Cournon-d'Auvergne — Wikipédia

Cournon-d'Auvergne
Cournon-d'Auvergne
Mairie de Cournon-d'Auvergne.
Blason de Cournon-d'Auvergne
Héraldique
Cournon-d'Auvergne
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Clermont-Ferrand
Intercommunalité Clermont Auvergne Métropole
Maire
Mandat
François Rage
2020-2026
Code postal 63800
Code commune 63124
Démographie
Gentilé Cournonnais
Population
municipale
20 193 hab. (2021 en augmentation de 2,15 % par rapport à 2015)
Densité 1 087 hab./km2
Population
agglomération
273 078 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 44′ 32″ nord, 3° 11′ 50″ est
Altitude Min. 314 m
Max. 542 m
Superficie 18,58 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Clermont-Ferrand
(banlieue)
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cournon-d'Auvergne
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Cournon-d'Auvergne
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Cournon-d'Auvergne
Liens
Site web www.cournon-auvergne.fr

Cournon-d'Auvergne est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire urbaine de Clermont-Ferrand.

Ses habitants sont appelés les Cournonnais et les Cournonnaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

La ville, contiguë de Clermont-Ferrand, fait partie de la métropole Clermont Auvergne Métropole. Elle est la deuxième ville du Puy-de-Dôme[1] en nombre d'habitants.

À vol d'oiseau, elle est située à 9,6 kilomètres au sud-est de Clermont-Ferrand[2], à 6,6 km à l'est d'Aubière[3], à 2,3 km au nord du Cendre[4] et à 30,1 km au ouest-sud-ouest de Thiers[5].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Sept communes jouxtent Cournon-d'Auvergne[6] :

Communes limitrophes de Cournon-d'Auvergne
Lempdes Mezel, Dallet
Aubière Cournon-d'Auvergne
Orcet Le Cendre Pérignat-sur-Allier

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la rivière Allier, en rive gauche. L'est de la commune, à la frontière avec Mezel, est en zone inondable[7].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 665 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Clermont-Ferrand », sur la commune de Clermont-Ferrand à 10 km à vol d'oiseau[10], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 563,4 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Photographie de la route départementale 8
L'avenue de la Libération (route départementale 8) en 2008.

Plusieurs routes départementales desservent la commune[6].

La route départementale 212 est l'un des principaux axes de circulation traversant la ville, reliant Aubière et Clermont-Ferrand à l'ouest, Billom et à Peschadoires, près de Thiers, à l'est. Elle emprunte la route de Clermont puis l'avenue de la République et l'avenue du Pont.

À l'ouest, la RD 772 dessert les zones industrielles des Acilloux et des Manzats ainsi que la commune du Cendre. Elle croise la RD 137 offrant à la ville un accès à l'autoroute A75, au reste de l'agglomération clermontoise par la sortie 3, ainsi qu'à la Grande Halle d'Auvergne.

Enfin, les départementales 8, 8a et 52, axes secondaires, relient Lempdes au Cendre.

Aménagements cyclables[modifier | modifier le code]

De nombreux aménagements cyclables arpentent la ville :

  • D 212 vers Pérignat-sur-Allier et Saint-Bonnet-lès-Allier ;
  • avenue de la Libération (chemin séparé et partagé) ;
  • avenue du Midi ;
  • D 52 (boulevards Pasteur, Émile-Roux puis Louis-de-Broglie) et vers Lempdes (chemin séparé et partagé) ;
  • boulevard Charles-de-Gaulle (chemin séparé et partagé) ;
  • Avenue Maréchal-Joffre (sens unique est-ouest) ;
  • Avenue Maréchal-Foch et avenue des Dômes (sens unique ouest-est) ;
  • ancienne D 8 en direction de Lempdes.

Transport en commun[modifier | modifier le code]

Un bus de la ligne C du réseau T2C arrêté à Oradou Gantière
La commune est desservie par les bus du réseau de transport urbain T2C. Ici, un bus de la ligne C quittant l'arrêt Oradou Gantière, hors des limites communales de Cournon.

Quatre lignes du réseau urbain T2C desservent la commune. L'une de ces lignes, la ligne C, est exploitée avec des bus à haut niveau de service ; celle-ci relie Tamaris (Clermont-Ferrand) au quartier des Toulaits par la place Joseph-Gardet et fonctionne tous les jours. Les trois autres lignes desservent d'autres quartiers, mais ne fonctionnent que du lundi au samedi[14] :

  • ligne 22 : Lycée Lafayette – Cournon Pasteur – Cournon Hortensias ;
  • ligne 23 : Lycée Lafayette – Cournon Grande Halle ;
  • ligne 34 : Cournon Lycée Descartes – Le Cendre Route des Martres.

