Culture japonaise — Wikipédia

Une danseuse exécutant une danse traditionnelle.
Sceau impérial du Japon à 16 pétales doubles.

La culture japonaise plonge ses racines dans les cultures continentales chinoise et coréenne, avant de connaître une longue période d'isolement (sakoku) sous le shogunat Tokugawa, jusqu’à l'arrivée des « bateaux noirs » et l'ère Meiji (1868-1912). De ces emprunts variés résulte une culture très différenciée des autres cultures asiatiques et dont l'écho résonne encore dans le Japon contemporain.

Langue(s)[modifier | modifier le code]

La compréhension de la langue japonaise est primordiale pour comprendre la culture japonaise. La culture traditionnelle et la culture moderne japonaises reposent toutes les deux sur la langue écrite et le langage parlé.

Le japonais est connu pour être très proche du dialecte des îles Ryūkyū, formant alors la famille des langues japoniques. La théorie plus ancienne qui proposait qu'il s'agissait d'un isolat relatif à des langues défuntes est généralement rejetée par les spécialistes. Pourtant, sa classification reste controversée. La théorie la plus répandue est que les langues japoniques ne sont apparentées à aucune famille linguistique ; cependant, d'autres théories controversées l'ont rattaché à des langues éteintes de Mandchourie, de la péninsule coréenne jusqu’à la super famille des langues ouralo-altaïques (finnois, estonien, coréen), ou des langues austronésiennes du Pacifique Sud.

Même s'il n'est pas apparenté au mandarin, le japonais a emprunté beaucoup de vocabulaire à cette langue. Le système d'écriture japonais lui-même a été développé sous l'influence des moines bouddhistes chinois à partir du IVe siècle[1].

Traditions[modifier | modifier le code]

Religion(s)[modifier | modifier le code]

Shintoïsme.
  • Religions traditionnelles au Japon[2]

Il existe de nombreuses religions au Japon mais les deux principales sont le shintoïsme et le bouddhisme. La plupart des Japonais s'identifient aux deux religions, sous la forme d'un syncrétisme ancien appelé Shinbutsu shūgō (神仏習合?)[3].

Symboles[modifier | modifier le code]

Folklore[modifier | modifier le code]

Croyances[modifier | modifier le code]

Mythologie[modifier | modifier le code]

Fêtes[modifier | modifier le code]

Vie sociale[modifier | modifier le code]

Maneki-neko.

Famille[modifier | modifier le code]

Naissance[modifier | modifier le code]

Noms[modifier | modifier le code]

Mariage[modifier | modifier le code]

Décès[modifier | modifier le code]

Étiquette[modifier | modifier le code]

Arts de la table[modifier | modifier le code]

Cuisine(s)[modifier | modifier le code]

Sushi et maki.

Au cours d'un long passé culinaire, les Japonais ont développé une cuisine sophistiquée et raffinée très sensible aux changements de saisons. Les Japonais d'aujourd'hui jouissent d'une grande variété de mets traditionnels, comprenant de nombreux plats à base de fruits de mer (sushi et sashimi), de nouilles (udon et soba), mais aussi une multitude de plats exotiques. On peut facilement se procurer des plats chinois, coréens, ou thaïs comme des mets français, italiens ou américains.

La cuisine japonaise est le produit de son environnement et de ses habitants. La facilité de se procurer des ingrédients frais a permis les sushis, les températures élevées et l'humidité ont mené aux variétés de nourriture marinée et fermentée comme le natto et la sauce de soja, et une adaptation des cuisines étrangères a conduit au rāmen.

Boisson(s)[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Activités physiques[modifier | modifier le code]

Yamabushi en armure, tenant une naginata et portant un tachi, fin du XIXe siècle.

Sports[modifier | modifier le code]

Arts martiaux[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Auteurs[modifier | modifier le code]

Institutions[modifier | modifier le code]

Média[modifier | modifier le code]

Presse[modifier | modifier le code]

En 2011, quatre des cinq plus grands journaux en tirage dans le monde sont japonais.

