Congrès national (Soudan) — Wikipédia

Congrès national
(ar) المؤتمر الوطني
Image illustrative de l’article Congrès national (Soudan)
Logotype officiel.
Présentation
Chef Omar el-Bechir
Fondation 1998[1],[2]
Disparition (interdit)
Siège Khartoum
Religion Sunnisme
Positionnement Extrême droite
Idéologie Islamisme[3]
Nationalisme arabe[3]
Salafisme
Conservatisme social
Autoritarisme
Militarisme
Populisme[4]
Affiliation internationale Frères musulmans
Couleurs Vert
Site web (en) Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata

Le Congrès national (المؤتمر الوطني, transcrit al-Mo'tamar al-Watany ; en anglais National Congress Party - NCP) est un parti politique soudanais fondé en 1998 par des anciens membres du Front islamique national (en). Au niveau international, il est lié à la confrérie des Frères musulmans.

Le Congrès national jouit d'un large soutient au nord du pays. Certains de ses membres ont été élus à la tête de l'Ordre des avocats et de la plupart des organisations faîtières d'agriculteurs du nord du Soudan. Le parti est représenté au sud via l'inclusion des membres du Congrès national du sud au gouvernement. La section sud du parti était dirigée par l'ancien vice-président Moses Machar et Riek Gai Kok.

Historique[modifier | modifier le code]

Le Congrès national est fondé en 1998. En 2000, une faction dissidente, le Congrès national populaire, se sépara du Congrès national en raison de divergences entre le président Omar el-Bechir et l'islamiste radical Hassan al-Tourabi.

Lors des élections législatives de , le parti remporta 355 des 360 sièges à pourvoir. L’élection présidentielle de la même année vit Omar el-Bechir réélu avec 86,6 % des voix.

Le Congrès national est, face au Mouvement de libération du peuple soudanais, l'une des deux parties principales aux accords de paix signés en et qui doivent mettre un terme à la guerre civile.

En 2005, l'Alliance des forces de travail, de l'ancien président Gaafar Nimeiry a fusionné avec le Congrès national.

Le parti a été dissout à la suite du coup d'État du 11 avril 2019 au Soudan, qui fait suite à la révolution soudanaise[5], dissolution officiellement formalisée le 28 novembre[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Constitutional History of Sudan »
  2. Carolyn Fluehr-Lobban et Richard Lobban, « The Sudan Since 1989: National Islamic Front Rule », Arab Studies Quarterly, vol. 23, no 2,‎ , p. 1–9 (JSTOR 41858370)
  3. a et b « Sudan Tribune: Plural news and views on Sudan », sur www.sudantribune.com (consulté le )
  4. (en) Chude Jideonwo, « We've seen Donald Trump's type of populism in Africa, it always ends in tears », sur Quartz Africa (consulté le )
  5. « How Sudan's strongmen stayed in power », sur BBC News (consulté le )
  6. « Soudan: le parti de Béchir dénonce sa dissolution par un "gouvernement illégal" », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).