Comté de Nevers — Wikipédia

Les pagis bourguignons au IXe siècle.

Le comté de Nevers est un comté historique au centre de la France. Sa principale ville était Nevers. Il correspond sensiblement à l'ancienne province du Nivernais et au département moderne de la Nièvre.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le comté lui-même date approximativement du début du Xe siècle. Le comté qui fut d'abord une marche militaire entre l'Aquitaine et la Bourgogne. Il a été, avec le duc Henri Ier de Bourgogne et son épouse la comtesse Gerberge (en)[1], associé au duché de Bourgogne voisin. Après 990, s’installent des comtes de Nevers de façon héréditaire.

En 1032, le Comté de Nevers est joint au Comté d'Auxerre, mais entre en conflit rapidement avec l'évêque d'Auxerre[2]. Son premier titulaire a été Renaud Ier de Nevers.

Nevers est passé sous la domination des comtes de Flandre au XIVe siècle, et à partir de là, est devenu possession de Philippe II le Hardi, Duc de Bourgogne, qui a brièvement réuni les deux terres. Philippe de Bourgogne, le plus jeune fils de Philippe le Hardi, a reçu le comté de Nevers qui est devenu plus tard possession d'une branche cadette des ducs de Clèves. À partir de 1521, les dirigeants de Nevers se sont appelés ducs de Nivernais. Le duché a survécu jusqu'à la Révolution française, le dernier duc étant Louis-Jules Mancini-Mazarini, qui a perdu son titre à la Révolution, mais a survécu à la Terreur pour mourir de causes naturelles en 1798.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Raphaël Bijard, « La construction de la Bourgogne Robertienne (936-1031) », sur Academia, , p. 72-75
  2. Bataille 1992, p. 33.

Annexe[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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