Radio[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Internet[modifier | modifier le code]

Artisanats[modifier | modifier le code]

Les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel relèvent (pour partie) du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. On parle désormais de trésor humain vivant. Mais une grande partie des techniques artisanales ont régressé, ou disparu, dès le début de la colonisation, et plus encore avec la globalisation, sans qu'elles aient été suffisamment recensées et documentées.

Textiles, cuir, papier[modifier | modifier le code]

Vêtements[modifier | modifier le code]

Obi, Kimono

Et aussi :

Bois, métaux[modifier | modifier le code]

Poterie, céramique, faïence[modifier | modifier le code]

Verrerie d'art[modifier | modifier le code]

Joaillerie, bijouterie, orfèvrerie[modifier | modifier le code]

Arts visuels[modifier | modifier le code]

Kyoto, sanctuaire Fushimi Inari.
Le jardin japonais du musée Adachi, Yasugi.

Dessin[modifier | modifier le code]

  • Manga (bande dessinée)
  • Festivals : AnimeJapan, Comiket, Jump Festa, Niigata Comic Market

Peinture[modifier | modifier le code]

Sculpture[modifier | modifier le code]

Architecture[modifier | modifier le code]

Photographie[modifier | modifier le code]

  • Histoire de la photographie au Japon
  • Magazines spécialisés : Aera (magazine), Asahi Camera, Camera (Japanese magazine), Camera Mainichi, Nippon Camera, PhotoCON, Provoke (magazine)

Graphisme[modifier | modifier le code]

Arts du spectacle[modifier | modifier le code]

Festival Rakugo, l'histoire d'un samouraï qui a essayé du sanma très savoureux à Meguro.

Musique(s)[modifier | modifier le code]

Danse[modifier | modifier le code]

Kagura, et une danse théâtrale.

Festivals[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Scène de , genre classique du théâtre japonais.

Autres scènes : marionnettes, mime, pantomime, prestidigitation[modifier | modifier le code]

Les arts mineurs de scène, arts de la rue, arts forains, cirque, théâtre de rue, spectacles de rue, arts pluridisciplinaires, performances manquent encore de documentation pour le pays …

Pour le domaine de la marionnette, la référence est : Arts de la marionnette au Japon, sur le site de l'Union internationale de la marionnette UNIMA).

Cinéma[modifier | modifier le code]

Autres : art numérique[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Musées et autres institutions[modifier | modifier le code]

Liste du Patrimoine mondial[modifier | modifier le code]

Le programme Patrimoine mondial (UNESCO, 1971) a inscrit dans sa liste du Patrimoine mondial (au 12/01/2016) : Liste du patrimoine mondial au Japon.

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité[modifier | modifier le code]

Le programme Patrimoine culturel immatériel (UNESCO, 2003) a inscrit dans sa liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité sa liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité au Japon :

Registre international Mémoire du monde[modifier | modifier le code]

Le programme Mémoire du monde (UNESCO, 1992) a inscrit dans son registre international Mémoire du monde (au 15/01/2016) :