Les lignes C, 22 et 23 permettent la correspondance, à la station Lycée Lafayette, avec le tramway (ligne A).

T2C assure des services scolaires entre Lempdes, Le Cendre et le lycée René-Descartes[14]. La commune assure aussi la desserte de ses écoles[CRN 1].

Aucune ligne régulière du réseau Transdôme ne dessert la commune[15].

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

À l'ouest de la commune, sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac, les trains express régionaux d'Auvergne desservent la gare SNCF de Sarliève - Cournon, entre Clermont-Ferrand et Vic-le-Comte, voire au-delà de ces gares précitées.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Cournon-d'Auvergne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Clermont-Ferrand, une agglomération intra-départementale regroupant 17 communes[19] et 273 078 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est classée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[22],[23].

Cournon-d'Auvergne est intégrée dans la métropole Clermont Auvergne Métropole.

Les élus de la commune ont adopté le plan local d'urbanisme le 15 octobre 2003. Celui-ci comprend un rapport de présentation, le projet d'aménagement et de développement durable, des orientations d'aménagement ainsi que des documents graphiques comprenant les différents secteurs qui peuvent être urbanisés[CRN 2].

Il repose sur quatre objectifs : préservation d'un « cadre environnemental et paysager de qualité », entre les coteaux et la vallée de l'Allier ; création d'un habitat diversifié proche des équipements et des services ; la mise en œuvre d'une politique globale de déplacement ; et le confortement de la vocation économique de la commune[CRN 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (54,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,5 %), zones urbanisées (33 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,6 %), forêts (5,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La ville est composée des quartiers suivants :

  • Vieux Cournon ;
  • Cournon ZI ;
  • Le Lac ;
  • Les Baladères ;
  • Les Loubatières ;
  • Les Toulaits ;
  • Le Stade ;
  • La Croix Blanche ;
  • Le Cornonet ;
  • Les Vergers ;
  • La Motte ;
  • Le grand ensemble des Neuf Tours (3 tours plus anciennes et 6 autres plus modernes) ;
  • La Fontanille ;
  • La Ribeyre
  • La Poëlade ;
  • Le Grand Mail (2013) ;
  • Le Palavezy (2014).

Logement[modifier | modifier le code]

En 2012, la commune comptait 9 073 logements, contre 8 301 en 2007. Parmi ces logements, 95,2 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 65,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 33,7 % des appartements[INS 1].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 66,5 %, en baisse sensible par rapport à 2007 (69,3 %). La part de logements HLM loués vides était de 16,5 % (contre 18,1 %)[INS 2].

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

La ville porte plusieurs projets urbains, tels la création de l'écoquartier du Palavezy ou la construction d'une nouvelle entrée de ville dans le secteur de « la Poëlade ». La ZAC des Toulaits est quant à elle sur le point d'être achevée[CRN 4].

Le secteur de « la Poëlade », s'étendant sur vingt hectares, étend l'entrée de ville à l'ouest. Le Grand Mail I, dont les travaux ont débuté en 2007, ont permis la construction de 76 logements, l'aménagement « d'une place publique minérale » ainsi qu'un multi-accueil de 39 places. Le Grand Mail II (2009), s'organise autour d'une voie principale et d'une coulée verte ; il mixe les habitats individuel et collectif. Une troisième phase portera sur la création d'un parc urbain de sept hectares[CRN 5].

Le Palavezy est une zone d'aménagement concerté, de type écoquartier, en cours de réalisation. La concertation s'est tenue en 2011 ; cette ZAC est créée par délibération du conseil municipal du 26 avril 2012[CRN 6].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est soumise à plusieurs risques naturels :

  • feu de forêt[25] ;
  • inondation par crue à débordement lent de cours d'eau[25] ;
  • mouvement de terrain[25] par affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines, glissement de terrain (dernier événement en 2004[7]), tassements différentiels, retrait-gonflement des sols argileux à aléa fort[7] ;
  • phénomène lié à l'atmosphère[25] ;
  • phénomènes météorologiques[25] ;
  • séisme[25] : la commune est en zone de sismicité de niveau 3 ou modérée selon la classification probabiliste de 2011[7] ;

ainsi qu'aux risques technologiques suivants :

  • risque industriel[25] : la commune possède trois établissements classés SEVESO (ANTARGAZ en seuil haut, TOTAL et CALDIC en seuil bas)[7] ;
  • rupture de barrage[25] : la rupture du barrage de Naussac constitue un risque majeur pour la rivière Allier ;
  • transport de matières dangereuses[25] (aléa + risque de rupture de canalisation de gaz naturel[7]).

