Coupe du monde de football 2014 — Wikipédia

Mondial 2014

Coupe du monde de football 2014
Description de l'image WC-2014-Brasil.svg.
Généralités
Sport Football
Organisateur(s) FIFA
Édition 20e
Lieu(x) Drapeau du Brésil Brésil
Date du
au
Nations 32 (204 en phases
qualificatives
)
Épreuves 64 rencontres
Affluence 3 386 810
(moyenne 52 919)
Site(s) 12 stades
Site web officiel http://fr.fifa.com/worldcup/

Palmarès
Tenant du titre Espagne (1)
Vainqueur Allemagne (4)
Finaliste Argentine
Troisième Pays-Bas
Buts 171 (moyenne 2,67)
Meilleur joueur Lionel Messi
Meilleur(s) buteur(s) James Rodríguez (6 buts)

Navigation

L'équipe d'Allemagne, sacrée championne du monde au Maracanã, soulève le trophée de la Coupe du monde.

La Coupe du monde de football 2014 est la 20e édition de la Coupe du monde de football, compétition organisée par la FIFA et qui réunit les trente-deux meilleures sélections nationales de football. La phase finale a lieu au Brésil du au 2014. L'Allemagne remporte le titre en s'imposant en finale contre l'Argentine.

Avec le pays organisateur, toutes les équipes championnes du monde depuis 1930 (Uruguay, Italie, Allemagne, Angleterre, Argentine, France et Espagne) se sont qualifiées pour cette compétition. Elle est aussi la première compétition internationale à laquelle participe la Bosnie-Herzégovine. Le tirage au sort des huit groupes de quatre équipes du premier tour est effectué le à Costa do Sauípe.

Le Brésil ouvre la compétition par une victoire 3-1 face à la Croatie le 12 juin 2014 à l'Arena Corinthians de São Paulo. S'ensuit une victoire éclatante (5-1) des Néerlandais face aux Espagnols tenants du titre, sortis dès la phase de poules, la défaite du Portugal (également éliminé au premier tour) face à l'Allemagne (0-4), ainsi que la victoire de la France sur la Suisse (5-2). Le premier tour est en outre marqué par les éliminations de l'Angleterre, puis de l'Italie, quadruple championne du monde. 136 buts sont marqués lors de cette première phase du tournoi, pour une moyenne de 2,83 buts par match ce qui constitue le record pour une Coupe du monde à 32 équipes.

Huit équipes des Amériques (du nord/centrale et du sud), six équipes européennes et deux équipes africaines sont présentes en huitièmes de finale. Depuis l'élargissement du tournoi à 32 sélections, il s'agit de la première fois où les huit équipes ayant terminé en tête de leur poule au premier tour se retrouvent toutes en quarts de finale. Le Brésil, l'Allemagne, l'Argentine et les Pays-Bas, présents en demi-finales de la compétition après avoir éliminé la Colombie, la France, la Belgique et le Costa Rica, cumulent vingt et une finales de Coupe du monde et dix titres remportés. L'Allemagne est par ailleurs la première formation de l'histoire à atteindre quatre fois de suite le dernier carré du Mondial.

La demi-finale du Brésil face à l'Allemagne est marquée par le score historique de 7-1 en faveur de la Mannschaft. En finale au stade Maracanã de Rio de Janeiro, l'Allemagne et l'Argentine s'affrontent une troisième fois pour le titre après 1986 et 1990 et les Allemands s'imposent 1-0 (comme en 1990) en prolongation sur un but de Mario Götze, remportant leur quatrième Coupe du monde. L'Allemagne devient le premier pays européen à remporter une Coupe du monde sur le continent américain.

Le Colombien James Rodríguez est le meilleur buteur de ce Mondial avec six buts, l'Argentin Lionel Messi est désigné meilleur joueur, l'Allemand Manuel Neuer meilleur gardien de but et le Français Paul Pogba meilleur jeune.

Préparation de la Coupe du monde[modifier | modifier le code]

Désignation du pays organisateur[modifier | modifier le code]

Le , la FIFA annonce que la Coupe du monde sera organisée en Amérique du Sud pour la première fois depuis l'Argentine en 1978, en accord avec sa nouvelle politique, qui veut que l'organisation de la phase finale de la coupe tourne à travers les différentes confédérations continentales[1], poursuivant ainsi sur la lancée des dernières compétitions, Asie en 2002 avec le Japon et la Corée du Sud, Europe en 2006 avec l'Allemagne et Afrique en 2010 avec l'Afrique du Sud.

Le , les différentes fédérations de la Confédération sud-américaine de football (CONMEBOL) adoptent le Brésil comme candidat unique de la zone et ce à l'unanimité. Le Brésil dépose sa candidature officielle le . Le , la Colombie se porte candidate mais le , elle retire sa candidature en raison des nombreux soutiens à la candidature brésilienne[2].

Durant le mois de mai 2007, la candidature de la Bolivie crée la polémique. Elle est écartée par la FIFA, faute d'avoir des stades situés à moins de 2 500 mètres d'altitude, nouvelle norme d'altitude maximale pour les matchs internationaux[3]. L'Argentine, le Venezuela et le Paraguay apportent leur soutien à la Bolivie contre le veto de la FIFA[4] pendant que la Colombie, le Pérou, et l'Équateur menacent, avec la Bolivie, de boycotter la Copa América 2007 au Venezuela[5] puis le Mondial 2010 en Afrique du Sud[6].

Sepp Blatter officialise le choix du Brésil en tant que pays organisateur, en 2007.

Le , le Brésil, seul candidat, est désigné pays hôte de la Coupe du monde 2014[7]. Il s'agit de la seconde Coupe du monde organisée dans ce pays après celle de 1950.

[modifier | modifier le code]

L'emblème officiel de l’édition brésilienne imite la forme du trophée actuel de la Coupe du monde, composée de trois mains de verrouillage qui se réunissent pour former un ballon. Alors que les trois mains entrelacées symbolisent l’aspect humanitaire, les couleurs de ce logo sont le vert, le jaune et le rouge, mais il existe aussi une version qui inclut le bleu, comme dans le drapeau national[8]. Le design de ce logo intitulé « Inspiration » et créé par l'agence brésilienne Africa est dévoilé le 8 juillet 2010, au Sandton Convention Centre de Johannesbourg, un jury composé de sept personnalités (l'architecte Oscar Niemeyer, le designer Hans Donner (pt), le mannequin Gisele Bundchen, l’auteur Paulo Coelho, la chanteuse Ivete Sangalo, Ricardo Teixeira et le Secrétaire Général de la FIFA, Jérôme Valcke) ayant choisi le vainqueur parmi les 125 propositions de vingt-cinq agences brésiliennes[9].

Le choix de ce logo a fait l'objet de controverses. L'Association brésilienne des graphistes s'est plainte d'être exclue du projet. Certains critiques ont comparé le logo au geste consistant à se couvrir le visage avec les mains lors de frustration, de déception ou d'embarras, tel le graphiste brésilien Alexandre Wollner (pt) qui a déclaré « en y regardant de plus près, on peut distinguer un visage honteux caché derrière les mains »[10]. Cette interprétation a pris tout son sens après l'élimination de l'équipe locale en demi-finale.

