Courlis d'Alaska — Wikipédia

Numenius tahitiensis

Le Courlis d'Alaska (Numenius tahitiensis) est une espèce américaine de limicoles de la famille des Scolopacidae. Il se reproduit dans des toundras reculées de l'ouest de Alaska pendant l'été boréal, d'où son nom, et hiverne dans des atolls et des petites îles de l'océan Pacifique. Avec la Barge rousse, il détient un record de distance pour une migration transocéanique. Il est également le seul limicole à ne pas pouvoir voler pendant sa mue et le seul limicole à dépendre exclusivement d'îles océaniques pour se nourrir hors de la période de reproduction.

Dénomination et taxonomie[modifier | modifier le code]

Noms et étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom générique Numenius vient du grec ancien νουμήνιος / noumēnios, littéralement « qui se rapporte à la nouvelle lune », sans doute en allusion au bec arqué des courlis[1]. Le nom générique tahitiensis, « qui se rapporte à l'île de Tahiti », est le toponyme du spécimen type, aujourd'hui disparu[2],[3].

Le français « courlis » est d'origine onomatopéique, dérivant du cri de l'oiseau[4]. Le nom normalisé « Courlis d'Alaska » se rapporte au lieu de nidification de l'oiseau et remplace un ancien « Courlis de Tahiti »[5].

En anglais, le Courlis d'Alaska est le Bristle-thighed curlew, littéralement le « courlis aux cuisses hérissées », à cause des plumes de ses cuisses, allongées et dépourvues de barbes, ce qui leur donne un air hérissé. Cette particularité a été notée pour la première fois par l'artiste Titian Ramsay Peale, qui examinait un spécimen collecté sur l'atoll de Kauehi, dans l'archipel des Tuamotu[6].

Dans sa zone d'hivernage, le Courlis d'Alaska est nommé kihi à Rakahanga et Manihiki, kaue ou kivi à Palmerston, kiohi ou kiovi à Mitiaro et Mauke, teu'e, kivi ou kiwi dans les îles de la Société, vea à Moorea, kivi dans les Tuamotu, kiwi à Marutea Sud, kivi ou kivikivi à Mangareva, kioi à Nuku Hiva et keuhe à Hiva Oa[2].

Taxonomie[modifier | modifier le code]

Le Courlis d'Alaska est décrit formellement en 1789 par le naturaliste allemand Johann Friedrich Gmelin dans son édition révisée du Systema naturae de Linné sous le nom de Scolopax tahitiensis[7]. Gmelin fondait sa description sur le « courlis d'Oteihiti » décrit en 1785 par l'anglais John Latham[8]. Le spécimen étudié par Latham avait été fourni par Sir Joseph Banks, qui avait accompagné le capitaine James Cook durant son premier voyage dans le Pacifique, et avait continué d'en recevoir des spécimens par la suite.

Le Courlis d'Alaska est aujourd'hui placé dans le genre Numenius, celui des courlis, créé en 1760 par le Français Mathurin Jacques Brisson dans son Ornithologie[9].

L'espèce est monotypique : elle ne possède pas de sous-espèces[3]. Aucun hybride n'est connu[3].

Histoire fossile[modifier | modifier le code]

L'histoire fossile des Scolopacidae n'est pas claire. Des fossiles du Courlis d'Alaska datant de l'Holocène (les 12 000 dernières années) ont été découverts sur les îles hawaïennes de Molokai et Kauai, les îles Salomon, les Samoa américaines, les îles Cook, les îles de la Société, les îles Marquises, les îles Gambier et les îles Pitcairn[3].

Description[modifier | modifier le code]

Un Courlis d'Alaska perché sur un poteau en bois
Courlis d'Alaska adulte

Le Courlis d'Alaska est un oiseau de taille moyenne, qui mesure 400 à 440 mm pour un poids de 310 à 800 g[3]. Il possède un long bec recourbé vers le bas (70 à 110 mm) typique des courlis[3]. Les deux sexes sont identiques, mais la femelle est en moyenne plus grande que le mâle[3].

L'adulte a le dessus brun, tacheté de chamois-cannelle. Les parties inférieures sont claires, allant du crème au cannelle, lavées d'orangé. La tête, claire, arbore un dessin marqué, avec deux rayures brunes de chaque côté, l'une large formant un sourcil et l'autre plus étroite sur l'œil. La poitrine claire est finement barrée de brun. Les plumes qui recouvrent la partie supérieure des pattes sont allongées et dépourvues de barbes, d'où un aspect hérissé qui lui donne son nom en anglais[3]. Le bec est orange foncé, avec l'extrémité brune. Les pattes sont robustes et grises.

