Cuivré de la bistorte — Wikipédia

Lycaena helle

Lycaena helle
Description de cette image, également commentée ci-après
Le « Cuivré de la bistorte » - mâle
(Lycaena helle).
Classification
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Classe Insecta
Ordre Lepidoptera
Super-famille Papilionoidea
Famille Lycaenidae
Sous-famille Lycaeninae
Genre Lycaena

Espèce

Lycaena helle
(Denis & Schiffermüller, 1775)

Statut de conservation UICN

( EN )
EN A1cde : En danger

Statut CITES

Sur l'annexe II de la CITES Annexe II , Rév. du 04-02-1977
Lycaena helle

Le Cuivré de la bistorte (Lycaena helle) est une espèce paléarctique d'insectes lépidoptères (papillons) de la famille des Lycaenidae et de la sous-famille des Lycaeninae.

Dénomination[modifier | modifier le code]

Lycaena helle (Denis et Schiffermüller, 1775)

Synonymes : Helleia helle, Papilio amphidamas (Esper)[1].

Noms vernaculaires[modifier | modifier le code]

Le Cuivré de la bistorte se nomme Violet Copper en anglais, Blauschillernde Feuerfalter en allemand et Blauwe vuurvlinder en néerlandais.

Sous-espèces[modifier | modifier le code]

  • Lycaena helle helle
  • Lycaena helle magdalenae
  • Lycaena helle phintonis (Fruhstorfer, 1910)[2].

Description[modifier | modifier le code]

Le Cuivré de la bistorte est un petit papillon présentant un léger dimorphisme sexuel. Le mâle, plus petit, est violet (ou plutôt présente un glacis violet qui recouvre presque totalement un fond orange) avec une bande submarginale orange alors que la femelle, plus grande présente des dessins en ligne submarginale de points bleus sur fond orange aux ailes antérieures.

Le revers de l'aile antérieure est orange orné de points noirs cerclés de blanc et l'aile postérieure est marron clair avec une bande submarginale orange bordée à l'intérieur de points noirs soulignés de blanc.

Revers de Lycaena helle
Lycaena helle

Espèces proches ou ressemblantes[modifier | modifier le code]

Dans son aire de répartition, le Cuivré commun.

Biologie[modifier | modifier le code]

Période de vol et hivernation[modifier | modifier le code]

Il vole de mai à juillet et parfois août, en une génération, parfois deux.

Il hiverne à l'état de chrysalide.

Plantes hôtes[modifier | modifier le code]

Ses plantes hôtes sont la renouée bistorte Polygonum bistorta en Europe Centrale et la renouée vivipare Polygonum viviparum en Scandinavie. L'utilisation des Rumex ou oseilles sauvages reste à confirmer.

Écologie et distribution[modifier | modifier le code]

Le Cuivré de la bistorte est présent sous forme de petites colonies en Europe (France, Belgique, Allemagne, Slovaquie, République tchèque et Scandinavie), en Sibérie et en Mongolie.

En France on ne le trouve que dans quelques départements, Ardennes, Vosges, Doubs, Jura, Allier, Loire, Puy-de-Dôme, Ariège et Pyrénées-Orientales[3],[4].

Biotope[modifier | modifier le code]

C'est un lépidoptère des prairies marécageuses fleuries et des tourbières.

Protection[modifier | modifier le code]

Le Cuivré de la bistrote est inscrit sur la liste des insectes strictement protégés de l'annexe II et de l'annexe IV de la Directive Habitats du Conseil de l'Europe concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages du 21 mai 1992 transposé en droit français par l'inscription du cuivré de la Bistrote sur la liste rouge des insectes de France métropolitaine (arrêté du 22 juillet 1993 fixant la liste des insectes protégés sur le territoire national)[5]. Il est aussi sur la liste rouge en Bavière, en Saxe et en Bade-Wurtenberg.

Espèce protégée en France, le Cuivré de la bistrote est en régression partout où disparaissent les zones humides.

Philatélie[modifier | modifier le code]

Il est présent sur un timbre de la poste allemande de 1991.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. INPN taxomonie
  2. funet
  3. lepinet
  4. (fr) Référence INPN : Lycaena helle (TAXREF) INPN voir répartition
  5. liste rouge

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Références taxinomiques[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Tristan Lafranchis, Les papillons de jour de France, Belgique et Luxembourg et leurs chenilles, Biotope, coll. « Parthénope », (ISBN 978-2-9510379-2-2).
  • Tom Tolman et Richard Lewington (trad. de l'anglais), Papillons d'Europe et d'Afrique du Nord, Paris, Delachaux et Niestlé, , 382 p. (ISBN 978-2-603-02045-6).