Cusset — Wikipédia

Cusset
Cusset
Vue sur le centre-ville depuis Montbéton en 2011.
Blason de Cusset
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Vichy
Intercommunalité Communauté d'agglomération Vichy Communauté
Maire
Mandat
Jean-Sébastien Laloy
2020-2026
Code postal 03300
Code commune 03095
Démographie
Gentilé Cussetois
ou Cussétois
Population
municipale
12 909 hab. (2021 en diminution de 0,07 % par rapport à 2015)
Densité 404 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 08′ 07″ nord, 3° 27′ 26″ est
Altitude Min. 255 m
Max. 483 m
Superficie 31,93 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Vichy
(ville-centre)
Aire d'attraction Vichy
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Cusset
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Cusset
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Cusset
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Cusset
Liens
Site web ville-cusset.com

Cusset (/ky.sɛ/) est une commune française, intimement liée à sa voisine Vichy et située sur les contreforts de la Montagne bourbonnaise, dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

C'est la deuxième commune la plus importante de l'unité urbaine et de l'aire d'attraction de Vichy et de la communauté d'agglomération Vichy Communauté, ainsi que la quatrième commune du département après les trois chefs-lieux d'arrondissement en nombre d'habitants. Au recensement de 2021, elle comptait 12 909 habitants, appelés les Cussetois et les Cussetoises ou les Cussétois et les Cussétoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Cartographies de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

Située sur les contreforts de la Montagne bourbonnaise, au sud-est du département de l'Allier[1], au point exact où elle se rapproche de la rivière Allier[2] et à une altitude de 310 m au sommet du mont Beton[3], et, à vol d'oiseau, à égale distance entre Moulins, chef-lieu du département, au nord[4] et Clermont-Ferrand au sud-ouest[5] (49 km), Cusset est mitoyenne de Vichy.

Huit communes jouxtent Cusset[6] :

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Elle comprend une cinquantaine de lieux-dits[6], les plus importants étant Presle, Puy-Besseau, les Bartins, Champcourt, Chantegrelet, Chassignol et Viermeux.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune s'étend sur 3 193 hectares ; son altitude varie entre 255 et 483 mètres[7]. Les zones en basse altitude sont situées au plus près de Vichy (résidences construites en bordure de la rivière Sichon) tandis que les secteurs en haute altitude sont localisés à l'est (Chassignol, Meunière, Viermeux, Les Acarins)[6].

La commune se situe « au droit de la limite Est de la fosse de Vichy[8] » et s'étend de l'ouest vers l'est des formations « sédimentaires oligocènes » aux « reliefs cristallins ou volcano-sédimentaires paléozoïques[8] ». Les terrains offrent une variabilité notable (granite, tufs, marnes, sables, grès, etc.)[8]. Globalement, elle est fondée sur des formations volcaniques anciennes, permettant, à la carrière des Malavaux, de fournir « des matériaux […] d'excellente qualité »[9].

Six types de formations géologiques sont représentés sur la commune[8] :

  • un socle granitique, sur les reliefs orientaux de la commune, représentés « par des faciès à grain moyen ou fin » ;
  • des dépôts volcano-sédimentaires, avec deux types lithologiques (poudingues et tufs à grain fin) ;
  • « deux faciès distincts du remplissage sédimentaire oligocène » de Limagne : « bancs calcaires d'origine récifale » et « marnes et argiles litées contenant des passées sablo-gréseuses ou calcaires » ;
  • sables du Bourbonnais : épandages sablo-argileux présentant des « silts, argiles et sables interstratifiés » ;
  • des hautes terrasses, développées dans l'interfluve Jolan-Sichon ;
  • des formations sablo-graveleuses sur le Sichon et le Jolan.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Sichon coule à Cusset
Le Sichon depuis le pont de la Mère, vers l'amont.

La commune est traversée par le Sichon, affluent de l'Allier long de 41,1 km[10] prenant sa source à Lavoine, près du puy de Montoncel, dans le massif des Bois Noirs[11]. Ce cours d'eau se situe en territoire à risque important d'inondation, et du fait de l'urbanisation croissante jusqu'à son embouchure à Vichy, il devient « canalisé »[12].

Ses affluents traversant la commune prennent leur source en montagne bourbonnaise[6]. L'un d'eux, le Jolan, prend sa source au Mayet-de-Montagne et se jette près de la rue Combe-Bessay[13]. Il comprend le ruisseau du Rebusset, long de 5 km et coulant exclusivement dans la commune, reliant les Acarins aux Morats[14].

Le Sichon et le Jolan sont favorables au ruissellement du fait de leur composition souterraine en roches métamorphiques et éruptives[11].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Centre et contreforts nord du Massif Central » et « Nord-est du Massif Central »[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 818 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vichy-Ville », sur la commune de Vichy à 2 km à vol d'oiseau[17], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 799,6 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Statistiques 1991-2020 et records VICHY-VILLE (03) - alt : 255m, lat : 46°07'03"N, lon : 3°26'20"E
Records établis sur la période du 01-01-1952 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,4 3,8 6,3 10,1 13,6 15,4 15 11,5 8,8 4,6 2,1 7,9
Température moyenne (°C) 4,5 5,3 8,9 11,8 15,7 19,4 21,5 21,3 17,2 13,2 8,1 5,1 12,7
Température maximale moyenne (°C) 7,5 9,2 14 17,4 21,3 25,2 27,6 27,5 22,9 17,7 11,5 8,1 17,5
Record de froid (°C)
date du record
−21,5
05.01.1971
−19
05.02.1963
−12,9
01.03.05
−5
06.04.1975
−2
07.05.1957
0
03.06.1962
5
24.07.1968
1,2
26.08.1966
1,8
20.09.1962
−6,9
30.10.1997
−9
24.11.1998
−17
25.12.1962
−21,5
1971
Record de chaleur (°C)
date du record
19,1
01.01.23
25,2
28.02.1960
28,1
31.03.21
31,4
30.04.05
34,6
28.05.17
41
27.06.19
41,3
31.07.20
40,5
12.08.03
35,9
10.09.23
32,5
02.10.23
24
01.11.1968
20,3
16.12.1989
41,3
2020
Précipitations (mm) 53,3 42,8 44,9 67,9 83,5 75,7 73,3 83,9 69,6 75,9 73,6 55,2 799,6
Source : « Fiche 3310001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Il existe une ZNIEFF 1, la Vallée du Sichon à l'Ardoisière, s'étendant aussi sur les communes de Busset et du Vernet[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Cusset est une commune urbaine[Note 1],[21]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[INS2 1],[22].

Elle appartient à l'unité urbaine de Vichy, une agglomération intra-départementale regroupant 13 communes[INS2 2] et 64 124 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[INS2 3],[INS2 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vichy, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[INS2 5],[INS2 6].

Cusset appartient également à la zone d'emploi et au bassin de vie de Vichy[INS2 7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Sur les 3 193 hectares de la commune, 508,1 ha sont des espaces habités et 82,4 ha sont voués aux activités économiques[9].

Morphologie urbaine et quartiers[modifier | modifier le code]

L'urbanisation est conséquente à l'ouest (Presles, Darcins, Les Bartins, Les Graves) ainsi qu'aux alentours du centre-ville, mais demeure plus limitée dans les secteurs de Champcourt (au nord) ou en cours de développement à Puy-Besseau (avec la proximité des lycées publics et du boulevard urbain). La densité de population est plus faible dans les hauteurs.

Il existe neuf quartiers dans la ville de Cusset (huit à leur création en 2015) : Cœur de ville ; Saint-Antoine – Venise ; Val du Sichon ; Meunière – Justices ; Montbéton – Puy-Besseau ; Presles ; Darcins ; Beausoleil – Montplaisant ; Le Grand Chassignol[CUS 1],[CUS 2].

Cœur de ville[modifier | modifier le code]

Le boulevard du Général-de-Gaulle rénové et l'église Saint-Saturnin en arrière-plan
Le boulevard du Général-de-Gaulle rénové.

Le cœur de ville est délimité par les cours Tracy, Arloing et Lafayette, la rue Liandon, le Sichon et la rue de la République. L'entrée principale au cœur de ville s'effectue par le boulevard du Général-de-Gaulle, rénové en 2016, à l'ouest, ainsi que par l'avenue du Drapeau au nord. La municipalité a entrepris le réaménagement des trois cours dans les années 2010 :

  • le cours Tracy, dont les platanes « à l'état phytosanitaire dégradé » et menaçant de chuter ont été abattus[23],[24]. Les règles de stationnement et de circulation ont été modifiées par la suite : aménagements pour piétons (avec éclairage depuis le sol[25]) et cyclistes, et aménagements de sécurité sur la route départementale ;
  • le cours Arloing, réaménagé en 2013, avec plantation de chênes de Bourgogne[26]. Le cours a été inauguré le [27] ;
  • le cours Lafayette prévoit d'être rénové.
Pôle d'échanges intermodal secondaire en .

Le centre-ville est rénové en 2018 : la place Victor-Hugo est devenue une esplanade qui s'étend du parvis de l'église Saint-Saturnin aux terrasses des restaurants, dans le but d'accueillir plus de manifestations. Un pôle intermodal secondaire a été aménagé en renforçant les modes doux, dans le but de « fluidifier la circulation » ; il concurrence le pôle d'échanges intermodal déjà existant en gare de Vichy[28]. La place et le pôle intermodal sont inaugurés le  ; les travaux ont coûté deux millions d'euros[29].

La ville a rénové le square Georges-Roux, du nom du maire qui eut l'idée, en 1933, d'aménager un bassin sur la place Louis-Blanc, et qui porte son nom depuis 1952 ; il comprenait une grenouille en bronze, commandée par Robert Mermet dans les années 1940, inaugurée en 1953 mais dérobée en 1996. En 2019, la rénovation du square, agrémentée notamment de lilas des Indes et de pommiers et pruniers, est complétée par l'arrivée d'une nouvelle grenouille, conçue par des élèves de la section fonderie du lycée Hector-Guimard de Lyon et inaugurée par le maire de la ville Jean-Sébastien Laloy[CUS 3],[30].

Venise – Saint-Antoine[modifier | modifier le code]

Ce quartier est limité par les cours et la voie ferrée. Il comprend le cimetière ainsi que le stade Jean-Moulin.

Val du Sichon[modifier | modifier le code]

La route de Ferrières constitue l'axe principal de ce quartier.

Meunière – Justices[modifier | modifier le code]

Le quartier s'étend de Meunière aux hauteurs de la commune, en direction de Molles.

Montbéton – Puy-Besseau[modifier | modifier le code]

La coulée verte de Puy-Besseau
Coulée verte de Puy-Besseau.

Le développement du quartier de Puy-Besseau, situé à l'ouest de la ville près de l'hôpital, a commencé dans les années 1990 avec la construction du lycée Valery-Larbaud puis de maisons individuelles ou en habitat groupé. Une coulée verte reliant l'hôpital (au droit du boulevard urbain) et le lycée, constitué comme « le dernier maillon du quartier[31] », est mise en service en 2013. Des arbres de différentes espèces ont été plantés, et, pour conserver l'humidité au sol, des écorces d'arbres provenant du cours Arloing ont été utilisées. Des LED éclairent la coulée. Cet aménagement a coûté un peu plus d'1 600 000 [31]. En parallèle, les rues de Provence et du Nivernais ont été réaménagées.

Le quartier intègre le dispositif « quartiers prioritaires », s'ajoutant à celui de Presles[32]. Il ne comporte aucun commerce de proximité. Fin , une boulangerie-snacking est implantée près du lycée Valery-Larbaud[33].

Une sculpture, réalisée par un artiste local, est implantée depuis 2018 au carrefour giratoire entre le boulevard Gabriel-Péronnet et la rue Fernand-Lafaye-et-Anne-Marie-Menut-Lafaye[CUS 4].

