Concession internationale de Shanghai — Wikipédia

Concession internationale de Shanghai
(zh) 上海公共租界

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Drapeau Blason
Description de cette image, également commentée ci-après
Localisation de la concession internationale (en rouge), la concession française (orange) et à la zone chinoise (gris)
Informations générales
Statut Provinces entre 1911 et 1934
Colonie entre 1934 et 1943
Administration militaire par les Alliés de 1943 à 1947
Capitale Shanghai
Langue(s) chinois (mandarin et wu), anglais
Monnaie Dollar américain et yuan

La Concession internationale de Shanghai est la concession étrangère en Chine située à Shanghai, née en 1863 de la fusion des concessions britannique et américaine, dissoute en 1943 par les Japonais.

Historique[modifier | modifier le code]

Le canal de Yang-King-Pang, séparant la concession internationale et française

.

La constitution de ces concessions étrangères est autorisée à la suite du traité du Bogue, signé en 1843 et du traité sino-américain de Wangxia, en 1844. Ainsi les deux concessions se créent dans le courant des années suivantes :

  • dès le pour les Britanniques qui s'établissent sur la rive droite de la rivière Suzhou avant que celle-ci ne se jette dans le Huangpu, ceci jusqu'à un canal, le Yang King Pang, qui la séparait de la concession française.
  • entre 1848 et 1854, pour les Américains, sur la rive gauche de rivière Suzhou, ainsi que sur la rive gauche du fleuve Huangpu.

En 1932, la concession internationale compte 1 074 794 habitants dont 44 240 étrangers, essentiellement des Américains, des Britanniques, des Français, des Japonais, des Italiens[1], des Russes et des Allemands[2].

Le Bund et ses immeubles destinés à rivaliser avec ceux du monde occidental en sont le trait architectural caractéristique.

Durant la Seconde Guerre mondiale, la concession internationale est occupée dès 1941 par les Japonais, qui mettent fin à son existence en 1943 et la rétrocédent au Gouvernement national réorganisé de la république de Chine.

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]