Mascotte[modifier | modifier le code]

La mascotte officielle de la Coupe du monde 2014 est Fuleco (né le ), un tatou à trois bandes du Brésil (Tolypeutes tricinctus)[11], une espèce en voie de disparition. Sa carapace est bleue et le reste de son corps est jaune. Son nom est le mot-valise de futebol (« football ») et ecologia (« écologie »).

Musique officielle[modifier | modifier le code]

Cláudia Leite, Pitbull et Jennifer Lopez interprètent la chanson officielle durant la cérémonie d'ouverture.

La chanson officielle de la Coupe du monde 2014 est We Are One (Ola Ola). Elle a été composée et coproduite par Pitbull et est interprétée par Claudia Leite, Pitbull et Jennifer Lopez. Elle sort officiellement chez Sony Music le 8 avril 2014 et fait partie intégrante de l'album officiel de la Coupe du monde : One Love, One Rhythm qui est sorti le 12 mai 2014[12] (également produit par Sony Music).

L'hymne officiel, quant à lui, est Dar um Jeito (We Will Find a Way), interprété par Wyclef Jean, Carlos Santana, Avicii et Alexandre Pires[13]. La chanson officielle de la mascotte est Tatu Bom de Bola, interprétée par Arlindo Cruz.

Parmi les musiques faisant partie de l'album officiel de la Coupe du monde 2014, il y a également la chanson vainqueur du concours SuperSong. Ce concours, organisé par Sony Music, était ouvert à n'importe quel résidant de l'un des 33 pays retenus. Les participants devaient se rendre sur le site de SuperSong, remplir un formulaire et fournir le lien vers une vidéo où on les voit chanter leur propre œuvre musicale. Le nom du grand gagnant (déterminé en partie par un vote du public mais surtout par un jury qui déterminent les finalistes puis le vainqueur) a été révélé le 10 février 2014. Il s'agit de Elijah King pour sa chanson Vida dont le morceau a été retravaillé et enregistré avec Ricky Martin[14]. Shakira, après le succès de son titre et chanson officielle de la Coupe du monde 2010 Waka Waka (This Time for Africa), figure à nouveau sur l'album officiel avec une chanson intitulée La La La.

Primes[modifier | modifier le code]

Le montant des primes versées par la FIFA augmente de 37 % par rapport à l'édition précédente, s'élevant ainsi à 576 millions de dollars américains. Le vainqueur de la compétition recevra 35 millions de dollars, l'autre finaliste 25 millions, le troisième 22 millions et le quatrième 20 millions. Les quatre autres quart-de-finaliste auront chacun 14 millions de dollars. Les équipes étant sorties de leur groupe mais éliminées en huitièmes de finale recevront 9 millions et celles qui ne passent pas la première phase de groupe 8 millions auxquels s'ajoutent 1,5 million de dollars que la FIFA verse à toutes les équipes pour couvrir leurs « frais de préparation »[15].

Les clubs qui fournissent des joueurs pour la Coupe du monde sont également récompensés et se partagent une enveloppe de 70 millions de dollars. Enfin, 20 millions de dollars seront reversés pour des projets liés au football au Brésil.

Ballon officiel[modifier | modifier le code]

Le ballon officiel de cette Coupe du monde se nomme Brazuca. Fabriqué par Adidas, le nom du ballon a été révélé le 2 septembre 2013 et sa forme définitive a été dévoilée le 3 décembre 2013[16],[17].

Le Brazuca final Rio est le ballon utilisé lors de la finale confrontant l'Argentine et l'Allemagne. Il arbore des couleurs dorées et vertes du trophée de la Coupe du monde de football.

Technologie sur la ligne de but[modifier | modifier le code]

Pour la première fois dans l'histoire de la Coupe du monde, une technologie dite « sur la ligne de but »[18] a été mise en place pour permettre aux arbitres de savoir si le ballon a franchi intégralement ou non la ligne de but. Celle qui a été retenue pour la coupe du monde 2014 est celle développée par GoalControl. Les douze stades de la compétition ont ainsi été équipés de 14 caméras à haute vitesse (7 par but)[18]. Lors des matchs, un ordinateur analyse en permanence les images et envoie un signal à l'arbitre central si la balle a franchi intégralement la ligne de but. Une restitution en 3D est disponible pour être diffusée par les télévisions et par les écrans des stades. La première utilisation de cette technologie dans l'arbitrage l'a été lors du match du groupe E entre la France et le Honduras où l'arbitre a validé un but du gardien hondurien Noel Valladares contre son camp, à la suite d'une frappe sur un des poteaux de l'attaquant français Karim Benzema.

Spray temporaire[modifier | modifier le code]

L'usage du spray temporaire est popularisé lors de cette coupe du monde. Cet outil est utilisé par les arbitres qui matérialisent avec une ligne droite l’emplacement du mur lors d’un coup franc pour faire respecter les 9,15 mètres réglementaires, et un arc de cercle devant le tireur de coup franc pour l'empêcher de rapprocher le ballon de la cage de but[19].

Pause fraîcheur[modifier | modifier le code]

Une autre innovation de cette Coupe du monde est l'introduction de pauses fraîcheur (cooling breaks en anglais), permettant aux joueurs de se désaltérer et de se réhydrater lorsque les conditions météos sont trop exigeantes[20]. Pour pouvoir bénéficier de cette pause d'une durée de 3 minutes, il faut que la température au thermomètre-globe mouillé atteigne ou dépasse 32 °C. Il est laissé à l'arbitre l'opportunité de décider de faire une pause, qui ne pourra se produire qu'après 30 minutes de jeu, en première ou seconde période, et alors que le ballon n'est pas en jeu[21].

Le premier match à en bénéficier est le match États-Unis-Portugal du groupe G, le 22 juin 2014, à Manaus. Le huitième de finale Pays-Bas-Mexique, le 29 juin 2014, à Fortaleza, est le premier match à élimination directe à en bénéficier.

Billetterie[modifier | modifier le code]

Le prix des 3,3 millions de billets, disponibles à partir du 20 août 2013, est fixé selon une stratégie de catégorisation de la FIFA : prix minimum de 10 euros réservés aux Brésiliens les plus défavorisés (étudiants, personnes âgées et participants au Bolsa Familia, un programme social pour lutter contre la pauvreté) et de 68 euros pour les supporters étrangers, les autres prix variant en fonction du match et de l'emplacement (jusqu'à 750 euros pour la finale au stade Maracanã de Rio)[22],[23].

La FIFA attribue la moitié des billets aux supporters, les autres étant réservés aux officiels, aux entreprises et aux sponsors (600 000 billets, les six grands partenaires étant Adidas, Coca-Cola, Hyundai-Kia Motors, Emirates, Sony et Visa[24]). La FIFA alloue 450 000 billets pour les programmes de relations publiques et se garde 200 000 billets pour les affiliés commerciaux de la FIFA, ses membres et le Comité organisateur local (COL)[25].

Villes et stades[modifier | modifier le code]

Les douze villes accueillant des matches sont annoncées le [26]. Les villes de Belém, Campo Grande, Florianópolis, Goiânia et Rio Branco ne sont pas retenues.

