Coupe du monde féminine de football 2019 — Wikipédia

Coupe du monde féminine de football 2019
Description de l'image 2019 FIFA Women World Cup logo.svg.
Généralités
Sport Football féminin
Organisateur(s) FIFA
Édition 8e
Lieu(x) Drapeau de la France France
Date Du 7 juin au
Participants 24
Épreuves 52 rencontres
Affluence 1 131 312 (21 756 par match)
Site(s) 9 stades
Site web officiel Site officiel

Palmarès
Tenant du titre États-Unis (3)
Vainqueur États-Unis (4)
Deuxième Pays-Bas
Troisième Suède
Buts 146
Meilleure joueuse Megan Rapinoe
Meilleure(s) buteuse(s) Ellen White
Alex Morgan
Megan Rapinoe (6)

Navigation

La Coupe du monde féminine de football 2019 est la huitième édition de la Coupe du monde féminine de football. Elle se déroule en France, selon la décision de la FIFA du [1]. C'est la première fois que la France organise la Coupe du monde féminine.

Ce mondial représente un double enjeu pour les équipes européennes, puisque les trois meilleures d'entre elles sont directement qualifiées pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020. Elles se retrouvent au nombre de sept qualifiées en quarts de finale ; la seule équipe non-européenne présente à ce stade de la compétition étant celle des États-Unis, la tenante du titre, qui élimine finalement l'équipe hôte 2-1 le 28 juin au Parc des Princes. Les demi-finales opposent les États-Unis à l'Angleterre et la Suède aux Pays-Bas, ces trois dernières formations étant donc les qualifiées européennes pour le tournoi olympique 2020.

L'équipe des États-Unis remporte son quatrième titre mondial en battant celle des Pays-Bas 2-0 au Groupama Stadium de Lyon le 7 juillet 2019, et conserve ainsi le trophée ramené du Canada en 2015. L'Américaine Megan Rapinoe est élue meilleure joueuse du tournoi et remporte le ballon d'or féminin en fin d'année.

Préparation de l'événement[modifier | modifier le code]

Désignation du pays hôte[modifier | modifier le code]

Logo de la candidature française pour la Coupe du monde 2019.

Le , la FIFA annonce l'ouverture officielle des candidatures pour l'organisation de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2019. Les fédérations candidates doivent soumettre une déclaration d'intérêt et fournir l'ensemble des documents demandés au plus tard le 31 octobre 2014. La FIFA annonce également qu'elle souhaite que le même pays organise la Coupe du Monde Féminine 2019 et la Coupe du Monde Féminine U-20 2018, tout en se réservant le droit d’attribuer séparément l’organisation des deux événements[2].

Initialement, cinq pays ont manifesté leur intérêt pour accueillir les deux événements : l'Angleterre, la France, la République de Corée, la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud. Toutefois, le nombre de pays candidats a été ramené à deux en octobre 2014, après l'abandon des différentes candidatures à l'exception de la France et de la Corée du Sud. La Fédération sud-africaine de football avait initialement manifesté son intérêt en avril 2014, avant de déclarer forfait avant la date limite de dépôt des candidatures en octobre 2014[3]. La Fédération japonaise de football et la Fédération suédoise de football avaient également manifesté leur intérêt, sans déposer de candidature. En effet, le Japon souhaitait finalement se concentrer sur la Coupe du monde de rugby 2019 et les Jeux olympiques d'été de 2020, tandis que la Suède a décidé de se concentrer sur la Coupe d'Europe des moins de 17 ans[4].

Finalement, la France était donc en compétition avec la Corée du Sud pour organiser la huitième édition de la Coupe du monde féminine ainsi que la neuvième édition de celles des moins de 20 ans en 2018.

Le , le comité exécutif de la FIFA attribue à l'unanimité l'organisation du tournoi à la France[5].

C'est la première fois que la France accueille la Coupe du Monde féminine de football sur son sol, après avoir organisé la Coupe du Monde masculine en 1938 et en 1998[6].

Emblèmes de la Coupe du monde[modifier | modifier le code]

Le logo et le slogan de la Coupe du monde ont été lancés le au Musée de l'Homme à Paris, en présence du Président de la FIFA, Gianni Infantino, du président de la Fédération Française de Football Noël Le Graët et de la Ministre des Sports, Laura Flessel[7].

Le logo choisi reprend la forme du trophée de la Coupe du monde, surmonté par un ballon de football entouré de huit fragments de lumière, symbolisant la huitième édition de la Coupe du monde féminine. Il fait allusion à plusieurs icônes culturelles françaises :

Le slogan de la Coupe du monde est « Le moment de briller » (dare to shine en anglais)[8].

Le , la FIFA dévoile le portrait de la mascotte de la Coupe du monde : un jeune poussin nommé Ettie[9]. Ce choix est une référence au coq gaulois, qui est un symbole national français dans la culture populaire. Son nom, Ettie, provient du mot « étoile », la première étoile qui a été remportée par son père Footix lors de la Coupe du monde de football de 1998 en France[10].

Le , Adidas a dévoilé le ballon de la compétition baptisé Conext19[11]. À partir des matchs à élimination directe, il est remplacé par le Tricolore19[12]. Inspiré du Tricolore utilisé pendant la Coupe du monde masculine en 1998, ce ballon est composé de flammes bleues, blanches et rouges rappelant le drapeau de la France.

Contrairement aux éditions précédentes, la Coupe du monde 2019 ne dispose d'aucun hymne officiel, cependant le titre « Gloria » de l'artiste Jain qui a inauguré la coupe du monde[13] est de facto l'hymne de cette coupe du monde, le titre étant diffusé à la fin de la majorité des matchs. Après les échecs de « Happiness » d'Alexis Jordan pour la Coupe du monde féminine 2011 et de « Live it up » pour la Coupe du monde masculine 2018, la FIFA a également décidé de privilégier des « hymnes » par équipes. L'équipe de France féminine a ainsi son propre hymne, « Le moment de briller », interprété par la chanteuse de rap Sianna Dwayna[14].

Ambassadrice[modifier | modifier le code]

L'ambassadrice choisie par la FIFA afin d'assurer la promotion de la Coupe du Monde est Deyna Castellanos, une jeune footballeuse vénézuélienne qui avait été l'une des attractions de la Coupe du monde des moins de 17 ans disputée en Jordanie en 2016[17].