Des procédures de plan de prévention des risques ont été approuvées par arrêté préfectoral[7] :

  • PSS Allier approuvé le 17 octobre 1969 ;
  • PER le 14 février 1989 ;
  • PPRi sur la rivière Auzon le 9 mai 2007.

Toponymie[modifier | modifier le code]

On doit à Grégoire de Tours, dans son Histoire des Francs au VIe siècle, les premières attestations de Cournon avec les appellations de Chrononense, Chrononense monasterium, monasterium Chrononensim entre 575 et 594, et Crodomnum. On trouve ensuite les formes suivantes : Cornonensi (1030) Cornonus (1060) de Cornonio (1260) Cornonum (1286-1309) chez Ambroise Tardieu[26], Cornonium en 1392, Cournon en 1401, puis Cornon (1793).

Nom d'origine gauloise, construit sur crosno- signifiant « excavation » et un suffixe de lieu -one.

La commune est nommée Cornon en langue occitane[27].

La ville domine un vaste espace marécageux dont l'ancien lac de Sarliève, aujourd'hui asséché, mais qui est à l'origine de ce nom.

Cournon s'appelle Cournon-d'Auvergne depuis 1919 pour distinguer la ville de son homonyme du Morbihan.

Histoire[modifier | modifier le code]

Époque romaine[modifier | modifier le code]

Atelier de poterie antique de Cournon-les Queyriaux

Le site[28] se trouve sur une haute terrasse alluviale dominant l'Allier par environ 20 m, très proche de la confluence de l'Allier avec le ruisseau l'Auzon. Les ateliers de poterie antique de Lezoux sont à une vingtaine de km au nord-est, celui des Martres-de-Veyre à environ 5 km au sud[29]. La via Agrippa de Lyon à Saintes traverse l'Allier à Cournon[30].

En 1997, Philippe Bet met au jour des traces de fabrication de poterie : éléments de bâti de four, outils d'enfournement, ratés de cuisson... L'ensemble du site s'étend sur 14 ha ; mais les ateliers n'apparaissent que sur un tiers de cette surface. En 2001, la question reste ouverte sur la nature des installations couvrant les deux autres tiers : dépendances et habitations, bâtiments agricoles ? Contemporains de l'atelier antérieurs ou postérieurs[31] ? Les fragments de sigillée recueillis sont insuffisants pour déterminer une réponse[32].

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

Le centre-ville de la cité chef-lieu est clairement marqué par son passé viticole. Très en pente, il a été fortifié au XIIIe siècle, quelques vestiges en ont été conservés (porte de la ville avec une tour carrée). S'y trouve aussi une église romane : l'église Saint-Martin.

Dans la carte de Cassini (vers 1777) et dans la carte d'état-major, la commune s'appelait « Cournon ».

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Élections nationales[modifier | modifier le code]

Aux élections présidentielles, la droite recueille la majorité des suffrages exprimés en 2002 (88,25 % des voix pour Jacques Chirac, contre 11,75 % pour Jean-Marie Le Pen[MIN 1]) ; la gauche l'emporte en 2007, avec 55,99 % pour Ségolène Royal[MIN 2] battue par Nicolas Sarkozy et en 2012 avec la victoire de François Hollande et 62,25 % des suffrages exprimés dans la commune[MIN 3], ce dernier étant alors élu président de la République. Moins d'un électeur sur six s'est abstenu, avec des taux de participation respectifs de 83,68 %[MIN 1], 88,94 %[MIN 2] et 87,08 %[MIN 3].

Lors des trois dernières élections législatives, Alain Néri a été élu au second tour en 2002 avec 56,72 % des voix dans la commune[MIN 4] et en 2007 avec 60,88 %[MIN 5]. En 2012, Odile Saugues obtient 67,55 % des voix[MIN 6]. Les taux de participation sont respectivement de 62,01 %[MIN 4], 61,14 %[MIN 5] et 56,36 %[MIN 6]. Le canton de Cournon-d'Auvergne fut concerné par le redécoupage des circonscriptions législatives de 2010, en basculant de la deuxième à la première circonscription du département.

Aux élections européennes, les taux de participation sont inférieurs à 50 % en 2004[MIN 7], 2009[MIN 8] et 2014[MIN 9]. En 2004, les deux meilleurs scores sont détenus par Catherine Guy-Quint (44,45 %) et Brice Hortefeux (18,63 %) et [MIN 7] ; en 2009 : Henri Weber (24,82 %) et Jean-Pierre Audy (23,78 %)[MIN 8] ; en 2014, la liste Union de la gauche (21,60 %) suivie de la liste FN (19,15 %)[MIN 9].

