Constance (comédienne) — Wikipédia

Constance
Nom de naissance Constance Pittard
Naissance (38 ans)
Vieux-Moulin (Oise, France)
Nationalité Française
Profession Humoriste
Autres activités Comédienne
Entourage Jérémy Ferrari
Site internet http://www.constance-officiel.fr

Constance est une comédienne et humoriste française, née le à Vieux-Moulin dans l'Oise.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et formation[modifier | modifier le code]

Constance Pittard est née le à Vieux-Moulin, village dans la forêt de Compiègne[1] près de Cuise-la-Motte. Elle intègre le conservatoire d'art dramatique de Lille en 2003 après huit ans dans des troupes d'amateurs en Picardie[2] et rejoint l'École du One Man Show à Paris, dirigée par William Pasquiet qui la met en scène dans son premier one-woman-show « Je suis une Princesse, bordel ! » en 2007.

Carrière[modifier | modifier le code]

Elle intègre l'équipe d'animation du FIEALD en 2007[3] puis rejoint On n'demande qu'à en rire, le avec un sketch intitulé Une nouvelle princesse arrive chez Disney et devient une des « pensionnaires » de l'émission le [1]. Elle connaît le succès[réf. nécessaire] grâce à ses rôles de femmes névrosées orientées vers l'humour noir, avec Jérémy Ferrari à l'écriture de certains de ses sketchs. Après 51 passages, elle décide d'arrêter le jeu le en refusant de participer au repêchage un lundi. Elle l'annonce sur la radio Le Mouv' dans l’émission La Morinade en expliquant que « ce qu'elle a envie de défendre n'est plus en phase avec l'ambiance générale de l'émission » et fait notamment allusion à son dernier sketch du vendredi avec lequel elle ne récolta que 58 points[4],[5],[6].

À partir de 2011, elle fait partie du casting des documentaires de Pascal Forneri pour France 3, ayant pour thème la chanson française[source secondaire souhaitée]. Elle y joue le rôle muet d'une jeune femme non identifiée des années 1960 dans SLC Salut les copains en 2011, puis du XXIe siècle dans Ces chansons qui nous ressemblent l'année suivante[réf. souhaitée].

Nouveaux rôles et chroniques[modifier | modifier le code]

Dès , elle est sur Téva dans le programme court Constance ou la gueule de l'emploi[7].

Depuis , elle tient une chronique dans l'émission Par Jupiter ! sur France Inter[8]. Le mardi , elle termine son intervention seins nus après avoir retiré sa chemise et son soutien-gorge, tandis que l'émission est filmée. Cette séquence fait suite à ses propos relatifs aux « scandales [qui] éclatent régulièrement en France quand les femmes osent allaiter leur bébé dans un endroit public » et à une incitation à « faire la nique à ces puritains moralisateurs qui nous disent qu’on est pervers avec notre peau qu’on aère alors qu’eux, ils ont juste un problème avec leur zizi »[9].

Elle participe en tant que chroniqueuse au lancement de Siné Madame en [réf. nécessaire].

Depuis le , elle intervient dans l'émission On est en direct avec un sketch dans une rubrique intitulée « Les petites phrases de Constance »[source secondaire souhaitée].

Polémique sur le génocide rwandais[modifier | modifier le code]

Le 7 avril 2020, dans une chronique sur France Inter “Confine-toi toi-même !”[10], elle déclare au sujet du génocide des Tutsi au Rwanda : « Oreillers ou machettes, ça se joue des fois à peu de mots »[11],[12]. En réaction à ces propos, l'avocat Richard Gisagara, qui est à l'origine de la loi française réprimant la négation du génocide, déclare dans le journal Jeune Afrique : « En comparant sur France Inter le génocide contre les Tutsi à une aimable bagarre de polochons, l’humoriste Constance Pittard perpétue, 26 ans après le drame, le racisme ordinaire qui banalise « le crime des crimes » lorsqu’il survient sur le continent africain »[13].

Face à de nombreuses autres réactions, la comédienne a présenté des excuses publiques[14].

Burn-out et dépression[modifier | modifier le code]

En octobre 2021, elle suspend sa tournée et toute activité professionnelle à la suite d'un burn-out. Elle revient sur France Inter en novembre 2022 où elle évoque son année difficile et reprend ses chroniques hebdomadaires. Ce retour lui vaut de nombreux messages de soutien et de remerciements pour avoir abordé avec honnêteté un sujet qui touche des millions de personnes[15],[16]. Le 31 janvier 2023, son équipe annonce via ses réseaux sociaux que la comédienne a décidé de se mettre à nouveau en retrait de la vie publique pour une durée indéterminée[17],[18],[19].

Théâtre[modifier | modifier le code]

One-woman-shows

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Courts métrages[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

  • 2010 : Hero Corp (série télévisée), épisodes Retrouvailles et Instructions : Eshita
  • 2015 : Reboot : Virginia

Web-séries[modifier | modifier le code]

Participations à des émissions[modifier | modifier le code]

À la radio[modifier | modifier le code]

À la télévision[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (fr) « L’humour de Constance Pittard triomphe sur France 2 », sur Le Parisien, .
  2. (fr) Biographie sur son site internet.
  3. « Sur scène, la princesse épingle le théâtre »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Le Courrier picard, .
  4. Patrice Le Nen, « Constance abandonne On n'demande qu'à en rire (F2) », sur programme-tv.net, Télé Loisirs, (consulté le ).
  5. Anaïs Grammatico, « Constance quitte On n'demande qu'à en rire », sur tvmag.lefigaro.fr, TV Magazine, (consulté le ).
  6. Manon Le Boulengé, « Constance arrête "On n'demande qu'à en rire" », sur 7sur7, (consulté le ).
  7. a et b Maël Montarou, « Constance ou la gueule de l'emploi : le programme très court mais très bon de Téva (VIDEO) », sur programme.tv, .
  8. Interviews Midi Libre : « Actu - constance », constance,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « France Inter » : L'humoriste Constance se met seins nus pour dénoncer les « puritains moralisateurs », sur 20minutes.fr (consulté le ).
  10. « “Confine-toi toi-même !” », sur www.franceinter.fr (consulté le )
  11. « La chronique de Constance, le 7 avril 2020 », sur La Médiatrice, (consulté le )
  12. Maria Malagardis, « Constance, le Rwanda et le virus de l’ignorance », sur Libération.fr, (consulté le )
  13. « [Tribune] Génocide contre les Tutsi au Rwanda : ces racistes qui s’ignorent – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  14. « La chronique de Constance, le 7 avril 2020 », sur radiofrance.fr, (consulté le )
  15. « La chronique de Constance : la dépression », sur radiofrance.fr, (consulté le )
  16. « Absente pendant un an, l’humoriste Constance évoque crûment sa grave dépression », sur positivr.fr, (consulté le )
  17. Jérémy Bernède, « Après une dépression l'an passé, l'humoriste Constance se retire de la vie publique pour raisons de santé », sur midilibre.fr, (consulté le ).
  18. L. F., « L’humoriste Constance se met «en retrait de la vie publique» », sur lematin.ch, (consulté le ).
  19. Le HuffPost, « Constance, humoriste sur France Inter, se met en retrait pour des raisons de santé », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  20. Victoire Panouillet, « Constance - "Pot Pourri" », sur Critique Humoristes (consulté le )
  21. « SPECTACLE », sur constance (consulté le )
  22. Il était prévu qu'en cas de note supérieure à 18/20, Constance gagnerait un poney.
  23. Lisa Serero, « Avignon : Constance, vainqueur du Trophée du rire La Provence », sur laprovence.com, .

Liens externes[modifier | modifier le code]