Presles – Darcins[modifier | modifier le code]

L'allée Mesdames rénovée, une partie des aménagements modes doux du quartier et, au second plan, des immeubles
Vue du quartier de Presles depuis l'avenue de Vichy, avec au premier plan, l'allée Mesdames.

Le quartier est limité au nord par la voie ferrée, à l'est et au sud par les rues Henri-Cureyras, de la République et de l'avenue de Vichy et à l'ouest par la limite communale avec Vichy. Il comprenait une zone urbaine sensible, nommée selon le ministère de la Ville « Presle-Les Darcins »[34] et empiétait sur le quartier voisin de Puy-Besseau, s'étendant sur 74 hectares entre l'avenue Gilbert-Roux et la cité Albert-Londres en passant par le complexe sportif et l'ensemble HLM de la cité de Presles. Elle comptabilisait 2 341 habitants en 2006, soit 17,45 % de la population municipale de Cusset (13 414 habitants)[35].

La zone intègre le dispositif « quartiers prioritaires » à la suite de la disparition des zones urbaines sensibles depuis 2015[32]. À l'échelle de la communauté d'agglomération, le quartier nommé « Cœur d'agglo »[36], de 3 700 habitants et 10 700 euros de revenu médian annuel, s'étend vers Vichy en direction du quartier des Romains et de la gare, et à l'est vers l'avenue de l'Europe, à l'exclusion de la cité scolaire[37].

La cité de Presles, qui n'a « jamais bénéficié d'un protocole de réhabilitation majeur » selon le président d'Allier Habitat, va être réhabilitée, par la rénovation de 300 logements pour un coût de trente millions d'euros[38]. 364 logements sont réhabilités et deux bâtiments détruits en intégralité (dont celui longeant l'avenue de Vichy, érigé en 1965[39]) et un partiellement[40], afin « d'ouvrir la cité sur le reste du quartier »[39]. Les travaux, débutés fin 2017, sont terminés en 2019[41]. Ce grand chantier rentre dans le cadre d'un programme régional de renouvellement urbain porté par la communauté d'agglomération, pour un montant de 43 655 892  hors taxes, et s'accompagne de l'aménagement de nouvelles voies et de passerelles en vue de désenclaver le quartier, ainsi que la rénovation de l'avenue de Vichy[CUS 5] dont les travaux se sont terminés en .

Beausoleil – Montplaisant[modifier | modifier le code]

Porte d'entrée nord de la ville, elle couvre une partie de la zone industrielle.

Le Grand Chassignol[modifier | modifier le code]

Ce quartier s'étend sur Chassignol et les secteurs reculés de la ville.

C'est l'un des quartiers les plus vastes de la commune. Une école est installée en 1841 (elle accueille près de 80 enfants). La chapelle Notre-Dame-de-Fatima a été édifiée en 1957 et rénovée par une association de la commune en 2014[CUS 6].

Logement[modifier | modifier le code]

La proportion de logements anciens, dont la construction est antérieure à 1975, s'élevait à 69 %[9].

En 2020, Cusset comptait 7 207 logements : 87,9 % étaient des résidences principales, 2,2 % des résidences secondaires et 9,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 58,0 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 41,6 % des appartements. Par rapport à 2009, le nombre de logements est en légère augmentation (il en existait alors 7 042)[INS 1].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 56,3 %, en hausse par rapport à 2014 (54,6 %) mais en légère baisse par rapport à 2009 (57,0 %). La ville comptait 19,4 % de HLM loués vides, contre 23,9 % en 2014 et 17,5 % en 2009[INS 2]. Le quartier « Cœur d'agglo » compte 25 % de logements HLM[37]. 1,0 % étaient logés gratuitement en 2020[INS 2].

Planification de l'aménagement[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les parties d'aménagement de l'espace au sein d'un schéma de cohérence territoriale (SCoT), un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT de Vichy Communauté, approuvé le sur le territoire de l'ancienne communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier regroupant 23 communes, et révisé en 2019[42].

Le plan local d'urbanisme a été approuvé par délibération du conseil communautaire de la communauté d'agglomération Vichy Communauté le [CUS 7].

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

La ville projette de reconvertir la friche industrielle Applifil, située en bordure du boulevard du Gravier et de la rue des Préférés (ou des Prés-Ferrés), en pôle d'activités mixtes. Il consistera à démolir et à reconstruire le supermarché à l'enseigne Casino en augmentant sa surface de vente[43], l'ancien emplacement libérant un espace où sera construite une esplanade et 242 places de stationnement supplémentaires[44]. L'enseigne sera complétée par une galerie marchande de 4 000 m2, des cabinets médicaux et soixante logements, dont deux immeubles de douze logements en accession à la propriété[43]. Le projet, financé par des fonds privés, coûte 20 millions d'euros. D'une surface de 1,5 hectare, les travaux devaient débuter en 2016[43], mais le terrain présente une pollution au chlore sur cet ancien site industriel[45].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Réseau routier départemental[modifier | modifier le code]
Entrée de Cusset par la D 2209 en provenance de Vichy
Entrée de Cusset depuis Vichy en .
La D 906B et le cours Arloing rénové en arrière-plan
Cours Arloing (D 906b) en 2015.

La route départementale 2209 (ancienne route nationale 209), reliant Gannat à Varennes-sur-Allier par Vichy, est l'axe principal de circulation. Au nord (avenue de Vichy — rénovée en 2019 et 2022 —, rue de la République et route de Paris), cette route permet de rejoindre Moulins, Varennes-sur-Allier, Saint-Germain-des-Fossés et Lapalisse. Vers l'ouest, elle dessert les quartiers de Presles et des Darcins en longeant le nord de la cité scolaire Albert-Londres et continue jusqu'à Vichy.

Depuis le , l'autoroute A719 relie la ville à Clermont-Ferrand en une heure environ et à l'Ouest du département ; son accès, à dix kilomètres, est privilégié par le passage dans la zone commerciale des Bartins.

Le réseau secondaire, en dehors de la route départementale 27 permettant de rejoindre Saint-Pourçain-sur-Sioule, Charmeil et Beausoleil (commune de Cusset et de Creuzier-le-Vieux), est tourné vers la montagne bourbonnaise.

La route départementale 906b (ancienne route nationale) traverse les cours Tracy et Arloing avant de monter vers Bost et Lapalisse ; trois kilomètres plus loin, débute la RD 25 menant vers Châtel-Montagne ; peu avant, la RD 62 quitte la commune sept kilomètres plus loin avant d'entrer dans Molles et de continuer vers Le Mayet-de-Montagne ; enfin la RD 995 remonte la vallée du Sichon, vers Arronnes et Ferrières-sur-Sichon.

Le réseau tertiaire constitue une desserte locale. Juste avant le franchissement du Jolan, à la sortie de la RD 906b, la RD 508 permet de rejoindre Molles via le lieu-dit Gacon ; la RD 175, en direction du Vernet et de Busset, est une autre porte d'entrée vers la montagne bourbonnaise. Les RD 126 (Côte Saint-Amand et Abrest), 259 et 186 sont limitées à une desserte plus fine.

Réseau routier communautaire et communal[modifier | modifier le code]
Le boulevard urbain en juillet 2013
Le boulevard urbain en , nommé avenue de la Liberté. Cusset est à droite, Vichy à gauche.

Une nouvelle voie, à cheval avec Vichy et construite par la communauté d'agglomération, assure le maillage entre les lycées publics et le centre hospitalier Jacques-Lacarin, en passant à proximité du quartier de Puy-Besseau. La rue de Bordeaux, sur la commune voisine de Vichy, redirige les flux vers cette nouvelle voie. Sans attendre le prolongement au nord, le jalonnement directionnel en place incite les véhicules, en particulier les transports de marchandises en transit, à emprunter ce boulevard urbain, nommé, après des tergiversations entre les maires des communes concernées par ce projet, avenue de la Liberté[Note 3].

La première tranche, comprenant plus d'un kilomètre de voie nouvelle et réaménagée (notamment la rue de Vendée à cheval avec la commune de Vichy), reliant la D 2209 et l'hôpital, a été inaugurée le [47]. Ce projet contribue à l'amélioration de la desserte de l'agglomération. La deuxième tranche, reliant le carrefour avec la D 2209 à la zone commerciale des Peupliers (carrefour giratoire entre le boulevard d'Alsace-Lorraine, l'avenue Gilbert-Roux et la rue des Bartins), est en service depuis le [48]. Cette mise en service a permis une libération de la « capacité d'urbanisation » dans la commune[49]. Le boulevard est prolongé vers le nord, en direction de Creuzier-le-Vieux[50],[51], le [52], et au sud vers le quartier des Garets, à Vichy, le [53].

Du réseau communal, la rue Antoinette-Mizon et l'avenue Gilbert-Roux relient le centre-ville à la zone commerciale des Peupliers ainsi que les quartiers nord de Vichy ; le boulevard Jean-Lafaure assure quant à lui la desserte des usines chimiques Lagarde.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Un bus de la ligne A, au terminus Cusset Centre.

Le réseau urbain MobiVie est exploité par Transdev Vichy depuis . Cusset est desservie par quatre des huit lignes du réseau (cinq en incluant le quartier de Beausoleil à la limite avec Creuzier-le-Vieux)[54] :

  • la ligne A relie le collège Jules-Ferry à Vichy au centre de Cusset à intervalles réguliers de quinze minutes (en semaine et en période scolaire sauf le samedi matin), sept jours sur sept (un bus par heure le dimanche et les jours fériés) ;
  • la ligne C relie le cours Arloing au stade aquatique à Bellerive-sur-Allier, à intervalles réguliers de vingt minutes du lundi au vendredi et trente minutes le samedi ;
  • la ligne D relie Les Arloings et Les Guinards à Creuzier-le-Vieux aux Bourins à Vichy et aux Biernets à Abrest. L'arrêt Chantegrelet dessert quelques habitations situées côté Cusset (route de Charmeil) ;
  • la ligne E relie Cusset (quartier de Meunière, collège Maurice-Constantin-Weyer, zone commerciale des Peupliers) aux Ailes, à Vichy, du lundi au samedi, à intervalles réguliers de trente minutes en heures creuses ;
  • la ligne H relie le quartier de Champcourt au lycée Albert-Londres (Normandie) via Meunière, uniquement en période scolaire, avec deux départs du lundi au samedi le matin, deux départs les lundis, mardis, jeudis et vendredis l'après-midi et un départ les mercredis et samedis le midi.

En outre, la ville est desservie par trois lignes du réseau Cars Région Allier (lignes B02 vers Montluçon, B05 vers Bellenaves et B06 vers Le Donjon)[55] ainsi que la ligne P55 (vers Ris et Puy-Guillaume) du réseau du département voisin du Puy-de-Dôme (Cars Région Puy-de-Dôme)[56].

Aménagements cyclables[modifier | modifier le code]

Quelques aménagements cyclables existent, sur une partie de la rue Fernand-Lafaye-et-Anne-Marie-Menut-Lafaye, la rue des Peupliers, l'avenue du Général-Leclerc, ainsi que le long des cours Tracy et Arloing, ou encore l'avenue de l'Europe. L'application de plans de circulation, notamment en 2011[57] a permis le développement du réseau cyclable.

En 2014, le conseil général de l'Allier a créé un jalonnement cyclable entre Vichy, Cusset et Le Mayet-de-Montagne, passant par le quartier de Puy-Besseau, le centre-ville et les Grivats.

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La gare de Cusset
Gare de Cusset en 2011.

Cusset a été desservie par la Société des Chemins de fer du Centre entre 1909 et 1950. Les trains de voyageurs empruntaient le chemin de fer de Vichy à Lavoine. Une gare SNCF est implantée au nord de la ville. Son activité est limitée à la desserte marchandise de l'usine Total Lagarde et des carrières des Malavaux.

La gare de Vichy est la plus proche concernant le trafic voyageurs, à trois kilomètres. Les bus urbains permettent des correspondances ferroviaires à destination de Paris, Lyon, Moulins ou Clermont-Ferrand.

