Cosnac — Wikipédia

Cosnac
Cosnac
Église du village.
Blason de Cosnac
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Brive-la-Gaillarde
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Bassin de Brive
Maire
Mandat
Gérard Soler
2020-2026
Code postal 19360
Code commune 19063
Démographie
Gentilé Cosnacois
Population
municipale
3 026 hab. (2021 en augmentation de 1,61 % par rapport à 2015)
Densité 151 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 08′ 05″ nord, 1° 35′ 11″ est
Altitude Min. 134 m
Max. 381 m
Superficie 19,98 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Brive-la-Gaillarde
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brive-la-Gaillarde-3
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Cosnac
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Cosnac
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Cosnac
Liens
Site web Site officiel

Cosnac [konak] est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle appartient à la Communauté d'agglomération du bassin de Brive. La commune se trouve juste à l'est de Brive-la-Gaillarde, sous-préfecture de la Corrèze, les deux communes étant limitrophes.

Ses habitants sont appelés les Cosnacois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Commune de l'aire urbaine de Brive-la-Gaillarde, située dans le bassin de Brive-la-Gaillarde.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes

Accès[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

La commune de Cosnac s'inscrit dans le massif principal de forme rectangulaire situé au sud de Brive. Cette zone est délimitée au nord par la vallée de la Corrèze, à l'ouest par le versant gauche de la Courolle et au sud par une ligne Lissac — sud de Noailles — La Rougerie. Ce massif est composé de trias inférieur avec des vestiges sommitaux du trias supérieur à l'état sporadique. C'est dans ce secteur que se trouve la plupart des stations préhistoriques.

Il existe également des failles géologiques de dislocation de terrains auxquelles peuvent correspondre des vallées assez profondes de couches triasiques caractérisées par des ruisseaux : le Pian et la Loyre, cette dernière rivière formant la limite communale à l'est et au nord-est.

Ainsi la présence de sable sédimentaire aggloméré provenant de la détérioration du Massif central a amené certains propriétaires à s'orienter vers l'exploitation du grès de carrière ou plus récemment du brasier (Rochelongue).

La superposition des terrains sur la partie sud de Cosnac pourrait se résumer avec une coupe partant de Combe longue passant par la vallée de Planchetorte pour finalement s’achever à Chèvres-Cujols. Tout d'abord, on remarquerait la présence d'un grès rouge permien puis d'un grès triasique gris, variolé. Ensuite viendrait les Lias, inférieur, moyen et supérieur, chaque niveau niveaux caractérisés par des distinctions de minéraux : grès sableux pour le Lias inférieur, argile verte ou le Lias moyen et calcaire pour le Lias supérieur.

Certaines coupes de terrains comme celui du rond-point de Montplaisir offre un clair résumé des dépôts de l'époque du Lias au sud-ouest de la commune.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 052 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Brive-la-Gaillarde à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 903,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Cosnac est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Brive-la-Gaillarde, une agglomération inter-départementale regroupant 12 communes[11] et 75 956 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Il convient de remarquer la présence majeure de l'habitat sur le sommet de ces plates-formes triasiques. Une prédominance de cette localisation amène à déduire une certaine constante dans l'évolution de ce territoire. Il existe une certaine disparité historique entre les différentes bourgades de cette commune. En effet, le Bourg communal, pourtant daté du Moyen Âge ne demeure historiquement pas la partie la plus anciennement peuplée, ou pour sûr, la plus densément peuplée au milieu du siècle dernier. Ce n'est que récemment que l'habitat s'est nettement aggloméré autour du pôle administratif et scolaire.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,8 %), prairies (28,9 %), zones agricoles hétérogènes (23,6 %), zones urbanisées (6,6 %)[16].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Cosnac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Loyre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2001[19],[17]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Corrèze et affluents du bassin de Brive-la-Gaillarde », approuvé le [20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cosnac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 59,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 244 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 659 sont en aléa moyen ou fort, soit 53 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018, 2019 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[17].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cosnac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[23].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

L'occupation du sol sur la commune de Cosnac débute dès la Préhistoire. D'une occupation du sol saisonnière à une installation sédentaire, les hommes vont d'abord occuper plus clairement les limites sud de la commune.