Belo Horizonte Brasilia Cuiabá Curitiba
Mineirão
Capacité : 62 547[27]
(stade rénové)
Estádio Nacional
Capacité : 70 064[27]
(stade reconstruit)
Arena Pantanal
Capacité : 42 968[27]
(nouveau stade)
Arena da Baixada
Capacité : 41 456[27]
(stade rénové)
Fortaleza
Belo Horizonte
Belo Horizonte
Brasilia
Brasilia
Cuiabá
Cuiabá
Curitiba
Curitiba
Fortaleza
Fortaleza
Natal
Natal
Recife
Recife
Manaus
Manaus
Porto Alegre
Porto Alegre
Salvador
Salvador
Rio de Janeiro
Rio de Janeiro
Saõ Paulo
Saõ Paulo
Manaus
Estádio Castelão
Capacité : 64 846[27]
(stade rénové)
Arena Amazônia
Capacité : 42 374[27]
(nouveau stade)
Natal Porto Alegre
Arena das Dunas
Capacité : 42 086[27]
(nouveau stade)
Estádio Beira-Rio
Capacité : 48 849[27]
(stade rénové)
São Lourenço da Mata près de Recife Rio de Janeiro Salvador São Paulo
Arena Pernambuco
Capacité : 44 248[27]
(nouveau stade)
Stade Maracanã
Capacité : 76 804[27]
(stade rénové)
Arena Fonte Nova
Capacité : 48 747[27]
(stade reconstruit)
Arena de São Paulo
Capacité : 65 807[27]
(nouveau stade)

Écrans géants[modifier | modifier le code]

Le , la FIFA confirme les emplacements des écrans géants (FIFA Fan Fests) dans les douze villes hôtes[28]:

Critiques et contestations[modifier | modifier le code]

Le 17 juin 2013, des manifestations dans toutes les villes importantes du pays réunissent des dizaines de milliers de personnes pour protester contre les dépenses occasionnées par l'organisation de la Coupe du monde[29]. Le slogan « Brésil réveille-toi, un professeur vaut plus que Neymar ! » vise en particulier les constructions de stades considérées comme inutiles[30],[31]. Selon le journaliste sportif Jérôme Latta (Les Cahiers du football), « le contraste entre les dépenses somptuaires consenties pour l'édification de nouveaux stades et d'infrastructures, et les difficultés rencontrées par les populations […] fait fonction de détonateur de la mobilisation »[32]. Le président de la FIFA Sepp Blatter rejette les accusations des manifestants, les qualifiant d’opportunistes[32]. Plusieurs membres de l'équipe nationale affichent leur soutien aux contestataires, tandis que Pelé appelle au contraire à la fin des manifestations[33]. Le président de l'UEFA Michel Platini dit comprendre les raisons pour lesquelles le peuple brésilien descend dans la rue, mais demande la suspension des manifestations le temps de la Coupe du monde, afin de partager des valeurs positives autour de l'événement, ce qui se réalise.

Parmi les critiques récurrentes apparaissent également le retard de plusieurs chantiers (stades, infrastructures, transports) et la violence endémique[34].

Sont critiquées également les lois adoptées par le gouvernement de Dilma Rousseff, dites « loi générale de la Coupe », qui définissent des zones commerciales exclusives autour des stades au seul bénéfice des partenaires de la FIFA et instaurent des tribunaux d’exception pour sanctionner les atteintes à l'image de la FIFA[35].

Controverse sur l'attribution des marchés[modifier | modifier le code]

Andrade Gutierrez, acteur majeur du BTP au Brésil, reconnait en avoir participé à un cartel pour truquer les marchés d'attribution des travaux de construction ou rénovation d'« au moins cinq stades » du Mondial-2014 de football. « Il existe des indices selon lesquels les marchés d'attribution des travaux d'au moins cinq stades du Mondial ont été manipulés par un cartel », selon le journal Cade, avec qui Andrade Gutierrez a signé un "accord de clémence" par lequel elle s'engage à collaborer activement à l'enquête, a indiqué le Conseil administratif de défense économique. Le groupe de BTP brésilien assure que les marchés des travaux des stades Arena Castelão de Fortaleza (nord-est), Arena das Dunas de Natal (nord) et Arena Fonte Nova, de Salvador de Bahia (nord-est), ont été également entachés d'irrégularités auxquelles il n'avait pas lui-même participé. Les activités frauduleuses de ce cartel se sont étalées entre 2007 et 2011, selon le Cade[36].

Acteurs de la Coupe du monde[modifier | modifier le code]

Arbitres[modifier | modifier le code]

En mars 2013, la FIFA publie une liste des 52 arbitres supervisés, venant des six confédérations. Chacun d'entre eux est accompagné de deux assistants[37]. Le 14 janvier 2014, le comité des arbitres de la FIFA publie le choix des 25 trios et 8 duos d'arbitres en réserve, venant de 43 pays différents[38].

Les 25 arbitres et leurs assistants
Confédération Arbitre Arbitres assistants
AFC Ravshan Irmatov Abdukhamidullo Rasulov
Bahadyr Kochkarov
Yuichi Nishimura Toru Sagara
Toshiyuki Nagi
Nawaf Shukralla Yaser Tulefat
Ebrahim Saleh
Ben Williams Matthew Cream
Hakan Anaz
CAF Noumandiez Doué Songuifolo Yeo
Jean-Claude Birumushahu
Bakary Gassama Evarist Menkouande
Félicien Kabanda
Djamel Haimoudi Abdelhak Etchiali
Redouane Achik
CONCACAF Joel Aguilar William Torres
Juan Zumba
Mark Geiger Mark Hurd
Joe Fletcher
Marco Rodríguez Marvin Torrentera
Marcos Quintero
CONMEBOL Néstor Pitana Hernán Maidana
Juan Pablo Belatti
Sandro Ricci Emerson De Carvalho
Marcelo Van Gasse
Enrique Osses Carlos Astroza
Sergio Román
Wilmar Roldán Humberto Clavijo (exclu en cours de compétition[39])
Eduardo Díaz
Carlos Vera Christian Lescano
Byron Romero
OFC Peter O'Leary Jan-Hendrik Hintz
Ravinesh Kumar
UEFA Felix Brych Stefan Lupp
Mark Borsch
Cüneyt Çakır Bahattin Duran
Tarık Ongun
Jonas Eriksson Mathias Clasenius
Daniel Wärnmark
Björn Kuipers Sander van Roekel
Erwin Zeinstra
Milorad Mažić Milovan Ristić
Dalibor Djurdjević
Pedro Proença Bertino Miranda
Tiago Trigo
Nicola Rizzoli Renato Faverani
Andrea Stefani
Carlos Velasco Carballo Roberto Alonso Fernández
Juan Carlos Yuste Jiménez
Howard Webb Mike Mullarkey
Darren Cann
Les 8 arbitres en réserve
Confédération Arbitre réserve Arbitre assistant réserve
AFC Alireza Faghani Hassan Kamranifar
CAF Néant Alioum Djibril Camara
Daniel Bennett Aden Marwa
CONCACAF Roberto Moreno Salazar Eric Boria
Walter Lopez Leonel Leal
CONMEBOL Víctor Hugo Carrillo Rodney Aquino
OFC Norbert Hauata Mark Rule
UEFA Svein Oddvar Moen Kim Haglund

Équipes qualifiées[modifier | modifier le code]

Le tirage au sort des groupes de qualifications pour la Coupe du monde 2014 a eu lieu le 30 juillet 2011 à Rio de Janeiro. 204 nations de 6 confédérations sont inscrites pour 31 places disponibles pour le tournoi final (la 32e place étant attribuée au Brésil, pays organisateur). Le tirage au sort final de la compétition a eu lieu le 6 décembre 2013.