Élections locales[modifier | modifier le code]

Aux élections régionales de 2004, Pierre-Joël Bonté obtient 57,55 % des voix. Le taux de participation s'élève à 69,80 %[MIN 10]. En 2010, René Souchon obtient 67,77 % des voix, avec un taux de participation plus faible (56,82 %)[MIN 11]. En décembre 2015, la liste de Jean-Jack Queyranne obtient 44,27 % des voix, alors qu'au premier tour, celle de Laurent Wauquiez arrivait en tête. Plus de 65 % des électeurs ont voté au second tour[MIN 12],[33].

Aux élections départementales de 2015, le binôme Bertrand Pasciuto - Monique Pouille, élu dans le canton, a recueilli 58,21 % des suffrages exprimés. Le taux de participation est de 53,38 %, soit 6 972 votants sur 13 072 inscrits[MIN 13].

Aux élections municipales de 2008, deux candidats s'opposaient : Bertrand Pasciuto, maire sortant, dirigeant une liste de gauche (« Cournon passion Cournon »[MIN 14]), et Pierre Cheron, tenant une liste de la majorité (« Cournon ensemble »[MIN 14]). Le premier est élu au premier tour avec 71,09 % des suffrages exprimés et 29 sièges gagnés, contre quatre pour le perdant. Près de deux tiers des électeurs ont voté[MIN 15].

Bertrand Pasciuto s'est représenté à nouveau en 2014. Le maire sortant a été réélu au premier tour avec 60,59 % des suffrages exprimés, avec 27 sièges dont cinq au conseil communautaire. Il bat Michel Renaud qui acquiert les six sièges restants. 65,40 % des électeurs ont voté[MIN 16]. En revanche, il ne s'est pas représenté en 2020[34].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Hôtel de ville
Hôtel de ville.

En 2011, Cournon-d'Auvergne comptait 19 063 habitants[INS2 1]. Ce chiffre a été retenu pour déterminer le nombre de membres du conseil municipal ; compris entre 10 000 et 19 999, il s'élève à 33. Six, dont un d'opposition, sont élus au conseil communautaire de Clermont Auvergne Métropole.

Le conseil municipal a désigné le 28 mars 2014[CRN 7] neuf adjoints[CRN 8], sept conseillers municipaux délégués[CRN 9], dix conseillers municipaux[CRN 10] et six conseillers d'opposition[CRN 11].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1790 mars 1794 Jean Maugue    
mars 1794 mars 1798 Jacques Boyer   Président de l'administration municipale
mars 1798 mars 1800 Jean Vigier   Président de l'administration municipale
mars 1800 mars 1802 Pierre Pinard    
mars 1802 mars 1806 Antoine Laville    
mars 1806 mars 1807 Gilbert Perrin    
mars 1807 mars 1814 Sebastien De Strada    
mars 1814 mars 1824 Jean-Marie Chardon du Ranquet    
mars 1824 mars 1826 Michel Dolly    
mars 1826 mars 1831 Jean-Marie Chardon du Ranquet    
mars 1831 mars 1833 Antoine Moulin-Desmanèches    
mars 1833 mars 1840 Claude Perrin-Salvage    
mars 1840 mars 1849 Michel Chambon-Duperelle    
mars 1849 mars 1850 Claude Perrin-Salvage    
mars 1850 mars 1852 Antoine Farnoux-Beldon    
mars 1852 mars 1858 Michel Chambon-Duperelle    
mars 1858 mars 1861 Coizet-Chaleteix    
mars 1861 mars 1871 Pierre Lhomet de Rioux    
mars 1871 mars 1872 Delpiroux et Julien   Commission municipale
mars 1872 mars 1875 Pierre Lhomet de Rioux    
mars 1875 mars 1879 Antoine Julien    
mars 1879 mars 1887 Fargheon-Fontsainte    
mars 1887 mars 1888 Antoine Julien    
mars 1888 mars 1904 Jean Farnoux-Maugue    
mars 1904 mars 1912 Gilbert Ollier-Farnoux    
mars 1912 mars 1919 Jean-Baptiste Lavergne-Legot    
mars 1919 mars 1942 Annet Farnoux    
mars 1942 mars 1944 Antoine Coillot   Président de délégation spéciale
mars 1944 mars 1947 Félix Thonat   Président de délégation spéciale
octobre 1947 juillet 1982 Joseph Gardet
(1913-1982)
SFIO puis PS puis DVG[35] Conseiller général du canton de Pont-du-Château (1949-1982)
puis du canton de Cournon-d'Auvergne (1982)
Décédé en fonction
octobre 1982[36] mars 1989 Jean Chaleteix
(1921-2012)
UDF-PRV Professeur agrégé
Conseiller général du canton de Cournon-d'Auvergne (1982-1992)
mars 1989 mars 2001 Catherine Guy-Quint PS Biologiste
Conseillère régionale d'Auvergne (1998-1999)
Députée européenne (1999-2009)
mars 2001 Bertrand Pasciuto PS puis DVG[37]
puis GRS[réf. nécessaire]
Technicien en informatique
Conseiller général (1998-2015) puis départemental du canton de Cournon-d'Auvergne (depuis 2015)
1er vice-président de CAM chargé des finances et du développement économique[38]
En cours François Rage[39] PS Professeur des écoles
1er Vice-président de CAM chargé des mobilités durables
Président du syndicat mixte des transports en commun de l'agglomération clermontoise