Le Courlis d'Alaska ressemble au Courlis corlieu, qui se reproduit pour partie dans la même zone. Les deux sont facilement distingués à l'oreille : le Courlis d'Alaska produit un chiueet sifflé, tandis que le Courlis corlieu émet des séries sonores de bibibibi[3]. En vol, le Courlis d'Alaska arbore un croupion chamois à orangé, avec une queue barrée de cannelle et de brun qui contraste avec le reste du dessus. En comparaison, le Courlis corlieu a un dessus plus uniforme et les barres de la queue sont peu contrastées[3]. Les plumes « pointues » du Courlis d'Alaska, caractéristiques, sont visibles à 50 mètres à la jumelle[3].

Répartition et habitat[modifier | modifier le code]

Répartition[modifier | modifier le code]

La population globale de Courlis d'Alaska était estimée en 2002 à 10 000 individus, dont moins de 7 000 reproducteurs en Alaska[10]. Près de 1 100 fréquentaient l'archipel d'Hawaii et 1 100 à 2 500 la Polynésie orientale, leurs deux principales zones d'hivernage[10]. Deux décomptes menés en 2021 et 2022 sur les îles Tuamotu aboutissent à une estimation d'environ 10 000 individus et de l'ordre de 1 500 pour l'ensemble de la Polynésie orientale[10].

Habitat[modifier | modifier le code]

Oiseau limicole dans les teintes marron, marchant dans de la végétation basse et sèche.
Courlis d'Alaska dans la toundra de la péninsule de Seward, en Alaska.

Ce courlis se reproduit dans l'ouest de l'Alaska, plus précisément dans les toundras d'altitude au sud des collines Nulato et dans la péninsule de Seward[3], où il apprécie les paysages clairsemés, composés de prairies et de petits arbustes[11],[12]. Il partage cette préférence avec le Courlis corlieu (Numenius phaeopus) qui niche dans le Manitoba et les territoires du Nord-Ouest, au Canada, ainsi qu'avec le Courlis à long bec (Numenius americanus). Ce type de végétation est riche en baies, que le Courlis d'Alaska consomme abondamment à son arrivée en Alaska. Pour autant, ce courlis évite d'autres habitats encore plus productifs : la structure de la végétation est donc plus importante pour lui que la ressource en baies. En début de période de reproduction, le Courlis d'Alaska délaisse les zones humides à laîche et linaigrette, mais il les fréquente davantage au fur et à mesure que la saison avance, possiblement parce que cet habitat est relativement plus productif en arthropodes que les zones sèches. Il évite les zones comportants des arbustes hauts, sans doute à cause du danger de prédation lié la visibilité réduite[12].

Dans son aire d'hivernage, en Polynésie, il occupe divers habitats, mais privilégie les îles coralliennes où on le trouve dans les espaces ouverts : récif, plages, cocoteraies dégagées et vasières. Dans les îles volcaniques, où il est plus rare, il affectionne là aussi sur les plages, mais aussi les prairies jusqu'à 800 m d'altitude, les pentes recouvertes de fougères et les zones humides. En revanche, il ne fréquente pas les berges des rivières à l'intérieur des îles[2]. Il est rare dans les îles habitées, où il peut être dérangé par les humains, les chiens et les chats. Dans les Tuamotu, le Rat polynésien a été identifié comme la principale menace à l'encontre des courlis, suivi par l'exploitation du coprah[10].

Migration[modifier | modifier le code]

Comme son nom d'indique, le Courlis d'Alaska niche dans les toundras d'Alaska[10]. Migrateur longue distance, il traverse chaque année l'océan Pacifique pour hiverner dans une large zone allant d'Hawaï aux îles Salomon, à la Polynésie orientale et aux îles Pitcairn. Les navigateurs polynésiens l'utilisaient pour s'orienter entre Tahiti et Hawaii[13].

Écologie et comportement[modifier | modifier le code]

Alimentation[modifier | modifier le code]

Plusieurs oiseaux limicoles sur la plage d'une île tropicale
Des Courlis d'Alaska cherchent de la nourriture sur la plage dans l'atoll de Midway.

Dans ses zones de reproduction, le régime alimentaire du Courlis d'Alaska inclut des insectes et des araignées, ainsi que des baies : airelles (Vaccinium vitis-idaea), Camarine noire et surtout Canneberge à gros fruits (Vaccinium oxycoccos), qui joue un rôle clef quand les oiseaux rentrent d'hivernage, à la fin du printemps[3]. Le Courlis d'Alaska cherche sa nourriture surtout dans la toundra arbustive basse, c'est-à-dire les prairies composées d'Éricacées, de linaigrette, de laîches, de lichens et de sphaignes[3].

