Corneilla-de-Conflent — Wikipédia

Corneilla-de-Conflent
Corneilla-de-Conflent
Façade principale de l'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Conflent-Canigó
Maire
Mandat
Patrice Arro
2020-2026
Code postal 66820
Code commune 66057
Démographie
Gentilé Corneillanais(es)
Population
municipale
531 hab. (2021 en augmentation de 13,22 % par rapport à 2015)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 34′ 03″ nord, 2° 22′ 53″ est
Altitude Min. 397 m
Max. 823 m
Superficie 11,02 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Prades
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Canigou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Corneilla-de-Conflent
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Corneilla-de-Conflent
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Corneilla-de-Conflent
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Corneilla-de-Conflent

Corneilla-de-Conflent Écouter est une commune française située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Têt, la Cady, Riu de Fillols, Riu de Saint-Vincent, le ruisseau de Mardé. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « sites à chiroptères des Pyrénées-Orientales ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Corneilla-de-Conflent est une commune rurale qui compte 531 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Prades. Ses habitants sont appelés les Corneillanais ou Corneillanaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Corneilla-de-Conflent se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 45 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 7 km de Prades[2], sous-préfecture, et à 26 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Prades[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Fuilla (1,5 km), Vernet-les-Bains (2,0 km), Fillols (2,4 km), Villefranche-de-Conflent (2,5 km), Sahorre (4,1 km), Taurinya (4,1 km), Casteil (4,1 km), Serdinya (4,8 km).

Sur le plan historique et culturel, Corneilla-de-Conflent fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[5].

Communes limitrophes de Corneilla-de-Conflent[6]
Villefranche-de-Conflent Ria-Sirach
Fuilla Corneilla-de-Conflent[6] Fillols
Vernet-les-Bains
Situation de la commune.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 1 102 hectares. L'altitude de Corneilla-de-Conflent varie entre 397 mètres et 823 mètres[7].

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].

La moitié nord de la commune, qui s'élève jusqu'aux plateaux de Badabany (à l'ouest) et d'Ambullas (à l'est), repose essentiellement sur de grands affleurements de marbre dévonien (c380 Ma)[9],[10]. La moitié sud de la commune repose principalement sur les dépôts du Miocène inférieur (c25 Ma) du bassin du Conflent[11] ("sables grossiers quartzo-feldspathiques très mal triés et de niveaux à gros blocs, essentiellement de gneiss, de dimension métrique")[12]. Dans les fonds de vallée des deux rivières (de Fillols et de Cady), on trouve des terrasses fluviales du Quaternaire (principalement constituées de sable, de gravier et d'une quantité étonnante de gros blocs rocheux).

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 923 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 5,4 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Eus à 11 km à vol d'oiseau[16], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 539,8 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20],[21]. Dans ce cadre, la commune fait partie[22]. Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[23],[24].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « sites à chiroptères des Pyrénées-Orientales »[26], d'une superficie de 2 437 ha, abritent d'importantes colonies d'espèces de chauves-souris d'intérêt communautaire[27].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[28] : les « grottes des Canalette » (173 ha), couvrant 2 communes du département[29] et la « Trancade d'Ambouilla » (294 ha), couvrant 2 communes du département[30] et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[28] :

  • la « vallée du Conflent » (5 742 ha), couvrant 12 communes du département[31] ;
  • le « versant sud du massif du Madres » (27 267 ha), couvrant 27 communes du département[32].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Corneilla-de-Conflent est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[33],[I 2],[34].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Prades, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

vue vers l'est
Vue vers l'est en direction du village de Corneilla-de-Conflent, entouré de forêts et de prairies

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (78,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (44,4 %), forêts (36,5 %), cultures permanentes (6,1 %), zones urbanisées (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), prairies (2,7 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La ligne 521 du réseau liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Casteil.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Corneilla-de-Conflent est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[36],[37].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[38].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[39]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[40]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[41].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[42].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[43].

Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le Barrage des Bouillouses sur la Têt, un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[44].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Corneilla-de-Conflent est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[45].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En catalan, le nom de la commune est Cornellà de Conflent[46].

Le , Corneilla change officiellement de nom et devient Corneilla-de-Conflent[47].

Vue vers la place de l'église, avec à gauche une tour du Palais comtal.

Histoire[modifier | modifier le code]

Corneilla-de-Conflent a abrité le palais des comtes de Cerdagne-Conflent auprès duquel ils créèrent un prieuré roman augustin d'une architecture remarquable.

Dès le début du XXe siècle, une ligne de chemin de fer minéralière descendait la vallée de Cady sur la commune de Corneilla, les trains transportant le minerai de fer des mines de Sahorre et de Vernet-les-Bains jusqu'aux fourneaux dans la vallée de la Têt[48]. En cours de route, le minerai de fer passait par une importante usine de grillage, aujourd'hui abandonnée, située sur le versant ouest de la vallée[49],[50].