Le choix de la FIFA n'est pas anodin, Dayna Castellanos faisant partie des joueuses de football les plus suivies sur les réseaux sociaux[17].

Elle est chargée de la gestion du compte Twitter @FIFAWWC durant toute la compétition[17].

Villes et stades[modifier | modifier le code]

Les neuf villes hôtes ont été choisies par le comité exécutif de la Fédération Française de Football en concertation avec la FIFA[18].

Onze villes étaient initialement candidates pour recevoir des matches de cette compétition[19]. Auxerre (stade de l'Abbé-Deschamps)[20] et Nancy (stade Marcel-Picot)[21] ne sont pas retenues. Initialement proposé, le Stade Jean Bouin a finalement été remplacé par le Parc des Princes[22].

Trois des stades ont été utilisés durant l'Euro 2016 : le Parc Olympique lyonnais (ou Stade de Lyon) à Décines, en banlieue lyonnaise, l'Allianz Riviera (ou Stade de Nice) à Nice et le Parc des Princes à Paris. Ce dernier a accueilli des matches de la Coupe du monde masculine 1998 et se trouve sur l'ancien site d'un stade ayant accueilli des matches de la Coupe du monde masculine 1938. Le stade de la Mosson à Montpellier a également été utilisé en 1998. Les autres stades peuvent accueillir moins de 30 000 spectateurs.

Le match d'ouverture s'est déroulé au Parc des Princes[23] tandis que les demi-finales ainsi que la finale se dérouleront au Parc Olympique lyonnais d'une capacité de 58 000 places (initialement, Lyon devait également accueillir le match d'ouverture[24]).

Interrogé sur l’attribution au même stade (celui de Lyon) des deux demi-finales et de la finale, le comité d’organisation de la FIFA a indiqué vouloir offrir « une forme de reconnaissance pour le travail de l'Olympique Lyonnais et de Jean-Michel Aulas en faveur du football féminin »[25]. Par ailleurs, la capacité du stade de Lyon (le plus grand des neuf stades choisis) permettra d’assurer l’accueil d’un maximum de supporters[25].

Pour l'occasion, les stades qui font l'objet d'un naming ont été renommés pendant la période de la compétition afin de ne pas concurrencer les sponsors de la FIFA. L'Allianz Riviera a ainsi été renommé Stade de Nice et le Groupama Stadium renommé en Stade de Lyon[26].

Certains stades sélectionnés ont par ailleurs fait l'objet de travaux afin de répondre aux exigences fixées par la FIFA. C'est notamment le cas du Stade Auguste-Delaune à Reims, dont la pelouse a été changée au printemps 2018 et dont l'espace presse a dû être refait pour accueillir les journalistes des différents pays[27]. La pelouse du Stade de Lyon a également été changée à trois semaines de la réception des demi-finales et de la finale[28].

Le stade de France et le stade Vélodrome : les deux grands absents[modifier | modifier le code]

Le Stade de France, qui avait accueilli la finale de la Coupe du Monde masculine en 1998, n’a finalement pas été retenu par la ville de Paris au moment de la phase de candidature en 2014, au contraire du Parc des Princes[25].

L’absence de match au Stade de France s’expliquerait également par les relations compliquées qu’entretiendrait la Fédération française de football avec le Consortium Stade de France, en raison du coût du contrat signé entre les deux parties pour l’organisation des matchs de l’équipe de France masculine (un contrat jugé trop cher par la Fédération)[29].

Concernant le Stade Vélodrome, les contraintes liées à l'organisation de travaux au sein du stade à une période antérieure aurait incité la fédération à porter son choix sur le stade de Nice plutôt que sur le stade Vélodrome[29].

Cartographie des stades et capacités[modifier | modifier le code]

Décines-Charpieu Paris Nice
Stade de Lyon Parc des Princes Stade de Nice
Capacité : 57 900[30] Capacité : 45 600[31] Capacité : 35 100[32]
Rennes Le Havre
Roazhon Park Stade Océane
Capacité : 28 600[33] Capacité : 24 000[34]
Valenciennes Reims
Stade du Hainaut Stade Auguste-Delaune
Capacité : 22 600[35] Capacité : 20 500[36]
Montpellier Grenoble
Stade de la Mosson Stade des Alpes
Capacité : 19 300[37] Capacité : 18 000[38]

Assistance vidéo à l'arbitrage[modifier | modifier le code]

Utilisation de la VAR lors d'Australie - Italie.

Pour la première fois de l'histoire de la compétition, l'assistance vidéo à l'arbitrage est utilisée lors des matches de la phase finale[39].

Parmi les nouveautés apportées par l'utilisation de cette technologie, une attention est particulièrement apportée au fait que les gardiennes doivent avoir les pieds sur la ligne de but lorsque les penalties sont tirés.

Malgré cette assistance apportée aux arbitres, Pierluigi Collina reconnaîtra que des erreurs sont encore commises[40].

Les polémiques subsistent, comme lors du quart de finale entre l'Angleterre et le Cameroun, au cours duquel les Camerounaises menaceront de quitter le terrain à la suite des décisions arbitrales[41].

Des enjeux inédits[modifier | modifier le code]

Enjeux pour la FIFA[modifier | modifier le code]

Le Président de la FIFA Gianni Infantino en 2011.

La Coupe du Monde 2019 représente un enjeu majeur pour la FIFA dans la promotion du football féminin.

Lors de la dernière Coupe du Monde féminine de football organisée au Canada en 2015, 1,35 million de spectateurs avaient été comptabilisés dans les différents stades sur l'ensemble de la compétition[42]. En choisissant la France, pays où le football féminin est en plein développement, la FIFA espère qu'un nouveau record d'affluence sera atteint.

Au niveau des audiences TV, les enjeux sont encore plus importants. Alors que la dernière Coupe du Monde avait rassemblé 750 millions de téléspectateurs, la FIFA espère dépasser le stade symbolique du milliard de téléspectateurs pour l'édition 2019[42].

Selon le président de la FIFA, Gianni Infantino, la Coupe du Monde 2019 doit ainsi constituer « un tournant décisif » pour l'engouement autour du football féminin[42].