Énergie[modifier | modifier le code]

La gestion de l'éclairage public a été confiée à une société privée[58], afin de réduire les coûts à la charge de la mairie[59] ; la commune estime économiser 89 000 euros par an[58].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Cusset est soumise à plusieurs risques naturels (inondation, mouvements de terrain, séisme, feu de forêt) et technologiques (industriel et transport de matières dangereuses)[60].

Les plans de prévention des risques naturels (PPRn) inondation (approuvé en 2001) et mouvement de terrain par tassements différentiels (approuvé en 2008) sont pris en compte dans un aménagement[61]. La commune a élaboré un DICRIM[61],[60].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Cusset est exposée au risque inondation. Elle a connu cinq crues depuis le milieu du XXe siècle :

  • le , probablement à la suite d'un orage, le Sichon a inondé la rue Simonard ainsi que le centre-ville. Toutefois, son débit était insuffisant pour que la rivière sorte de son lit[11] ;
  • le , le Jolan entrait en crue, qualifiée pour les riverains comme « la plus importante depuis 1950 ». Le quartier de l'avenue de l'Industrie ainsi que la rue Simonard étaient les plus touchés, puis Darcin après le confluent avec le Sichon[11] ;
  • en , une crue du Sichon, due « à un gros orage », inonde une partie des jardins de la rue Andreau et l'espace Chambon[11] ;
  • le , une crue du Sichon inonde une partie du parc de jeux près de l'espace Chambon[12] ;
  • le , une crue du Jolan touche, à la suite de violents orages[62], « quarante maisons, trois entreprises et un entrepôt industriel[12] » ; pour cette dernière crue, un arrêté de catastrophe naturelle a ainsi été établi[61].

Ces crues sont provoquées par « des phénomènes pluviométriques d'intensité exceptionnelle[63] » ; en cas de crue exceptionnelle, une partie du centre-ville pourrait être submergée[12]. Une étude hydraulique concernant les zones inondables du Sichon et du Jolan a été menée en 1996[12]. Le plan de prévention du risque inondation a été approuvé le [11].

Les quartiers habités et principalement concernés par les inondations sont les Graves, les Darcins et Genat[60].

La commune présente un risque mouvement de terrain par retrait-gonflement des argiles, où un PPR a été approuvé le [63], mais aussi pour les glissements de versants, de talus et de pentes sous remblais[63]. Une étude du BRGM de 1992 menée dans les environs de Vichy montre que les glissements de terrain « peuvent intervenir dans des formations sédimentaires tertiaires » ; une chute s'est déjà produite au Champ des Cerveaux Hauts. Une deuxième étude de 1994 a permis de déceler trois zones d'aléas à Turgis, Champcourt et Thibault ; ne touchant pas des habitations, celles-ci ne font pas l'objet d'une information préventive[60].

Le risque sismique est aussi présent. La commune est classée dans la zone de sismicité de niveau 2 ou faible[61]. La région Auvergne est pourtant sismiquement active ; le dernier séisme ressenti dans le département, à proximité de Cusset, se produisit le , où l'intensité ressentie atteignait VI ; l'épicentre était localisé à Randan, dans le département voisin du Puy-de-Dôme[63].

Il existe aussi un risque feu de forêt, en aléa modéré[63]. Autour des gorges du Sichon, il existe une surface boisée, zone propice au déclenchement d'incendies. Sept se sont produits depuis la sécheresse de 1976 ; les habitants des villages des Grivats, du Teillot et de Laire sont soumis à l'information préventive[60].

Des arrêtés de catastrophe naturelle ont été établis à l'issue de la tempête de 1982, d'inondations et de coulées de boue et de mouvements de terrain par tassements différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols[61].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La présence d'une usine de dépôt d'hydrocarbures (Lagarde), classée SEVESO seuil bas, constitue un risque majeur d'incendie et d'explosion « en raison de son implantation en zone pavillonnaire »[63]. En bordure du boulevard Jean-Lafaure, la concentration d'hydrocarbures liquides, provoquant en cas d'explosion un incendie, voire la pollution des sols. Un plan particulier d'intervention, approuvé le , et un plan d'opération interne, ont été élaborés[60].

Le trafic conséquent sur les routes départementales 2209 (plus de cinq mille véhicules par jour en 2011[63]) et 27 justifie la présence du risque de transport de matières dangereuses. Une canalisation de transport de gaz naturel, exploitée par GRTgaz, passe aussi par la commune[60].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Carte de l'aire linguistique du Croissant
Aire linguistique du Croissant selon l'Atlas sonore des langues régionales (CNRS, 2022). Vichy est la deuxième plus grande ville du Croissant[64].

Cusset est attesté sous les formes in Cuciaco / in Cutiaco en 886, Cucciaco en 1373[65], puis Cuci, Cucy, Cussy, Cussetum, Cussoy, Cuciacum.

Il s'agit d'un type toponymique gallo-roman en -acum, suffixe marquant « le lieu de, la propriété de ». Il est précédé, comme c'est généralement le cas, d'un anthroponyme, peut-être le nom de personne roman Cutius[66] ou latin Cūcius / Cussius[67]. Même racine pour les formes du type Cussac, Cussy, Cussay[66].

En bourbonnais du Croissant, la langue traditionnelle, Cusset porte le même nom qu'en français : Cusset. La commune est située dans l'aire linguistique du Croissant, zone où la langue est de transition entre la langue occitane et la langue d'oïl[64].

Carte linguistique du département de l'Allier
Carte linguistique de l'Allier selon l'Atlas sonore des langues régionales de France (CNRS). En rouge sombre : le bourbonnais du Croissant ; en bleu : le bourbonnais d'oïl ; en vert : l'arpitan.

Malavaux, un quartier situé à l'est de la commune de Cusset, est un toponyme médiéval qui provient de l'ancien occitan, car le premier élément Mala- signifie « mauvaise » en occitan[68]. Le second élément est vaux « vallée », de val employé ici au féminin comme c'était parfois le cas au Moyen Âge, d'où le sens global de « mauvaise vallée », c'est-à-dire « vallée où la terre est mauvaise ».

Les habitants de la commune sont appelés les Cussetois ou les Cussétois, d'après la forme moderne du toponyme.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Dès le IVe siècle av. J.-C., un site celtique précédait et dominait l'actuelle ville. L'oppidum de Viermeux[Note 4], oppidum arverne destiné à surveiller l'entrée septentrionale de la Limagne[69], dont le site est constitué de deux plateaux de 60 hectares dont l'un, de 25 ha[70] abritait plusieurs centaines de familles qui l'abandonnèrent au cours des premiers siècles de notre ère[réf. nécessaire].

De la période gallo-romaine ont été découverts des vestiges d'aqueducs et d'hypocaustes qui attestent de la présence d'une villa. Cet oppidum est l'un des plus importants de la région Auvergne devant Corent ou Gergovie. C'est d'ailleurs le premier murus gallicus attesté en 2004. Localisé sur des terrains privés, il n'est pas accessible au public et n'est pas signalé. Une opération de sauvetage a été organisée en 2007[70]. Il est menacé par l'extension de la carrière Jalicot des Malavaux, qui risque de le faire disparaître[71].

Sur le site de la ville actuelle, des fouilles ont mis au jour place Victor-Hugo les vestiges de thermes gallo-romains.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

En 774, Cusset n'était qu'une simple métairie de l'abbaye de Saint-Martin de Nevers. Charlemagne établit une communauté de filles qui devient « riche et puissante »[72].

En 886, Eumène, évêque de Nevers, fonde une abbaye bénédictine de femmes. Il remplace le château classique pour sa fondation[2]. Le bâtiment est occupé aujourd'hui par l'hôtel de ville. En 1184, l'abbaye n'étant plus en état de se défendre seule, le roi Philippe Auguste est appelé à l'aide[73].

Au XIIIe siècle, un château, situé dans la vallée maudite (quartier des Malavaux), était habité par des Templiers[72]. En 1236, Hugues de Clermont « érige le couvent en abbaye de Filles nobles » et « une église collégiale est élevée »[74].

Le , le dauphin Louis, futur Louis XI, s'y réconcilie avec son père Charles VII en signant le traité de Cusset, mettant ainsi fin à la Praguerie.

Louis XI, devenu roi, fait rebâtir les fortifications de la ville par le maître d'œuvre Vauzy de Saint-Martin, de 1476 à 1483 ; elles sont encadrées par quatre portes, donnant accès à la ville : Doyat, sur la route de Paris ; de la Mère, sur la route de Vichy ; de la Barge, sur la vallée du Sichon ; et Saint-Antoine, sur la route de Lyon[75]. Jean Doyat en fait « la place la plus importante de la Basse-Auvergne[74] » et Louis XI la déclare « ville royale du domaine de la couronne, incommutablement inaliénable d'icelle[74] ». Avec leurs murs à bossages, leurs canonnières à embrasures à la française (en X), elles constituent le prototype de la fortification moderne, capable de répondre aux attaques des boulets métalliques ; Vauban s'en sert de modèle[réf. nécessaire]. Détruites petit à petit à partir du XVIIe siècle, il n'en subsiste qu'une tour (qui abrite le musée) et des « souterrains », c'est-à-dire les galeries de rez-de-chaussée des portes qui se sont retrouvées enterrées lors du comblement des fossés.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Cusset, ville royale, a connu une activité judiciaire importante, avec un procureur du roi, un président et un avocat du roi, un lieutenant général et un lieutenant particulier ; en outre, il existait quatre fonctionnaires supplémentaires pour punir le faux-saunage[76]. En 1789, la population de Cusset atteignait 4 000 habitants[77].

Révolution française[modifier | modifier le code]

De ce fait, elle devient, de 1790 à 1800, chef-lieu de district. Cusset fut préférée à Billy et Saint-Gérand pour devenir le siège du tribunal[78]. Elle perd toutefois le statut de chef-lieu d'arrondissement au détriment de Lapalisse mais elle reste toutefois ville judiciaire. Elle est aussi centre d'enseignement par la création d'un collège[77].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 1876[79], date à laquelle le nombre d'habitants de Vichy dépasse celui de Cusset, Cusset a joué le rôle de grande ville de la région, avec des commerçants, des artisans, des foires attirant toute la montagne bourbonnaise. Elle profite de sa situation de porte d'entrée de la montagne bourbonnaise[9].

Activité thermale[modifier | modifier le code]

Action de la S.A. des Eaux Minérales Naturelles de Vichy-Cusset en date du 8 octobre 1901

Située en bordure d'une zone riche en sources minérales, des forages sont entrepris à partir de 1840 avec la découverte des sources Mesdames et Saint-Jean en 1844. Les sources Sainte-Élisabeth et Tracy furent perforées en 1845, celle de Sainte-Marie en 1849 et celle de Lafayette en 1875[72].

Bâtiment des sources Élisabeth et Sainte-Marie
Sources Élisabeth et Sainte-Marie (photo prise fin 2005).

Les sources Sainte-Élisabeth et Sainte-Marie appartenaient à l'établissement thermal de Sainte-Marie, fondé en 1852 par Félix Bertrand. Cet établissement se composait d'un salon d'attente donnant accès à des cabinets de bains, de douches et de repos ; il était localisé près de la place du Centenaire, à proximité du tramway. Ces sources font partie du bassin de Vichy, propriété de l'État[72].

Deux sources ont été érigées dans la commune : la source de l'Abattoir et la source Tracy. Cette dernière, située au milieu du cours Tracy, est un bâtiment en forme octogonale. D'une température de 12 °C, son eau est limpide. Celle de l'Abattoir jaillit à une température équivalente et des propriétés semblables. Ces deux sources sont censées guérir des maladies liées aux organes gastro-intestinaux ou aux voies circulatoires[80].

L'une des dernières sources découvertes à la fin du XIXe siècle est la source du Printemps. Située au faubourg de la Barge, près du terminus du tramway, elle était captée à 13,5 °C et minéralisée à 10,654 4 grammes par litre, dont 3,701 g d'acide carbonique, ayant une action très effective sur l'estomac et les bronches[72].