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

L'eau alimentant les foyers de la commune provient des puits de la rivière Allier au sud-est de la commune. Certaines rues sont alimentées par les réservoirs communaux ou de ceux de la ville de Clermont-Ferrand pour certains secteurs[CRN 12].

Les eaux usées sont traitées par les stations d'épuration de Clermont-Ferrand et du Val d'Auzon[CRN 13].

Clermont Auvergne Métropole assure la gestion des déchets et gère une déchèterie, accessible sous conditions, et permettant aux particuliers et aux professionnels de déposer des déchets de nombreux types[40].

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Cournon-d'Auvergne est jumelée avec deux villes :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Avec 20 126 habitants en 2016, Cournon-d'Auvergne est la deuxième commune la plus peuplée du département du Puy-de-Dôme derrière le chef-lieu de département, Clermont-Ferrand, dont elle est limitrophe, mais devant Riom (19 029 habitants) et Chamalières (17 282 habitants).

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 20 193 habitants[Note 4], en augmentation de 2,15 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 1242 1552 5912 7892 6642 6672 6072 6102 539
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5112 5222 5442 4132 3482 2702 2072 2612 075
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8111 6831 5031 5521 6911 5841 4741 6162 061
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3 1355 58712 58316 94919 15618 86618 35619 06320 126
2021 - - - - - - - -
20 193--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,5 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 9 500 hommes pour 10 657 femmes, soit un taux de 52,87 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,4 
8,6 
75-89 ans
10,3 
19,6 
60-74 ans
22,1 
18,6 
45-59 ans
20,3 
18,1 
30-44 ans
17,0 
15,7 
15-29 ans
12,7 
18,8 
0-14 ans
16,2 
Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2020 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
7,2 
75-89 ans
10,1 
17,7 
60-74 ans
18,4 
20,3 
45-59 ans
19,4 
18,4 
30-44 ans
17,4 
18,6 
15-29 ans
17,2 
17,1 
0-14 ans
15,4 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Cournon-d'Auvergne dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.

Elle possède cinq écoles maternelles publiques : Henri-Bournel, Henri-Matisse, Léon Dhermain, Lucie-Aubrac et Pierre-Perret[46],[CRN 15], ainsi que quatre écoles élémentaires publiques : Félix-Thonat, Henri-Bournel, Léon-Dhermain et Lucie-Aubrac[46],[CRN 15].

Avant 2013-2014, la semaine scolaire se composait de quatre jours (lundi, mardi, jeudi et vendredi)[CRN 16]. De 2013-2014 à 2017-2018, 4,5 jours été programmés (lundi-mardi, mercredi matin, jeudi-vendredi). Depuis 2018-2019, le passage à quatre jours (avant 2013-2014) est revenu[réf. souhaitée].

Le conseil départemental du Puy-de-Dôme gère les collèges de La Ribeyre et Marc-Bloch[46],[CRN 15] (anciennement Le Stade).

Le conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes gère le lycée René-Descartes[CRN 15].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Marchés nocturnes en juillet et août.
  • Foire internationale de Clermont–Cournon, en septembre.
  • Foire de la Saint-Maurice, en septembre.
  • Marché de Noël, en décembre.
  • Festival jeune public Puy-de-Mômes, en avril. Il existe depuis 1995[CRN 17].
  • Sommet de l'élevage.

Santé[modifier | modifier le code]

Cournon-d'Auvergne a été en 2009 la ville ambassadrice du Téléthon dans les régions Auvergne et Rhône-Alpes.[pertinence contestée]

Sports[modifier | modifier le code]

La ville dispose d'installations sportives à l'est :

  • le lac de Cournon-d'Auvergne, situé à l'extrémité est et à proximité de la rivière Allier (canoë-kayak) ;
  • le stade de la Plaine de Jeux.

Le long de l'avenue de l'Allier, la commune disposait d'une piscine de type "tournesol" avenue de l'Allier. Trop vétuste, elle a été fermée le soir du 21 janvier 2011 et démolie en 2013[47]. La piscine L'Androsace, gérée par Clermont Auvergne Métropole, la remplace. Ouverte le 29 janvier 2011[48], elle comprend trois bassins[CRN 18].