Enjeux pour la FFF[modifier | modifier le code]

Du côté de la Fédération Française de Football (FFF), la Coupe du Monde doit permettre de donner un coup d'accélérateur au plan de féminisation du football français qui a été lancé en 2011[43].

En 2016-2017, la France comptait 165 000 joueuses licenciées. À la suite de la Coupe du Monde en France, la Fédération espère dépasser le cap des 200 000 licenciées en 2020[43].

Dans cette optique, le président de la FFF, Noël Le Graët, compte sur la Coupe du Monde afin de donner « un coup de fouet » au développement du foot féminin en France[44].

Contraintes de sécurité[modifier | modifier le code]

Comme lors de l’Euro 2016 qui avait été organisé en France, le dispositif de sécurité a été renforcé autour des stades afin de prévenir les risques d’attentat. Environ 20 000 agents de sécurité privée ont ainsi été appelés afin de compléter les effectifs de gendarmerie, militaires, CRS, démineurs et sapeurs-pompiers[45]. Leur rôle sera de sécuriser les accès presse via des « postes inspection filtrage » (PIF), avec portiques et tunnels à rayons X[46].

Des consignes ont par ailleurs été données aux sociétés privées ainsi qu’à la police nationale afin que leurs effectifs dédiés à la Coupe du Monde comportent un maximum de femmes, notamment pour la sécurité des vestiaires à l'intérieur des stades. Cinq policières et gendarmes ont ainsi affectées à chaque sélection, dont une agente de liaison chargée de coordonner la sécurité[46].

Acteurs de la Coupe du monde[modifier | modifier le code]

Équipes qualifiées[modifier | modifier le code]

En tant que pays organisateur, l'équipe de France est qualifiée d'office pour sa quatrième participation à une phase finale de Coupe du monde, après les éditions 2003, 2011 et 2015.

Les 24 équipes nationales qualifiées pour la phase finale
Europe (UEFA)
9 places dont une au pays hôte
Amérique du Sud (CONMEBOL)
3 places[47]
Afrique (CAF)
3 places
Océanie (OFC)
1 place
Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes (CONCACAF)
3 places[47]
Asie (AFC)
5 places
Les équipes participant à la Coupe du monde féminine 2019.

Liste des joueuses[modifier | modifier le code]

Chaque association nationale doit soumettre au plus tard le , soit 42 jours avant le match d'ouverture, une liste préliminaire pouvant contenir jusqu'à 50 joueuses maximum dont au moins quatre gardiennes de but. La liste définitive de 23 joueuses dont trois gardiennes de but, qui doivent être choisies parmi celles de la liste préliminaire, doit être transmise au plus tard le 27 mai à midi. Une joueuse de cette liste ne peut être remplacée qu'en cas de blessure grave survenue au plus tard 24 heures avant le premier match de son équipe, et sur approbation de la Commission médicale de la FIFA[48].

Arbitres[modifier | modifier le code]

Le , la Commission des arbitres de la FIFA publie le choix des 27 arbitres et 48 arbitres assistants[49],[50]. Le 4 juin, la FIFA annonce le retrait de l'arbitre canadienne Carol Anne Chénard et de l'arbitre assistante Yongmei Cui pour des raisons de santé[51].

Melissa Borjas accordant un penalty à Sam Kerr.
Confédération Arbitres
AFC Drapeau de l'Australie Kate Jacewicz
Drapeau de la République populaire de Chine Qin Liang
Drapeau de l'Australie Casey Reibelt
Drapeau de la Corée du Nord Ri Hyang-ok
Drapeau du Japon Yoshimi Yamashita
CAF Drapeau de l'Éthiopie Lidya Tafesse Abebe
Drapeau de la Zambie Gladys Lengwe
Drapeau du Rwanda Salima Mukansanga
CONCACAF Drapeau du Canada Marie-Soleil Beaudoin
Drapeau du Honduras Melissa Borjas
Drapeau des États-Unis Ekaterina Koroleva
Drapeau du Mexique Lucila Venegas
CONMEBOL Drapeau du Brésil Edina Alves Batista
Drapeau du Chili María Carvajal
Drapeau de l'Argentine Laura Fortunato
Drapeau de l'Uruguay Claudia Umpiérrez
OFC Drapeau de la Nouvelle-Zélande Anna-Marie Keighley
UEFA Drapeau de la Tchéquie Jana Adámková
Drapeau du Portugal Sandra Braz
Drapeau de la France Stéphanie Frappart
Drapeau de l'Allemagne Riem Hussein
Drapeau de la Hongrie Katalin Kulcsár
Drapeau de l'Ukraine Kateryna Monzul
Drapeau de la Russie Anastasia Pustovoitova
Drapeau de la Suisse Esther Staubli
Drapeau de l'Allemagne Bibiana Steinhaus
Confédération Arbitres assistants
AFC Drapeau du Japon Makoto Bozono
Drapeau de la République populaire de Chine Fang Yan
Drapeau du Japon Maiko Hagio
Drapeau de la Corée du Nord Hong Kum-nyo
Drapeau de la Corée du Sud Kim Kyoung-min
Drapeau de la Corée du Sud Lee Seul-gi
Drapeau du Japon Naomi Teshirogi
CAF Drapeau du Malawi Bernadettar Kwimbira
Drapeau du Kenya Mary Njoroge
Drapeau de Madagascar Lidwine Rakotozafinoro
Drapeau de Maurice Queency Victoire
CONCACAF Drapeau du Canada Chantal Boudreau
Drapeau de la Jamaïque Princess Brown
Drapeau du Mexique Enedina Caudillo
Drapeau du Mexique Mayte Chávez
Drapeau des États-Unis Felisha Mariscal
Drapeau des États-Unis Kathryn Nesbitt
Drapeau du Honduras Shirley Perello
Drapeau de la Jamaïque Stephanie-Dale Yee Sing
Confédération Arbitres assistants
CONMEBOL Drapeau de l'Équateur Mónica Amboya
Drapeau du Brésil Neuza Back
Drapeau de la Colombie Mary Blanco
Drapeau de l'Argentine Mariana De Almeida
Drapeau de l'Uruguay Luciana Mascaraña
Drapeau du Brésil Tatiane Sacilotti
Drapeau du Chili Loreto Toloza
Drapeau du Chili Leslie Vásquez
OFC Drapeau de la Nouvelle-Zélande Sarah Jones
Drapeau des Samoa Maria Salamasina
UEFA Drapeau de l'Ukraine Oleksandra Ardasheva
Drapeau de l'Écosse Kylie Cockburn
Drapeau de la Roumanie Petruța Iugulescu
Drapeau de la Grèce Chrysoula Kourompylia
Drapeau de la Suisse Susanne Küng
Drapeau de la Russie Ekaterina Kurochkina
Drapeau de la Suède Julia Magnusson
Drapeau de l'Angleterre Sian Massey
Drapeau de la France Manuela Nicolosi
Drapeau de l'Irlande Michelle O'Neill
Drapeau de l'Allemagne Katrin Rafalski
Drapeau de l'Angleterre Lisa Rashid
Drapeau de la Tchéquie Lucie Ratajová
Drapeau de la Croatie Sanja Rođak-Karšić
Drapeau de l'Ukraine Maryna Striletska
Drapeau de la Slovaquie Mária Súkeníková
Drapeau de la Roumanie Mihaela Tepusa
Drapeau de la Hongrie Katalin Török