L'activité thermale cesse au début du XXe siècle. En 2004, quatre sources étaient encore exploitées : Lafayette, Mesdames — propriété de l'État —, Tracy et Saint-Denis. Elles étaient utilisées en buvette publique[81].

Le tramway à air comprimé[modifier | modifier le code]

Carte postale du tramway de Vichy à Cusset
Tramway Mékarski devant le grand café du square.

Cusset avait la particularité, avec Vichy, de posséder un tramway à air comprimé ; inauguré le , il s'agissait du 3e réseau de ce type créé en France après ceux de Nantes et de la région parisienne. Le trajet, entre les terminus de l'église Saint-Louis de Vichy et du cours Lafayette de Cusset, passait par la mairie et la gare de Vichy, puis à Cusset, les cours Tracy et Arloing. Un tramway circulait avec une fréquence allant de quinze[72] à trente minutes entre h 30 et 20 h 30, voire minuit en saison[82]. Ce tramway permettait de faire découvrir aux curistes vichyssois les sources de la commune[72].

Le refus de son électrification aux concessionnaires Lapeyre et Hersent, en 1925, a conduit à la suppression du tramway dans ces deux communes et son remplacement par un service de bus en 1927[82].

XXe siècle[modifier | modifier le code]

La population s'est accrue moins rapidement qu'à Vichy : en 1911, les ruraux émigraient vers la ville. En 1931, faute d'espaces suffisants, elle commence à s'installer dans les lieux-dits, surtout aux Malavaux et aux Graves[83]. Le centre-ville se déserte. Une voie rectiligne est créée entre la place Victor-Hugo et la rue de la République : le boulevard de l'Hôtel-de-Ville[84].

Cusset aurait pu devenir un faubourg à cause du développement de Vichy et du désistement de l'organisation de foires et marchés[85].

La commune exploite plusieurs carrières, dont la plus importante est celle des Malavaux, à l'est de la commune, depuis 1913, et appartenant au groupe Lafarge depuis 1998[86] ; les matériaux (tuf rhyolitique) sont utilisés pour l'approvisionnement en ballast et en techniques routières. En outre, elle exploite aussi les carrières de la contrée de Razeure et la Châtaigneraie[9].

Il existait 1 300 maisons en 1861 ; 2 017 en 1931. Les constructions de l'entre-deux-guerres sont localisées dans les quartiers récents[85]. Une importante rénovation urbaine est menée de 1960 à 1977, dans le but d'améliorer les conditions de vie ; elle s'achève en 2006 avec la rénovation des rues du centre-ville[82]. Une exposition plein air « Sur les pas des chiens verts » s'est tenue en 2013, retraçant l'histoire de cette rénovation[87]. En outre, l'urbanisation s'est développée à l'ouest, en direction de Vichy, dans la cité de Presles. Elle gagne le quartier de Puy-Besseau dans les années 1990[réf. souhaitée], avec la construction d'un lycée à filières professionnelles.

En association avec la communauté d'agglomération, le boulevard du 8-Mai-1945 et une partie du passage du Quercy sont rénovés en 2009 et 2010, en deux étapes, dans le cadre de la rénovation de la cité scolaire de Presles (bâtiments)[88], en voie d'être rebaptisée Albert-Londres, pour un coût d'un million d'euros[89].

Événements divers[modifier | modifier le code]

Deux femmes ont été condamnées pour sorcellerie à Cusset :

  • Marie Filastre, brûlée vive sous Louis XIV pour avoir tenté d'empoisonner Mademoiselle de Fontanges à la demande de Madame de Montespan vieillissante et délaissée par le roi qui lui préférait sa jeune rivale ;
  • Gabrielle Pagnat, emprisonnée pour escroquerie un siècle plus tard, les mentalités sur les dons supposés des sorcières ayant évolué.

Dans un autre registre, depuis le XIe siècle jusque dans les années 1950-1960, les collines aux alentours de Vichy et Cusset étaient couvertes de vignes, on peut parler ainsi de « l'ancien vignoble vichyssois ».

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Cusset est membre de la communauté d'agglomération Vichy Communauté[INS2 7], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Vichy[90]. De 2001 à 2016, elle faisait partie de la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier[91].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vichy (depuis 1941), à la circonscription administrative de l'État de l'Allier et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[INS2 7]. Elle dépendait auparavant de l'arrondissement de Lapalisse en 1801 jusqu'au transfert du chef-lieu à Vichy[92], et était chef-lieu d'un canton unique de 1801 à 1985[92]. Un décret de 1985 crée par scission les deux cantons de Cusset-Nord et de Cusset-Sud[93]. Depuis fin mars 2015, à la suite du redécoupage des cantons de 2014, il n'existe plus qu'un seul canton[94].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Cusset pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[INS2 7], et de la troisième circonscription de l'Allier pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (quatrième circonscription avant 2010)[95].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Jean-Sébastien Laloy est maire de Cusset depuis 2014.

Le conseil municipal de Cusset, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[96], pour un mandat de six ans renouvelable[97]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 35[98]. Les trente-cinq conseillers municipaux sont élus au premier tour, le , avec un taux de participation de 39,85 %, se répartissant en : vingt-neuf sièges issus de la liste de Jean-Sébastien Laloy, deux sièges issus de la liste de Pascal Devos et deux sièges issus de la liste de Régis Bernard[MIN 1].

Les dix sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté d'agglomération Vichy Communauté sont répartis ainsi : neuf sièges issus de la liste de Jean-Sébastien Laloy et un siège issu de la liste de Pascal Devos[MIN 1].

À la suite des élections municipales de 2020, le conseil municipal a réélu Jean-Sébastien Laloy[CUS 8] le , avec sept adjoints[99].

Chronologie des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires depuis 1965
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1965 1966 Jean Mathias   Commerçant
1966 mars 1971 André Pruneyre PS Médecin
mars 1971 mars 1977 André Rabineau DVD Sénateur
mars 1977 juin 1995 Jacques Milliet PS Professeur
juin 1995 mars 2001 Joseph Bléthon DVD Vétérinaire
mars 2001
(décès[100])
René Bardet PCF Président de la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier (2001-2008)
Conseiller général du canton de Cusset (1979-1985),
puis du canton de Cusset-Nord (1986-1992 et 1994-2013)
[101] Pascale Semet PCF Vice-présidente du conseil régional d'Auvergne[Note 5]
[103]
(réélu le [99])
En cours Jean-Sébastien Laloy UMP puis LR Avocat
2e vice-président de Vichy Val d'Allier[Note 6], puis de Vichy Communauté[Note 7],[Note 8]
Conseiller départemental du canton de Cusset (depuis 2015)
Vice-président du conseil départemental de l'Allier[Note 9]

Autres élections[modifier | modifier le code]

Seuls sont mentionnés les résultats depuis 2000 au second tour de chaque élection (à l'exception des européennes 2014).

Récapitulatif de résultats électoraux récents[modifier | modifier le code]

Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e % 4e %
Municipales 2014 UMP 31,58 FG 28,62 DVG 25,07 FN 14,71 UMP 43,94 FG 26,94 DVG 20,52 FN 8,58
Européennes 2014 FN 25,03 UMP 24,01 PS 16,95 FG 8,32 Tour unique
Régionales 2015 UMP 32,50 FN 25,47 PS 21,32 PCF 9,75 UMP 40,55 PS-PCF-EELV 36,36 FN 23,09 Pas de 4e
Présidentielle 2017 EM 25,70 FN 22,63 LFI 19,61 LR 17,36 LREM 65,62 FN 34,38 Pas de 3e Pas de 4e
Législatives 2017 EM 35,60 LR 17,71 PRG 13,34 FN 11,87 LREM 63,52 LR 36,48 Pas de 3e Pas de 4e
Européennes 2019 RN 26,45 LREM 21,26 EELV 9,75 LR 9,08 Tour unique

Élections nationales[modifier | modifier le code]

Lors des quatre dernières élections présidentielles, les électeurs ont majoritairement voté pour le candidat gagnant, à savoir Jacques Chirac en 2002 (83,56 %)[MIN 2], Nicolas Sarkozy en 2007 (51,03 %)[MIN 3] et François Hollande en 2012 (55,94 %)[MIN 4]. Plus de 80 % des électeurs ont voté ces trois années (respectivement 83,58 %[MIN 2], 86,03 %[MIN 3] et 83,17 %[MIN 4]).

Cusset était concernée par le redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010. Du fait de la suppression de la 4e circonscription à laquelle elle faisait partie, le département ne compte plus que trois circonscriptions depuis les élections législatives de 2012. Les anciens cantons de Cusset-Nord et Cusset-Sud auxquels la commune faisait partie dépendent désormais de la 3e circonscription. Ainsi, lors des élections législatives de 2002, 2007 et 2012, le radical de gauche Gérard Charasse a été élu : au temps de la 4e circonscription, à 60,37 % en 2002[MIN 5], à 64,66 % en 2007[MIN 6] ; et dans la 3e circonscription, 65 % en 2012[MIN 7]. Il bat dans les trois cas Claude Malhuret. Les taux de participation s'élèvent respectivement à 68,29 %[MIN 5], 68,31 %[MIN 6] et 59,57 %[MIN 7].

Aux élections européennes, les deux meilleurs scores détenus sont respectivement : Catherine Guy-Quint (33,29 %) et Brice Hortefeux (16,33 %) en 2004[MIN 8], Jean-Pierre Audy (26,84 %) et Henri Weber (19,02 %) en 2009[MIN 9], Bernard Monot (25,33 %) et Brice Hortefeux (24,01 %) en 2014[MIN 10]. Les taux de participation sont faibles puisque moins d'un électeur sur deux a voté (respectivement 45,82 %[MIN 8], 40,72 %[MIN 9] et 44,55 %[MIN 10]).

Élections locales[modifier | modifier le code]

Aux élections régionales, en 2004, Pierre-Joël Bonté, élu à la tête du Conseil régional d'Auvergne, a recueilli 56,11 % des voix[MIN 11]. En 2010, le sortant René Souchon obtient 63,64 % des suffrages exprimés, devançant Alain Marleix[MIN 12]. Le taux de participation, de 69,15 % en 2004[MIN 11], a lourdement régressé en 2010 à 54,33 %[MIN 12].

Aux élections cantonales :

  • dans le canton de Cusset-Nord, en 2004, le communiste René Bardet a recueilli 56,73 % des voix et bat une candidate UMP, Florence Blay[MIN 13]. Le premier se représente à nouveau en 2011 et remporte le canton avec 59,27 % des voix en battant Jean-Sébastien Laloy[MIN 14]. Les taux de participation sont respectivement de 69,87 %[MIN 13] et 48,53 %[MIN 14] ;
  • dans le canton de Cusset-Sud, en 2004, le candidat député Gérard Charasse remporte le canton avec 68,72 % des suffrages exprimés dans la commune en battant Jean-Claude Pothier (divers droite)[MIN 15]. En 2011, il garde le canton avec 72,90 % des voix face à un candidat FN, Gilles Channet[MIN 16]. Les taux de participation sont plus élevés que dans le canton nord, avec 71,74 %[MIN 15] et 50,45 %[MIN 16].

Depuis mars 2015, il n'existe plus qu'un seul canton à la suite du redécoupage cantonal. Aux élections départementales, le binôme composé d'Annie Corne et de Jean-Sébastien Laloy, élu dans le canton, obtient 63,50 % des suffrages exprimés. 53,13 % des électeurs ont voté, soit 4 521 votants sur 8 509 inscrits[MIN 17].

Aux élections municipales de 2008, le communiste René Bardet, maire sortant, est réélu au second tour avec 44,47 % des voix. Il acquiert 24 sièges au conseil municipal. L'opposition se partage les neuf sièges (cinq pour Jacques Daubernard, liste « Cusset autrement »[MIN 18], avec 31,08 % et quatre pour Alain Maldant, liste « Cusset à venir »[MIN 18], avec 24,45 %). Près de deux tiers des électeurs ont voté, soit 5 884 votants sur 8 828 inscrits : ce taux de participation demeure moindre qu'au premier tour, avec 5 946 votants[MIN 19].