Les 32 équipes nationales qualifiées pour la phase finale
par confédération et par expérience.
Europe (UEFA)
13 places
Amérique du Sud (CONMEBOL)
6 places (dont une au pays hôte)
Afrique (CAF)
5 places
Allemagne : 18e phase finale

Italie : 18e phase finale

Angleterre : 14e phase finale

Espagne T : 14e phase finale

France : 14e phase finale

Belgique : 12e phase finale

Pays-Bas : 10e phase finale

Suisse : 10e phase finale

Portugal : 6e phase finale

Croatie : 4e phase finale

Grèce : 3e phase finale

Russie : 3e phase finale[40]

Bosnie-Herzégovine : 1re phase finale

Brésil PO : 20e phase finale

Argentine : 16e phase finale

Uruguay : 12e phase finale

Chili : 9e phase finale

Colombie : 5e phase finale

Équateur : 3e phase finale

Cameroun : 7e phase finale

Nigeria : 5e phase finale

Algérie : 4e phase finale

Côte d'Ivoire : 3e phase finale

Ghana : 3e phase finale

Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes (CONCACAF)
4 places
Asie (AFC)
4 places
Mexique : 15e phase finale

États-Unis : 10e phase finale

Costa Rica : 4e phase finale

Honduras : 3e phase finale

Corée du Sud : 9e phase finale

Japon : 5e phase finale

Australie : 4e phase finale

Iran : 4e phase finale

Les équipes participant à la Coupe du monde 2014

Listes de joueurs[modifier | modifier le code]

Chaque association nationale doit soumettre au plus tard le 13 mai 2014, soit 30 jours avant le match d'ouverture, une liste préliminaire de 30 joueurs. La liste définitive de 23 joueurs dont trois gardiens de but, qui doivent être choisis parmi ceux de la liste préliminaire, doit être transmise au plus tard le 2 juin, 10 jours avant le match d'ouverture. Un joueur de cette liste ne peut être remplacé qu'en cas de blessure grave survenue au plus tard 24 heures avant le premier match de son équipe, et sur approbation de la Commission médicale de la FIFA[41].

Tirage au sort[modifier | modifier le code]

Le tirage au sort de la phase finale de la coupe du monde 2014 a lieu le 6 décembre 2013 à 13 heures (heure locale) à Costa do Sauípe près de Salvador.

La répartition des équipes qualifiées dans chacun des quatre chapeaux a été décidée le 3 décembre par la commission d'organisation de la Coupe du monde[42].

Les têtes de séries sont dans le premier chapeau. Il se compose du Brésil, pays organisateur, et des sept premières équipes de l’avant-dernier classement FIFA en date (octobre 2013)[43] et non du dernier (novembre 2013) pour ne pas favoriser les équipes barragistes. Le Brésil n'est que onzième au classement FIFA en octobre 2013 et ne serait pas tête de série s'il n'était pas organisateur de la Coupe du monde.

Le chapeau 2 contient sept équipes, deux sud-américaines et cinq africaines. Le chapeau 3 contient huit équipes, quatre asiatiques et quatre d'Amérique du Nord et Centrale ainsi que des Caraïbes.

Le chapeau 4 contient neuf équipes européennes, il est donc prévu de commencer par tirer au sort une de ces équipes et de la reverser dans le chapeau 2 qui ne contient que sept équipes. Le tirage au sort du 6 décembre 2013 commence donc par là et c'est l'Italie qui est reversée. Le tirage au sort a été ainsi prévu qu’il ne soit pas possible pour trois équipes européennes d’être dans une même poule, de même avec l’impossibilité d’avoir des rencontres entre pays sud-américains au premier tour.

Répartition des équipes avant le tirage au sort
Entre parenthèses pour le chapeau 1, le classement FIFA au 17 octobre 2013[43] ayant servi à déterminer les têtes de série.
Chapeau 1 Chapeau 2 Chapeau 3 Chapeau 4

Brésil (11) (pays hôte)
Espagne (1)
Allemagne (2)
Argentine (3)
Colombie (4)
Belgique (5)
Uruguay (6)
Suisse (7)

Chili
Équateur
Côte d'Ivoire
Ghana
Algérie
Nigeria
Cameroun
Italie

États-Unis
Mexique
Costa Rica
Honduras
Iran
Japon
Corée du Sud
Australie

Angleterre
Bosnie-Herzégovine
Croatie
France
Grèce
Pays-Bas
Portugal
Russie

Composition des huit groupes pour le premier tour
Entre parenthèses, le classement FIFA au 5 juin 2014[44] en vigueur à l’entame de la compétition.
Groupe A Groupe B Groupe C Groupe D
Brésil (3) Espagne (1) Colombie (8) Uruguay (7)
Croatie (18) Pays-Bas (15) Grèce (12) Costa Rica (28)
Mexique (20) Chili (14) Côte d'Ivoire (23) Angleterre (10)
Cameroun (56) Australie (62) Japon (46) Italie (9)
Groupe E Groupe F Groupe G Groupe H
Suisse (6) Argentine (5) Allemagne (2) Belgique (11)
Équateur (26) Bosnie-Herzégovine (21) Portugal (4) Algérie (22)
France (17) Iran (43) Ghana (37) Russie (19)
Honduras (33) Nigeria (44) États-Unis (13) Corée du Sud (57)

Déroulement de la phase finale[modifier | modifier le code]

Cérémonie d'ouverture[modifier | modifier le code]

La cérémonie d'ouverture a lieu le , deux heures avant le coup d'envoi du match d'ouverture Brésil-Croatie, dans la nouvelle Arena de São Paulo.

Les artistes invités interprétant We Are One sont Jennifer Lopez, Cláudia Leite et Pitbull.

Premier tour[modifier | modifier le code]

Format

Il s'agit du même format que celui utilisé depuis 1998. Les trente-deux équipes sont réparties en huit groupes de quatre. Chacune affronte les trois autres de son groupe. À l'issue de la dernière journée, les deux premiers de chaque groupe sont qualifiés pour les huitièmes de finale.

Le système suivant d'attribution de points est appliqué :

3 points pour un match gagné; 1 point pour un match nul; 0 point pour un match perdu.

Dans un groupe, lorsque des équipes se retrouvent à égalité de points, elles sont classées et départagées suivant :

  1. la meilleure différence de buts ;
  2. le plus grand nombre de buts marqués ;
  3. le plus grand nombre de points obtenus dans les matchs entre équipes concernées ;
  4. la meilleure différence de buts dans les matchs entre équipes concernées ;
  5. le plus grand nombre de buts marqués dans les matchs entre équipes concernées ;

Si, à l'issue de la dernière journée, le départage des équipes à égalité dans un groupe est impossible suivant les critères ci-dessus et qu'une place qualificative ou le placement dans le tableau final est en jeu, alors un tirage au sort est effectué par la commission d’organisation de la FIFA.