Dans ses zones d'hivernage, il utilise des habitats plus diversifiés. Il fréquente la végétation des terres intérieures plutôt que les plages et l'estran dans les îles hawaïennes du Nord-Ouest. Sur les îles Laysan et Lisianski, il fouille les tapis de d’Ipomoea pes-caprae et les touffes de graminées locales ou de Cenchrus épineux introduit. Sur l'atoll de Midway, il cherche sa nourriture sur les pelouses des antennes, composées de graminées introduites, plutôt que sur les plages ou les zones de végétation locale. Dans les îles volcaniques de la Polynésie française, à l'altitude plus élevée, il fouille les plages et les prairies jusqu'à 800 mètres d'altitude[3].

Les techniques de chasse du Courlis d'Alaska sont assez diverses. La plupart du temps, il avance d'un pas mesuré, avant de foncer rapidement sur les proies mobiles (crabes, araignées, lézards). Dans la toundra, après la fonte des neiges, il fouille le sol à la recherche d'invertébrés, cuille les fruits et les fleurs dans les arbrisseaux et attrape occasionnellement les insectes au vol. Il secoue vigoureusement les cocons pour en faire tomber les larves et les mottes de lichen ou de mousse pour en extraire les invertébrés. Il tue et disloque certaines de ses proies (crabes, souris et rats) en les saisissant avec son bec avant de les frapper contre une pierre. Il peut parcourir jusqu'à 30 mètres avec sa proie dans le bec avant de trouver une pierre adaptée. Il a été vu en train de percer des œufs d'albatros avec une pierre ou un morceau de corail tenu dans le bec, un cas unique d'utilisation d'outil chez les limicoles[14].

Reproduction[modifier | modifier le code]

Poussin au sol, de couleur crème avec des taches brunes, bien camouflé dans la végétation alentour.
Juvénile âgé d'une journée dans la toundra d'altitude de la péninsule de Seward, photographié par la biologiste T. Lee Tibbitts.

Les Courlis d'Alaska rentrent de leur migration d'automne seuls ou par groupes de deux, occasionnellement en troupes. Dans les jours qui suivent, les couples formés et les mâles commencent à creuser une cuvette destinée aux œufs. Le nid, très difficile à repérer pour des observateurs humains, est généralement aménagé dans une prairie à arbustes nains, souvent sous un Saule herbacé (Salix herbacea) ou protégé sur un côté par une butte[3].

Dans la région des collines Nulato, la ponte a lieu majoritairement dans les deux dernières semaines de mai, avec une éclosion dans les deux dernières semaines de juin. Une ponte typique comporte quatre œufs, mesurant environ 60 mm par 42 mm. Ils sont de couleur chamois, avec des taches de couleur brune[15]. Ils sont incubés par les deux parents[3].

Les juvéniles sont nidifuges et précociaux : ils naissent couverts de duvet et les yeux ouverts. Ils sont de couleur chamois tirant sur le rose, avec des marques distinctives de couleur brun foncé qui forment des sortes de W sur la largeur du dos[15]. Dès leur première journée, ils sont capables de marcher des centaines de mètres. Ils croissent rapidement et sont capables de voler après 21 à 24 jours[3].

Le Courlis d'Alaska et l'être humain[modifier | modifier le code]

Le Courlis d'Alaska et la science[modifier | modifier le code]

Illustration d'un Courlis d'Alaska, un oiseau limicole de la taille d'une corneille, de couleur crème tachetée de brun, avec de longues pattes et un long bec recourbé.
Courlis d'Alaska dans le Rapport sur les collectes naturalistes réalisées en Alaska entre les années 1877 et 1881, par Edward William Nelson.

Le Courlis d'Alaska a été découvert par les Occidentaux en 1785 à Tahiti, d'où son nom scientifique de Numenius tahitiensis. Les recherches pour trouver des nids en Polynésie restent toutefois infructueuses. En 1869, un premier spécimen est prélevé à Kenai, près d'Anchorage, en Alaska, suivi par un autre en 1880, puis plusieurs collectés en plusieurs points allant de Hooper Bay jusqu'aux sources du fleuve Colville[16]. Toutefois, ces oiseaux sont considérés comme erratiques : dans son ouvrage Les Oiseaux d'eau d'Amérique du nord, en 1884, le naturaliste Spencer Fullerton Baird écrit ainsi : « [L'occurrence du spécimen de 1869] dans un endroit aussi éloigné et aussi différent [l'Alaska] de son lieu de vie [l'Océanie] ne peut être considérée que comme purement accidentelle[17] ».

