Curtiss Autoplane — Wikipédia

Curtiss Autoplane
Image illustrative de l’article Curtiss Autoplane
La Curtiss Autoplane, présentée lors du New York Aero Show de 1917.

Constructeur aéronautique Curtiss Aeroplane and Motor Company
Type Voiture volante[1]
Premier vol
Motorisation
Moteur Un moteur V8 Curtiss OXX (en) refroidi par eau
Puissance 75 kW, soit 100 ch
Dimensions
Envergure 12,34 m
Longueur 8,2 m
Hauteur 3 m
Nombre de places 3 places : 1 pilote + 2 passagers
Performances
Vitesse maximale (VNE) 105 km/h

Inventé par Glenn Curtiss en [2], le Curtiss Autoplane est globalement considéré comme la première tentative de construction d'une voiture volante (en anglais : « roadable aircraft »)[3]. Bien que le véhicule ait été en mesure d'effectuer quelques sauts en s'arrachant du sol, il n'est jamais parvenu à effectuer un véritable vol soutenu[4].

Conception et développement[modifier | modifier le code]

L'Autoplane était un triplan, utilisant les ailes d'un avion d'entraînement, le Model L, et un petit plan canard monté sur le nez de l'avion[5]. Le fuselage en aluminium de l'Autoplane ressemblait à une Ford T et disposait de trois sièges installés dans une cabine fermée, avec le conducteur/pilote assis sur le siège avant et les deux passagers assis côte-à-côte à l'arrière[6]. L'appareil employait une hélice propulsive, entraînée par des courroies reliées à un moteur moteur V8 Curtiss OXX (en) refroidi par eau développant une puissance de 100 ch (75 kW)[7],[8], et disposait d'un empennage à double dérive. L'avion disposait de quatre roues, faisant à la fois office de train d'atterrissage et de moyen de locomotion pour la conduite automobile « classique ». Les deux roues étaient à cet effet reliées à un système de direction. Dans le cas d'une utilisation comme automobile, les ailes et la queue pouvaient être retirées du reste du véhicule[9],[10].

L'Autoplane fut présenté à la Pan-American Aeronautic Exposition à New York, en . Il effectua quelques sauts, mais l'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale, en , mit fin à son développement[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Bowers 1979, p. 75–76.
  2. « Brevet US 1294413 A - Autoplane », Google brevets (consulté le ).
  3. (en) David H. Freedman, « This is rocket science », Inc, vol. 22, no 10,‎ , p. 74–88.
  4. (en) Thomas Vinciguerra, « Flying Cars : An Idea Whose Time Has Never Come », The New York Times,‎ , WK.5 (lire en ligne).
  5. (en) Bowers 1979, p. 75.
  6. (en) Franck Parker Stockbridge, « Glenn Curtiss Sees a Vision of Aviation's Future », Popular Science,‎ , p. 32–33 & 113–114 (lire en ligne).
  7. (en) Javier Espinoza, « An Idea Without Wings; Progress has been made, but the idea of cruising at altitude over the afternoon rush-hour is far from becoming a reality », Wall Street Journal,‎ , R.4.
  8. (en) C. V. Glines et Stephan Wilkinson, « The Road Not Taken », Aviation History, vol. 19, no 1,‎ , p. 38–45.
  9. (en) Bowers 1979, p. 76.
  10. (en) « At The American Aero Show – Some New Types: The Curtiss Autoplane », Flight International magazine, Flight Global/Archives, vol. IX, no 429,‎ , p. 245 (lire en ligne [PDF]).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Magazines[modifier | modifier le code]

  • V. Rubor, « Une limousine aérienne », La Science et la Vie, Paris, France,‎ décembre 1917 – janvier 1918, p. 179–180.