À l'issue des élections municipales de 2014, la ville de Cusset a basculé à droite : Jean-Sébastien Laloy (UMP) — alors le plus jeune maire du département[109] — a été élu au second tour avec 43,94 % des voix et obtient 25 sièges au conseil municipal[103] dont sept au conseil communautaire. La maire sortante, Pascale Semet (PCF), dont le mandat n'a duré qu'un an, a été battue, avec 996 voix de moins. Sa liste obtient tout de même quatre sièges au conseil municipal dont une au conseil communautaire. S'opposaient aussi un candidat DVG, Jean-Yves Chégut (20,52 % des voix, trois sièges au conseil municipal dont un au conseil communautaire) et un candidat FN, Arnaud Couture (8,58 % des voix et un siège au conseil municipal). 69,14 % des électeurs ont voté, soit 5 963 votants sur 8 625 inscrits[MIN 20].

Instances de démocratie participative[modifier | modifier le code]

En 2015, des comités de quartier ont été créés par le maire Jean-Sébastien Laloy « représentant les habitants auprès de la municipalité »[110],[CUS 9],[CUS 2].

La ville a créé une plate-forme de participation citoyenne en 2019, permettant aux Cussetois de donner leur avis sur des propositions émises par la municipalité ou d'autres habitants de la commune[CUS 10],[111].

Finances communales[modifier | modifier le code]

En 2019, le budget s'est élevé à 20 197 165  en fonctionnement et 16 119 069  en investissement, portant le total à 36 317 034 [CUS 11].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Panneau indiquant les villes jumelées avec Cusset.
Un des panneaux (en place en 2014) à l'entrée de la ville indiquant ses jumelages.

Au , Cusset est jumelée avec[112] :

  • Drapeau de l'Allemagne Neusäß (Allemagne) depuis 2000, dans le land de Bavière, dans le cadre d'une coopération décentralisée dans le domaine de la culture, du tourisme et du patrimoine ;
  • Drapeau de la Roumanie Aiud (Roumanie) depuis 2000[113], dans le județ d'Alba ;
  • Drapeau du Togo Kouvé (Togo) depuis 2000, dans le cadre d'une coopération décentralisée dans les domaines de l'eau, de l'assainissement et des déchets.

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Eau, assainissement et déchets[modifier | modifier le code]

La communauté d'agglomération est compétente pour les services eau, assainissement et déchets. Au , le réseau communal était composé de 79,2 km d'eaux usées, de 80,1 km d'eaux pluviales et cinq postes de refoulement, dont quatre télé-surveillés. Les effluents sont traités par la station d'épuration de Vichy-Rhue, située à Creuzier-le-Vieux, mise en service en 2002. Celle des Grivats, mise en service en 1990, est supprimée en 2015[114].

Avec Vichy et Bellerive-sur-Allier, Cusset participe à la collecte sélective des déchets. En 2010, il existait 858 bacs d'ordures ménagères et 839 bacs de collecte sélective. La densité moyenne des colonnes à verre (certaines sont enterrées) est d'une colonne pour 369 habitants. 375 tonnes de verre ont été collectées. 161 foyers ont été équipés de compostage depuis 2003. 75 tonnes de déchets verts de la ville ont été compostées sur la plate-forme du Guègue[115].[Passage à actualiser]

Vichy Communauté est propriétaire de la déchèterie de Champcourt (3 000 m2), d'une recyclerie (dont l'exploitation est confiée à une association), ainsi que d'une installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND), situé au lieu-dit « du Guègue », à 7 km à l'est par la route départementale 25 à la limite avec Saint-Étienne-de-Vicq (393 274 m2 dont 18 ha réservés à l'exploitation). Le site de cette ISDND a été autorisé par un arrêté préfectoral de 1972 modifié en 2000 et 2007, ce second prolongeant l'exploitation pendant trente ans. Après procédure de délégation de service public, le contrat d'exploitation a été confié à SITA MOS le pour douze ans. 67 144 tonnes ont été enfouies en 2010. Cependant, l'ISDND du Guègue pose des problèmes olfactifs aux habitants du lieu-dit[115], mais aussi aux communes de Molles, de Saint-Christophe et de Saint-Étienne-de-Vicq[116].

Espaces publics[modifier | modifier le code]

Cusset est labellisée « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris. Elle a obtenu en 2018 sa deuxième fleur[117],[CUS 12].

La commune de Cusset dispose de trois parcs[CUS 13] :

  • le parc Paul-Baudecroux (anciennement parc du Chambon), situé rue du Faubourg-du-Chambon, aménagé par Jean Andreau en 1898 après la destruction de la source du Chambon par une crue en 1846 ;
  • le parc du Millénaire, situé chemin de la Vernière : un immense escalier devait mener à une ferme qui n'a jamais vu le jour. Le maire de l'époque, Joseph Bléthon, décide d'aménager le parc (alors abandonné) de la Vernière ; il est inauguré en 2000. Un espace sportif est aménagé en 2015-2016 ;
  • le parc Barbereau, situé entre la rue Antoinette-Mizon et le tribunal de commerce, aménagé en 2004.

Les berges du Sichon ont été aménagées dans les quartiers de Presles et des Darcins en 2021 et 2022. Elles comprennent la réhabilitation naturelle du cours d'eau[118],[119]. Le projet, qui constitue la première phase du chantier d'aménagement des berges du cours d'eau, a été inauguré le et vient achever les travaux de requalification urbaine du quartier de Presles ; à l'avenir, le chemin va être prolongé jusqu'à la montagne bourbonnaise[120].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Cusset relève de l'académie de Clermont-Ferrand. Celle-ci évolue sous la supervision de l'inspection départementale de l'Éducation nationale.

Au niveau primaire, la commune administre les écoles Jean-Zay (maternelle), Louis-Liandon, Lucie-Aubrac, de Chassignol, et des Darcins (Jean-Giraudoux)[CUS 14].

Le conseil départemental de l'Allier gère le collège Maurice-Constantin-Weyer[121]. Le conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes gère les deux lycées publics, partie du campus Albert-Londres[122].

La cité scolaire Albert-Londres[123] (46° 07′ 52″ N, 3° 26′ 20″ E), située à l'ouest de la commune, dans la zone urbaine sensible entre le boulevard urbain et Puy-Besseau, réunit les lycées de Presles (enseignement général et technologique) et Albert-Londres (professionnel). La cité a pris le nom de « Albert-Londres » en 2011[124].

Les premiers bâtiments sont érigés dans les années 1960 et le lycée de Presles, ouvert le , accueille les premiers élèves du collège de Cusset à la suite de la réforme des collèges de 1965[82]. La région mène des travaux de modernisation de la cité, de 2006 à 2016, pour un coût de 61 millions d'euros[88], dont 23 millions d'euros pour le bâtiment scientifique, le plus gros montant pour un lycée dans la région en 2011[125]. À la sortie de la cité, une entrée est créée au sud, desservant la salle polyvalente[126]. L'un des bâtiments, situé à proximité du boulevard urbain, accueille le conservatoire de musique de Vichy Communauté, inauguré le [127].

La cité assure les filières générales, technologiques (STI et STL), professionnelles — partie du Campus Albert-Londres avec 315 étudiants — (dont huit BTS[126] dans les domaines suivants : multimédia-communication-langues, économie-gestion-droit, entrepreneuriat-management, commerce, ingénierie et qualité de l'environnement[122]). Un journaliste et ancien otage (Georges Malbrunot) et une chanteuse (Nolwenn Leroy) ont fréquenté le lycée.

Le lycée Valery-Larbaud (46° 07′ 38″ N, 3° 26′ 44″ E) est situé boulevard Gabriel-Péronnet, dans le quartier de Puy-Besseau, devant son nom à l'écrivain Valery Larbaud. Construite entre 1998 et 1999, cette réalisation du conseil régional d'Auvergne a coûté 2 759 327 euros ou 18,1 millions de francs[128]. Il a été inauguré le en présence de Valéry Giscard d'Estaing alors président du Conseil régional, du recteur, des élus, du personnel et des élèves de l'établissement[128]. Il remplace le lycée professionnel Abel-Boisselier, implanté au centre-ville, qui datait de 1835 et nommé en 1982[82].

La section professionnelle est membre du campus Albert-Londres, totalisant 215 étudiants dans les filières suivantes : santé et nutrition (avec une classe préparatoire institut de formation en soins infirmiers) et trois BTS (diététique, opticien lunetier) et dans le tourisme, un BTS hôtellerie-restauration[122].

Il existe des établissements d'enseignement privé : l'école primaire Notre-Dame, le collège Saint-Joseph et le lycée Saint-Pierre[121] (46° 08′ 06″ N, 3° 27′ 31″ E : huit bâtiments et 12 900 m2).

Le lycée a été fondé en 1822[82] par Mademoiselle Cougoul-Salignat et confié aux religieuses de la congrégation de Saint-Joseph de Chambéry. En 1856, le pensionnat Saint-Joseph s'est installé dans l'ancienne maison Pons (allée Pierre-Berthomier, du nom d'un aviateur résistant fusillé en 1944). Il prend la suite d'un pensionnat Saint-Pierre pour demoiselles créé trente ans plus tôt. Par la suite, il a connu une grande expansion tout au long de son histoire. Le , la chapelle Saint-Joseph, construite pour les religieuses arrivées en 1854 pour gérer le dit pensionnat, est bénie par l'évêque Dreux-Brézé. La direction est confiée à un laïc en 1986 par les sœurs de Saint-Joseph[129].

Avec un effectif de 800 élèves en 2009-2010, un des bâtiments a été surélevé pour un coût de 600 000  TTC[130]. Un nouveau restaurant scolaire est livré en 2011[131].

Santé[modifier | modifier le code]

Près du quartier de Puy-Besseau, le centre hospitalier Jacques-Lacarin, situé sur la commune voisine de Vichy, assure les urgences. Non loin de ce centre est implantée une maison de retraite.

Dans le centre-ville, la maison de retraite (290 lits) est installée sur les sites de l'Hôtel-Dieu, Annet-Arloing[CUS 15] et « Côté Cours ». Ce dernier, en bordure du cours Arloing « sur le souvenir du « reposoir » Arloing, alors destiné aux personnes indigentes, […] et opérationnel jusqu'en 1993 », et d'une capacité de 46 lits, a été inauguré le , pour un coût de 4,5 millions d'euros[132].

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

Instances judiciaires[modifier | modifier le code]

Cusset abrite le siège de l'arrondissement judiciaire de Cusset-Vichy composé d'un tribunal judiciaire et d'un tribunal de commerce. Elle relève par ailleurs du tribunal administratif de Clermont-Ferrand, de la cour d'appel de Riom, de la cour d'assises de l'Allier et du tribunal de proximité de Vichy[133]. Le tribunal de grande instance de Cusset, pôle criminel départemental, est le plus important des trois tribunaux de l'Allier. De même, le ressort du tribunal de commerce de Cusset s'étend sur le ressort de Moulins. Depuis le , une maison de l'information et du droit a ouvert ses portes dans le quartier de Presles[134].

Le tribunal judiciaire est le lieu régulier de conférences et débats sur les thèmes de la justice pour le public, notamment à l'occasion de la Nuit du Droit[135],[136],[137]. À l'étroit dans ses locaux historiques du palais de justice de la rue Gambetta, le tribunal judiciaire va déménager d'ici 2025 dans le nouveau palais de justice dont la construction est programmée sur une friche industrielle située rue des Prés-Ferrés, non loin du centre, à proximité du cours Lafayette ; il y sera réuni avec le tribunal de commerce[138].