Il faut attendre la toute fin du XIXe siècle pour que les ornithologues s'accordent à reconnaître que l'espèce niche en Alaska. En 1899, Scott Barchard Wilson et Arthur Humble Evans écrivent ainsi : « Numenius tahitiensis peut être considéré comme nichant en Alaska et migrant en automne vers les îles Sandwich et d'autres groupes d'îles dans la moitié orientale de l'océan Pacifique[18]. » En 1926, ses cris et chants sont décrits pour la première fois, toujours à partir de la région de Hooper Bay[19]. En 1943, Eleanor H. Stickney publie une recension des spécimens détenus en musée et décrit correctement l'aire d'hivernage de l'espèce : la Polynésie orientale et centrale, les îles Pitcairn formant la limite Est et les îles Tuamotu, Cook, Tonga et Fidji la limite Sud[20].

Henry C. Kyllingstad lance de premières investigations en Alaska entre 1944 et 1947, suivies par une expédition avec David G. Allen en 1948, dédiée à la recherche du nid du courlis. Allen trouve finalement un nid en juin, à 20 km au nord de Mountain Village. Il est décrit comme une simple dépression à la frange d'un grand lichen noir, mesurant environ 17 cm de diamètre pour 6 cm de profondeur et contenant quatre œufs de couleur chamois tachetés de brun[15]. Un second nid est trouvé quelques jours plus tard, au moment où les œufs du premier commencent à se craqueler. L'expédition collecte le couple parent du premier nid, les coquilles d'œuf, un juvénile encore en duvet et le nid à proprement parler, qui sont envoyés au Musée national d'histoire naturelle des États-Unis[16]. Le Courlis d'Alaska est ainsi l'un des derniers oiseaux d'Amérique du Nord à voir décrits son nid et ses œufs[3].

En 1987, le manque de connaissances sur la biologie du Courlis d'Alaska, ses faibles effectifs et les perspectives de développement humain dans son aire de reproduction poussent le United States Fish and Wildlife Service à lancer une vaste étude sur l'espèce, qui débouche sur plusieurs articles scientifiques[21].

Enjeux de conservation[modifier | modifier le code]