La Communauté de communes Canigou - Val Cady est dissoute le et intégrée à la Communauté de communes du Conflent à laquelle adhère donc Corneilla-de-Conflent.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Canton[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune de Corneilla est incluse dans le canton de Vernet puis devient en 1793 le chef-lieu du canton de Corneilla. Elle rejoint en 1801 le canton de Prades, qu'elle ne quitte plus par la suite[47].

À compter des élections départementales de 2015, la commune rejoint le nouveau canton du Canigou.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[51]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1793 Martin Jampy    
1793 1793 Xavier Burgatx    
1793 1794 Joseph Godefroy    
1794 1796 Emmanuel Restaynt    
1796 1797 Simon Illes    
1797 1798 Emmanuel Restaynt    
1798 1799 Simon Illes    
1799 1800 Dominique Junquet    
1800 1803 Jean Paris    
1803 1808 Martin Jampy    
1808 1813 Emmanuel Berjoan    
1813 1828 François Paris    
1828 1831 Bonaventure Restaynt    
1831 1838 Martin Jampy    
1838 1841 Bonaventure Berjoan    
1841 1843 Jacques Pagès    
1843 1851 Bonaventure Restaynt    
1851 1863 François Broc    
1863 1866 Jacques Vigo    
1866 1872 Jean Paris    
1872 1874 Charles de Fregebille    
1874 1876 Jean Paris    
1876 1877 Denis Jacques Victor Dalbiez    
1877 1878 Mathieu Berjoan    
1878 1880 Michel Restaynt    
1880 1888 Simon Illes    
1888 1908 Saturnin Fondan    
1908 1919 Martin Delpont    
1919 1935 Michel Salvat    
1935 1944 Jean Rondes    
1944 1947 Elie Buzan    
1947 1968 Michel Monet    
1968 1983 Jean Sales    
1983 1989 Isidore Comas    
1989 2001 Robert Fajal    
mars 2001 mars 2014 Claudette Martinetto[52]    
mars 2014 En cours Patrice Arro[53]    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie ancienne[modifier | modifier le code]

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1355 1359 1365 1378 1424 1470 1515 1553 1709
33 f28 f33 f14 f22 f14 f16 f9 f43 f
1720 1767 1774 1789 - - - - -
30 f330 H65 f69 f-----
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[55].

En 2021, la commune comptait 531 habitants[Note 7], en augmentation de 13,22 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
357292374412470509491514508
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
505505503507512513508503502
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
679536517506512505504471377
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
401398365397417426451467465
2014 2019 2021 - - - - - -
468530531------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[57] 1975[57] 1982[57] 1990[57] 1999[57] 2006[58] 2009[59] 2013[60]
Rang de la commune dans le département 93 96 107 104 112 110 108 110
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête patronale : 15 août[61].

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 219 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 463 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 800 [I 5] (19 350  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 11,5 % 16,8 % 11,7 %
Département[I 8] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 296 personnes, parmi lesquelles on compte 72,7 % d'actifs (61 % ayant un emploi et 11,7 % de chômeurs) et 27,3 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Prades, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 46 emplois en 2018, contre 35 en 2013 et 33 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 182, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52 %[I 11].

Sur ces 182 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 33 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 92,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 2,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

31 établissements[Note 10] sont implantés à Corneilla-de-Conflent au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 31
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
4 12,9 % (8,7 %)
Construction 9 29 % (14,3 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
6 19,4 % (30,5 %)
Activités immobilières 3 9,7 % (6,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
3 9,7 % (13 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
2 6,5 % (13,9 %)
Autres activités de services 4 12,9 % (8,5 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 31 entreprises implantées à Corneilla-de-Conflent), contre 14,3 % au niveau départemental[I 15].

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 41 13 5 2
SAU[Note 12] (ha) 67 32 132 59

La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[62]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 3]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (41 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 59 ha[64],[Carte 4],[Carte 5].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • George-Daniel de Monfreid (1856-1929) : peintre et collectionneur d'art français, mort à Corneilla-de-Conflent ;
  • Victor Dalbiez (1876-1954) : homme politique français, député, sénateur, ministre, né à Corneilla-de-Conflent.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[25].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[63].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Références[modifier | modifier le code]

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Autres sources[modifier | modifier le code]

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  50. canigo-grandsite.fr/archives-en-ligne(2) - Une image montrant l'ancien propriétaire du site - feu Hedley Smith - avec une maquette de l'usine à griller qu'il a réalisée lui-même. Sur le mur adjacent se trouve une carte du tracé de la ligne de chemin de fer minéralière, de Vernet et Sahorre en passant par Corneilla.
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