En effet, une série d'abris sous roche fouillés dès les années 1945 puis abandonnés vers 1970, avec des épisodes de fouille clandestine, a été reconnue au lieu-dit Maranzat. L'abri de « Chez Jugie » constitue une très bonne stratigraphie portant sur le Mésolithique. Quelques éléments résiduels du Paléolithique moyen (Acheuléen) ont été retrouvés de manière fortuite à proximité de ces affleurements rocheux et plus généralement sur l'ensemble de la commune en situation de plateau.

Au lieu-dit Régnac, une pierre de grès blanc a été reconnue comme étant une périlithe de dolmen néolithique.

A priori aucune découverte portant sur l'âge du bronze ou du fer ne démontre une occupation sur la commune pour les chronologies protohistoriques.

Néanmoins une occupation romaine a elle aussi été révélée dans la partie sud de la commune avec la présence de plusieurs fours de tuilier. La présence d'une église au XIe siècle non découverte à ce jour laisse imaginer une persistance de l'habitat et la possible implantation d'une villa gallo-romaine sur le territoire communal ou à proximité directe. L'étymologie du nom de la commune ramène également à un suffixe gallo-romain d'appartenance -acum devenu ac en langue d'oc.

L'origine du nom de cette commune vient de la Seigneurie Cosnac, à la fin du XIe siècle. L'implantation des seigneurs de Cosnac sur le territoire communal est aujourd'hui portée à réflexion avec la redécouverte de l'abri des Roches. Cette carrière troglodyte dans le sud de la commune, constitue un parallèle très intéressant avec les premières demeures aristocratiques à vocation défensive reconnues sous le terme de « roca » dans tout le sud de la France. La présence de sculptures anthropomorphes à même un pilier constitue un élément déterminant de cette analyse qui pourrait dater l'occupation de cette cavité du XIe siècle au XIIIe siècle.

De nombreuses autres cavités d'origine médiévale ont été retrouvées et fouillées sur le sud de la commune.

La famille de Cosnac doit sans doute asseoir son pouvoir en s'installant ensuite au cœur du bourg actuel en construisant une maison forte qui comprenait deux tours de guet et un donjon de 60 pieds de haut qui permettait les signaux entre Turenne, Malemort, Noailles et Yssandon. L'escalier central, la cheminée à colonnettes ainsi que les toilettes extérieures en saillie constituent des bons marqueurs chronologiques.

L'aile XIVe du château adossée à l'église a été complétée au XVIe siècle. Le château est encore rénové par la famille au début (1720) et à la fin du XVIIIe siècle (1767) comme l'attestent des marques au charbon de bois sur un linteau de cheminée retrouvées lors des restaurations en 2001. L'aile nord, entre sobriété des lignes, respect des proportions entre comble et façade en faible saillie, caractérise une annexe élaborée par le même architecte (Germain Boffrand, élève de Mansart) que l'actuelle sous-préfecture de Brive-la-Gaillarde (ancien hôtel des Cosnac) au milieu du XIXe siècle.

D'autres annexes comme un laboratoire pour vers à soie complétait les bâtiments agricoles à proximité du château (orangerie, vergers de muriers). L'actuel parc du château recelait quelques années auparavant des essences végétales agglomérées par la famille.

Tout au long de leur histoire familiale, les Cosnac ont notamment donné de nombreux dignitaires à l'Église ce qui faisait dire à Saint-Simon : « dans cette famille on est évêque de père en fils ».

En 1352, Bertrand, nonce du pape Clément VI en tant que trésorier de l'église participe à la construction du Palais des Papes à Avignon.

En 1530, Louis, en tant que premier écuyer de la reine et gentilhomme de François Ier, accompagne à Madrid le vicomte de Turenne (François de la Tour) pour signer le contrat de mariage entre François Ier et la sœur de Charles Quint, Eléonore.

Daniel de Cosnac (1628-1708) a été évêque de Valence et de Die puis archevêque d'Aix-en-Provence.

Sous la Révolution, pour suivre un décret de la Convention, Cosnac prit pour nom L'Égalité.