Le Courlis d'Alaska est le seul limicole migrateur à hiverner exclusivement sur des îles océaniques. Ces dernières étaient dépourvues de prédateur terrestre avant l'arrivée des humains, ce qui explique sans doute leur mue particulière, où une part significative de la population (50 % sur l'île de Laysan) devient incapable de voler[22]. L'arrivée des humains dans les îles du Pacifique a été accompagnée de l'introduction de mammifères exotiques capables de s'en prendre aux oiseaux : trois espèces de rats (genre Rattus), la Mangouste de Java (Herpestes javanicus), ainsi que des populations domestiques et férales de porcs, de chiens et de chats. Les êtres humains représentent aussi un danger majeur pour les courlis, qui font l'objet d'une chasse vivrière, notamment dans les îles de la Ligne, les îles Cook, les îles Tokelau et les îles Tuamotu. La simple présence humaine est également perturbatrice pour des écosystèmes insulaires très fragiles [23].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) W. Geoffrey Arnott, Birds in the Ancient World from A to Z, Routledge, , p. 220-221
  2. a b et c Jean-Claude Thibault et David Thomas Holyoak, Contribution à l'étude des oiseaux de Polynésie orientale, Éditions du Muséum national d'histoire naturelle, coll. « Mémoires du Museum national d'histoire naturelle / A », (ISBN 2-85653-127-X), p. 72-73.
  3. a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s (en) Jeffrey S. Marks, T. Lee Tibbitts, Robert E. Gill et Brian J. McCaffery, « Bristle-thighed Curlew (Numenius tahitiensis), version 1.0 », dans A. F. Poole et F. B. Gill, Birds of the World, Cornell Lab of Ornithology, (DOI 10.2173/bow.brtcur.01).
  4. Informations lexicographiques et étymologiques de « courlis » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  5. Occurrences en français de « Courlis d'Alaska », sur TERMIUM Plus, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada, (consulté le ).
  6. (en) Rick Simpson, « Bristle-thighed Curlew », Waders Quest, vol. 9, no 2,‎ (lire en ligne)
  7. Systema naturae I, partie 2, 1789, p. 656.
  8. A General Synopsis of Birds, with a suppl., III, partie 1, 1785, p. 722, no 4.
  9. Ornithologie, ou, Méthode contenant la division des oiseaux en ordres, sections, genres, especes & leurs variétés, vol. 1. p. 48, vol. 5, p. 311.
  10. a b c d et e (en) Frédéric Jiguet, « Population trends, size, and potential threats to Bristle-thighed Curlew Numenius tahitiensis: new data from French Polynesia », Bird Conservation International, vol. 33,‎ , e62 (DOI 10.1017/S0959270923000151 Accès libre).
  11. (en) Robert E. Gill Jr., Richard B. Lanctot, J.D. Mason et Colleen M. Handel, « Observations on habitat use, breeding chronology and parental care in Bristle-thighed Curlews on the Seward Peninsula, Alaska », Wader Study Group Bulletin, vol. 61,‎ , p. 28-36 (lire en ligne Accès libre).
  12. a et b (en) Jacob F. Jung, Daniel L. Combs et Kristine M. Sowl, « Habitat selection By Bristle-Thighed Curlews (Numenius tahitiensis) breeding within the Southern Nulato Hills, Alaska », The Wilson Journal of Ornithology, vol. 128, no 4,‎ , p. 727-737 (DOI 10.1676/15-165.1).
  13. Yaël Nazé, L'astronomie des anciens, Paris, Belin, coll. « Pour la science », , 223 p. (ISBN 978-2-7011-4900-4), chap. 8 (« Astronomies oubliées »).
  14. (en) Jeffrey S. Marks et C. Scott Hall, « Tool use by Bristle-thighed Curlews feeding on albatross eggs », The Condor, vol. 94, no 4,‎ , p. 1032–1034 (DOI 10.2307/1369308).
  15. a b et c (en) Arthur A. Allen et Henry Kyllingstad, « The eggs and young of the Bristle-Thighed Curlew », The Auk, vol. 66, no 4,‎ , p. 343-350 (DOI 10.2307/4080277 Accès libre).
  16. a et b (en) Henry C. Kyllingstad, « The secret of the Bristle-Thighed Curlew », Arctic, vol. 1, no 2,‎ , p. 113-118 (DOI 10.14430/arctic4006 Accès libre).
  17. « [The occurrence of this specimen] … in a locality [Alaska] so remote and so unlike its natural haunt [Oceania] , can only be regarded as being something purely accidental. » (en) Spencer Fullerton Baird, Thomas Mayo Brewer et Robert Ridgway, The Waterbirds of North America, vol. 13, Université Harvard, 549 p.
  18. « Numenius tahitiensis may be regarded as having its home in Alaska, and migrating southward in autumn to the Sandwich Islands and other groups in the Eastern half of the Pacific Ocean ». (en) Scott Barchard Wilson et Arthur Humble Evans, Aves Hawaiienses : the birds of the Sandwich Islands, Londres, H. H. Porter, 1890-1899.
  19. (en) H. B. Conover, « The game birds of the Hooper Bay region, Alaska », The Auk, vol. 43,‎ .
  20. (en) Eleanor H. Stickney, « Birds collected during the Whitney South Sea Expedition, 53: Northern shore birds in the Pacific », American Museum novitates, no 1248,‎ (lire en ligne).
  21. (en) Robert E. Gill, Jr. et Roland L. Redmond, « Distribution, numbers, and habitat of Bristle-thighed Curlews (Numenius tahitiensis) on Rangiroa atoll », Notornis, vol. 39,‎ , p. 17-26.
  22. (en) Jeffrey S. Marks, Roland L. Redmond, Paul Hendricks, Roger B. Clapp et Robert E. Gill, « Notes on longevity and flightlessness in Bristle-thighed Curlews », The Auk, vol. 107, no 4,‎ , p. 779-781 (DOI 10.2307/4088012).
  23. (en) Robert E. Gill, Jr. et Roland L. Redmond, « Conservation problems and research needs for Bristle-thighed Curlews Numenius tahitiensis on their wintering grounds », Bird Conservation International, vol. 4,‎ , p. 329-341.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Jeffrey S. Marks, Ecology of bristle-thighed curlews (Numenius tahitiensis) in the northwestern Hawaiian Islands (thèse de doctorat), Université du Montana,
  • (en) Jeffrey S. Marks, T. Lee Tibbitts, Robert E. Gill et Brian J. McCaffery, « Bristle-thighed Curlew (Numenius tahitiensis) », dans Alan F. Poole et Frank B. Gill (éd.), The Birds of North America: life histories for the 21st century, vol. 18, Washington, D.C., American Ornithologists' Union,

Liens externes[modifier | modifier le code]

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