallinn[1],[2].

L'Empire allemand ne reconnut pas la nouvelle république d'Estonie. Toutefois, après la défaite des Empires centraux durant la Première Guerre mondiale en , l'Allemagne retira ses troupes d'Estonie et transmit formellement ses pouvoirs au gouvernement provisoire estonien le [3]. L'invasion des bolcheviks russes et la guerre d’indépendance de l'Estonie suivit. Le 2 février 1920, le traité de paix de Tartu fut signé par la république d'Estonie et l'URSS[4]. La république d'Estonie obtint une reconnaissance internationale en devenant membre de la Société des Nations en 1921[5].

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (ee) Küllo kas, « 23. ja 24. veebruar 1918: kuidas iseseisvust kuulutati », Postimees,‎ .
  • (ee) Lauri Vahtre, « 89 aastapäeva – sinimustvalgega ja ilma », Postimees,‎ (lire en ligne).
  • Reigo Rosenthal, « World War I », Estonica,‎ (lire en ligne).
  • Reigo Rosenthal, « Estonian War of Independence », Estonica,‎ (lire en ligne).
  • Ago Pajur, « Years of parliamentarian democracy », Estonica,‎ (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]