Arbitres pour l'assistance vidéo à l'arbitrage[modifier | modifier le code]

Le 15 mars 2019, le Conseil de la FIFA approuve l'utilisation de l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR) pour la première fois dans une compétition féminine de la FIFA. La technologie avait été précédemment déployée pour la Coupe du monde de football de 2018 en Russie[52]. Les 15 arbitres pour la VAR sont annoncés par la FIFA le 2 mai 2019[53],[54].

Confédération Arbitres VAR
AFC Drapeau de l'Australie Chris Beath
Drapeau des Émirats arabes unis Mohammed Abdulla Hassan Mohamed
CONCACAF Drapeau du Canada Drew Fischer
CONMEBOL Drapeau de l'Argentine Mauro Vigliano
UEFA Drapeau de l'Allemagne Bastian Dankert
Drapeau de l'Espagne Carlos del Cerro Grande
Drapeau de la Pologne Paweł Gil
Drapeau de l'Italie Massimiliano Irrati
Drapeau du Portugal Tiago Martins
Drapeau des Pays-Bas Danny Makkelie
Drapeau de l'Espagne José María Sánchez Martínez
Drapeau de l'Allemagne Sascha Stegemann
Drapeau de la France Clément Turpin
Drapeau de l'Italie Paolo Valeri
Drapeau de l'Allemagne Felix Zwayer

Phase finale[modifier | modifier le code]

Tirage au sort[modifier | modifier le code]

Le tirage au sort de la phase finale du Mondial 2019 a lieu le à La Seine musicale à Boulogne-Billancourt. Il obéit à des règles strictes[55] :

  • Une équipe de chaque chapeau par groupe
  • Le pays hôte figure dans le chapeau 1 (têtes de série) et est préalablement affecté dans le groupe A
  • Les équipes d'une même confédération (UEFA exceptée) doivent jouer dans des groupes différents
  • Chaque groupe doit contenir 1 ou 2 équipes européennes
Répartition des équipes avant le tirage au sort
Chapeau 1 Chapeau 2 Chapeau 3 Chapeau 4

France
États-Unis
Allemagne
Angleterre
Canada
Australie

Pays-Bas
Japon
Suède
Brésil
Espagne
Norvège

Corée du Sud
Chine
Italie
Nouvelle-Zélande
Écosse
Thaïlande

Argentine
Chili
Nigeria
Cameroun
Afrique du Sud
Jamaïque

Composition des six groupes pour le premier tour
Groupe A Groupe B Groupe C
France Allemagne Australie
Corée du Sud Chine Italie
Norvège Espagne Brésil
Nigeria Afrique du Sud Jamaïque
Groupe D Groupe E Groupe F
Angleterre Canada États-Unis
Écosse Cameroun Thaïlande
Argentine Nouvelle-Zélande Chili
Japon Pays-Bas Suède

Cérémonie d'ouverture[modifier | modifier le code]

La cérémonie d'ouverture au Parc des Princes le

La cérémonie d'ouverture a eu lieu le au Parc des Princes à Paris, juste avant le match France-Corée du Sud, en présence de la chanteuse pop Jain[56].

L’artiste française a interprété plusieurs titres, dont une chanson inédite intitulée « Gloria », en hommage au football, un sport incarnant le « succès collectif »[57]. Différents spectacles de plusieurs tableaux retraçant l’histoire du football féminin ont ensuite été réalisés par près de 300 figurantes. La Patrouille de France a survolé le Parc des Princes pour parachever la cérémonie[58].

Premier tour[modifier | modifier le code]

Le format du premier tour est celui d'un tournoi toutes rondes simple. Chaque équipe joue un match contre toutes les autres équipes du même groupe.

  • Victoire : 3 points ;
  • Match nul : 1 point ;
  • Défaite : 0 point.

En cas d'égalité de points entre équipes dans un groupe, les critères de classement sont utilisés suivant[59] :

  1. la meilleure différence de buts ;
  2. le plus grand nombre de buts ;

Sur la base des deux critères susmentionnés, si deux équipes ou plus restent à égalité, elles sont départagées suivant :

  1. le plus grand nombre de points obtenus entre les équipes concernées ;
  2. la meilleure différence de buts particulière entre les équipes concernées ;
  3. le plus grand nombre de buts marqués entre les équipes concernées ;
  4. le critère disciplinaire suivant le barème négatif : 1 point pour un avertissement non suivi d'une expulsion, 3 points pour le second avertissement dans un même match entraînant une expulsion, 4 points pour une expulsion directe, 5 points pour un avertissement suivi plus tard d'une expulsion directe ;

(si le départage n'est pas possible après épuisement de tous les critères, un tirage au sort est effectué en dernier recours)

À l'issue de ce classement, le premier et le deuxième de chaque groupe ainsi que les quatre meilleurs troisièmes sont qualifiés pour les huitièmes de finale.