Seigneurs de Cosnac[modifier | modifier le code]

  • Immon de Caunac (?-après 940)[24]
  • Bernard de Cosnac[24]
  • Israël de Cosnac (?-avant 1053)[24]
  • Gérald de Cosnac fils puiné du précédent[24]
  • Engalvin de Cosnac, chevalier, fils du précédent (?-Vers 1180)[24]
  • Guillaume Ier de Cosnac, chevalier, seigneur de Cosnac, fils du précédent[24] vivait en 1200[25]
  • Pierre de Cosnac, damoiseau, seigneur de Cosnac, fils du précédent, meurt sans héritier vers 1270.
  • Hugues Ier de Cosnac, chevalier, seigneur de Cosnac, frère du précédent lui succède.
  • Guillaume II de Cosnac, damoiseau, seigneur de Cosnac, fils du précédent
  • Hugues II de Cosnac, chevalier, seigneur de Cosnac, de Malemort, Brive, Sainte-Féréole, fils du précédent (?-Après 1369)[26] ,[27]
  • Jean de Cosnac, chevalier, seigneur de Cosnac, Chanoine de Bayeux et de Lombez, fils du précédent (avant 1345-après 1388)
  • Raymond de Cosnac, chevalier, seigneur de Cosnac, fils du précédent (avant 1380-avant 1420)
  • Hélie de Cosnac, seigneur de Cosnac, fils du précédent (vers 1405-après 1452)
  • Pierre de Cosnac, seigneur de Cosnac et de Creysse, fils du précédent
  • Guillaume III de Cosnac, chevalier, fils du précédent (?-après 1517)
  • Louis de Cosnac, chevalier, seigneur de Cosnac, Linoyre et de Font-de-Meyraguet, fils du précédent (vers 1485-11 octobre 1532)
  • Galiot de Cosnac, écuyer, seigneur de Cosnac, Linoyre, de Font-de-Meyraguet et de la Borderie, fils du précédent (?-après 1588)
  • Annet de Cosnac, seigneur de Cosnac, Linoyre, Dampniat, Morioles, Creysse fils du précédent (après 1547-après 1597)
  • Christophe de Cosnac, écuyer, seigneur de Cosnac, d'Espeyruc, de Genouillac, etc. fils du précédent (15 mai 1597-avant 1639)
  • Claude de Cosnac, capitaine dans le régiment d'infanterie d'Armand de Cosnac, seigneur de Cosnac, d'Espeyruc, de Genouillac, etc. fils du précédent (6 août 1633-après 1708)
  • Jean-Baptiste de Cosnac, chevalier, marquis de Cosnac, seigneur d'Espeyruc, La Guesle, Chariol, Saint-Rémy-sur-Thiers, Dampniat, Enval, etc. fils du précédent (25 mai 1665-après 1744)
  • Gabriel Anne de Cosnac, comte de Cosnac, fils du précédent (31 octobre 1705-27 janvier 1755 à Beynat) chevalier de Saint-Louis
  • Joseph Mathieu de Cosnac, vicomte de Cosnac, capitaine au régiment des chasseurs à cheval de Picardie, fils du précédent (23 septembre 1753 au château de Sabeau à Beynat-22 avril 1809)
  • Gabriel Noël de Cosnac, vicomte de Cosnac, conseiller général de la Corrèze, fils du précédent (27 septembre 1791 à Beynat-1857)

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2008 Guy Lefebvre   Vice-président de la CA de Brive
mars 2008 En cours
(au 27 mai 2020[28])
Gérard Soler[29] DVD Employé
Conseiller départemental de Brive-la-Gaillarde-3 (2015 → )
1er vice-président de l'Agglo de Brive (2017 → )
Réélu en 2014 et 2020

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[30].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