Sécurité et vidéosurveillance[modifier | modifier le code]

En , il n'existait aucune caméra de vidéosurveillance[139] ; après l'installation de la police municipale, dont les locaux ont été inaugurés le place Radoult-de-Lafosse[140], la commune a implanté trente-six caméras en 2016 dans les quartiers de Presles et le centre-ville, et à proximité des établissements scolaires[141]. La première a été installée place Victor-Hugo en [142].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Cussetois et les Cussetoises[143], ou bien les Cussétois et les Cussétoises.

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[144],[Note 10].

En 2021, la commune comptait 12 909 habitants[Note 11], en diminution de 0,07 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 8273 9454 5473 9244 9105 0935 1385 4765 510
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 7096 1136 5756 2796 3086 3306 7626 4546 441
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 5986 7196 9416 5987 6728 7329 0269 72810 405
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
11 46813 11713 68514 35513 56713 38513 41413 52512 757
2021 - - - - - - - -
12 909--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[92] puis Insee à partir de 2006[145].)
Histogramme de l'évolution démographique

Au recensement de 2021, Cusset est la quatrième ville du département en nombre d'habitants, derrière Montluçon, Vichy et Moulins, et devant Yzeure. La population, de 12 909 habitants, est quasi stable par rapport à 2015[146].

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est âgée.

En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,1 % la même année, alors qu'il est de 35,1 % au niveau départemental.

En 2020, la commune comptait 5 694 hommes pour 6 983 femmes, soit un taux de 55,08 % de femmes, supérieur au taux départemental (52,00 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[INS 3]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,0 
90 ou +
2,9 
10,0 
75-89 ans
12,7 
21,1 
60-74 ans
21,9 
19,9 
45-59 ans
20,7 
13,8 
30-44 ans
14,0 
17,9 
15-29 ans
14,6 
16,2 
0-14 ans
13,2 
Pyramide des âges du département de l'Allier en 2020 en pourcentage[147]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,8 
9,8 
75-89 ans
13,5 
21 
60-74 ans
21,7 
20,9 
45-59 ans
19,8 
15,8 
30-44 ans
15,1 
15,5 
15-29 ans
12,9 
15,9 
0-14 ans
14,1 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Chaque printemps depuis 1999[148], se déroule à l'espace Chambon une manifestation d'envergure nationale ayant pour thème Star Wars et la science-fiction. Ce salon qui a lieu le dernier week-end d'avril ou le premier de mai s'intitule Générations Star Wars et Science Fiction et est organisé par l'association cussetoise Les Héritiers de la Force.

La ville organise depuis 2015 une fête médiévale en centre-ville (Les Flamboyantes)[Note 12]. À l'origine annuel, il devient bisannuel à partir de 2024[151].

Depuis 2016[CUS 18], la Fête de la Ruralité rassemble, sur le cours Lafayette, des agriculteurs de Cusset et sa région et des professionnels du monde agricole[CUS 19],[152].

Depuis 2018, la ville organise le festival Nuits d'été. Il accueille à l'espace Chambon des artistes tels que Alpha Blondy, Trust ou Elephanz[153].

Des marchés sont organisés le samedi matin et le mardi soir[CUS 20].

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Cyclistes au départ du Paris-Nice 2016
Départ de la 3e étape du Paris-Nice 2016.

La commune de Cusset possède plusieurs équipements sportifs[CUS 21] et abrite le siège de plusieurs clubs[CUS 22] :

  • la Maison des Sports ou le complexe sportif Darcin, où sont pratiqués dans le bâtiment principal le volley-ball, le badminton, la gymnastique ou le tennis de table (club résident : Tennis de Table Cusset), la piscine communautaire gérée par Vichy Communauté (bâtiment isolé) et la salle de basket-ball Alain-Mimoun (bâtiment isolé, club : SCA Cusset basketball) ;
  • le stade Jean-Moulin, dans les hauteurs de la ville, comprenant le terrain synthétique René-Ferrier, où est pratiqué le football (club résident : SCAC Football), le rugby (SCAC Rugby), l'athlétisme (Courir à Cusset) et le tennis (Tennis club Cusset), le football américain (Poséïdons) ;
  • le stade bouliste Roger-Dromard, sur la route de Molles ;
  • le stade de Mont-Béton et son espace cycliste Roger-Walkowiak (club résident : Avenir cycliste cussétois) ;
  • l'Office du Mouvement Sportif et du Loisir de Cusset (OMSL) ;
  • le centre socio-culturel et sportif Éric-Tabarly ;
  • le club Cusset Vichy Escalade utilisant une structure du lycée Albert-Londres et siégeant à la maison des sports[154].

Cusset a aussi été ville de passage, le , de la 19e étape du Tour de France. Elle fut ville d'arrivée de la deuxième étape du Tour de l'Avenir 2010 et ville de départ de la septième étape de la Route de France féminine 2013[155] ainsi que de la 3e étape du Paris-Nice 2016 le 9 mars[Note 13].

Elle a, en revanche, été ville-étape de courses cyclistes d'envergure régionale, comme la 3e étape du tour d'Auvergne 2012, le 27 juillet, partant de Cournon-d'Auvergne[157].

La ville a accueilli, à la maison des sports, les compétitions de tennis de table dans le cadre des Jeux globaux de 2023, qualificatives pour les Jeux paralympiques d'été de 2024[CUS 23].

Cusset a, en outre, été désignée comme la ville la plus sportive du Massif central pour l'année 2012 dans la catégorie des villes de 10 000 à 20 000 habitants[158], puis en 2018 dans la catégorie des villes de 10 000 à 15 000 habitants[CUS 24].

Vie associative[modifier | modifier le code]

La marque Made in Cusset, lancée en 2014, regroupe les entreprises et commerçants de la commune[CUS 25] et organise des événements tels que la fête de la ruralité[CUS 26], une quinzaine des entreprises[CUS 27] et des opérations commerciales[CUS 28].

Médias[modifier | modifier le code]

Les kiosques vendent, en plus des titres nationaux, le quotidien régional La Montagne (édition de Vichy) et l'hebdomadaire du département La Semaine de l'Allier (édition de Vichy).

La ville de Cusset édite un journal municipal bimestriel #QCMag (ou #Cussetmag)[CUS 29].

En complément des radios nationales, quelques radios de portée locale, comme France Bleu Pays d'Auvergne, sont captées.

La ville possède un site Internet depuis 1999. Le site a bénéficié d'une refonte en [111].

Cultes[modifier | modifier le code]

La messe est célébrée à l'église Saint-Saturnin.

Économie[modifier | modifier le code]

La commune possède deux zones d'activités : celle de la Contrée de Gauvin, à vocation artisanale et commerciale, ainsi que celle de Champcourt, à vocation industrielle et commerciale[9].

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 23 274 , ce qui plaçait Cusset au 27 497e rang des communes de plus de quarante-neuf ménages en métropole[159].

En 2020, sur les 6 230 ménages fiscaux, 41 % étaient imposables[INS 4].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2020, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 7 310 personnes, parmi lesquelles on comptait 70,7 % d'actifs dont 58,6 % ayant un emploi et 12,1 % de chômeurs[INS 5].

On comptait 5 174 emplois dans la zone d'emploi, contre 5 418 en 2009. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 4 355, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 118,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'un emploi par habitant actif[INS 6].

Parmi la population active (5 167 personnes), 4 293 possédaient un emploi. La commune compte plus d'employés (1 373) que de professions intermédiaires (1 128 ou d'ouvriers (1 021)[INS 7].

Sur les 5 201 emplois, près d'un tiers sont détenus par des employés (1 500). Toutefois, le nombre d'emplois dans les professions intermédiaires est plus élevé (1 418, 27,3 %) que dans celui d'ouvriers (1 239, 23,8 %)[INS 8]. En fonction du secteur d'activité, la commune possède plus d'emplois dans le commerce, les transports et les services divers (2 050, 39,4 %) que dans l'administration (1 930, 37,1 %)[INS 9]. Les tableaux ci-dessous montrent les comparaisons départementales et nationales :

Répartition des emplois selon la catégorie socio-professionnelle en 2020
Échelle Agriculteurs exploitants Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres et professions intellectuelles supérieures Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Commune[INS 8] 1,0 % 6,1 % 13,0 % 27,3 % 28,8 % 23,8 %
Département[INS2 8] 4,0 % 7,4 % 9,7 % 23,6 % 31,0 % 24,4 %
France métropolitaine[INS2 9] 1,5 % 6,8 % 18,9 % 26,2 % 27,0 % 19,6 %
Répartition des emplois selon le secteur d'activité en 2020
Échelle Agriculture Industrie Construction Commerce, transports, services divers Administration publique, enseignement, santé, action sociale
Commune[INS 9] 1,2 % 11,4 % 10,9 % 39,4 % 37,1 %
Département[INS2 8] 4,9 % 15,9 % 6,4 % 37,0 % 35,8 %
France métropolitaine[INS2 9] 2,5 % 11,9 % 6,4 % 47,5 % 31,7 %

En 2020, 3 839 des 4 352 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 888,2 %) et ayant un emploi sont des salariés[INS 10]. 31,8 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[INS 11].

En 2020, Cusset comptait 886 chômeurs ; le taux de chômage s'élève à 17,1 %, en nette hausse par rapport à 2009 (14,7 %)[INS 12].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au , Cusset comptait 830 entreprises, dont 227 (27,3 %) dans le domaine du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration ; 153 (18,4 %) de la construction ; et 118 (14,2 %) des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien[INS 13]. Elle comptait aussi 978 établissements[INS 14].

Parmi les entreprises ayant existé dans la commune mais ayant cessé leur activité :

  • Prodirest, en 2007, avec la suppression de 45 emplois, selon Jean-Pierre Maurice, sous-préfet de Vichy en 2009[160] ;
  • Delis Compote, entreprise de fabrication de compotes à destination de la grande distribution, installée à Ris puis à Cusset en 1987. L'activité a continué à Châteaubourg, près de Rennes[160] ;
  • Reinhausen, entreprise spécialisée dans la fabrication d'isolateurs électriques en silicone, implantée en dans la zone d'activités des Graves après le rachat de Maclean Power France. Elle a notamment fourni des isolateurs pour l'un des plus grands barrages du monde, en Chine[161]. Le groupe a annoncé, le , la fermeture de son usine qui employait 62 salariés[162], invoquant une forte concurrence chinoise[163] ; la fermeture est effective le [164].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Au recensement agricole de 2010[Note 14], la commune comptait 28 exploitations agricoles. Ce nombre est en nette diminution par rapport à 2000 (31) et à 1988 (48)[165]. La superficie agricole utilisée sur ces exploitations était de 1 853 hectares en 2010, incluant 393 ha d'exploitations individuelles (au nombre de 16) et 819 ha de GAEC (au nombre non diffusé)[165].

Cusset est ville pilote d'un projet alimentaire territorial. Les travaux conduits avec les exploitants locaux se sont traduits par diverses initiatives comme l'entretien des chemins ou le développement des circuits de proximité[CUS 30].

Industrie[modifier | modifier le code]

Cusset abrite le siège social de dix entreprises de plus de dix millions d'euros de chiffre d'affaires dont :

  • Codirhad Groupement Autodistribution Centre Auvergne (pièces détachées pour automobiles et camions) ;
  • Jacuzzi France : jacuzzi, sauna, hammam ;
  • les établissements Lagarde, qui « exploitent un dépôt d'hydrocarbures liquides », dans la zone industrielle, le long du boulevard Jean-Lafaure[60]. L'entreprise, existant depuis 1946[166], est alliée à la compagnie pétrolière Total depuis 1954[167]. Elle distribue 250 000 m3 d'hydrocarbures à destination des professionnels et des particuliers dans l'Allier et certains départements limitrophes (dont les stations-service Total[167]) et emploie 42 salariés[166] ;
  • Pass : glissières métalliques et béton pour routes et autoroutes[168] ;
  • l'entreprise Suchet, installée à Cusset depuis 1962, spécialisée dans les travaux de couverture et d'étanchéité.