Résumé

À l'issue des 48 rencontres du premier tour, la moyenne de buts s'établit à 2,83 par match, pour 136 buts marqués en tout[45], ce qui constitue le record pour une Coupe du monde à 32 équipes[45]. Le match le plus prolifique est le France-Suisse du 20 juin avec 7 buts (victoire de la France 5-2)[45]. Le premier tour est marqué par l'élimination de l'Espagne, tenante du titre, acquise après deux défaites initiales (face aux Pays-Bas puis au Chili). Elle rejoint la France en 2002 et l’Italie en 2010, autres tenants du titre qui ont quitté la compétition avant les huitièmes de finale[46]. Les autres équipes de marque éliminées au premier tour sont l'Italie, l'Angleterre et le Portugal. Les équipes qui comptent trois victoires au premier tour soit neuf points, sont les Pays-Bas (Groupe B), la Colombie (C), l'Argentine (F) et la Belgique (H).

Cinq équipes d'Amérique du Sud, trois équipes d'Amérique du Nord, centrale et Caraïbes, six équipes européennes et deux équipes africaines atteignent le second tour.

Les meilleurs buteurs du premier tour sont l'Allemand Thomas Müller, l'Argentin Lionel Messi et le Brésilien Neymar avec quatre buts. Le Colombien James Rodríguez est désigné meilleur joueur du premier tour par un classement du sponsor officiel Castrol fondé sur des statistiques de jeu et publié sur le site de la FIFA[47].

Groupe A[modifier | modifier le code]

Classement
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Brésil 7 3 2 1 0 7 2 5
2 Mexique 7 3 2 1 0 4 1 3
3 Croatie 3 3 1 0 2 6 6 0
4 Cameroun 0 3 0 0 3 1 9 -8

1re journée


Match d'ouverture Brésil 3 - 1 Croatie Arena Corinthians, São Paulo

17 h heure locale
Neymar But inscrit après 29 minutes 29e But inscrit après 71 minutes 71e (pén.)
Oscar But inscrit après 90 minutes 90e
(1 - 1) Inscrit contre son camp après 11 minutes 11e (csc) Marcelo Spectateurs : 62 103
Arbitrage : Yuichi Nishimura
Rapport

Match 2 Mexique 1 - 0 Cameroun Arena das Dunas, Natal

13 h heure locale
Peralta But inscrit après 61 minutes 61e (0 - 0) Spectateurs : 39 216
Arbitrage : Wilmar Roldán
Rapport

2e journée


Match 17 Brésil 0 - 0 Mexique Estádio Castelão, Fortaleza

16 h heure locale
(0 - 0) Spectateurs : 60 342
Arbitrage : Cüneyt Çakır
Rapport

Match 18 Cameroun 0 - 4 Croatie Arena Amazônia, Manaus

18 h heure locale
(0 - 1) But inscrit après 11 minutes 11e Olić (Perišić Passe décisive)
But inscrit après 48 minutes 48e Perišić
But inscrit après 61 minutes 61e Mandžukić (Pranjić Passe décisive)
But inscrit après 73 minutes 73e Mandžukić (Eduardo Passe décisive)
Spectateurs : 39 982
Arbitrage : Pedro Proença
Rapport

3e journée


Match 33 Cameroun 1 - 4 Brésil Estádio Nacional, Brasilia

17 h heure locale
(Passe décisive Nyom) Matip But inscrit après 26 minutes 26e (1 - 2) But inscrit après 17 minutes 17e Neymar (Gustavo Passe décisive)
But inscrit après 35 minutes 35e Neymar (Marcelo Passe décisive)
But inscrit après 49 minutes 49e Fred (David Luiz Passe décisive)
But inscrit après 84 minutes 84e Fernandinho (Oscar Passe décisive)
Spectateurs : 69 112
Arbitrage : Jonas Eriksson
Rapport

Match 34 Croatie 1 - 3 Mexique Arena Pernambuco, Recife

17 h heure locale
(Passe décisive Rakitić) Perišić But inscrit après 87 minutes 87e (0 - 0) But inscrit après 72 minutes 72e Márquez (Herrera Passe décisive)
But inscrit après 75 minutes 75e Guardado (Peralta Passe décisive)
But inscrit après 82 minutes 82e Hernández (Márquez Passe décisive)
Spectateurs : 41 212
Arbitrage : Ravshan Irmatov
Rapport


Dans un groupe relevé, le Brésil, pays hôte, imparable lors de la Coupe des confédérations 2013 qu'il a remporté, est l'incontestable favori et figure parmi les prétendants à la victoire finale. Pour la deuxième place, la lutte s'annonce ouverte. La Croatie et le Mexique veulent se rattraper après une fin de campagne de qualification ratée avec des contre-performances et un ou plusieurs changements de sélectionneurs en l'espace de quelques mois. Cependant, la Croatie a toujours disposé de joueurs de talent dans toutes ses lignes évoluant dans de grands clubs européens tandis que le Mexique, après avoir essayé de se passer de ses joueurs évoluant en Europe pendant les éliminatoires laborieux, a utilisé les six mois de préparation pour les réintégrer. Ces deux nations ont réussi leurs matches de préparation ce qui laisse penser à une reprise de confiance. Le Cameroun est quant à lui secoué par les problèmes internes entre instabilité et querelles financières. Éliminés avec trois défaites au Mondial 2010, les Camerounais se sont illustrés juste avant la compétition en refusant d'embarquer dans l'avion à cause d'une affaire de primes. Outre la fragilité de l'ambiance, les Lions indomptables, malgré plusieurs joueurs talentueux, souffrent également d'un déséquilibre entre les grands joueurs des compétitions européennes concentrés sur certains postes, et d'autres secteurs laissés dangereusement vides. Leur préparation a été irrégulière avec deux défaites inquiétantes et en même temps un nul encourageant contre l'Allemagne.

Le Brésil affronte la Croatie lors du match d'ouverture et s'impose dans la douleur contre une équipe joueuse (3-1). Le match est toutefois marqué par plusieurs erreurs d'arbitrage, notamment un avertissement à Neymar pour un coup de coude volontaire sur Luka Modrić qui aurait pu valoir une expulsion alors que la Croatie menait au score, un penalty litigieux accordé au Brésil, mais aussi une égalisation croate refusée pour une faute peu évidente ainsi qu'un contact brutal de Ramires sur Ivan Rakitić non sifflé dans l'action entraînant le troisième but. En avril 2016, l'ex-international français Emmanuel Petit déclare dans une large interview ses doutes sur des matchs de Coupe du monde truqués et ce match d'ouverture en ferait partie[48]. Dans l'autre rencontre du groupe, l'arbitrage fait également polémique, deux buts mexicains étant refusés pour des hors-jeux inexistants. Le Mexique l'emporte toutefois 1-0. Lors de la deuxième journée, le duel entre les deux équipes américaines révèle le talent du gardien mexicain Guillermo Ochoa, désigné homme du match (0-0). Dans l'autre rencontre, la Croatie profite du retour de son buteur munichois Mario Mandžukić et confirme sa bonne prestation du match initial en surclassant 4 à 0 un Cameroun hors sujet. La mauvaise ambiance au sein de l'équipe africaine est symbolisée par l'expulsion d'Alex Song pour un coup de coude volontaire ainsi qu'une bagarre sur le terrain entre Assou-Ekotto et Moukandjo, le premier adressant notamment un coup de tête au second. Les Camerounais, déjà éliminés, se montrent plus dangereux face au Brésil mais ne peuvent rien contre l'armada sud-américaine (4-1). L'autre rencontre de cette dernière journée entre Croates et Mexicains est décisive pour la qualification, le Mexique pouvant se contenter d'un nul. Après une première mi-temps enlevée et équilibrée, le Mexique s'impose en deuxième mi-temps face à une Croatie qui paie cher dix minutes de relâchement pendant lesquelles les Vatreni encaissent trois buts scellant leur élimination (3-1).