Abréviations
  • Pts : nombre de points
  • J : nombre de matchs joués
  • G : nombre de matchs gagnés
  • N : nombre de matchs nuls
  • P : nombre de matchs perdus
  • BP : nombre de buts marqués (« buts “pour” »)
  • BC : nombre de buts encaissés (« buts “contre” »)
  • Diff : différence de buts (BP-BC)
  • Classement
  • Équipe qualifiée
  • Meilleure troisième, qualifiée
  • Équipe éliminée

Équipe en caractère gras = Équipe qualifié

  • Rencontre :

Équipe en caractère gras = Équipe victorieuse

Groupe A[modifier | modifier le code]

Au début de la compétition, la France et la Norvège font office de favoris du groupe A. Bien que privée de son attaquante phare Ada Hegerberg, élue Ballon d'or de l'année 2018, en conflit avec sa fédération, la Norvège espère disputer la première place à la France, le pays hôte.

Lors de leur premier match, la France et la Norvège étalent leur puissance offensive, en s’imposant respectivement 4-0 et 3-0 face à la Corée du Sud et au Nigeria. Elles s’affrontent ensuite lors du deuxième match. Malgré la puissance physique des Norvégiennes et un but contre son camp de Wendie Renard, les Bleues s’imposent finalement 2-1 et prennent la première place du groupe[60]. Lors du dernier match, elles consolident leur première place en s’imposant 1-0 contre le Nigeria grâce à un penalty manqué puis retiré après utilisation de la VAR en toute fin de match[61]. De leur côté, les Norvégiennes assurent leur deuxième place en battant les Coréennes 2-1 et assurent ainsi leur qualification en huitième de finale[62]. Le Nigeria termine troisième et la Corée du Sud quatrième.

Classement
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 France 9 3 3 0 0 7 1 +6
2 Norvège 6 3 2 0 1 6 3 +3
3 Nigeria 3 3 1 0 2 2 4 -2
4 Corée du Sud 0 3 0 0 3 1 8 -7

1re journée

France 4 - 0 Corée du Sud Parc des Princes, Paris
21:00
(Henry Passe décisive) Le Sommer But inscrit après 9 minutes 9e
(Thiney Passe décisive) Renard But inscrit après 35 minutes 35e
(Majri Passe décisive) Renard But inscrit après 45+2 minutes 45+2e
(Le Sommer Passe décisive) Henry But inscrit après 85 minutes 85e
(3 - 0) Spectateurs : 45 261
Arbitrage : Claudia Umpiérrez
Arbitre vidéo : Mauro Vigliano
Rapport

Norvège 3 - 0 Nigeria Stade Auguste-Delaune, Reims
21:00
(Graham Hansen Passe décisive) Reiten But inscrit après 17 minutes 17e
(Reiten Passe décisive) Karlseng Utland But inscrit après 34 minutes 34e
Ohale But inscrit après 37 minutes 37e (csc)
(3 - 0) Spectateurs : 11 058
Arbitrage : Kate Jacewicz
Arbitre vidéo : Danny Makkelie
Rapport Averti après 13 minutes 13e Oparanozie
Averti après 45+1 minutes 45+1e Ordega

2e journée

Nigeria 2 - 0 Corée du Sud Stade des Alpes, Grenoble
15:00
Kim D. But inscrit après 29 minutes 29e (csc)
(Okeke Passe décisive) Oshoala But inscrit après 75 minutes 75e
(1 - 0) Spectateurs : 11 252
Arbitrage : Anastasia Pustovoitova
Arbitre vidéo : Carlos del Cerro Grande
Chikwelu Averti après 61 minutes 61e Rapport Averti après 49 minutes 49e Ji
Averti après 71 minutes 71e Hwang

France 2 - 1 Norvège Stade de Nice, Nice
21:00
(Majri Passe décisive) Gauvin But inscrit après 46 minutes 46e
Le Sommer But inscrit après 72 minutes 72e (pén.)
(0 - 0) But inscrit après 54 minutes 54e (csc) Renard Spectateurs : 34 872
Arbitrage : Bibiana Steinhaus
Arbitre vidéo : Felix Zwayer
Le Sommer Averti après 56 minutes 56e Rapport Averti après 71 minutes 71e Engen

3e journée

Nigeria 0 - 1 France Roazhon Park, Rennes
21:00
(0 - 0) But inscrit après 79 minutes 79e (pén.) Renard Spectateurs : 28 267
Arbitrage : Melissa Borjas
Arbitre vidéo : Danny Makkelie
Ebere Carton jaune Carton jauneCarton rouge 28e, 75e
Nnadozie Averti après 77 minutes 77e
Chikwelu Averti après 90+9 minutes 90+9e
Rapport Averti après 45+1 minutes 45+1e Gauvin

Corée du Sud 1 - 2 Norvège Stade Auguste-Delaune, Reims
21:00
(Geum-min Passe décisive) Yeo But inscrit après 77 minutes 77e (0 - 1) But inscrit après 4 minutes 4e (pén.) Graham Hansen
But inscrit après 50 minutes 50e (pén.) Herlovsen
Spectateurs : 13 034
Arbitrage : Marie-Soleil Beaudoin
Arbitre vidéo : Chris Beath
Cho Averti après 4 minutes 4e
Yeo Averti après 85 minutes 85e
Rapport

Groupe B[modifier | modifier le code]

Match entre l'Allemagne et l'Espagne

Au début de la compétition, l’Allemagne fait office de grande favorite du groupe B. L’outsider du groupe est l’Espagne, nation où le foot féminin est en constante progression durant les dernières années[63]. Le pays a disputé sa première Coupe du Monde en 2015 mais avait été éliminé dès la phase de poules. Les Espagnoles espèrent passer un cap lors l'édition 2019.

Lors du premier match, l’Allemagne s’impose difficilement face à la Chine 1-0 et perd sa meilleure joueuse Dzsenifer Marozsán sur blessure[64]. De son côté, l’Espagne s’impose également en toute fin de match face à l’Afrique du Sud 3-1 après avoir été mené 1-0. Les deux nations s’affrontent lors du deuxième match. Malgré une domination dans la possession, les Espagnoles s’inclinent finalement 1-0 face aux Allemandes[65]. Lors du dernier match, les Allemandes assurent leur première place en disposant facilement des Sud-Africaines 4-0, tandis que l’Espagne assure sa deuxième place et sa qualification en huitième de finale en faisant match nul contre la Chine 0-0[66]. Avec quatre points, la Chine termine troisième et se qualifie également pour les huitièmes de finale. L’Afrique du Sud est quatrième et éliminée.