Les établissements Applifil exploitaient, de 1935 aux années 2000, une usine de fabrication de pièces métalliques formées à froid à partir de matières premières (fils ou feuillards métalliques), « sans mise en œuvre de produits chimiques dangereux » hors huiles de graissage ; quelques pièces nécessitaient un dégraissage au perchloroéthylène[169]. Devenue une friche après sa fermeture, un projet consiste à créer sur l'ancien site une résidence pour seniors (voir aussi Projets d'aménagement).

Commerces et services[modifier | modifier le code]

La base permanente des équipements de 2015 recensait 67 commerces[INS2 10] :

  • un hypermarché à enseigne Carrefour, deux supermarchés à enseigne Casino (près du centre-ville, d'une superficie de 800 m2[43]) et Market, ainsi que deux supérettes ;
  • sept boulangeries, six boucheries-charcuteries et une poissonnerie ;
  • deux grandes surfaces de bricolage (dont Bricomarché) et trois drogueries ou quincailleries ;
  • cinq librairies-papeteries et vendeurs de journaux ;
  • sept magasins de vêtements, deux d'équipements du foyer, un de chaussures, deux d'électroménager et de matériel audio-vidéo, six de meubles, deux d'articles de sports et de loisirs, une parfumerie, deux horlogeries-bijouteries, six fleuristes et six magasins d'optique.

Les banques sont principalement situées en hypercentre-ville, place Victor-Hugo (Caisse d'Épargne, Banque Populaire, Crédit Agricole, Crédit Mutuel).

La zone commerciale des Bartins, au nord de la rue des Bartins (les habitations au sud sont situées côté Vichy) comprend des magasins d'ameublement (enseignes accordées en 2009[170]).

Depuis les années 1980, la zone commerciale des Peupliers était constituée de magasins du groupement des Mousquetaires, avec un Intermarché avec station-service, un Bricomarché et un Vêtimarché.

Système U a pris la place du supermarché d'alimentation[Quand ?]. Les SA Cevede et SCI Jacmar ont eu l'accord de la commission départementale d'aménagement commercial de l'Allier le pour aménager un magasin Hyper U de 4 250 m2 à la place du Super U existant[171] ; le magasin ouvre ses portes début 2007, avec la nécessité de créer un parking de 500 places à étage débordant sur la rue des Peupliers qui nécessite une déviation ; mais le 4 janvier 2008, une autre enseigne se substitue : Carrefour. La galerie marchande comprend aussi une parfumerie, une parapharmacie et un magasin d'optique[172].

Les locaux de l'enseigne de bricolage Bricomarché ont été transférés après accord de la CDAC le [171] pour une ouverture en 2008, à l'est de Carrefour, sur une surface de 4 500 m2. Les anciens bâtiments sont abandonnés depuis 2007 (un cordonnier subsistait encore) et un magasin de décoration avait ouvert en lieu et place de Bricomarché. Les bâtiments ont été démolis dans le cadre des 2e et 3e tranches du boulevard urbain, dont la mise en service est prévue fin 2017[CUS 6].

Un garage automobile Citroën de 3 000 m2 a pu être créé après accord de la CDAC en [173]. Il ouvre le avenue Gilbert-Roux, avec la nouvelle identité visuelle de l'entreprise automobile[174]. Cette même commission a donné son accord pour la création de magasins qui ont ouvert en été 2012 : Conforama (issu du déménagement de Bellerive-sur-Allier, accord en décembre 2010[175]), Les 3 P'tits Cochons (mi-2011[176]), Babou (mi-2011[176]) après déménagement, BUT ([177], ouvert le ).

Cependant, des enseignes se sont vu refuser leur implantation dans la commune, à l'exemple d'un Leader Price en 2009 (malgré un recours en commission nationale)[170].

La commune compte trois stations-service[INS2 10]. Du fait de la présence d'une usine au nord de la ville, l'agglomération possède nombre de stations Total. Une autre a ouvert dans la zone commerciale des Peupliers, à l'enseigne prévue Hyper U (accord de la CDAC en novembre 2005[173] puis en [172]) remplaçant celle sous-dimensionnée et démolie, mais sous la nouvelle enseigne Carrefour.

Tourisme[modifier | modifier le code]

La ville possède un office de tourisme, compétent sur neuf communes issues des anciens cantons nord et sud, en plus de Cusset : Abrest, Bost, Busset, Creuzier-le-Neuf, Creuzier-le-Vieux, Mariol, Saint-Yorre et Le Vernet[178].[Passage à actualiser]

Il n'existe aucun hôtel[INS 15], camping[INS 16] ou autre hébergement collectif[INS 17] au .

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Gravure représentant le vieux Cusset.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Cusset possède plusieurs bâtiments notable et de nombreux vestiges de la période médiévale. Sept édifices de la ville sont protégés au titre des monuments historiques[179] (deux classés et cinq inscrits).

Architecture civile[modifier | modifier le code]

Tribunal de grande instance
Tribunal de grande instance.

La maison à pans de bois, située à l'angle des rues de la Constitution et Saturnin-Arloing, du XVe siècle, fut édifiée par un Premier élu de Cusset, M. Chatard, délégué aux États d'Auvergne. Elle a abrité de 1976 à 2017 l'office de tourisme de la ville. L'élévation et la toiture sont protégées aux monuments historiques (MH), par une inscription le [180].

Inscrite en même temps que l'édifice précédent, une autre maison du XVIe siècle, dans l'ancienne rue de la Goutte et donnant aujourd'hui sur le square de la rue Saturnin-Arloing (au no 5), est l'un des rares exemples d'architecture de la Renaissance à Cusset. La porte de la tourelle d'escalier est encadrée de colonnes cannelées supportent un fronton triangulaire. Au-dessus, se trouve une fenêtre moulurée de rinceaux et flanquée des caryatides avec les visages d'un homme et d'une femme sortant d'une gaine de feuillages. La porte et la fenêtre la surplombant sont les deux éléments protégées au titre des Monuments historiques[181] mais sont aujourd'hui dans un état très dégradé.

Maison du XVe siècle.

Une maison du XVe siècle, à l'angle du 11, place Victor-Hugo, et du boulevard de l'Hôtel-de-Ville, est classée le [182]. Une autre maison, située de l'autre coté de la rue, sur la place Victor-Hugo, dite « maison de Louis XI », est classée le 24 du même mois[183].

La maison Seive, au 16 avenue Gilbert-Roux, a été construite en 1929 et conçue par les architectes vichyssois Chanet et Liogier. La clôture, le décor intérieur, le vestibule et le salon sont inscrits aux monuments historiques le [184].

La ville possède d'autres bâtiments remarquables bien que non protégés au titre des monuments historiques :

  • une maison du XVe siècle, au 27 rue de la Constitution, est constituée de deux portes en ogive et d'une baie cintrée ;
  • l'hôtel Jean de la Borderie, rue du Marché-au-Blé, du XVe siècle, comprend une porte surmontée d'un tympan en ogive encadré de deux pinacles, grandes fenêtres à meneaux. Ce fut l'hôtel particulier de Jehan de la Borderie. C'est là qu'aurait pu être signé en 1440 le traité de Cusset mettant fin à la Praguerie qui avait opposé le roi Charles VII aux grands seigneurs du royaume au sujet de la création d'une armée de métier (la maison dite de Louis XI est aussi avancée comme lieu de signature) ;
  • le tribunal de grande instance, siégeant au 4, rue Gambetta, du XVIe siècle, était la demeure de Jehan Corrier, lieutenant général du bailliage au XVIe siècle.

Il existe aussi une ancienne maison du bailliage, 8 rue du Censeur ; une maison du XVe siècle, 40 place Victor-Hugo ; une porte en ogive du XVe siècle, 6 rue du Général-Foy.

Maison Louis XI.

Architecture militaire[modifier | modifier le code]

Les fortifications de Cusset ont été construites entre 1476 et 1483 par Vauzy de Saint-Martin à la demande de Louis XI. Enceinte, citadelle, tour, porte, courtine et soubassement sont les éléments protégés pour leur inscription aux monuments historiques le [185].

Le musée de la Tour Prisonnière, rue des Fossés-de-la-Tour-Prisonnière, est construit en calcaire et en basalte. Cette tour, située au sud-ouest de la ville, est le dernier vestige encore debout des fortifications. Elle servit de prison à partir du XVIe siècle, et ce jusqu'aux années 1960. Elle accueille le musée depuis 1980. La tour est haute de 18 m et large de 23 m ; des ouvertures pour le tir sont pratiquées à travers la muraille, dont l'épaisseur atteint neuf mètres, à raison de trois ouvertures pour chacun des trois niveaux de la tour.

La Tour prisonnière.

Les portes de Doyat (place du Centenaire-de-la-République) et de Saint-Antoine (place de la République) sont d'anciennes portes d'accès des fortifications ; démolies, leurs galeries de rez-de-chaussée sont aujourd'hui souterraines.

Ancienne prison[modifier | modifier le code]

L'ancienne prison des femmes, sise boulevard du Général-de-Gaulle, date de 1824. Au rez-de-chaussée se trouvait une cellule temporaire, l'infirmerie et les parloirs ; l'appartement du gardien et le dortoir des femmes se situant au 1er étage. On accède au bâtiment par la porte en plein cintre d'un avant corps. La prison est fermée en 1960, puis acquise par la commune. Désormais, elle accueille les réserves du musée de la Tour-Prisonnière située à proximité.

Architecture industrielle[modifier | modifier le code]

L'ancien moulin du Chambon, rue du Faubourg-du-Chambon, se compose d'une minoterie, construite en 1808 à la place d'un moulin datant de 1771. Le bâtiment a été modifié en 1853 ; de la maison du meunier, construite au XIXe siècle par Rose-Beauvais ; de tours, rue Andreau : datant de 1943, elles marquent l'entrée du parc du Chambon.

L'ancien moulin des Cours, à l'angle de la rue des Moulins et du cours Lafayette, a fonctionné jusqu'en 1974 (décès accidentel du meunier).

Le moulin de Ribière, du XIXe siècle, fut l'un des plus grands moulins à farine des environs. La roue à aubes et la maillerie subsistent encore. Quant au moulin Saint-Jean, ce fut le dernier à avoir été en activité dans la vallée du Sichon. On peut encore voir tourner la double roue à aubes rénovée en 2000. La propriété accueille aujourd'hui des chambres d'hôtes.

La gare de Cusset, de 1910, est l'œuvre de l'architecte Marius Toudoire.

Architecture thermale[modifier | modifier le code]

La source Tracy, sur le cours Tracy, dont le pavillon octogonal en fer a été érigé en 1845, jaillit à une température de 13 °C.