Le Brésil et le Mexique terminent en tête du groupe à égalité de points, mais l'équipe hôte prend la première place à la différence de buts. Les erreurs d'arbitrage du match d'ouverture et les deux buts refusés au Mexique contre le Cameroun ne sont pas sans effet dans le classement final du groupe. La Croatie rentre chez elle avec de gros regrets, notamment à cause du match d'ouverture faussé par un arbitrage très défavorable. Les Croates connaîtront plusieurs problèmes internes par la suite qui mettront en péril leur qualification à l'Euro 2016 et entraîneront le départ de Niko Kovac. Le Cameroun succède quant à lui à la Corée du Nord en tant que lanterne rouge du tournoi. Massivement critiquée et moquée, la sélection camerounaise décrochera facilement sa qualification pour la CAN 2015 mais échouera au premier tour de la CAN à la dernière place de son groupe, ce qui causera ultérieurement le licenciement de Volker Finke.

Groupe B[modifier | modifier le code]

Classement
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Pays-Bas 9 3 3 0 0 10 3 7
2 Chili 6 3 2 0 1 5 3 2
3 Espagne 3 3 1 0 2 4 7 -3
4 Australie 0 3 0 0 3 3 9 -6

1re journée


Match 3 Espagne 1 - 5 Pays-Bas Arena Fonte Nova, Salvador

16 h heure locale
Xabi Alonso But inscrit après 27 minutes 27e (pén.) (1 - 1) But inscrit après 44 minutes 44e Van Persie (Blind Passe décisive)
But inscrit après 53 minutes 53e Robben (Blind Passe décisive)
But inscrit après 65 minutes 65e De Vrij (Sneijder Passe décisive)
But inscrit après 72 minutes 72e Van Persie
But inscrit après 80 minutes 80e Robben
Spectateurs : 48 173
Arbitrage : Nicola Rizzoli
Rapport

Match 4 Chili 3 - 1 Australie Arena Pantanal, Cuiabá

18 h heure locale
(Passe décisive Valdivia) Alexis Sánchez But inscrit après 12 minutes 12e
(Passe décisive Alexis Sánchez) Valdivia But inscrit après 14 minutes 14e
Beausejour But inscrit après 90+2 minutes 90+2e
(2 - 1) But inscrit après 35 minutes 35e Cahill (Franjić Passe décisive) Spectateurs : 40 275
Arbitrage : Noumandiez Doué
Rapport

2e journée


Match 20 Australie 2 - 3 Pays-Bas Estádio Beira-Rio, Porto Alegre

13 h heure locale
(Passe décisive McGowan) Cahill But inscrit après 21 minutes 21e
Jedinak But inscrit après 54 minutes 54e (pén.)
(1 - 1) But inscrit après 20 minutes 20e Robben (Blind Passe décisive)
But inscrit après 58 minutes 58e Van Persie (Memphis Passe décisive)
But inscrit après 68 minutes 68e Memphis (De Guzmán Passe décisive)
Spectateurs : 42 877
Arbitrage : Djamel Haimoudi
Rapport

Match 19 Espagne 0 - 2 Chili Stade Maracanã, Rio de Janeiro

16 h heure locale
(0 - 2) But inscrit après 20 minutes 20e Vargas (Aránguiz Passe décisive)
But inscrit après 43 minutes 43e Aránguiz (Alexis Sánchez Passe décisive)
Spectateurs : 74 101
Arbitrage : Mark Geiger
Rapport

3e journée


Match 35 Australie 0 - 3 Espagne Arena da Baixada, Curitiba

13 h heure locale
(0 - 1) But inscrit après 36 minutes 36e Villa (Juanfran Passe décisive)
But inscrit après 69 minutes 69e Torres (Iniesta Passe décisive)
But inscrit après 82 minutes 82e Juan Mata (Fàbregas Passe décisive)
Spectateurs : 39 375
Arbitrage : Nawaf Shukralla
Rapport

Match 36 Pays-Bas 2 - 0 Chili Arena Corinthians, São Paulo

13 h heure locale
(Passe décisive Janmaat) Fer But inscrit après 77 minutes 77e
(Passe décisive Robben) Memphis But inscrit après 90+1 minutes 90+1e
(0 - 0) Spectateurs : 62 996
Arbitrage : Bakary Gassama
Rapport

Le Néerlandais Robin van Persie sera l'auteur d'un but de la tête mémorable contre l'Espagne que les fans surnommeront « le hollandais volant ».

Avant la compétition, ce groupe B est considéré avec le groupe D et le groupe G comme l'un des plus relevés. C'est la première fois que les deux finalistes du mondial précédent se retrouvent dès le premier tour dans la même poule (l'Espagne, championne en titre, et les Pays-Bas). L'Espagne, qui domine le football depuis six ans, part favorite du groupe mais montre des signes de fatigue depuis sa campagne qualificative moins brillante que les précédentes, affichant des failles dans le tiki-taka qu'elle pratique, le tout symbolisé par la sévère défaite espagnole contre le Brésil en finale de la Coupe des confédérations 2013. Les Pays-Bas, forts d'une campagne préliminaire très réussie (meilleur rendement européen) après un Euro 2012 catastrophique, sont les autres favoris du groupe. La défense des Oranjes a été rajeunie tandis que leur secteur offensif a été conservé. Le Chili a réussi sa campagne de qualification en réalisant des matchs spectaculaires et représente une idée de beau jeu. Alors que le Chili fait figure d'outsider, l'Australie doit assumer celle de petit poucet. Après une campagne de qualification très difficile, les Australiens se sont rajeunis en un an et ont subi de nombreuses défaites cuisantes (6-0 contre le Brésil[49] et la France[50] à l'extérieur, et une humiliation 3-4 à domicile par l'Équateur, alors que les Socceroos menait 3-0 à la mi-temps[51]) en préparation et abordent la compétition avec des doutes. C'est le participant le plus mal classé au classement FIFA : 62e, entre la Finlande (61e) et la Jordanie (63e), deux sélections n'ayant jamais participé à une phase finale de Coupe du monde.