Classement
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Allemagne 9 3 3 0 0 6 0 +6
2 Espagne 4 3 1 1 1 3 2 +1
3 Chine 4 3 1 1 1 1 1 0
4 Afrique du Sud 0 3 0 0 3 1 8 -7

1re journée

Allemagne 1 - 0 Chine Roazhon Park, Rennes
15:00
Gwinn But inscrit après 66 minutes 66e (0 - 0) Spectateurs : 15 283
Arbitrage : Marie-Soleil Beaudoin
Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati
Oberdorf Averti après 82 minutes 82e Rapport Averti après 12 minutes 12e Wang Sha.
Averti après 44 minutes 44e Yang
Averti après 50 minutes 50e Liu S.
Averti après 71 minutes 71e Wang Shu.

Espagne 3 - 1 Afrique du Sud Stade Océane, Le Havre
18:00
Hermoso But inscrit après 70 minutes 70e (pén.)
Hermoso But inscrit après 83 minutes 83e (pén.)
(Torrecilla Passe décisive) García But inscrit après 89 minutes 89e
(0 - 1) But inscrit après 25 minutes 25e Kgatlana (Passe décisive Motlhalo) Spectateurs : 12 044
Arbitrage : María Carvajal
Arbitre vidéo : Mauro Vigliano
Corredera Averti après 90+4 minutes 90+4e Rapport Carton jaune Carton jauneCarton rouge 60e, 81e Vilakazi
Averti après 69 minutes 69e van Wyk
Averti après 77 minutes 77e Biyana

2e journée

Allemagne 1 - 0 Espagne Stade du Hainaut, Valenciennes
18:00
Däbritz But inscrit après 42 minutes 42e (1 - 0) Spectateurs : 20 761
Arbitrage : Kateryna Monzul
Arbitre vidéo : Danny Makkelie
Schweers Averti après 63 minutes 63e Rapport

Afrique du Sud 0 - 1 Chine Parc des Princes, Paris
21:00
(0 - 1) But inscrit après 40 minutes 40e Li Y. (Passe décisive Zhang) Spectateurs : 20 011
Arbitrage : Katalin Kulcsár
Arbitre vidéo : Chris Beath
Matlou Averti après 83 minutes 83e Rapport

3e journée

Afrique du Sud 0 - 4 Allemagne Stade de la Mosson, Montpellier
18:00
(0 - 3) But inscrit après 14 minutes 14e Leupolz (Passe décisive Schweers)
But inscrit après 29 minutes 29e Däbritz
But inscrit après 40 minutes 40e Popp (Passe décisive Gwinn)
But inscrit après 58 minutes 58e Magull
Spectateurs : 15 502
Arbitrage : Sandra Braz
Arbitre vidéo : Clément Turpin
Ramalepe Averti après 53 minutes 53e
Vilakazi Averti après 58 minutes 58e
Mulaudzi Averti après 66 minutes 66e
Rapport Averti après 54 minutes 54e Magull

Chine 0 - 0 Espagne Stade Océane, Le Havre
18:00
(0 - 0) Spectateurs : 11 814
Arbitrage : Edina Alves Batista
Arbitre vidéo : Mauro Vigliano
Wen Averti après 63 minutes 63e Rapport

Groupe C[modifier | modifier le code]

Au sein du Groupe C, le Brésil fait office de favori. Néanmoins des doutes subsistent concernant sa capacité à aller loin dans la compétition. Finalistes de la Coupe du monde féminine en 2007, les Brésiliennes sont ensuite rentrées dans le rang et ont été éliminées dès les huitièmes de finale en 2015. La sélection compte néanmoins sur le talent individuel de ses joueuses (Marta, Cristiane, Formiga) pour atteindre le dernier carré[63].

De son côté, l’Australie espère enfin passer le stade des quarts de finale d’une Coupe du Monde, après 3 éliminations consécutives en 2007, 2011 et 2015. Bien que fragile défensivement, les Matildas comptent sur leur duo d’attaque constitué de Caitlin Foord et Sam Kerr (meilleure buteuse de l’histoire de la ligue de football féminin aux États-Unis) afin de franchir ce cap[63].

La joie des Italiennes après leur victoire inaugurale en phase de groupe

Quinzième du classement mondial FIFA, l'Italie, elle, retrouve la Coupe du Monde, vingt ans après sa dernière participation[67]. Enfin, la Jamaïque, participe pour la première fois de son histoire à la Coupe du Monde[68].

Le déroulement du groupe C est marqué par plusieurs surprises. Lors du premier match, l’Italie réalise un petit exploit en battant l’Australie 2-1 grâce à un but en toute fin de match. De son côté, le Brésil dispose facilement de la Jamaïque grâce un triplé de son attaquante Cristiane mais perd ensuite lors de son deuxième match face à l’Australie 3-2 après avoir pourtant mené 2-0. Pendant ce temps, l’Italie assure sa qualification en huitième finale en battant la Jamaïque 5-0 grâce à un triplé de Cristiana Girelli et un doublé d'Aurora Galli[67].

Lors de la dernière journée, le Brésil bat l’Italie, déjà qualifiée, 1-0 grâce un penalty de son attaquante Marta. De son côté, l’Australie assure sa qualification en battant la Jamaïque 4-1 grâce un quadruplé de Sam Kerr[69]. Au terme d’une phrase de groupe disputée, l’Italie, l’Australie et le Brésil terminent à égalité avec 6 points chacune. Grâce à une meilleure différence de buts, l’Italie et l’Australie terminent respectivement premier et deuxième. Le Brésil termine parmi les meilleurs troisièmes et se qualifie également en huitième de finale[70]. Par ailleurs, en marquant le penalty face à l'Italie le 18 juin à Valenciennes, la capitaine brésilienne Marta atteint le total de dix-sept buts marqués en Coupe du monde, et établit un nouveau record tous sexes confondus, dépassant le joueur allemand Miroslav Klose (16 buts)[71].