En 2021, la commune comptait 3 026 habitants[Note 3], en augmentation de 1,61 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
775616710805952983941946996
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9971 1701 002920923896820822811
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
803802735701702615622573558
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5905928191 4521 9622 3402 7882 9292 984
2021 - - - - - - - -
3 026--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Cosnac dépend de l'Académie de Limoges. Les élèves de Cosnac débutent leur scolarité à l'école maternelle de la commune, puis dans son école primaire, qui accueille 161 enfants[35].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Les grottes de Maranzat, habitées dès 10 000 ans avant J.-C.
  • Les habitats troglodytes des Roches (encore habités) (XIe et XIIIe siècles).
  • Le château de Cosnac (XIVe siècle) inscrit aux monuments historiques le [36]: tapisseries de Van Eyck au Musée Labenche de Brive-La-Gaillarde.
  • L'église Saint-Just de Cosnac (XIIe siècle), proche des églises sud-corréziennes du début et milieu du XIIe siècle. En effet, le chevet de l'église est parsemée de marques de tailleurs de pierre comme ses homologues religieuses des environs. Le clocher-mur reste une des caractéristiques de cette architecture religieuse qui déborde également sur les départements voisins.
    • L'intérieur de l'église est marquée par une nette restructuration architectonique avec un piquetage des anciennes voûtes d'arête encore visibles aujourd'hui en négatif. Ce bâtiment ayant été rebâti au cours du XIXe siècle en blocs de grès blanc dans la partie du transept.
    • Le plafond de cette église est décoré d'une peinture de Rossi exécutée en 1836 à la suite de restauration en 1834. Il s'agit d'une peinture à l'italienne de 20,30 m sur 6,30 m réalisée en trompe-l'œil et représentant les thèmes du ciel et des apôtres.
  • La chapelle funéraire des de Chalup et de Cosnac (XIXe siècle).
  • Le camp d'entraînement militaire de Séchepierre (XXe siècle).
  • La maison de naissance de Pierre-Jean-Georges Cabanis.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Cosnac Blason
D'argent semé de molettes de sable, au lion de même armé, lampassé et couronné de gueules brochantsur le tout.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Cosnac et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Brive - La Roche » (commune de Brive-la-Gaillarde) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Brive - La Roche » (commune de Brive-la-Gaillarde) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Brive-la-Gaillarde », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Cosnac », sur Géorisques (consulté le ).
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  20. « PPRI Corrèze et affluents du bassin de Brive-la-Gaillarde », sur le site de la préfecture de Corrèze (consulté le ).
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  22. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Cosnac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  24. a b c d e et f Étienne Baluze pense que Guillaume Ier de Cosnac est bien le fils Engalvin de Cosnac mais cette filiation n'est pas prouvée littéralement
  25. Nobiliaire universel de France livre XIV Page 309
  26. Généalogie des de Cosnac sur geneanet.org
  27. Nobiliaire universel de France livre XIV Page 317
  28. « Gérard Soler a été réélu à son troisième mandat de maire », La Montagne,‎ (lire en ligne).
  29. Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008
  30. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Fiche de l'éducation nationale
  36. « Château de Cosnac », notice no PA00099751, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  37. http://www.anacr-haute-vienne.com/menot-therese.php

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bulletins de la Société scientifique d’histoire et d’archéologie de la Corrèze, tome des années : 1971, 1973, 1976, 1977, 1978
  • P. Conte, Marion Liboutet, De la spelunca à la roca, l’habitat troglodytique au Moyen Âge, 11-12 juin 2005, Actes de colloque, Carcassonne, 2005
  • F. Guillot, Fortifications, pouvoirs, peuplement en Sabarthès du début du XIe au début du XIVe siècle, Thèse de doctorat, Université de Toulouse 2, 1997, p. 81-90 et 177
  • M.-M. Macary, Châteaux de Corrèze, p. 6-7, 1977
  • F. Mazières et alii, Rapport de prospection diachronique sur la commune de Cosnac, SRA Limoges, 2000, non-publié, disponible sur demande à la mairie ou à la bibliothèque
  • F. Mazières et alii, Rapport de prospection diachronique sur la commune de Cosnac, SRA Limoges, 2001, non-publié, disponible sur demande à la mairie ou à la bibliothèque
  • F. Mazières et alii, Rapport de prospection diachronique sur la commune de Cosnac, SRA Limoges, 2002, non-publié, disponible sur demande à la mairie ou à la bibliothèque
  • Ab. Poulbrière, Dictionnaire des paroisses de la Corrèze, Tome I, page 359 à 363
  • M. Villoutreix, Noms de lieux du Limousin, Paris, Christine Bonneton éditeurs, 1995

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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