Monuments religieux[modifier | modifier le code]

Église Saint-Saturnin vue depuis la Place Radoult-de-la-Fosse (ou Radoult-de-Lafosse).
Église Saint-Saturnin.
Ancien Hôtel Dieu
Ancien Hôtel Dieu.
  • Square Paul-Duchon, des halles à ossature métallique du cloître de l'abbaye, du XIIe siècle, y avaient été construites au XIXe siècle à l'emplacement du cloître roman ; leur démolition a permis de remettre au jour les arcades de pierre.
  • Sur le site de l'ancienne maison des chanoines, 22 place Victor-Hugo, au XIIIe siècle, les moniales de Cusset font construire une église consacrée à Notre-Dame pour abriter une statue de Vierge à l'Enfant miraculeusement retrouvée à l'emplacement de l'actuelle place Victor-Hugo. L'église est alors desservie par des chanoines habitant dans une maison dont restent une fenêtre moulurée à meneaux et une partie à pans de bois.
  • La tour de la commanderie de Saint-Antoine, 34 rue du Général-Raynal, est le dernier vestige encore debout de la commanderie de Saint-Antoine fondée au XIIIe siècle par les Hospitaliers de Saint-Antoine-de-Viennois pour aider les pauvres, sur un terrain donné par l'abbaye de Cusset. En 1768 l'ordre est réuni à celui de Malte. Son activité cesse avec l'avènement de la Révolution.
  • La croix du XVe siècle, en pierre, près du musée de la tour Prisonnière, vient de l'ancien cimetière, auparavant situé sur la place Victor-Hugo. Une face est ornée d'une Vierge à l'Enfant, l'autre d'un Christ en croix.
  • L'église Saint-Saturnin, place Radoult-de-La-Fosse (ou -de-Lafosse), a été construite entre 1859 et 1868 suivant les plans faits par Jean-Baptiste Antoine Lassus en 1855 par Hugues Batilliat à la place de l'ancienne église médiévale. Le chœur est encadré de chapelles rayonnantes. Le clocher et le chevet sont dus à la générosité de Napoléon III. L'édifice est inscrit aux monuments historiques le [186].
  • Place du Centenaire-de-la-République, le pavillon d'entrée, construit en 1702, permettait d'accéder à la cour de l'ancien Hôtel Dieu. Ce dernier bâtiment, reconstruit au XXe siècle, abrite une maison de retraite. La chapelle de ce même bâtiment a été construite dans les années 1860 par Hugues Batilliat en style néo-roman.
  • À Aubepierre, lieu-dit appartenant à l'abbaye de Cusset, formant une paroisse, puis devant la demeure des abbesses en 1517, l'ancienne chapelle Sainte-Foy a été érigée en pierre, à plan basilical à simple abside, au XIIe siècle. Au même lieu-dit, le manoir l'est au XVe siècle.
  • Sur la route de Molles, la chapelle Sainte-Madeleine, du XIIe siècle, fut le lieu de fondation de l'abbaye de Cusset ; elle fut desservie par des Capucins jusqu'en 1789.
  • À Chassignol, la chapelle Sainte-Anne (XIIe siècle - 1694) : au début du XIIIe siècle, l'abbaye de Cusset acquiert Chassignol et y crée un prieuré dédié à sainte Anne. Elle fut souvent remaniée. La chapelle, dédiée à Notre-Dame de Fatima, a été édifiée dans les années 1950-1960.
  • Chapelle Sainte-Madeleine de Chez-Laire .

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

La façade du théâtre de Cusset après sa rénovation
Théâtre de Cusset en juillet 2010.

La commune possède plusieurs infrastructures consacrées à la culture :

  • le conservatoire de musique, géré par la communauté d'agglomération Vichy Communauté, ouvert depuis le sur le site d'un ancien bâtiment de la cité scolaire Albert-Londres, qui regroupe les écoles de musique de Vichy, Cusset, Bellerive-sur-Allier, Saint-Germain-des-Fossés et Saint-Yorre. Le bâtiment comprend une salle d'orgue, 35 salles, un auditorium et un studio d'enregistrement[CUS 31]. Il remplace, à Cusset, l'école municipale de musique installée dans l'hôtel de la Borderie ;
  • la bibliothèque municipale, qui dispose de 13 000 ouvrages ;
  • le théâtre municipal, situé près de la mairie, a été reconstruit, avec travaux d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite, et inauguré en . Seule scène conventionnée danse et cirque de la région Auvergne-Rhône-Alpes, le théâtre a été labellisé « scène d'intérêt national » le [187] ;
  • l'espace Chambon, construit en 1993, qui comporte plusieurs salles, ce qui permet d'accueillir des pièces de théâtre, des bals, des salons, des expositions, ou des concerts.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

  • Musée de la Tour Prisonnière : les souterrains de Cusset datant du XVe siècle sont exceptionnellement bien conservés. Il s'agit des anciennes galeries du rez-de-chaussée des portes de la fortification qui ceinturait la ville à la fin du Moyen Âge. Deux de ces portes sont ouvertes au public : la porte de Doyat et la porte Saint-Antoine. Le départ se fait à partir du musée.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Personnalités nées à Cusset[modifier | modifier le code]

  • Jean-Baptiste Randoing (, Cusset - , Paris), homme politique.
  • Yves Louis Randoing dit Camille Randoing ( à Cusset - à Paris), industriel et homme politique.
  • Saturnin Arloing, né le et décédé à Lyon le , vétérinaire français, a inventé le vaccin anti-tuberculose pour les bovidés, qui sera adapté pour l'homme.
  • Victor André Cornil, né le et décédé à Menton le , fut professeur à la faculté de médecine de Paris, membre de l'Académie de médecine, député, puis sénateur de l'Allier. Sa statue se trouve sur le cours Tracy.
  • Jean de Doyat, né vers 1445 au château de Doyat, près de Cusset, et mort en 1498, conseiller de Louis XI.
  • Paul Duchon[188], né en 1869 et décédé à Ambierle, dans la Loire, en 1950, fut un érudit, historien et ethnographe bourbonnais.
  • Antoine de Margerie, né le et mort à Paris en 2005, peintre.
  • Jean-Pierre Masseret, né le , homme politique.
  • Armand Étienne Méplain, né le et décédé le , a été député de l'Allier.
  • Etienne Ret (1900-1996), peintre américain, né à Cusset.
  • Raymond Léon Rivoire (1884-1966), sculpteur, notamment du monument aux morts en 1921[189].
  • Antoine Rivoulon (1810-1864), peintre.

Personnalités décédées à Cusset[modifier | modifier le code]

Autres personnalités ayant vécu à Cusset[modifier | modifier le code]

  • René Barjavel, né à Nyons, dans la Drôme, le et décédé à Paris le , a fréquenté le collège de Cusset de 1923 jusqu'à son baccalauréat en 1927.
  • Maurice Boucard, né le à Levallois-Perret dans une famille d'Auvergnats de Paris, cantaliens et aveyronnais, décédé le à Vichy. Formé à l'École des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand, peintre, il a vécu à Cusset après avoir été chef d'atelier des décors du Grand Casino à Vichy. Maurice Boucard a été l'invité de l'émission (enregistrée) Les Chemins d'une vie, produite et présentée par Christian Lassalas sur FR3 Auvergne Radio (cinq émissions de trente minutes du 21 au ).
  • Maurice Constantin-Weyer, né à Bourbonne-les-Bains, en Haute-Marne, le et décédé à Vichy le , vécut un temps à Cusset. Le collège municipal porte son nom.
  • Alexandre Giraudet (1797-1863), médecin et historien, auteur d'une Topographie physique et médicale de Cusset, commune où il a vécu.
  • Jean Giraudoux, né à Bellac, en Haute-Vienne, le et décédé à Paris le ). Son frère aîné, Alexandre (° Bellac, Haute-Vienne, – † Cusset, ), était médecin à Cusset[191]. L'écrivain le visitait régulièrement. Une rue de la ville porte son nom.
  • Georges Jeanclos (1933-1997), sculpteur en apprentissage à Cusset chez Robert Mermet en 1947.
  • Robert Mermet (1896-1988), sculpteur, né à Paris, est venu s'installer en 1941 à Cusset, où il est décédé en , âgé de 92 ans.
  • Napoléon III – † ), l'Ardoisière étant son lieu de promenade favori.
  • Claude Nougaro, né à Toulouse en 1929 et décédé en 2004, fut inscrit au collège de Cusset en 1945 et y écrivit ses premiers poèmes.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les deux blasons de la commune À gauche : De gueules semé d'écussons d'or.
À droite : D'azur, au senestrochère d'argent, sortant de nuées de même, mouvant du flanc dextre de l'écu, tenant une épée aussi d'argent, la poignée et la garde d'or, sur la pointe de laquelle est posée une couronne aussi d'or.
Jusqu'au XVIIe siècle, Cusset n'eut pour blason que les armes du chapitre Notre-Dame. Elle se voit dotée d'un second blason en 1698 lorsque Pierre d'Hozier réalise l'Armorial général de France.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • François Gabriel Théodore Basset de Jolimont, L'Allier pittoresque, Moulins, Martial Place libraire-éditeur, (lire en ligne), « Canton de Cusset »
  • Jean Boyer, Cusset en vues et cartes postales, Les Amis du vieux Cusset,
  • M. Cocagne, « La carrière des Malavaux à Cusset (Allier) : plus de 3 000 t/j de produits en matériaux de roches éruptives », Industrie minérale, vol. 67,‎ , p. 105-110
  • Jacques Corrocher, La place Victor-Hugo à Cusset : haut lieu de mémoire, IerXIXe siècles, ECB éd.,
  • Pierre Coupas, Le département de l'Allier, , chap. II (« Canton de Cusset »), p. 246 et suiv.
  • Paul Duchon, Histoire de Cusset, Les Amis du Vieux Cusset,
  • André Leguai, Histoire des communes de l'Allier : Arrondissement de Vichy, Éditions Horvath,
  • E. Mauve, « L'agglomération vichyssoise. Essai de géographie urbaine », Revue de géographie alpine, t. 24, no 4,‎ (DOI 10.3406/rga.1936.3554, lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Sur les pas des Chiens Verts : Cusset d'hier à aujourd'hui, Les Amis du Vieux Cusset,

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. L'agglomération a choisi de nommer le boulevard urbain « avenue de la Liberté » ; elle aurait pu choisir entre l'hommage aux quatre-vingts parlementaires — mais ce nom a déjà été utilisé pour l'inauguration d'un square à Bellerive-sur-Allier — ou une personnalité décédée en 2013, tel René Bardet, maire de Cusset à l'origine du projet[46].
  4. Viermeux : site d'une motte féodale à environ 4 km à l'est de la ville.
  5. Vice-présidente du conseil régional d'Auvergne chargée de la politique de la ville, du logement et de l'économie sociale et solidaire[102].
  6. 2e vice-président de la communauté d'agglomération chargé de l'enseignement supérieur, de la métropole, du sport et de la culture[104].
  7. 2e vice-président de la communauté d'agglomération chargé de l'enseignement supérieur, de la métropole, du sport, de la culture et du tourisme (2017-2020)[105].
  8. 2e vice-président de la communauté d'agglomération chargé du développement économique et du sport (depuis 2020)[106].
  9. 9e vice-président du conseil départemental chargé de la culture, de l'enseignement supérieur et du patrimoine (2015-2021)[107], puis 1er vice-président du conseil départemental chargé de l'aménagement et des partenariats territoriaux (depuis le )[108].
  10. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  12. Thématiques des Flamboyantes :
    • saison 1 (2015) : « Les bâtisseurs médiévaux »[149] ;
    • saison 2 (2016) : « Guerre et Paix »[CUS 6] ;
    • saison 3 (2017) : « Ouverture sur le monde »[CUS 16]. ;
    • saison 4 (2018) : « Animaux et créatures fantastiques »[150] ;
    • saison 5 (2019) : « De l'ombre à la lumière »[CUS 17] ;
    • saison 6 (2022) : « Le réveil ».
  13. L'étape n'a pas abouti au mont Brouilly en raison des conditions climatiques[156].
  14. Recensement général agricole (RGA) 2010 - voir la page Ministère de l'Agriculture (France).

Références[modifier | modifier le code]

Références Insee[modifier | modifier le code]

  1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
  2. a et b LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
  3. POP T3 – Population par sexe et âge en 2020.
  4. REV T1 – Ménages fiscaux de l'année 2020.
  5. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T5 – Emploi et activité.
  7. EMP T3 – Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle.
  8. a et b EMP T7 – Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2020.
  9. a et b EMP T8 – Emplois par secteur d'activité.
  10. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2020.
  11. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
  12. EMP T4 – Chômage (au sens du recensement) des 15-64 ans.
  13. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
  14. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
  15. TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .
  16. TOU T2 – Nombre et capacité des campings au .
  17. TOU T3 – Nombre d'autres hébergements collectifs au .
  • Autres références INSEE :
  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Vichy » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod, « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. a b c et d « Commune de Cusset (03095) » (consulté le ).
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Ministère de l'Intérieur[modifier | modifier le code]

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Site de la mairie[modifier | modifier le code]

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Autres références[modifier | modifier le code]

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