Classement
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Italie 6 3 2 0 1 7 2 +5
2 Australie 6 3 2 0 1 8 5 +3
3 Brésil 6 3 2 0 1 6 3 +3
4 Jamaïque 0 3 0 0 3 1 12 -11

1re journée

Australie 1 - 2 Italie Stade du Hainaut, Valenciennes
13:00
Kerr But inscrit après 22 minutes 22e (1 - 0) But inscrit après 56 minutes 56e Bonansea
But inscrit après 90+5 minutes 90+5e Bonansea (Passe décisive Cernoia)
Spectateurs : 15 380
Arbitrage : Melissa Borjas
Arbitre vidéo : Carlos del Cerro Grande
De Vanna Averti après 76 minutes 76e Rapport Averti après 21 minutes 21e Gama
Averti après 63 minutes 63e Girelli
Averti après 69 minutes 69e Cernoia

Brésil 3 - 0 Jamaïque Stade des Alpes, Grenoble
15:30
(Alves Passe décisive) Cristiane But inscrit après 15 minutes 15e
(Alves Passe décisive) Cristiane But inscrit après 50 minutes 50e
Cristiane But inscrit après 64 minutes 64e
(1 - 0) Spectateurs : 17 668
Arbitrage : Riem Hussein
Arbitre vidéo : Bastian Dankert
Formiga Averti après 58 minutes 58e
Daiane Averti après 82 minutes 82e
Rapport Averti après 17 minutes 17e Plummer

2e journée

Australie 3 - 2 Brésil Stade de la Mosson, Montpellier
18:00
(Passe décisive Logarzo) Foord But inscrit après 45+1 minutes 45+1e
(Passe décisive Carpenter) Logarzo But inscrit après 58 minutes 58e
Mônica But inscrit après 66 minutes 66e (csc)
(1 - 2) But inscrit après 27 minutes 27e (pén.) Marta
But inscrit après 38 minutes 38e Cristiane (Passe décisive Debinha)
Spectateurs : 17 032
Arbitrage : Esther Staubli
Arbitre vidéo : Bastian Dankert
Rapport Averti après 85 minutes 85e Andressa
Averti après 87 minutes 87e Luana

Jamaïque 0 - 5 Italie Stade Auguste-Delaune, Reims
18:00
(0 - 2) But inscrit après 12 minutes 12e (pén.) Girelli
But inscrit après 25 minutes 25e Girelli (Passe décisive Giugliano)
But inscrit après 46 minutes 46e Girelli (Passe décisive Giugliano)
But inscrit après 71 minutes 71e Galli (Passe décisive Boattin)
But inscrit après 81 minutes 81e Galli (Passe décisive Giugliano)
Spectateurs : 12 016
Arbitrage : Anna-Marie Keighley
Arbitre vidéo : Danny Makkelie
Schneider Averti après 12 minutes 12e
Shaw Averti après 59 minutes 59e
Rapport

3e journée

Jamaïque 1 - 4 Australie Stade des Alpes, Grenoble
21:00
(Passe décisive Shaw) Solaun But inscrit après 49 minutes 49e (0 - 2) But inscrit après 11 minutes 11e Kerr (Passe décisive Gielnik)
But inscrit après 42 minutes 42e Kerr (Passe décisive Gorry)
But inscrit après 69 minutes 69e But inscrit après 83 minutes 83e Kerr
Spectateurs : 17 402
Arbitrage : Katalin Kulcsar
Arbitre vidéo : José Maria Sanchez
Plummer Averti après 71 minutes 71e Rapport Averti après 76 minutes 76e van Egmond

Italie 0 - 1 Brésil Stade du Hainaut, Valenciennes
21:00
(0 - 0) But inscrit après 74 minutes 74e (pén.) Marta Spectateurs : 21 669
Arbitrage : Lucila Venegas
Arbitre vidéo : Carlos del Cerro Grande
Bartoli Averti après 15 minutes 15e Rapport Averti après 13 minutes 13e Letícia Santos
Averti après 90+4 minutes 90+4e Kathellen

Groupe D[modifier | modifier le code]

L'Angleterre et le Japon, favorites de ce groupe D, ont connu des difficultés à tenir leur rang tout en assurant l'essentiel. Tandis que les Three Lionesses sont difficilement venues à bout de l'Écosse (2-1), le Japon est contraint au match nul par une équipe argentine irréprochable en défense (0-0). La seconde journée voit le Japon s'imposer difficilement contre l'Écosse (2-1), tandis que l'Angleterre ne l'a emporté un peu plus tard dans la soirée que d'une courte tête face à des Argentines héroïques défensivement (1-0, but de Jodie Taylor à la 61e minute de jeu), la gardienne Correa ayant notamment repoussé un penalty de l'attaquante anglaise Nikita Parris peu avant la demi-heure de jeu[72]. Les Anglaises assurent néanmoins leur qualification avec deux victoires en autant de rencontres disputées, de même que le Japon, assuré d'être au moins parmi les quatre meilleurs troisièmes.

Lors de l'ultime journée, le Japon, qui avait besoin d'une victoire pour terminer en tête du groupe tandis que l'Angleterre pouvait se contenter mathématiquement d'un match nul, est battu par son adversaire d'un soir (0-2) ; en raison d'une excellente première mi-temps des Three Lionesses, ces dernières ont aussi su profiter de leur supériorité sur le plan physique ainsi que de la maladresse des Nadeshiko dans le dernier geste pour s'adjuger la première place du groupe et réaliser un sans-faute, le Japon terminant à la seconde place du groupe. Dans l'autre match, l'Écosse, déjà défaite à deux reprises, pensait avoir réalisé le plus dur en menant 3-0 à la 69e minute, mais les Argentines réaliseront une remontada en inscrivant 3 buts dans les 16 dernières minutes de la partie, dont un penalty à retirer dans les arrêts de jeu du match à la suite d'une consultation de la VAR pour une position avancée de la gardienne écossaise qui n'avait pas au moins un pied sur sa ligne[73]. Dernière du groupe avec un point et plus mauvaise défense du groupe avec 7 buts encaissés, l'Écosse est éliminée. L'Argentine, qui avait besoin d'inscrire un quatrième but pour se qualifier et même chiper la seconde place aux Japonaises grâce à un meilleur goal-average, est finalement troisième avec 2 points et ne parvient pas à finir parmi les quatre meilleurs troisièmes, les rencontres Cameroun/Nouvelle-Zélande du groupe E et Thaïlande/Chili du groupe F disputées le lendemain ne s'étant pas conclues sur des scores de parité[73].