Dans une sorte de revanche de la finale de la Coupe du monde 2010, les Néerlandais s'imposent largement 5 à 1 face aux Espagnols lors de la première journée, malgré l'ouverture du score par les champions du monde en titre avec des doublés de Van Persie et de Robben. Dans l'autre rencontre du groupe, apparemment déséquilibrée, le Chili se défait difficilement d'une Australie combative, mais s'en sort 3 à 1 grâce à deux buts rapidement inscrits dans le premier quart d'heure. La rencontre entre la Roja chilienne et la Roja espagnole est déjà décisive. En effet, compte tenu de la seconde victoire des Pays-Bas obtenue difficilement plus tôt dans la journée contre des Australiens plein d'allant (3-2), les Espagnols seraient éliminés en cas défaite. Le scénario catastrophe se produit pour les doubles champions d'Europe et champions du monde en titre, avec une défaite 2 à 0 infligée par une équipe sud-américaine dominatrice. Lors de la dernière journée, le match « au sommet » Pays-Bas - Chili est déterminant pour décider des première et deuxième places de ce « groupe de la mort ». L'équipe européenne s'impose malgré une domination des Chiliens grâce à deux buts tardifs inscrits par des remplaçants (2-0). Dans l'autre rencontre sans enjeu, l'Espagne sauve l'honneur en battant 3 à 0 les Australiens avec une équipe remaniée avant de quitter le tournoi.

Avec l’élimination de l'Espagne, c’est la cinquième fois que le champion en titre échoue au premier tour après l’Italie en 1950 et en 2010, le Brésil en 1966 et la France en 2002. La presse espagnole se déchaîne contre la Roja. L'Espagne surmontera sa désillusion en se qualifiant facilement pour l'Euro 2016 avec un effectif rajeuni. Les Pays-Bas et le Chili, dont les observateurs attendaient déjà un rôle dans la compétition, ont dépassé les espérances et surpris par la qualité de leur jeu. L'Australie repart sans avoir obtenu le moindre point mais en ayant montré de belles capacités par rapport aux attentes. Ces prestations encourageantes lors du mondial vont redonner un second souffle à une sélection qui a connu plusieurs années de crise et qui parviendra finalement à remporter la Coupe d'Asie 2015 organisée à domicile sept mois plus tard.

Groupe C[modifier | modifier le code]

Classement
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Colombie 9 3 3 0 0 9 2 7
2 Grèce 4 3 1 1 1 2 4 -2
3 Côte d'Ivoire 3 3 1 0 2 4 5 -1
4 Japon 1 3 0 1 2 2 6 -4

1re journée


Match 5 Colombie 3 - 0 Grèce Estádio Mineirão, Belo Horizonte

13 h heure locale
(Passe décisive Cuadrado) Armero But inscrit après 5 minutes 5e
(Passe décisive Aguilar) Gutiérrez But inscrit après 58 minutes 58e
(Passe décisive Cuadrado) James Rodríguez But inscrit après 90+3 minutes 90+3e
(1 - 0) Spectateurs : 57 174
Arbitrage : Mark Geiger
Rapport

Match 6 Côte d'Ivoire 2 - 1 Japon Arena Pernambuco, Recife

22 h heure locale
(Passe décisive Aurier) Bony But inscrit après 64 minutes 64e
(Passe décisive Aurier) Gervinho But inscrit après 66 minutes 66e
(0 - 1) But inscrit après 16 minutes 16e Honda (Nagatomo Passe décisive) Spectateurs : 40 267
Arbitrage : Enrique Osses
Rapport

2e journée


Match 21 Colombie 2 - 1 Côte d'Ivoire Estádio Nacional, Brasilia

13 h heure locale
(Passe décisive Cuadrado) James Rodríguez But inscrit après 64 minutes 64e
(Passe décisive Gutiérrez) Quintero But inscrit après 70 minutes 70e
(0 - 0) But inscrit après 73 minutes 73e Gervinho (Boka Passe décisive) Spectateurs : 68 748
Arbitrage : Howard Webb
Rapport

Match 22 Japon 0 - 0 Grèce Arena das Dunas, Natal

19 h heure locale
(0 - 0) Spectateurs : 39 485
Arbitrage : Joel Aguilar
Rapport

3e journée


Match 37 Japon 1 - 4 Colombie Arena Pantanal, Cuiabá

16 h heure locale
(Passe décisive Honda) Okazaki But inscrit après 45+1 minutes 45+1e (1 - 1) But inscrit après 17 minutes 17e (pén.) Cuadrado
But inscrit après 55 minutes 55e Martínez (James Rodríguez Passe décisive)
But inscrit après 82 minutes 82e Martínez (James Rodríguez Passe décisive)
But inscrit après 90 minutes 90e James Rodríguez (Ramos Passe décisive)
Spectateurs : 40 340
Arbitrage : Pedro Proença
Rapport

Match 38 Grèce 2 - 1 Côte d'Ivoire Estádio Castelão, Fortaleza

17 h heure locale
(Passe décisive Samarás) Samaris But inscrit après 42 minutes 42e
Samarás But inscrit après 90+2 minutes 90+2e (pén.)
(1 - 0) But inscrit après 74 minutes 74e Bony (Gervinho Passe décisive) Spectateurs : 59 095
Arbitrage : Carlos Vera
Rapport

James Rodríguez, auteur de l'un des plus beaux buts du tournoi.

Un véritable choc des cultures est attendu dans le groupe C qui paraît très ouvert. La Colombie, tournée vers l'offensive, semble la mieux armée pour sortir du groupe. Son excellent parcours en éliminatoires lui a permis d'obtenir un statut de tête de série. La Grèce, réputée pour sa bonne défense et auteur d'un bon Euro 2012, espère fêter dignement les dix ans de son titre européen. Le Japon, très technique, espère franchir le premier tour comme en 2010. Il a notamment été sacré champion d'Asie en 2011. Au style de jeu physique, la Côte d'Ivoire a toujours déçu en Coupe du monde (une seule victoire en six matchs, de 2006 à 2010), mais peut s'appuyer sur une génération dorée en fin de cycle et espère enfin saisir la chance qu'elle n'a pas eu lors de ses deux précédents mondiaux en tombant dans des groupes très relevés dits "de la mort". Les quatre équipes, sortant d'une campagne qualificative maîtrisée et aisément franchie, sont sur une dynamique positive et peuvent toutes prétendre à la qualification pour le tour suivant.

Le favori colombien assomme la Grèce 3 à 0, pourtant l'une des défenses d'Europe ayant encaissé le moins de buts en qualification. La rencontre entre la Côte d'Ivoire et le Japon est le match disputé à l'heure la plus tardive de la compétition (22h brésiliennes). Les Éléphants s'imposent 2 à 1 face aux Asiatiques après avoir été menés. La Colombie continue son parcours parfait en battant 2 à 1 des Ivoiriens combatifs mais nerveux dans le dernier geste. Malgré un excellent Keisuke Honda, les Nippons ne peuvent faire mieux qu'un match nul et vierge face aux Hellènes réduits à dix et diminués par les blessures. Ce match est l'un des plus fermés de l'ensemble du tournoi et les deux équipes sont très critiquées pour leur manque d'engagement. Lors de la dernière journée, les Cafeteros, déjà qualifiés, étrillent 4 à 1 les Samouraïs bleus qui pouvaient encore se qualifier. L'autre rencontre est un match décisif, tendu et rempli de suspense jusqu'à la dernière seconde. Pratiquant soudainement à la surprise générale un jeu offensif et spectaculaire, la Grèce s'impose 2 à 1 face à une Côte d'Ivoire qui aura pêché par manque de précision dans la construction offensive. Le scénario est cruel pour les Ivoiriens. En effet, le billet pour les huitièmes de finale leur échappe en toute fin de rencontre à la dernière minute du temps additionnel à cause d'un penalty indiscutable.