Club de football : Football Club de Cournon-d'Auvergne.

La ville possède un club de handball (Handball Club Cournon-d'Auvergne) évoluant en National 1.

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à 30 914 , ce qui plaçait Cournon-d'Auvergne au 14 209e rang des communes de plus de quarante-neuf ménages en métropole[INS2 2].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2012, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 12 115 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,6 % d'actifs dont 63,7 % ayant un emploi et 7,9 % de chômeurs[INS 3].

On comptait 8 977 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 7 799, l'indicateur de concentration d'emploi est de 115,1 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif[INS 4].

En fonction de la catégorie socio-professionnelle, la majorité des 8 678 actifs étaient des employés (2 706), suivis par les professions intermédiaires (2 376) et les ouvriers (1 949). Sur les 7 725 actifs possédant un emploi, cet ordre demeure inchangé[INS 5].

La répartition des 8 852 emplois par catégorie socio-professionnelle et par secteur d'activité est la suivante :

Répartition des emplois selon la catégorie socio-professionnelle en 2012
Échelle Agriculteurs exploitants Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres et professions intellectuelles supérieures Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Commune[INS 6] 0,2 % 5,6 % 11,8 % 24,4 % 29,4 % 28,6 %
Département[INS2 3] 2,5 % 6,5 % 15 % 24,6 % 28,3 % 23,1 %
France[INS2 4] 1,8 % 6,4 % 17 % 25,5 % 28,2 % 21,1 %
Répartition des emplois selon le secteur d'activité en 2012
Échelle Agriculture Industrie Construction Commerce, transports, services divers Administration publique, enseignement, santé, action sociale
Commune[INS 7] 0,3 % 9,1 % 6,7 % 60,9 % 23 %
Département[INS2 3] 3,5 % 16,1 % 6,9 % 41,1 % 32,4 %
France[INS2 4] 2,8 % 12,8 % 6,9 % 46 % 31,4 %

La commune affiche un fort taux d'emplois dans le secteur du commerce.

7 191 des 7 799 personnes âgées de 15 ans ou plus (soit 92,2 %) sont des salariés[INS 8]. 74 % des actifs travaillent hors de la commune du résidence, en grande partie dans une autre commune du département[INS 9].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Au , Cournon-d'Auvergne comptait 997 entreprises : 77 dans l'industrie, 109 dans la construction, 647 dans le commerce, les transports et les services divers et 164 dans le secteur administratif[INS 10].

Elle dispose d'un important tissu industriel et commercial et abrite le siège de 14 grandes entreprises (réalisant plus de 10 M€)[49]

En outre, elle comptait 1 221 établissements[INS 11].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Au recensement agricole de 2010, la commune comptait 12 exploitations agricoles, un nombre en nette diminution par rapport à 2000 (18) et à 1988 (21). La commune était orientée dans les céréales et les oléoprotéagineux[50].

La superficie agricole utilisée sur ces exploitations était de 587 hectares en 2010, dont 585 ha sont allouées aux terres labourables[50].

Industrie[modifier | modifier le code]

  • Zones industrielles de la commune : le long de la D 772.

Commerce et services[modifier | modifier le code]

La base permanente des équipements de 2014 recense 92 commerces : quatre supermarchés, deux grandes surfaces de bricolage, une supérette, sept boulangeries, cinq boucheries-charcuteries, une poissonnerie, quatre librairies-papeteries ou vendeurs de journaux, seize magasins de vêtements, huit magasins d'équipement du foyer, un magasin de chaussures, sept magasins d'électroménager et de matériel audio/vidéo, neuf magasins de meubles, trois magasins d'articles de sports et de loisirs, sept drogueries/quincailleries, une parfumerie, une horlogerie/bijouterie, sept fleuristes, cinq magasins d'optique et trois stations-service[51].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Au , la commune possédait un hôtel deux étoiles de 13 chambres[INS 12] ainsi qu'un camping trois étoiles (Le Pré des Laveuses[CRN 19]) avec 145 emplacements[INS 13].

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Cournon-d'Auvergne possède trois édifices dans la base Mérimée[52] :

  • château de Sarlièves (XVIIe siècle) : inscrit aux monuments historiques le 5 mars 1992[53] ;
  • église Saint-Martin (XIe siècle) : classement aux monuments historiques le 14 septembre 1912[54] ;
  • château de la Ribeyre (XVIe et XVIIe siècles) : inscrit aux monuments historiques le 20 février 1980[55].