Classement
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Angleterre 9 3 3 0 0 5 1 +4
2 Japon 4 3 1 1 1 2 3 -1
3 Argentine 2 3 0 2 1 3 4 -1
4 Écosse 1 3 0 1 2 5 7 -2

1re journée

Angleterre 2 - 1 Écosse Stade de Nice, Nice
18:00
Parris But inscrit après 14 minutes 14e (pén.)
(Kirby Passe décisive) White But inscrit après 40 minutes 40e
(2 - 0) But inscrit après 79 minutes 79e Emslie (Passe décisive Evans) Spectateurs : 13 188
Arbitrage : Jana Adámková
Arbitre vidéo : Felix Zwayer
Rapport Averti après 43 minutes 43e Beattie
Averti après 47 minutes 47e Docherty

Argentine 0 - 0 Japon Parc des Princes, Paris
18:00
(0 - 0) Spectateurs : 25 055
Arbitrage : Stéphanie Frappart
Arbitre vidéo : Clément Turpin
Rapport Averti après 38 minutes 38e Shimizu
Averti après 45+1 minutes 45+1e Sugita
Averti après 85 minutes 85e Iwabuchi

2e journée

Japon 2 - 1 Écosse Roazhon Park, Rennes
15:00
(Endo Passe décisive) Iwabuchi But inscrit après 23 minutes 23e
Sugasawa But inscrit après 37 minutes 37e
(2 - 0) But inscrit après 88 minutes 88e Clelland Spectateurs : 13 201
Arbitrage : Lidya Tafesse Abebe
Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati
Sameshima Averti après 3 minutes 3e Rapport Averti après 36 minutes 36e Corsie

Angleterre 1 - 0 Argentine Stade Océane, Le Havre
21:00
(Mead Passe décisive) Taylor But inscrit après 62 minutes 62e (0 - 0) Spectateurs : 20 294
Arbitrage : Qin Liang
Arbitre vidéo : Felix Zwayer
Moore Averti après 45+2 minutes 45+2e Rapport Averti après 39 minutes 39e Cometti
Averti après 69 minutes 69e Barroso

3e journée

Japon 0 - 2 Angleterre Stade de Nice, Nice
21:00
(0 - 1) But inscrit après 14 minutes 14e White (Stanway Passe décisive)
But inscrit après 84 minutes 84e White (Carney Passe décisive)
Spectateurs : 14 319
Arbitrage : Claudia Umpierrez
Arbitre vidéo : Carlos del Cerro Grande
Rapport

Écosse 3 - 3 Argentine Parc des Princes, Paris
21:00
(Passe décisive Cuthbert) Little But inscrit après 19 minutes 19e
(Passe décisive Weir) Beattie But inscrit après 49 minutes 49e
Cuthbert But inscrit après 69 minutes 69e
(1 - 0) But inscrit après 74 minutes 74e Menéndez (Passe décisive Ippolito)
But inscrit après 79 minutes 79e (csc) Alexander
But inscrit après 90+4 minutes 90+4e (pén.) Bonsegundo
Spectateurs : 28 205
Arbitrage : Ri Hyang-ok
Arbitre vidéo : Bastian Dankert
Cuthbert Averti après 85 minutes 85e
Weir Averti après 86 minutes 86e
Alexander Averti après 90+3 minutes 90+3e
Rapport Averti après 75 minutes 75e Larroquette

Groupe E[modifier | modifier le code]

L'entrée en matière des deux favorites du groupe E, le Canada ainsi que les Pays-Bas, est relativement délicate. Les hôtes du Mondial 2015 et médaillées de bronze aux Jeux olympiques 2012 et 2016 ne l'emportent que sur la plus petite des marges face au Cameroun (1-0, but de Kadeisha Buchanan juste avant la mi-temps). Les championnes d'Europe 2017 s'imposent sur le même score le lendemain face à la Nouvelle-Zélande dans les arrêts de jeu du match.

Canadiennes et Néerlandaises se montrent toutefois plus convaincantes lors de la deuxième journée. Les Pays-Bas écartent le Cameroun 3-1, tandis que le Canada dispose de la Nouvelle-Zélande sur le score de 2-0. Avec 6 points au compteur, tandis que Néo-Zélandaises et Camerounaises n'ont pas encore inscrit le moindre point, la qualification pour les huitièmes de finale est assurée.

Lors de l'ultime journée des phases de groupe, les Pays-Bas, qui n'avaient besoin que d'un point pour terminer en tête grâce à un plus grand nombre de buts marqués, frappent un grand coup en battant le Canada (2-1). Dans l'autre rencontre, le Cameroun réussit un petit exploit en battant les Néo-Zélandaises (2-1), notamment grâce à un doublé décisif d'Ajara Nchout (dont un but à la fin du temps additionnel de la partie, compensant l'égalisation contre son camp d'Aurelle Awona un quart d'heure plus tôt. Grâce à cette victoire surprise décrochée in extremis, le Cameroun termine parmi les quatre meilleurs troisièmes et retrouve les huitièmes de finale pour sa deuxième participation à une phase finale d'un Mondial féminin comme 4 ans plus tôt[74].

Classement
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Pays-Bas 9 3 3 0 0 6 2 +4
2 Canada 6 3 2 0 1 4 2 +2
3 Cameroun 3 3 1 0 2 3 5 -2
4 Nouvelle-Zélande 0 3 0 0 3 1 5 -4

1re journée

Canada 1 - 0 Cameroun Stade de la Mosson, Montpellier
21:00
(Beckie Passe décisive) Buchanan But inscrit après 45 minutes 45e (1 - 0) Spectateurs : 10 710
Arbitrage : Ri Hyang-ok
Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati
Rapport Averti après 37 minutes 37e Ngo Ndoumbouk
Averti après 74 minutes 74e Enganamouit

Nouvelle-Zélande 0 - 1 Pays-Bas Stade Océane, Le Havre
15:00
(0 - 0) But inscrit après 90+2 minutes 90+2e Roord Spectateurs : 10 654
Arbitrage : Edina Alves Batista
Arbitre vidéo : Carlos del Cerro Grande
Rapport

2e journée

Pays-Bas