La Grèce réalise le même coup qu'à l'Euro 2012, où elle avait battu la Russie largement favorite au dernier match, et atteint ainsi pour la première fois les huitièmes de finale de la Coupe du monde. La Colombie, tête de série de ce groupe C, réalise un parcours parfait avec trois victoires et neuf buts marqués. La Côte d'Ivoire, malgré ses stars, échoue pour la troisième fois de suite au premier tour, mais cet échec est moins accepté par les supporters. En effet, à la différence des deux précédentes éditions, la Côte d'Ivoire était versée dans une poule abordable. Sabri Lamouchi présentera sa démission dans la foulée. Le Japon déçoit également et illustre l'échec général de toutes les équipes représentant l'Asie dans le Mondial. Si la Côte d'Ivoire, malgré la retraite de Didier Drogba et des qualifications à la CAN 2015 chaotiques, parvient à rebondir sous l'impulsion du nouvel entraîneur Hervé Renard en remportant la CAN, ce n'est pas le cas du Japon qui connaît des suites très difficiles avec une élimination précoce de la Coupe d'Asie 2015, deux changements d'entraîneurs et une dernière place à la Coupe d'Asie de l'Est 2015.

Groupe D[modifier | modifier le code]

Classement
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Costa Rica 7 3 2 1 0 4 1 3
2 Uruguay 6 3 2 0 1 4 4 0
3 Italie 3 3 1 0 2 2 3 -1
4 Angleterre 1 3 0 1 2 2 4 -2

1re journée


Match 7 Uruguay 1 - 3 Costa Rica Estádio Castelão, Fortaleza

16 h heure locale
Cavani But inscrit après 24 minutes 24e (pén.) (1 - 0) But inscrit après 54 minutes 54e Campbell (Gamboa Passe décisive)
But inscrit après 57 minutes 57e Duarte (Bolaños Passe décisive)
But inscrit après 83 minutes 83e Ureña (Campbell Passe décisive)
Spectateurs : 58 679
Arbitrage : Felix Brych
Rapport

Match 8 Angleterre 1 - 2 Italie Arena Amazônia, Manaus

18 h heure locale
(Passe décisive Rooney) Sturridge But inscrit après 37 minutes 37e (1 - 1) But inscrit après 35 minutes 35e Marchisio (Candreva Passe décisive)
But inscrit après 50 minutes 50e Balotelli (Candreva Passe décisive)
Spectateurs : 39 800
Arbitrage : Björn Kuipers
Rapport

2e journée


Match 23 Uruguay 2 - 1 Angleterre Arena de São Paulo, São Paulo

16 h heure locale
(Passe décisive Cavani) Suárez But inscrit après 39 minutes 39e
(Passe décisive Muslera) Suárez But inscrit après 85 minutes 85e
(1 - 0) But inscrit après 75 minutes 75e Rooney (Johnson Passe décisive) Spectateurs : 62 575
Arbitrage : Carlos Velasco Carballo
Rapport

Match 24 Italie 0 - 1 Costa Rica Arena Pernambuco, Recife

13 h heure locale
(0 - 1) But inscrit après 44 minutes 44e Bryan Ruiz (Díaz Passe décisive) Spectateurs : 40 285
Arbitrage : Enrique Osses
Rapport

3e journée


Match 39 Italie 0 - 1 Uruguay Arena das Dunas, Natal

13 h heure locale
(0 - 0) But inscrit après 81 minutes 81e Godín (Ramírez Passe décisive) Spectateurs : 39 706
Arbitrage : Marco Rodríguez
Rapport

Match 40 Costa Rica 0 - 0 Angleterre Estádio Mineirão, Belo Horizonte

13 h heure locale
(0 - 0) Spectateurs : 57 823
Arbitrage : Djamel Haimoudi
Rapport


Dans ce groupe D, l'un des plus relevés, s'affrontent les trois anciens champions du monde italien, uruguayen et anglais et le « petit poucet », le Costa Rica. Jouant sur son continent, l'Uruguay est attendu pour défendre au mieux la quatrième place obtenue en 2010. L'Italie et l'Angleterre restent sur des échecs en 2010 et, après un bon parcours à l'Euro 2012, abordent le Mondial avec l'idée d'effacer leur mauvaise performance. Le Costa Rica semble promis à faire de la figuration et à limiter la casse.

Le gardien du Costa-Rica, Keylor Navas, est l'une des révélations du tournoi.

Déjouant tous les pronostics, le Costa Rica s'impose 3 à 1 face à une équipe uruguayenne pourtant favorite mais incapable de tenir son rang. Privé de Suarez, l'Uruguay ouvre le score sur pénalty, mais sombre en deuxième mi-temps sous les assauts costaricains. Dans l'autre rencontre du groupe, les Italiens, vice-champions d'Europe, s'imposent difficilement 2 à 1 face aux Anglais dans la touffeur amazonienne de Manaus dans un match enlevé où les perdants n'auront pas démérité. Lors de la deuxième journée, les Anglais sont défaits 2 à 1 par les Uruguayens qui ont retrouvé Luis Suarez. Le lendemain, l'équipe costaricaine continue d'impressionner en terrassant cette fois l'Italie 1 à 0 , ce qui signifie l'élimination des Anglais qui, déjà battus à deux reprises, espéraient une victoire italienne face au Costa Rica pour préserver une chance de qualification. Dans la rencontre décisive entre Italiens et Uruguayens, ces derniers s'imposent 0 à 1 en fin de match, et éliminent l'Italie. La match est marqué par la morsure infligée par Luis Suarez au joueur italien Giorgio Chiellini. Dans une rencontre presque sans enjeu, le plus petit des pays engagés valide sa première place dans le groupe en tenant en échec 0 à 0 le plus ancien pays du football, qui repart avec un modeste petit point d'honneur.

Le Costa Rica, considéré comme le plus faible de ce groupe, a surpris tous les observateurs en terminant premier, sans défaite, avec un seul but encaissé sur penalty, éliminant ainsi deux nations considérées comme favorites, l'Italie et l'Angleterre. Les Italiens se qualifieront par la suite comme attendu à l'Euro 2016, non sans difficulté. L'échec est cuisant pour l'Angleterre, déjà assurée de son élimination après deux matchs, ce qui est une grande première dans son histoire. C'est aussi la première fois depuis 1958 qu'elle ne franchit pas le premier tour en Coupe du monde. Après cette désillusion, l'Angleterre se qualifiera haut la main pour l'Euro 2016. Pour avoir mordu un défenseur italien, Luis Suarez écope de neuf matchs de suspension en équipe nationale, ce qui met un terme à son mondial, et de quatre mois sans pouvoir jouer avec son club. L'Uruguay aborde donc son huitième de finale privée de sa pièce maîtresse.

Groupe E[modifier | modifier le code]

Classement
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 France 7 3 2 1 0 8 2 6
2 Suisse 6 3 2 0 1 7 6 1
3 Équateur 4 3 1 1 1 3 3 0
4 Honduras 0 3 0 0 3 1 8 -7

1re journée


Match 9 Suisse 2 - 1 Équateur Estádio Nacional,