Conférence de Belgrade — Wikipédia

Conférence de Belgrade
Image illustrative de l’article Conférence de Belgrade

Type Conférence diplomatique
Pays Yougoslavie
Date Du 1er au 6 septembre 1961
Nombre de participants 25

La conférence de Belgrade, tenue à Belgrade en 1961, tend à réaffirmer et à préciser le mouvement des non-alignés à la suite de la conférence de Bandung de 1955. Elle s'est tenue du 1er au [1] et elle est la première édition des conférences des non-alignés.

Cette fois-ci pourtant, les leaders du mouvement sont clairement définis, il s'agit de Nasser, Tito et Nehru. Ces trois leaders anticolonialistes et progressistes avaient préparé cette conférence lors de la rencontre de Brioni en juillet 1956[2]. De plus elle témoigne des vives tensions opposant toujours Tito au régime soviétique.

Lors de son discours, Tito réaffirme que la conférence « n'a pas pour objet de créer un bloc » mais qu'elle vise au contraire à dénoncer « l'exclusivisme des blocs qui est un danger pour la paix mondiale »[2].

Ainsi, dans le contexte de Guerre froide, cette conférence est une prolongation de la conférence de Bandung.

Participants[modifier | modifier le code]

Vingt-cinq pays y sont représentés. Ce chiffre s'explique par la réticence de certains États du Tiers monde à s'associer à un mouvement qui penche officieusement du côté du bloc communiste. De plus, il est exigé que chaque participant ne fasse partie d'aucune alliance militaire avec les États-Unis ou avec l'URSS[1].

Sont présents :

  • Afghanistan
  • Algérie (gouvernement provisoire)
  • Arabie Saoudite
  • Birmanie
  • Cambodge
  • Ceylan
  • Chypre
  • Cuba
  • Éthiopie
  • République arabe unie (Égypte et Syrie)
  • Ghana
  • Guinée
  • Inde
  • Indonésie
  • Irak
  • Liban
  • Mali
  • Maroc
  • Népal
  • Somalie
  • Soudan
  • Tunisie
  • Yémen du Sud
  • Yougoslavie

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Ouverture d'une conférence des pays non-alignés à Belgrade », sur Perspective Monde (consulté le )
  2. a et b Abdoulaye Diarra, La gauche française et l'Afrique subsaharienne : colonisation, décolonisation, coopération : XIXe – XXe siècles, Paris, KARTHALA Editions, , 340 p. (ISBN 978-2-8111-1093-2, lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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