Infrastructures culturelles[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

De gueules à la Champagne ondée d'azur,à la crosse d'or brochant sur le tout,adextrée d'une croix ancrée et senestrée d'une couronne de lauriers le tout du même.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • A la découverte de Cournon-d'Auvergne, Cournon, , 35 p.
  • Association "Connaissance de Cournon", Histoire d'école, mémoires d'école, une longue marche : en France et à Cournon, Cournon, , 231 p. (ISBN 978-2-9538377-1-1)
  • Association Connaissance de Cournon, Histoire de la musique à Cournon : de 1846 à nos jours, Cournon, , 115 p. (ISBN 978-2-9538377-0-4)
  • Association Connaissance de Cournon, Les plantes médicinales à travers le temps : simples et drogues à Cournon, Cournon d'Auvergne, , 126 p.
  • Frédéric Lécuyer, Cournon nature : entre Val d'Allier et Côteau secs, Cournon, Mairie de Cournon, , 38 p.
  • Association "Connaissance de Cournon", Cournon d'Auvergne : archéologie, histoire, visite guidée, promenade, Cournon, , 128 p.
  • Jean-Pierre Chambon, Christian Lauranson-Rosaz, « Le censier de Saint-Martin de Cournon-d’Auvergne pour le chapitre cathédral de Clermont (première moitié du XIe siècle) : édition et étude de l’occitan en émergence », Lengas. Revue de sociolinguistique, Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée, vol. 58 « Émergences, effacements et résistances de l'occitan (XIe – XXe siècles) »,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/lengas.6174, lire en ligne)
  • Adeline Guièze, Le chapitre et les chanoines de Saint-Martin de Cournon : 1665-1790, Clermont-Ferrand, Université Blaise Pascal, , 197 p.
  • Emilie Guillaume, La Justice et le Droit à Cournon d'Auvergne au XVIIIe siècle, Clermont-Ferrand, Université d'Auvergne, Clermont 1, , 105 p.
  • Association "Connaissance de Cournon", Charte de Cournon : 750ème anniversaire du 10 au 21 mai 1994, Cournon, , 35 p.
  • Pierre Pascuito, Cournon d'Auvergne : images du passé, Cournon, Association A la recherche du passé de Cournon, , 125 p.
  • Pierre Pascuito, La Grandeur de Cournon-d'Auvergne : de l'Antiquité à l'an 2000, G. de Bussac,
  • Marcellin Boudet, Cournon, ses franchises et ses chartes (avant 1244 et mai 1244) : chartes de coutumes d'Auvergne inédites, Paris, Champion, , monographie imprimée, 26 cm (lire en ligne)
  • Jean Pinguet, Notice sur un crâne ancien de la race de Cro-Magnon, découvert à Cournon (Puy-de-Dôme), en 1889, Clermont-Ferrand, impr. moderne A. Dumont, , 15 p. (lire en ligne)
  • Amable Trincard, Notice historique sur la commune de Cournon avec la description de son territoire, servant de statistique, Clermont-Ferrand, Mont-Louis, , 32 p.
  • Amable Trincard, Notice historique sur le monastère de Cronome ou Cronosme, en Auvergne, au lieu dit la Nef ou Naud, commune de Cournon (Puy-de-Dôme) (époque du moyen-âge), Clermont-Ferrand, Mont-Louis, , 16 p.
  • Guillaume-Henri Dourif, Notes sur les églises de Cournon, Clermont-Ferrand, M. Bellet & fils, , 43 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Insee[modifier | modifier le code]

  1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
  2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
  3. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  4. EMP T5 – Emploi et activité.
  5. EMP T3 – Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle.
  6. EMP T7 – Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2012.
  7. EMP T8 – Emplois par secteur d'activité.
  8. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2012.
  9. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
  10. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
  11. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
  12. TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .
  13. TOU T2 – Nombre et capacité des campings au .
  • Autres références :
  1. « Populations légales 2011 de la commune de Cournon-d'Auvergne » (consulté le ).
  2. Revenus fiscaux localisés des ménages [zip], Insee, données 2011.
  3. a et b « Chiffres clés Emploi - Population active : Département du Puy-de-Dôme (63) », (consulté le ).
  4. a et b « Chiffres clés Emploi - Population active : France », (consulté le ).