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif, Dictionnaire de la Civilisation Japonaise, Hazan, coll. « Hazan Hist.Art », , 538 p. (ISBN 978-2850253485)
  • (en) Noriko Kamachi, Culture and Customs of Japan, Greenwood Press, 1999, 224 p. (ISBN 978-0-313-30197-1)
  • Hisayasu Nakagawa, Introduction à la culture japonaise : essai d'anthropologie réciproque, Presses universitaires de France, Paris, 2014 (cop. 2005), 98 p. (ISBN 978-2-13-063525-3)
  • Philippe Pelletier, La Fascination du Japon : idées reçues sur l'archipel japonais, le Cavalier Bleu éditions, Paris, 2012, 269 p. (ISBN 978-2-84670-395-6)
  • Léon de Rosny, La civilisation japonaise : conférences faites à l'École spéciale des langues orientales, Hachette Livre BNF, coll. « Histoire », , 434 p. (ISBN 978-2013383325)
  • Nicolas Baumert, Dominique Buisson, Danielle Elisseeff et al., Esthétiques du quotidien au Japon, Institut français de la mode, Éditions du Regard, Paris, 2014, 193 p. (ISBN 978-2914863-28-5)
  • Hisayasu Nakagawa, Introduction à la culture japonaise, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige », , 96 p. (ISBN 978-2130635253)
  • Édouard Fraissinet, Le Japon histoire et description, mœurs, coutumes et religion, Antique Reprints, coll. « Format Kindle », , 578 p. (ASIN B01CHDSITC)
  • Julien Peyrat, L'essentiel de la civilisation japonaise, Studyrama, coll. « Les Incontournables - 2e édition », , 128 p. (ISBN 978-2759040063)

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • Irezumi : l'art japonais du tatouage, film de Singh Chandok, ISPTV, Paris, ADAV, 2006, 56 min (DVD)
  • Pensées du Japon : poème d'images mentales, film de Yann Kassile, Centre national du cinéma et de l'image animée, Paris, 2014, 1 h 13 min

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La langue et l'écriture japonaises.
  2. Emi Mase Hasegawa, « Le religieux dans la vie au Japon », La Croix, (consulté le ).
  3. Kiyomi Morioka, Les religions contemporaines du Japon. Coexistence et conflit, Revue française de sociologie, Persée, 1967, no 8-3, p. 348-354.
  4. « Yokainoshima / Boutique Japonaise, Kimono & Yukata », sur Yokainoshima (consulté le ).
  5. « Comment créer un jardin japonais ou jardin zen ? », Le Monde, (consulté le ).
  6. André Clavel, « Les chefs-d'oeuvre de la littérature japonaise », L'Express, (consulté le ).
  7. Corinne Jeammet, « Kunihiko Moriguchi, peintre de kimonos et trésor national vivant », sur francetvinfo.fr, Franceinfo, (consulté le ).
  8. « Tisser les couleurs : Kimonos d'un trésor national vivant », sur paris.fr (consulté le ).
  9. Danses traditionnelles Awa-Odori, JNTO.
  10. Yann Rousseau, Awa-Odori, le plus grand festival du Japon, Les Échos, .
  11. « Bunraku – théâtre japonais de marionnettes », sur epfl.ch (consulté le ).
  12. « Théâtre de marionnettes japonais : l’un des derniers maîtres-sculpteurs de têtes », sur nippon.com, (consulté le ).
  13. « UNESCO - Le théâtre de marionnettes Ningyo Johruri Bunraku », sur unesco.org (consulté le ).
  14. Biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial.
  15. « « Washoku », la cuisine japonaise au patrimoine culturel de l’humanité », sur nippon.com, (consulté le ).
  16. « UNESCO - Le washi, savoir-faire du papier artisanal traditionnel japonais », sur unesco.org (consulté le ).
  17. « UNESCO - Yama, Hoko, Yatai, festivals de chars au Japon », sur unesco.org (consulté le ).
  18. « UNESCO - Les Raiho-shin, visites rituelles de divinités masquées et costumées », sur unesco.org (consulté le ).
  19. « Collection de Sakubei Yamamoto », sur unesco.org via Wikiwix (consulté le ).
  20. « Japon et Espagne - Documents relatifs à la mission de l’ère Keicho en Europe », sur unesco.org via Wikiwix (consulté le ).
  21. « Midokanpakuki : le manuscrit original du journal de Fujiwara no Michinaga », sur unesco.org via Wikiwix (consulté le ).
  22. « Retour au Port de Maizuru - Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la… », sur unesco.org via Wikiwix (consulté le ).
  23. « Archives du temple Toji contenues dans 100 boïtes », sur unesco.org via Wikiwix (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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