Convention internationale OSPAR — Wikipédia

La Convention pour la protection du milieu marin de l'Atlantique du Nord-Est ou Convention OSPAR (OSPAR pour « Oslo-Paris ») définit les modalités de la coopération internationale pour la protection du milieu marin de l'Atlantique du nord-est. Elle est entrée en vigueur le , et remplace les Conventions d'Oslo et de Paris.

OSPAR intègre un groupe « biodiversité » qui a notamment travaillé sur le problème des séquelles maritimes de guerre, et en particulier les problèmes posés par les nombreux sites de munitions immergées. Il a aussi fixé pour les parties prenantes un objectif pour 2010 qui est l'établissement d'un « réseau cohérent d'aires marines protégées » (AMP).

Parties contractantes[modifier | modifier le code]

Carte de la zone OSPAR. Sont parties à la convention OSPAR :

Munitions en mer[modifier | modifier le code]

En France, SECOIA est chargé de détruire les anciennes munitions. La plupart d'entre elles ont été immergées[réf. nécessaire].

Rejets en mer[modifier | modifier le code]

Estuaires des fleuves[modifier | modifier le code]

La Seine contamine la baie de Seine (et le littoral du pays de Caux) aux polychlorobiphényles[1].

Radioélements[modifier | modifier le code]

Selon l'association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest, si les rejets en tritium et en iode 129 de l'usine de retraitement de la Hague dans le raz Blanchard ne baissent pas significativement, l'objectif de voir les concentrations en radioéléments tendre vers zéro dans l’Atlantique Nord d’ici 2020 sera difficilement tenable[2]. Cet objectif est d'ailleurs repoussé à 2027 ou 2028[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]