Ministère de l'Intérieur[modifier | modifier le code]

Site de la mairie[modifier | modifier le code]

  1. « Le transport scolaire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  2. « Le Plan Local d'Urbanisme (PLU) » (consulté le ).
  3. « Les quatre grands objectifs du PLU »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  4. « Projets d'urbanisme » (consulté le ).
  5. « Le secteur de « la Poëlade » : la construction d'une entrée de ville à l'ouest »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  6. « La concertation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  7. « Réunion du conseil municipal du vendredi 28 mars 2014 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Délibérations (consulté le ).
  8. « Le maire et ses adjoints »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Les élus > Liste de la majorité municipale (consulté le ).
  9. « Conseillers municipaux délégués »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Les élus > Liste de la majorité municipale (consulté le ).
  10. « Conseillers municipaux »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Les élus > Liste de la majorité municipale (consulté le ).
  11. « Conseillers municipaux »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Les élus (consulté le ).
  12. « L'eau »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  13. « L'assainissement »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  14. a et b « Les villes jumelées »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Jumelage (consulté le ).
  15. a b c et d « Écoles, collèges et lycée »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  16. « Réforme des rythmes scolaires et nouvelles activités éducatives »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  17. « Festival Puy-de-Mômes » (consulté le ).
  18. « Piscine L'Androsace » (consulté le ).
  19. « Camping*** Le Pré des Laveuses »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. « Recensement : quelles communes du Puy-de-Dôme ont gagné le plus d'habitants ? », sur La Montagne, (consulté le ).
  2. « Orthodromie entre Cournon-d'Auvergne et Clermont-Ferrand »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Lion 1906.
  3. « Orthodromie à vol d'oiseau entre Cournon-d'Auvergne et Aubière »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Lion 1906.
  4. « Orthodromie entre Cournon-d'Auvergne et Cendre »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Lion 1906.
  5. « Distance à vol d'oiseau entre Cournon-d'Auvergne et Thiers »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Lion 1906.
  6. a et b Carte de Cournon-d'Auvergne sur Géoportail.
  7. a b c d e f et g « Dossier départemental sur les risques majeurs dans le Puy-de-Dôme », Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  14. a et b Site Internet de T2C (consulté le 20 octobre 2018).
  15. « Horaires TRANSDÔME », Conseil départemental du Puy-de-Dôme (consulté le ). Dans le champ « Communes de départs », taper « Cournon » : aucun résultat.
  16. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  25. a b c d e f g h et i Risques pour la commune sur macommune.prim.net.
  26. Ambroise Tardieu, Grand Dictionnaire Historique du département du Puy-de-Dôme, p. 151
  27. Jean-Pierre Chambon, Christian Lauranson-Rosaz, « Le censier de Saint-Martin de Cournon-d'Auvergne pour le chapitre cathédral de Clermont (première moitié du XIe siècle) : édition et étude de l'occitan en émergence », Lengas - revue de sociolinguistique, Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée (Université Paul-Valéry « Emergences, effacements et résistances de l'occitan (XIe – XXe siècles) », no 58,‎ , p. 43-87.
  28. Richard Delage, « Essai de caractérisation de la période d'activité du centre de production des Queyriaux (Puy-de-Dôme) à partir de la sigillée moulée », RACF, t. 40,‎ , p. 115-132 (ISSN 1951-6207, lire en ligne, consulté le ).
  29. Philippe Bet, Gilbert Boudriot, Christophe Chappet et Pierre Vallat, « Un nouveau centre de production de céramique sigillée en Gaule. Le site des Queyriaux à Cournon d'Auvergne (Puy-de-Dôme) », dans Lucien Rivet (éd.), Actes du congrès d'Istres, 21-24 mai 1998, Marseille, Société française d'étude de la céramique antique en Gaule, (lire en ligne), p. 263-269.
  30. Bet et al. 1998, p. 265.
  31. Delage 2001, p. 116.
  32. Delage 2001, p. 117.
  33. Anne Bourges, « Droite au premier tour, demi-tour au second et quelques enseignements : la gauche reprend les devants », La Montagne,‎ , p. 22 (édition de Clermont-Métropole).
  34. « Municipales 2020 à Cournon (Puy-de-Dôme) : le maire Bertrand Pasciuto tourne la page », sur La Montagne, (consulté le ).
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  36. « Une élection cantonale », Le Monde,‎ (lire en ligne)
    « M. Jean Chaleteix (soutien R.P.R.-U.D.F.), maire de Cournon ».
  37. Marc Taubert, « Puy-de-Dôme : le maire de Cournon quitte le Parti socialiste », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
  38. « PASCIUTO BERTRAND »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Clermont Auvergne Métropole (consulté le ).
  39. « François Rage élu officiellement maire de Cournon-d'Auvergne (Puy-de-Dôme) », La Montagne, (consulté le ).
  40. « Déchetterie de Cournon », Clermont Auvergne Métropole (consulté le ).
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  45. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Puy-de-Dôme (63) », (consulté le ).
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  48. G.-V. Berthier, « Une piscine démocratique et durable », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le ) (éditions de Clermont-Ferrand).
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  54. « Eglise Saint-Martin », notice no PA00092091, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  55. « Château de la Ribeyre », notice no PA00092090, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  56. « Médiathèque Hugo Pratt (Cournon) », sur bibliotheques-clermontmetropole.eu (consulté le ).